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y z H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q u e . ’’
les ibûtenir contre la perfecution : entr’autre i
Euprepien & à ceux qui étoient avec lui. Dans
cette lettre il traite de la difpenfe ; & accule Tes
adverlàires de combattre l’ancien & le nouveau
teftament: Voici lès paroles, la loi dit: Tu ne
commettras point d’adultere , tu ne prendras
point le nom de Dieu en vain. La même loi fera
pour le Ju if & le prolely te. L ’évangile défend de
regarder même une femme pour la defirer 5 &
condamne celui qui viole le moindre des com-
mandemens. Cependant ceux-ci nomment oeco-
momie Sc indulgence falutaire à l’églife, d’adultere,
la tranlgreflion d’un des plus grands comman:
demens, l’abus du nom de Dieu dans la cérémonie
d’un mariage criminel, accompagnée de la
communion des faines myfteres. Bouchons nos
oreilles, mes freres, pour n’être pas empoifon-
nezd’un tel blalphême. Et leur défenlè, c’eft qu’à
l’égard des fouverains, il ne faut pas prendre
l’évangile à la rigueur. Pourquoi donc eft-il écrit
que les grands feront jugez plus feverement, &
que Dieu n’a point d’égard aux perfonnes ? Le
prince a-t-il une autre loi ,■&un-autre legiflateur
que fes fujets i eft-il un Dieu, pour n’être point
iujet à la loi rfi t-ousn’y font également foûmis,
ce ne fera que révolté & anarchie. Le prince
voudra s’abandonner à l’adultere & à l’herefie ,
Sc il fera défendu aux fujetsde l’imiter.
Et enfuite. Le fécond article eftaiTez.clair par
le premier. Anathematifer ceux qui n’aprouvent
pas ce mariage adultérin, qu’eft-ce autre que.de
Vf» X L IX . l8
G - / . 1 . 8 ,
L i v r e q u a r a n t e - c in q u i è m e 9 1
condamner les faints r Prem iérement faint Jean- .
Bapti f te, & ce q u i eft horrible a dire, le Seigneur
desfàints, qui a défendu d’avoir part avec les
adultérés, fans diftindion d’empereur ou de
prince , de grand ou de petit. L empereur eft-il
plus qu’un ange, à qui S. Paul dit anathême,s’il
ébranle quelque partie de l’évangile : Ou ils
croient que nous refilions à la loi de Dieu , en
n’approuvant pas leur prétendue oeconomie : ou .
s’ils conviennent que nous obfervons la loi , ils
le condamnent eux-memes. Et encore, que dirons
nous du troifiéme article ? Ceux qui vont
tête levée contre l’évangile fe mettent-ils en peine
des canons ; quoiqu’ils aient aulîi ete icellez par
le faint efprit, & que de leur mépris s’enfuive la
perte de tout ce quifert a notre làlut : car làns les
canons il n’y a plus ni lacerdoce, ni facrifice, ni
autre remede pour les maladies des âmes. Mais
pourquoi fais-je différence entre les canons &
l’évangile de Jefus-Chrift ? C’eft lui-même qui
a donné les clefs à S. Pierre avec la puiflance de Math.
lier & de délier, & à tous les apôtres celle de remettre
& de retenir les peefiez: &confequem-
ment il a donné la même puiffance a leurs fue-
ceffeurs, pourvu qu’ils marchent fur leurs pas.
C ’eft pourquoi les canons deS.Bafile &des autres
làints ont été reçûs comme ceux des apôtres,
parce qu’ils les ont fuivis làns rien innover.
Dans une lettre à un abbé Théophile, il dit r
Si vous me demandez pourquoi nous lie vous
¡¡p/uns pas dit ceci ayant la perfecution, 8c pour
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