
 n . 8 1 7 .
Mahill. pr&f. r
foc 4.
n. 1 j i . i j i . to
1 Analefr. p-,
jm.
■c. zz,
A 4 7 -
&*. j j .
C . Z Z .
* i.
c. 7.
c?. 2 5.
«• II.
lû t H 1 S TÔÏS .E ECi f itE Sï A s T ï QÜE,
excepté le Vendredi, huit jours avant N o ë l, 8c
depuis IaQuirtquàgefime jüfques à Pâques. On
permettoit en France la graille au lieu d’huile,
pour montrer qu’on ne s’abftenoit pas de la
. chair par la fuperftitiôn. La livre de pain portée
. par la réglé eft eftiniée par trente fols douze deniers,
ce qui revient à dix huit onces avant la
, cuiiïbn, & feize après. Au lieu de l’heminC dev in
on donnera le double de bierré aux lieux qui
manquent de Vih. Le vendredi faint on ne pren-
dt-à que du pain 8c de l’eau ; fi le travail y oblige,
on pourra boire après lé repas d u fo ir , même en
Carême: c’eft l’origine de làcbllation.
Comme la réglé permet d’augmenter les habits,
félon la qualité des lieuxde règlement d’Aix-
la-Chapelle en accorde beaucoup plus que la rég
lé , fçavoir deux chemifes, entendez des ferget-
t e s , car les moines ne portoient point delinge;
deux tuniques, deux cucullespourfervir dans la
tnâifon, deuxchappes pour fervir dehors, deux
paires de fémoraux oùcalleçons, deux paires de
iouliers pour le jour 8c des pantoufles pour la
hu it, des gandsen été , ôc des moufles en hy-
ver. De plus un roc ou habit de deflus, nommé
depuis froc, & unepelice ou robbè fourrée. On
rafôit les moines tous les quinze jours, mais
point pendant le carême. Ils pouvoient ufer du
bain â la difcretion du fuperieur, car l’ufage en
étoitfréquent chez les feculiers. Ils fe lavoient les
pieds les Uns les autres principalement en carême
en chantantdes antiennes. Ilsn e fe faifoienc
L i v r e q u a r a n t e - s i x i e ’m e zoj
point faigner en certains tems, mais fuivant le
befoin -, 8c toutefois ces faignées réglées par les
faifons paiferent depuis en réglé dans les congrégations
plusmodernçs.
Aucun feculier ne logera dans le monaftere
s’il ne veut être moine. Les moines furvenans
feront logez dans un dortoir féparé ; 8c on
choifîra pour leur parler des freres bieninftruits.
Ils ne voyageront point fans compagnon. On
n’admettra pas facilement un novice i il fer-
vira premièrement les hôtes dans leur logis pendant
quelques jours. Il chargera fes parens
de l’adminiftration de fes biens, dont il difpo-
fera fuivant la réglé après Tannée de probation;.
& ne prendra Thabit qu’en faifant fon voeu d’o-
béiffance ; on n’en fait point d’autre, ôc on fait
la même formule encore aujourd’hui. On ne recevra
perfonne à caufe de ce qu’il donne au monaftere,
mais feulement pour fon mérité. Les parens
peuvent offrir leurs enfans, & faire pour
eux la demande , qu’ils confirmeront étant en
âge deraifon. Il n’y aura point d’autre école dans
le monaftere que pour ces enfans. il faut entendre
ceci des écoles intérieures, car il y en avoir
d’ extrieures & de publiques en plufieurs monafteres
pendant ce neuvième fiécle, comme je
Tai obfervé.
L ’abbé fe contentera de la portion des moines
pour la nourriture, fera vêtu 8c couché de même,
& travaillera comme eux, s’il n’eft occupé plus
«tilemenc. Il ne mangera point avec les hôtes à la
C e ij
A n. 817.
4 * .
58.
H
V. MabiU..pr*f
t o .j.n . 1 £04.
Mali IL prstfo
ead. », 184.
Sup. Uv. xlv»
». 18,