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Concile.d’Arles*
Ann. MoiJî»
. 13 8 H i s t o ir e •Ec c l e s ia s t iq u I .
Treves -, foit qu’il eut chargé Alcuin d’écrire ep
fon nom, foit qu’il lui ait été attribué par erreur.
Letroifiéme traité eftdeTheodulfe évêqued’Qr-
leans, adreiTé à Magnus archevêque de Sens fon
métropolitain, qu’il avoit prié de répohdre pOür
lui à la lettre de l’enlpereur. Eh d’aUtrcs exemplaires
cet écrit de Theodulfe éft adrefle à Jean
archevêque d’Arles ; & peut-être lui avoit-il fait
la même prière que Magnus. Le quatrième traité
du baptême éft de Jeiïe évêque d’Amiens celebre
en ce têmps-là: & quoiqu’il adreiTe cet
ouvrage aux prêtres de fon diocefe , la conformité
du ftijct fait Juger qu’il fut écrit en la
même occafion. Dans ces traitez on explique
l’état des catecuméiies, lès ferutins-, le fymbole,
les renonciations, les éxorcifînes, le fouille , te
ic i, l’application de la fàlive aux heZ& aux oreilles,
les onftions, l'habit blanc, la communion
qui fuivoit immédiatement le baptême même
desenfans. On y diftingue nettement l’onélion
du laint chrême for la tête que fait le prêtre, 8c
qui eft une ceremonie du baptême-, d’avec Ponction
for le front pour communiquer le S.Eiprit,.
quieftproprea l’évêque, & appartient au fa-
crement de confirmation.
En 8 1 3 • qui fut la derniere année de l’empéreur
Charles, il tint un parlement à Aix-la-Chapelle,
oùil ordonna que l’on aflembleroit cinq conciles
dans les principales métropoles de fon roiaume.
A Maïence, a Reims, à Todrs, à Arles, à Chalons
for Saône pour la province Lyonnoife 5 & que ce
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q u i y H B n U H H C e s c m q A s .
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année ; & on 'y fit à peu près, les memes reglem
e m q u i répondent aux queftions envoie s
aux évêques deux ans auparavant. Amfi ils
avoient eu le loifir. s Y R E S D "1 j atte efp
Le premier de ces conciles félon la datte | eit
celui d’Arles,,.que l’on compte pour le fixieme
de cette ville. Ilfut tenu l’an quarante-cinquieme
du regne de Charles en France, 1 EreEipagnole ^ B
8 r i,.c’eft-à-dire l’an 8 13 B dixième deMai,dans
l ’ é g l i f e d e S. E t i e n n e . L ’ a r c h e v e q u e J e a n y prefidoft
avec Nebridius deNarbonne■ outre leur
dignité, ils prennent la qualité denvoiez du
prince. Le p r e m i e r jour on propofa feulement
— & des prieras pour l’empereur & pour
fa famille r tant qu’il viyroit. Le lendemain on
publia vingt-fix canons, dont le premier eft une
profèffion de foi abrégée. Le fécond ordonne
les prières pour le roi Charles : enfuite il eft
queP chaque archevêque exhortera fesfuffragans
à bien inftruire les pretres & le peup _e ^ Rem c_ l+_ t ;
baptême, &c tous lesmyftere-s de la
ques, dit le concile , doivent fçavoir l écnture
& les canons 3 & toute leur occupation doit etre
la prédication & l ’ inftruaion. L « P rJ res doivent
prêcher même dans les pareilles ¿e la campagne:
lesparens doivent inftruire leurs enfans,
& fe s parains ceux qu’ils ont tenus fur les fonts.
H l l évêaue vifitera fon diocefe tous les
Rem, c, 40.
Afel. c. 3.
c» 10 . Arel»
'écriture
S5 ç»