
A n. 8.15.
Synop. Varif. p.
I09. E.
ff. 110 . JJ.
p. 1 1 u
p . I l y D .
p. 119. f» 8.
p. i i x . f i . 13.14*
2 70 H 1 S T Q I RE E c C L E S I A S T i ^ U Ï .
le hxiéme de Décembre la même année8 1 j.
Ils, lui apportèrent la lettre de l’aflemblée de
Paris, contenant la relation de ce qui s’y étoic
paiTé : & l’avis des évêques, qui étoic, que l’empereur
Louis écrivit au pape & à l’empereur dq
C. P. Nous n’ignorons pas, difent-ils, combien
vous elles affligé de voir s’écarter du droit chemin
ceux qui aïant la fouveraine autorité, de-
vroient y ramener les autres. Et enfuite : Comme
il ne fauc pas négliger le falut de nos freres , ni
reprendre legerement l'autorité éminente : nous
avons jugé à propos, que vôtre diicourss’adref-
fê à ceux qui vous ont excité à examiner cette
queilion, c’eil à-dire aux Grecs, afin que-tout ce
qui paroit reprehenfible,fe rapporte plutôt à eux,
que l’on peut reprendre librement , & dont le
fcandale peut fecoleter plus facilement. Ainfi reprenant
les Grecs, & compatiffant à leur infirmité
: loiiant les Romains &. relevant leur autorité,
propofant toutefois modeftement la vérité pat;
1 écriture ■& les peres : vous pourrez procurer le
falut dis uns & des autres.
Suivoit le recueil des paffages des peres rangez
fous quinze titres, dont le premier efl: contre
ceux qui vouloient abolir les images. Le fécond
montre leur ufage .légitime, parl’autoricé
de iainc Grégoire pape: les douze fuivans font
contre ceux qui les adorent, & les honorent ex-
ceflivem&nt, & on y explique avec foin le terme
d’adoration. Ils prétendent montrer.la différence
entre la croix & les images, & combattent par
L i v r e q u a r a n t e - s i x i e ’ m e ; 271
$out le fécond concile de Nicée. Après ce recueil
fui voient les modèles des deux lettres;la première
de l'empereur Loiiis au pape, la fécondé du pape
à l’empereur Michel.L’empereur Loiiis exhor-
toit le pape à fe fervir de fon autorité, pour procurer
la paix en Orient, ramenant l’ufage des
images au milieu, que les François eilimoient
neceffaire.il lui propofed’envoïeruneambaffa-
de commune à C. P. &c le prie de ne pas c ro ire ,
que le modèle de lettre qu’il lui en v o y é , foit
pour l’initruire, mais feulement pour lui communiquer
fa penfée, déclarant qu’il n’a point af-
femblé de concile pour la décider,mais qu'il a feulement
fait examiner la queilion, fuivant la per-
miffion du pape. Le modèle de la leçtre du pape
à l’empereur Michel efl divifé en trois points ,
la raifon, l’autorité , le confeil. L’auteur releve
.extrêmement l’autorité duiaint fiege, & montre
qu’on y a toujours.eu recours, pour temincr ,
non feulement les queitions de fo y , mais toutes
les divifions de l’églife. Il foutient que l’églilê
Gallicane, depuis les premiers temps de laint
D en is , qu’il fuppofe envoyé par le pape faine
Clement, de faint Hilaire & de faint Martin ,
a toujours obfervé, de n’obliger perfonne à avoir
des images, & n e le défendre à perfonne; & que
jamais i fn ’y a eudedifpute pour ce fuj et. La raifon
de cet ufage eft, que quand il n’y auroit aucune
image dans le monde, la foi , l’efperance
ni la charité n’en iouffriroient point ; & que
d’ailleurs les images ne nuifenc pointa ces trois
A n. 8 1$ .
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