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■Pofl. v it am .
¿infch. p. iz
.ibid. & to. I
Capit. p. 681.
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RécabliiTement
de l’empereur
sLojiis.
3'tâ H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q uE .'
les fucceiïeurs d’Anfcaire feroient confacrcz au
834* palais de l’empereur , jufques à ce que le fiege
de Hambourg eût des fuffragans , & accorda le
pallium à Anfcaire & à fon églife à perpétuité.
Tout cela paroît par le décret du pape Grégoire
I V . Saint Anfcaire étant revenu en France fit
encore confirmer l’éredtion de fon fiege par les
lettres de l-’empereur Loüis, dattées d’Aix-la-Chapelle
, le quinzième de M a i, la vingt-uniéme année
de fon regne, indi&ion douzième , c’cft-à-
dire 1 an 854. Enfuite il commença à exercer fes
fondions dans fon nouveau diocefe, 6c attira à la
foi beaucoup de païens, par l’exemple de fa vertu,
II achetoit les enfans Danois , ou Sclaves , &
rachetoit des captifs, pour les élever dans le fer-
vice de Dieu ; & il en envoïoit à ion tnonaf-
tere de Turholt en Flandres. Des moines de l’ancienne
.Corbie , qui l'accompagnoient , lui Servirent
utilement à la propagation de la foi : ôc
il avoit apporté plufieurs reliques de quatre Saints
évêques de Reims. : Saint Sixte , faint Sinnicc ,
faint Materriien & Saint R em i, qu’Ebbon lui
avoit données. Il-mit celles de faint Sixte & de
Saint Sinnice à Hambourg, 6c les autres en d’autres
lieux de fon diocefe.
Ebbon fut dès la même année 834. arrêté &
enfermé dans l’abbaïe de Fulde , par ordre de
l’empereur Loüis , qui ne demeura pas longtemps
en l’état violent où fon fils Lothaire l’avoit
réduit. Car Loüis & Pépin , Ses deux autres fils ,
armèrent pour le délivrer, & Lothaire ne pouvant
Ht, te
L i v r e q j j a r a n t e s e p t i e ’me. 3C9
vant leur refifter , laiffa l’empereur fon pere en
liberté à faint Denis en France. Ceux qui étoient
auprès de lu i, l’exhortoient à reprendre les marques
de la dignité impériale : »mais il ne voulut
point fe preifer , Sc attendit au lendemain , qui
étoit le fécond dimanche de carême , premier
jour de Mars 834. Ce jour il voulut être reconcilié
à l’églife par le miniftere des évêques : 6i
recevoir de leur main Tépée qu’ils lui avoient
ôtée , non pas la couronne, qu’il ne tenoit que de
Dieu.
Au mois de Février de l’année fuivante 835.
il tint à Thionville un parlement , qui eft aufli
compté entre les conciles. Il s’y trouva plus de
quarante évêques. Drogon évêque de Mets y
préfidoit comme diocefain 6c archichapelain,
car il avoit reçû depuis peu cette dignité , & on
lui donnoit par honneur le titre d’archevêque.
On voit enfuite huit métropolitains, Hetti de
Trêves, Otgar de Mayence, Ragnoard de Roüen,
Landran de Tours , Aldric de Sens , Nothon
d ’Arles ; Ayoulfe de Bourges 6c Ebbon de Reims,
qui y fut amené de Fulde. Entre les évêques les
plus connus font Freculfe de Lifieux , Jonas d’Qr-
leans, Erchanrad de P a ris, Hubert de Meaux ,
Badurad de Paderborn , Rotade de SoiiTons, Hil-
deman de Bcauvais, Modoïn d’Autun , Faoua de
Châlons.
■ On commença par déclarer nul tout ce qui
avoit été fait contre l’empereur Loüis. Chacun
des évêques prefens en donna un libelle fouferit
Tome X . A a a
A n . 834.
Aftronom,
|
V. Coînt. an. 83«.^
». 57.834. ». 4,
Narr. Cleric.
Rem. Duck. tone.
plod. i je. ht f t : f.
to.