
voient pour marques diftin&ives de leurs monnoies
font eatr’autres,
Lés Achéens.
Agr/gas,
Antioche fur l’Oronte.. a
Apamée.
Aradè.
- Argos.
Çoircyrty,
■ Crotoné.
Gaza.
Héraclée. ,
Mallée.
. M ik t ! ,
% Oponte.
. Fatras. .
Pergame.
Séleucie,
Tarie..-; * /*'■ “ : ; y '
Tyr.
_ Sur les me'dailies du Bas-Empire j Hardouin
affure que les monogrammes marquoient les diffé-
rens tribu s qu'on payôit à l’emperéur , du cfi-
xième j du vingtième , du trentième > du quaf
yant'ènae & du cinquantième. Selon lui , ‘ ï j
tnatque1 lé dixième1 denier, K ie_ vingtième, M
fc quarantième : de même , le finale X ' dénote le
dixième, X X le vingtième , X X X le trentième,'
X X X X le quarantième : mais cette opinion a / té
abandonnée pat tous les favans.
11 feroit plus raifonnabledeconjçâurerquecès
lettres dénotent le prix dê là monnore j "quéf’ I on
| ‘X marquent, par exemple des oboles ou de
femblables petites mohnoiès du pa_ys,:; T e K du
les X X vingt, 8cc. comme on voit fur les ocfiavô
d’ Efpàgne , ou le V Ï1I marque 8 maravedis. ,
On trouve dans te Bas-Empire des monogrammes
de villes & de fleuves * «comme deRavenne, du
Rhône , & quelques autresque duG^ngea recueillis.
Les monogrammes: font parfaits quand toutes
le s ’ lettrés qui compofent le mot y font e*prt-
'jnéès': tel eft celui du Rhône dans la médailfé de'
-’JnïbDjçefiii deRaVenne& fembiablés'; ’tèllés font
les monnoies de Charlemagne & de feb defcerr-
dans, où le revers porte C ar lus en monogramme.
Iis font- imparfaits , quand il n'y- a qutfne -partie
des letties exprimée ; tel êft celui' dê la Avilie dfe
.T y r , où l’on ne tropxe que Ja tige.du T , qui eft
la inaffue d’Hercùle, divinité .tûtélSe' dés T y -
riens. Le. monogramme de- cette: vîHe» eft aulla
fouvent figuré par: Y .
Il faut prendre garde à lie pas confondre les
monogrammes avec les contre-tnarques ,dës médaillés.'
LeS contre-marques'foht toujours esfon-
.éëé.s j ' paiçe 'qù^e|ies/ fofif f r ip p l^ après.l/tq®*
-d'aïlle bàttue j 'léS-monogrammes battus en rnême-
tërnps que la 'médaille forment Un petit relief»
Pour.les expliquer ] il faut' beaucoup'de fagacité.,
Si une grande attention aulieu & au temps où la
médaille a etè ftiâppéê , à tôutes les leitrss qiÇbn
p'éüt former- des JifféÂns' jatribages qu’on' y découvre
, & aux lettres qui ’fûdt'répétérs ÏSçcf lès
mêmes traits fervent deux-pù, trois /çis. T e l eft
le monogramme de Jutïinien fui^tÈ tëv'érs d’une,
médaille grecque' de Céfarée ôu la1 première
Bi®ché'ôdil®tT',. fort ér'ois lois .dârç^Hth'ot
IO Y C T IN IA N O C ': *Lè’ G' &t* la Ièttre~N fervent
deux fo is .L e s lettres uniques initiales-qui .marquent
le tt’om des vifles/ èômme H , çljpBbs, 2 ,
Samos, &c. ne doivent point être comptées parmi
tBi Mrfn&grarfimts ï ce font de vriièsfêttrêsSmè
_ taies. \ D . J. y^ - ï 1 '' ]-*»
« La fi'gn âture avec des 'hîb^nogratpmed étpbtr fort
en dfagë aux fèptièdifr &' h'uîffèmè’frè'clëè.- Çh’arlé-
magnè fe fervoit d’un mrnoftràmmc 'dans fès''fî|nai
turcs , • comme-plufieurs titres decési|rimds-J^-'le
juftifient : il le fit même grave* Tirruri cârççë'ftqrit
Louis le Débonnaire ? on pluroy' 'le Ftùiïfë, fit
ptéfent’ à S: Méd’irâ /amfi'pife, l’affu'^Effceur.
de la Tyanflation de S.'Sébaftiënë/GzirVièn' hum
gaterâ patnsjui magni fqralt jnçrjogratnm.ue infi-
gnitâ. L ’on commerÿa pour lors , à'M nmtatiop
de l ’empèteur, a' f e fqryir' en -pran'cê •ÿlïïÿ fre-
quêminèntde. mo^j^himm^iiginijïd rappoft'ëé.què
CharlernagVië'ne favôit pas éëfitë/- qu*il tèfl?a fans
fucces1 do rapprendre dàns “un âge .avancé ^ & que
fotr ignoranceftit caufe'qufflpe^Çrvh; i/èurTaitigna^
tùre du monogramme , qui étoit fètile-à forfne#':
Wt ïmperïtiàrii Ranc'honefiïlfirittl jfuppl/refi,' motio-
grammatis
d’évêques'-de ’ce !ternps'-làî< étpient - obligés‘^e’ fe
fervrr du fàonograÿhie p'arr la1 mêmfe. raifôn1^
• ■ «On trp'uyeaurti le fymogf
far les monnoies de çe?pririee,i 8i;.: c’eft une preuve
que Chafÿes-le-Chauve n’a. pas été le premier,
comme pèré §irmond, ,quiiaiyq£df,®é
g$f uni édit qp’<m parquât !è*.
jmnogçqmmej puifqu’il eft cq^iaip que /ans 1 or-
dte^xprés duj/gq^rpn
i.Jgç ch^igfï la çEt^q%ëifty-jé^d^éoie',.qui eftpï$e
i qhcs^ /acree- Sous. Jà
on ôj^tprefque, toujours Je monogramme du prince
,lpr la. a^nnqil, :,§t cette coutume düra jju-fque fous
le roi Robert. P u Cange s eft dojçpé la pgtne de
recueil ir le s ypionogr.ammes^rde.s rbis de France t
,des papes. St jdes empereurs,?’ . .
« ■ Noh/e(ilêmèftt les papesïirfe ëmpéï^tS'
les rois employèrent les monogrammes pour'lignert
'leurs diplômes, & fut leurs mqnnbies ;'inais,les
évêqùes s’fen-'rcrvirent de tepips en l^Smpsl. (La
fignaturfe de Quimce , évçqüé dë "IMte’tes 3 eft
èxptimee par lori nCquogramme dans lin 'ti^cé ’èh-J
ginal de-l’abbaye 'de Saint-F IbrèMÎ/'ïl ne feroit
pas difficile d ’eh proUhirè -o'^lafrés exem'pfe's'.^Les
monogrammès, dèVipreni atl^âàii« &f |)e ' fuppo-
sèrent aucune figMtuté. "Raban noùs“ ®n a laiïle
dix-'huiède cette efpèce , dont fetsse'féflr>àj erotx
femple, de- deux à.cMxdo-uële’,^èfRà^dire en'
étoile. On yyVoit fou vent l'Y prércndurowjâérieuXi
que dOfpi MabiU'qrjlxa cru y.'oft .ne .fait fur quel
rondement ,'a yqir été’èèrit de la itoaïh de ,pqs,
rois, quoique ces monogramme* ce Raban 1 è lüpp®-
fent aucune fignature , ,&■ q i|e, quelques prjS^ne
folent” pas 'rxiertiëi noms 'propies ; ‘ tels -font
dominas, fanât us , fanïï a.™. ,
« Il faut cUftingctirr entre lettres liées & lettres
ton|ointes. Les »lettrés, liées heV perdent ^u<£\ïn
rtuit par.-lëpt H^ifôn ;'aU lie/ qu.e les lettftes'coné
Jointes'en>perdent quelqu’un, qui,leur eft tfabiînün
par, .leur..ccmjahâion.iîMÊft u je Snépr-ifé »de -la
part de Maffèi ,ÿl'àVoir djq qu'il ne{fefait -jarfïais
de'con.pnal’m de lettres d«jns l’écifitttre capitale^
UnëJjTVultitüde de mbnjimèùs, antiques'àfteuené le
Contraire^«-. >-
i / cc Lqs/ëÊt/es-'conjoîijtes ne fe montrent régulièrement
qu’a la firndes Imnés des manuscrits de
la plus-haute ^qtiMpé. Nous pouvons citer eri
preuves le Virgile de Médicis, où l'bh 'co'pjoint
affez Couvent f-N*’ & ;Ha fin"dés' v/rs. On
vqftëbfeji que eetüe fèS'n]onélîpn(| & autres ferq-
blables onc étq inventées4 pour contenir les vëYs
dans l',efpacemStqùéi»'& pourfîé pas porter l’ex-
tréfirité de/laS ligue fur la imargqj- Ori'troùyèdfes
mêmes conjon<ftio'!ls de lettres dans les pandeétes
fiofqntitié/'-’Mais- les lettres4 Tnotpogrammatiqv.es
y font rarêsïÿLe &. ‘Pbofper de la BïMiotheque
ou 'ro i në mïft/prefque point la conjonétron Æ
dans le oprps-du discours , mais, féuleijaërït à la fin
ou-vers la fin dçs lignes ; 'pat-là même raifon
qu’ qn u/e‘ de îéftfés^ônjôiure?^ de lettres p‘Kis
petites , -foit onçiaks fm ît ' capitales , foit minuf-
cules , versla, fin <|6 la lighe ,• afin’de n‘être pas
obligé, de** pOttet à la ljgfoe fuiyahtë' utîe ’ pà'rfië
dejyibrs. Alors on met l\J ou l’O ’ furMa lighe
pour,abréger l'écriture,des mots, dont s^s-lettres
lont'pa'rtie. On' O'bfê-rVe/Vpëu-près tpùS.CMrilbyëtîs
de-'gagner du terreirf dans 'la,profe ^ qu’on
n 'y fafiè pas'o'rdinairertîérit (difficulté dè rejetter
à la ligne fuivanté ’ûtrëTportiôn de^moc’ cdm/
mencé / Ja précédente. Les coniptiébons /ont
.aflèz fréquentes ckps fe S.,,P(rùdençe du^ r,çii, à
‘caufe des vers qa’on veut finir dans', une hune.
Elles ne. parôiffept qu’à Jâ p én,ùlti è m e ;/y lia b e
©u*à la fin de la 'ligné,» dans T e *i>. Paul d_e l'amême
bibKôthèque. ■ II' y- en a peu dans'lesévan-
1 gîtes en .vélin pourpré & en lettres.d or de l’ab'-'
baye de>Saint;-Çerniain-des-Prés :»on y lit l’F avec
les. voyelles. Dans 1 écriture onciale , depuis le
fixième fiècle jufqu’au dixième , les conjomêlions
fe .multiplient indifféremment vers le eominen-
cement, au milieu & à la fin des lignes“. Il faut
exceptpMas-ifieut'es deiOhades-lê/Zhauve , ou
l’on ne trouve'guère de lettres conjointes, .même à
la fin des lignes. Dans lé fnansifciit du roi, h.1820,:
i). y a des conjonélions d’onciales avec les^ntifeiuf-
cybesniàtla fir) désaligné. -QjSy réncontCe- attffi des
mûè^Arnim'éSiipa'il des <con}iônél|miSï majufcules ,
quoique rmjture/oit'miffllifeule. On iencontre*
encof/'d-'ns ced.^u lafcôn;or’ttipn du T & d r l ’N '
aul onzième’lîècle. Eflei'nveft pas raie dans les di-
plpmesS'de Êth&l^|ilaiG+iauve ,voù nous en avons
remarqué.pli/eùis>utreS. Sur un diplômé
de:iLemisjlelElpbonnâTrM»»'tla,bibliothèque du1
ro>,-n°.vj', 'ftousi'ajttousivu .u-neuDd'aspe;ancienne en
lettres conjoipyês' & ' epçlàwéçs. Elle peut bien’'
'être du dixiême/fscl/R fi elle n'eft paé/u pj/cé--
de^it- Elle porte : P&ptton domîfii Liuto.yzei ympe-
r,at^tj.s_a,dyAtalanem'ab\ / a : deyife V.èfbo JJomtni
coelifirmati funt^ écrite daris ; tëi cqrc|e.e.xcgf)trique!
â / renferme fa//g6iatuçe de Pafcal I I , offre pfu-
fieurs lettres tQÇ-jçmtes- monogrammauques..(ïptfu-
yelie Diplomatique des bénédïltins. jj
M(rNQÇ.R AMM1 yfcottyçaftfia; , 8c monogrAmmus.
dans Cicéron. •
Il faut éâténdre p^r^cé ipot de fimôlèsêfquiflès,
des"deffins cmhl ri’/ja qpe le trait] ISfeus les 'appela
fous kujo'ùrd’hùi dés’ traits, & c’éft-en cèlfons
qûè*Cicérdti -difqft que les dieux d’Epkufe, com-
përés-’i.ceu x dej Zênon , n>’ e/jient qüë^'des^icux
■ mqhogrqmrries a S l o p ; c e n’^éoltj,,..pour
iîrifi dice’yique'-ties ébauches dê;d'iviftités'DR/HÎ
vet montre*beaucoup de'fagacité Sc de jufl-'
tefië'dans; l’mtêrpfétat'to,n' des auteurs arafreh/''’
s’éft trompé rréanjûôins en prenant le monogramme
pour une figure fgite 'd’un fëùl'trair. La définit,on.
a è ’ Lambin', fondée fur celle ijitè Nbnius Mar-
cellus avoir'déjà dotmée , ’eff'pîUs conforme' à la
pratique. d,e l’art. Monogramme , eft un ouvrage
de peinture qui*në fait que de naîrre’fotfs la
main de l’artifte, où l’ on ne voit'qjie deifïnipiei
Irâits , & où Bon n’a pjts’ètfqore appliqué''là cou^
leur , quod foii's' liitehs irifofjrfatüm & dêfcrtptum eji ,
flùilisdufri côlb'ri&us adhibitis, W -
MONOLJNI7M , un rapg ou un fil.de.perles.
M O N O PH AG IE S , fêtes en / ’honneur de
Neptline chez* lys éginètes] en grec
On appelloh monophages ceux qhiëélSbroiètif cette
fê te , parce qu’ils mange,qifnE enfemblè , fans
gvpir auçun domeftique pour, les fervir. Il n’étoit
permis qu aux fquls citoyens 8c domicilies de l’ilg
ÿËgîne d’y pouvoir à/ifter.