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prières , 8c die au chambellan , qu’il le fuivroit il*
tôt qu’il auroit achevé ; 8c fe fit appeller jufques
à trois fois. L’empereur lui en aïant fait des reproches
: il répondit : C’eft que j ’ai crû devoir
preferer Dieu aux hommes 8c à vous - meme :
comme vous me l’avez recommande en me chargeant
de l ’épifeopat. L’empereur répliqua: Je
vous trouve tel que je vous croïois, 8c je n écouterai
plus des plaintes contre vous.S. Ludger de-
mandoit une telle attention en la recitation de
l ’office divin : que le difant la nuit dans fa chamb
re , avec fes clercs; parce qu un d eux fe baiffa
Anon.c, 3 !• p0ur accommoder le feu 8c empecher la fumee,
il le mit en penitençepour quelques jours.
Dans fa derniere maladie , il continuoit fes
exercices de pieté, difant la meife prefque tous
les jours, 8cil prêcha en deux églifes laveille de
'Mmtyv*r . f a mort. Elle arriva l’an 809. le z i.d e Mars, jour
auquel îé g life honore fa mémoire. Il fut mis en
.dépôt dans fon églife j ufqu’à la venue de fon fre-
re Hildegrin évêque de Châlons, qui l'enterra a
fon monaftere de Verden le z j. d’Av ril. Le fuc-
cefleur de faint Ludger dans le fiege de Mimi-
Tr*H- viu, rneforcl f ut Gerfrid fon neveu , à qui fucccda
Altfrid qui écrivit la vie du faint fur ce qu il en
avoit appris de fonfrerel’évêque Hildegrin, de
fa foeur Heriburge religieufe, de fon neveu l’e v e ,
que de Ge rfrid , 8c de quelques autres.
Fn Angleterre, A'delard de Cantorberi tint
XXXII. O • 1 1 / ' •
Concile de -ygfs le même tems deux conciles de la province
S Û c l if fe , alors nommé Cleyeshou. On raporte le
premier
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premier à l’an 800. Le roiQuenulfe y etoit pre- Hp]
fen t, 8c après y avoir examiné la F o y , 8c reconnu
qu’elle étoit telle, qu ils 1 avoient reçue de S. 7. WB.
Grégoire: on y traita des ufurpations des biens
d’églifes, dont les titres même avoient été détournez;
l’archevêque fit autorifer par le concile,
un échange qu’il fit avec une abbciTe.
Le fécond concile de Clife fut tenu l’an 805. t- ” *?•
le douzié me d’Oétobre. Adelardy fut accompagné
de douze évêques qui y foufcriyirent, 8c
après chacun d’eux les abbez Scies prêtres de fa
dépendance. Adelard s’y plaignit encore des
ufurpations faites par le roi Olfa, du temps de
JambertfonpredeceiTeur; & renouvella les ana-
thêmes contre ceux qui feroient de femblables
att ntats, en vertu du pouvoir qu’il en avoit reçu
du pipe Léon, Il deifendit aux moines de fechoi-
iîr des laïques pour m aîtres, leur recommandant
: l ’obfervation de leur regle. On voir par les fouf-
eriptions de ce concile les noms que portoient
alors les évêchez'dépendans de Cantorberi, dont
1 la plûpart ont tellement changé , qu’ils font dif-
| hciles à reconnoître. xxxin.
A C P. le patriarche Taraife mourut le z 5, de Mort de
j F é v rie r,indicción quatorzième, c’eft-à-dire l’an Nicepbore
! Sop.aprçs avoir tenu le fiege vingt-un ans 8c deux paI¿ atr^ „ .
t .mois. Quoi qu’accablé de vieilleffe 8c de maladie, H l g a H
[; . . *• i r r * 1 r ’ r ' c. Wm t i l ne laitloit pas d’ottrir encore le laine lacnnçe, 5.¿, 588,
j g’appuïant fur une table de bois que l’on mettoit
| devant l’autel: ce qui montre qu’pn n’eut ofé
I ë iJPP.u*er fur l’autel même, Il fut enterré prés le
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