
A n . 8 ° 5
G. T II . 4M*
Sup, liv . x.n. i 6.
17* '
Ancyr, c. 1 6,
Neoc. c. 14«
Ant. c. 10. /up.
x i i ,n . 13.
y . Morin, or din.
Exer• ix,e*Z'6.
Boll, to, 1. p.
j .
to. 7. cone. p.
182.2.. ap, A l-
cuin. p. 1873.
De falut.doc, to.
6, Aug. ap, p. HI
44 H i s t o i r e E c c l e s i a s t iq u e . '
donner la confirmation,ordonner des prêtres,des
diacres ou des foudiacres, donner le voile à des
vierges, faire le fàint chrême, confacrer des églifes
ou des autels, ou donner la bénédiction au peuple
à lamelïe publique: le tout fous peine de nullité,
8c de dépofitionde tout rang ecclefiaftique pour
le corévêque, parce que toutes ces fondtions font
épiicopales,& que les corévêques ne font que p rê
tres.C’eft pourquoiles évêques confirmeront ou
ordonneront de nouveau ceux à qui ils avoient
impoie les mains,8c ainfi du refte, làns crainte de
réitérer les fàcremens. Cette diieipline eft conforme
à celle des anciens conciles d’Ancyre 8C de
Neocefàrëe, où les corévêques ne font mis qu’au
rang des prêtres , & le canon d’Antioche bien entendu
ne leur donne pas d’avantage. Mais l’ordonnance
du concile d’Aix-la-Chapelle n’eut pas
fi-tôt fon effet ; 8c l’ufage des corévêques dura encore
plus d’un jfiécle : ce ne fut que vers le milieu
du dixième qu’ils celferent en Orient 8c en Occident.
Il étoit difficile de les contenir dans leurs
bornes, & les évêques ignorans ou negligens fe
déchargeoient volontiers fur eux.
Le patriarche Paulin mourut peu de temps
après, c’eft-à-dire l’an 804- l’onzieme de Janvier,
jour auquel il eft honoré comme faint. Il refte de
luiplufieurs écrits, dont les principaux font le
traité de la Trinité contre Félix & Elipand nommé
facrofillabus. Les trois livres contre Félix. Le
livre des inftruétions falutaires adrelfé à un comte
qui a palfélong-temps fous le nom de fàint Au-
guftin. On dit que Paulin difoit fouvent des
L i v r e q ü a r a n t e -c i n q u i e ’ m e . 47
hymnes, principalement aux melfes baffes & vers ^ ^ ^
la confecration. B H H H _ . . . ^ SB /-,i 1 . Valajr.de reb. Sur la fin de 1 an 803.1 empereur Charles tint ,.M.
un parlement à Y ormes,. où l’on raporte une re- ¿¡a
quête qui lui futpreièntée par tout le peuple de peu"^e de la
fes états, contenant en iubftance : Nous prions
a • n / 1 r • 1 Ana .Mec.% 03« tous a genoux votre majelte, que déformais les
évêques ne foient point contraints d’aller à l’ar- w*
mée, comme ils l’ont été jufques à prefent. Mais Uhtyuc, J70v
quand nous marcherons avec vous contre l’ennemi,
ils demeureront dans leurs diocéies, occupez
de leur iàcré miniftere ; & prieront pour vous
8c pour vôtre armée, chantant des méfiés 8c fai-
iànt des procédions 8c des aumônes. Car nous en
avons vû des- bleffez 8c de tuez dans les combats.
Dieu feait avec quelle fraiieur ; 8c ces accïdens
font caufe que plufieurs fuient devant l’ennemi.
Ainfi vous aurez plus de combattans, s’ils demeurent
dans leurs diocéfès ; car plufieurs per-
fonnes font occupées à le garder, ils nous aideront
plus par leurs prières, levant les mains au
ciel comme Mo'ife. Nous ne voulons donc point
permettre qu’il en vienne avec nous, finon deux
ou trois bien inftruits 8c choifis par les autres:
pour donner la benediétion, & reconcilier ceux
qui fè trouvent en péril. Nous demandons la même
chofe à l’égard des prêtres-; qu’ils ne viennent
à l’armée que par le choix de leurs évêques ;
& qu’ils foient tels pour la feience 8c pour les
moeurs, que nous en puiflions tous êtreafliirez.
Nous déclarons toutefois, que nous ne le deman