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î Si H i s t o i r e E c c l e s i a s t i q j i R.
panégyriques fur les principales fêtes deN. Seigneur,
fur la vierge & faint Jean-Baptifte, l’hif-
toiredes premiers hommes jufques àN o c &fes
enfans, en vers ïambiques: cinq livres de lettres
, un traité dogmatique contre les Iconocla-
ftes : &c des inftru&ions à fes moines, en vers
.' ïambiques. Nous avons la petite catechefe, qui
eft un recueil de cent trente-quatre conférences
faites à fes moines, fur les fêtes de toute l’année,
& fur divers a’utres fujets de pieté. La grande
catechefe eft une inftruélion plus ample fur
les devoirs de la vie monaftique , qui n’eft en-
coreni traduite ni imprimée. Mais on a donné
au public jufques à deux cent foixante & quinze
de fes lettres , divifées en deux livres ; & il paróte
que le recueil entier étoit de mille ou env iron.
Nous avons auffi plufieurs ouvrages contre
les Iconoclaftes,& 1 14 . épigrammes en vers
ïambiques. Les Grecs lui attribuent plufieurs de:
leurs^chants ecclefiaftiques.
Il parle toujours avec grand reipecSt du concile
de T ru lle , le comptant pour partie du fi-
xiéme concile general : ce qui lui eft commua
avec tous les Grecs. Mais à l’égard du fécond
concile de N ic é e , il dit dans la lettre à Arfeney
Rome ne l’a pas reçu comme oecuménique „
mais comme lo c a l, fervant de remede au mal
particulier qui regnoit ici. Car il n’y avoit point
de légats des autres patriarches : ceux de Rome
étoient venus pour un autre fuje t, que pour le
concile : c’eft pourquoi l'on d i t , qu’ils furent
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L i v r e q u a r a n t e - s e p t i e ’ m é ; 183
idépofez à leur retour , quoi qu’ils alleguaflenc
qu’on leur avoic fait violence. Les autres étoient
bien venus d’O rient, mais attirez par les nôtres,
.non pas envoïez par ieSj patriarches , qui n’en
ont rien fçu, ou ne l’onc fçu qu’après, & n’euf-
fent ofé les envoïer de peur des Arabes. Les
nôtres en ufoient a infi, pour ramener plus facilement
le peuple heretique, en lui perfuadant
que c’étoit un concile oecuménique. Si Théodore
parloir ainfi à C. P. on ne doit pas s’étonner que
l ’on eût peine en France à reconnoître l’autorité
du fécond concile de Nicée : toutefois Théodore
lui-même lé reconnut depuis pour oecuménique:
il lui en donne le titre en plufieurs de
fes lettres, & dit, qu’il a été reçu par les cinq ^.ep.xez.us.
patriarches. Enfin racontant à Pierre évêque de 7*‘
Nicée fa réconciliation avec le patriarche Nice- ll7ê
phore, il dit : On avoit dit que je ne recevois ntan.no.
p asTa raife, & que je nommois local le faint concile
fécond de Nicée: mais j ’ai prouvé que je
comptois Taraife entre les faints peres, & que
je reconnoiffois le concile pour oecuménique ,
par écrit & de vive voix , quoique je puiffe en
avoir autrefois parlé autrement en quelque ré-
ponfe; ce qu’il ne faut plus maintenant rechercher
ni ràppeller, non plus que ce qui s’eft alors
pa£fé, qui ne peut caufer que du trouble, fans aucune
utilité.
A Rome le pape Eugène tint un concile,dont x 1.
le décret eft datté du qüinziémedeNovembre, Ron°“cllc ie
la treZriéme année de l’empereur Loüis, La dixiéf
.. to.S. f . 10).
N n .1;