
a , o ^ mémoire le même jour onzième de Novembre ;
| A N. 02.6 . 11 / 1 • /" 1 • | |r 1 • ôc 1 eglue latine le 1 endemain.
ix. Outre leteftament dont j ’ai parlé il en laifla
Teftamcnt de un pjus ampje qu’il avoit 5 écrit du vivant de . Théodore. I 1 1 r rC \ C * suf. XL v t. faint Platon. Il contient la conteliion de foi, 8c
A Ÿâ.OΑrinit' plufieurs avis pour l'abbé fon fucceffeur, 8c pour
les moines , qui font d’excellentes réglés de l’ob-
fervance monaftique. Il dit a l’abbé : vous n’aurez
rien en propre, pas même une feule pièce
d’argent. Vous ne partagerez point vôtre efprit
en plufieurs foins, tout fera pour vos freres Scvos
enfans fpirituels, non pour vos parens, ou vos
amis de dehors, 8c vous ne leur donnerez rien
des biens du monaftere. Vous n’aurez point d’ef-
c la v e ,n i pour vôtre ufage particulier, ni pour
le monaftere , même à la campagne : c’eft un
homme fait à l’image de Dieu. Vous marcherez
à pied à l’exemple de Jefus-Chrift, ou monterez
fur un âne. Vous ne fouffrirez aucune propriété
dans la communauté, pas même d’une aiguille.
Vous ne ferez point de fréquentes forties,8cne
quitterez point votre troupeau, fans neceflité,
Vous ferez la çatechefe ou Conférence trois fois
la femaine,foit par vous, foit par un autre. Vous
ne ferez amitié avec aucune religieufe, 8c
n’entrerez point dans leurs monafteres. Vous
n’ouvrirez la porte du vôtre à aucune femme
fans grande neceftîté, 8c ne lui parlerez
qu’en prefence de deux témoins de part 8c d’autre
, 8ç fans la vo ir, s’ilfe peut. Vous nelogerez
point dànsutie maifon feculitreou ily .a it des
femmes
L i v r e q u a r a n t e - s e p t i e ’me. 1.81
femmes. Vous n’affe&erez point d’avoir auprès
de vous pour fyncelle quelque jeune homme ;
mais divers freres vous ferviront. Vous n’aurez
d’habitsprecieux que les ornemens facerdotaux.
-Iln’y aura aucune delicaceffe dans vôtre v i e ,
ni dans la réception des hôtes. On ne gardera
point d ’argent dans le monaftere : mais vous
donnerez aux pauvres tout lefuperflu , de quelque
efpece qu’il foit. Vous laifferez aux oecono-
mes ôcaux ceileriers le foin particulier des cho-
fes temporelles, fans vous jreferver que celui
des ames , à la charge toutefois de vous faire
rendre compte de tout. Vous ne ferez rien par
vôtre jugement particulier, pour le ipirituelou '
le temporel, vous prendrez l’avis de deux ou
trois des plus capables, fuivantles matières. Ces
conieils font voir quelle étoit alors enOrientl’i- ;
dée de la vie monaftique.
On le voit enco■r e dans une< lettre de Theodo- *. I • C,f. I j ê
re a des religieufes, quilui avoient demandé
quelque inftruétion. Je vous exhorte,die i l , à
ne pas regarder les exemples qui vous environnent,
principalement la vie tiede 8c relâchée de
la plupart des religieufes, qui ne le font qu’en
apparence. Regardez les anciens originaux des
faints, dont vous avez les vies encre le mains.
Un peintre ne travaille pas fur de mauvais modèles,
mais fur l’antique l,e plus beau.
Les autres ouvrages de faint Théodore, fui- ses^mra
vant le dénombrement deMichel Studite,étoient écms-
la petite 8c la grande çatechefe, un vplume de
l oms X . N n