
a;8 N E A N E A
une pâte antique de Ia eolleftion de Srofch. « Je
fonde, d it- il, ma dénomination fur la parfaite
relfemblance de cette tête avec celles que l’on
voit fur quelques médailles de 111e-de Naxos , du
cabinet des médailles du roi de Naples, & de
celui de l’ empereut à Florence ; elles ne font pas
• même différentes daDS la manière > car le dçlfin
de toutes ces têtes elfen même temps fort rude.,
peu lavant, & paroît fé reffeiitir de la plus"haute
ant quité- Mais celles des médailles fentblent des
copies d’ une tête de l’art naiflant, puifquè celles-
ci nVht pas l'antiquité que la tête’montre ; fi pn
en excepte une en argent, qui eft là plus rareté
toutes.' On voie dans cette dernière , d’un côté
cette tê te , & de- l’ autreHercule avec la corne
d ’abondance , qui n’qft pour ainfi dire qu’ébau-
c h é e , mais qu’on reconnoît au moyen d’une antre
médaille en bronze de la même île , qui eft peu
commune auffi. Ces deux médailles étoient dans
le cabinet des -médailles grecques de M . Cafa-
nùova , vénitien^'peintrè ’, penfionnaLe du roi; dé
Pologne à-Rome. Celle d’ argent porte le nota de
l ’île de Naxos * écrit de la, main droite à la-gauche.
Pour revenir a notre tê te , elle eft couronnée
•de lierre , & couverte’ par derrière ;d;un voile.qui
n’empêihé pas qu’on n’appèrçoive les pendants
d ’oredlcs dont elle eft ornée. D’autres médailles de
Naxos repréfentent une fort belle.tête de femme
couronnée de laurier, quel ( Thefi Brand. toni. I.
ja g. 4<2.' ) Beger t prend pourceile de Bacthus.
Nonnius ( Ad G o ifaG r ii. p. 246. ) s’eft difpénfé
d’èn parier.-Selon Kutarque ( ht TbefTp.-li^Ed.
Srepk. ü y â eu deux Ariadnes. 'Bacchùs" fe
maria avec l’une d’elles . dans l’Ëe de Narios ; &
la rendit .mère de Staphylos ; l’autre fut- cette-
malheureufe amante que Théfée abandonna dans
cette même île oùHïe mourut. A tontes les deux,
on rendit enfifre des honneurs divins, & on ce-
lébra- leurs fêtes en plaintes 8z en deuil. Apres
cet expofé, je m’en remets a» feéleur x & ç’eft à
lui à décider for le nom de la tête tant des médailles
alléguées que de notre pâte » .I *
N axtjs , fils d’Apollon & d’Acacallis. Voye%
A c A ÇALLlSl^f- •
N axus , en Sicile. NASION.
. t e s médailles autonomes de cette ville font s
• O . en* or/
C . en argent.
O . en bronze.
( Combe , Eckhel, Torremufa. J
N B A , île de la jnêr Egée. n e . , ;
Ses médailles autonomes font : - i
R R R . en bronze. . . . . . . . . .PelUrïn. .
'O. eh or.
O. en bronzé.
Leurs-' types ordinaires font Minerve ou fes
attributs. ;
■ ' N E A l E N I A . Foye'î N e h a i e n i a .
NÉANTHüS^ fils de Plttacus , tyrafi de
Lêsbos , ayant acheté;, dés prêtres d'Appllpn; la
lyre d’Orphée 5 qui ayoit été dépofée dans.-le
temple du dieu y crut qu’-il n’y avoir qicajl^ toucher
pour attirer les arbres & lés ..rochers ; mais; fl
y réuflît fi mal, que-les chiens du lieu où il jouoit
fè jettèrent fur lu i , & le mirent en pièces. H
NÉ APOLIS, dans la Paleftine.
ç à t . NÉÀP. Colonia NeàpoÙs'.
COL. SERG. NEÂPOL. Colonia 'Sergia Nea-
polis.
4>A. it^A-cUfFIavioNeapolié.
, Cette colon;e roma’n.e a fait frapper des médailles
impéri.de&y|n F h q pnç uC« d è uxPhili pp e s,
dOxacile, de Galfus, de Volufie’n.
' Elle prit âüifi lé f^ o m T z 'JnU fit frapper
avec la légende 4>A. NSAgii. des médaülês impériales
grecques "ërf rhonnéür'de Titus-, dev©^nl-
tien, d’Antonin, de Maie Aùr'èré ; de' Fàiiftinè
jeupe ,-de Commode , diCaracaJja , de ‘Maçrin ,
dé Diaduménien de' MaximiVï'.de Mcéfa ,f*îfe
VolufîenJ'de Trébqni'erWXallus XdeiPhilippépère ,
d eV e ru s , d’Alexandre Séyère.
' N É A PO I.JS , en Carié.' neàii,
M. Combe attribué ,à ,cêiteJé|ilé,&né médaillé
autonome de-bçonzè du’ ea^in^fte Fluntef, avec
les lettres„ci-deffu's ün f-ajlih.'
Néapolis , en M^cédoipe. neo.
Les médailles àtnonomés de cette yilfe fontt
R. en ’ar:g®K;'| :1
<0. eaor.dî/-!
O . , en bronze, i
sLeuf type qrdiQakééft un mafque^ ; ,.j
Nbapoî,is 5 en ltalfe'.':lîE0^AWûN.,îifEOBC>.
AIT H?.
• • Lçs ’dp'^tte VHljié font :
t .Çircnr argent, r n
- C. eh bronzé.'
O. en or. ■ ; L ; . 1; -•..,
N E C
Leurs fyptfs :
, Le boeu fltitehu naainéjJàtie f oh
LJne Ijifèî’T m ’ / * , p tu*
..U n cavalier galoppant., ( ’ <>
■ Uw rrépé®1-!. '.. I
Une corné d’abondance. '•
’■ NÉBÈL-j mêftirç' hébfaîque^Xf'qüi cbtitéhôit
trois batbes^f t^e(bS*dirç, qiiatye-^inçt-fep^t p in tp ,
éhooînej, dèmi-fe*ptièr \ sdèux p'o ü c e s ^cubés -fM
y a iü i ,de'pQUçé ^méfure de Parisff ftrivatît d’ éva-,
luat-iqn qu’en donne Calmet, à la tête de'fan Dic-
tionriaire de là Bible/ '
N É B ft lD E , peaù dp,qerf ou de fapn. |
^ NÉBRlTES«npm que les aneiems-^onnoietrt à
iïfiè pierrë Jd4nt on ne conppît point la njaturqj
on hous apprend feulement qu’elle étdn^rp.ugeâ^re
bu d’un jaune brun , ^ommë la peau des faunes oij
fatyres, ' & 'mfe|e e t.q iS S n ffîcreç., ^ BaccBqsü
Cependant^line disque dette plerÀlétoicpnoirè. f,
N E C E S S A illé s ' J ù fG Û l 'E T 'COM E S PËÉ
E X P E D ITW N E S , }®n,,lit (fans une. infeription
jpfecueïliie fauter ces mots , qui déT
figrtent|u|rcQurt'fan admis dans la plus grande inti
taité des Auguftes.
NÉCESSITÉ. ^Jy favoit dans laJçqadelle,
Corinthe Un pëtfrtemble dédié’ à Iz'.NéceJjïfé & à
la yiôlêbée > dans. lequeléilyi’étoit1 permis à^pet1-
lÿnne d’enirer > excepte' les' miniftres”d&'ces*aeef-
fes. LzNecÙitè ell fouvent prife chez .jesfpwèteg I
*pbûr lè Dêfiih'Tlâ cà'lïtlîé' à'qui tbut obéjti'JC ’eft
en. ce quîils. ont .dit que. k s -parques: étoient
filfe^de la fatale NÉt§té.A I|esp dieux mêmes
lui * étoipnt affnjettisT'Horace'|fl fait compagne
de la 'F o r tu n e , & ïdi'donqeipôur attribut de
grarjds cloqs deçjdotçs q.ui fervent.,faps doute à
fixer le,s-dejjme|;s des dieux & des hommes.
' NEKPOAÉinifbN, rëpas'des morts. On voit fur
une améthfftç detStofch deux amours, dont L'un
porte un flambeau renverfé , & L|ç,fecond tenant
d une mainfarç & la flèche,pr^fâite.de, l’ autre un
jjocal àfCelui'.qiû,êft vis-à-vis de lui. Qette,gravure
pourrait être une allufion auxjéjquiffânces que les
p'arèris fatfoîêné'apres renterrément d’un Héfunh
L ’amour aVec le flambeaü,renveifé ,eft lefymSole
de la nyott. Aux funérailles deS'faldafs-& des ma-
giftrats, du portoitles piques & les fatfceaux d’armes
r.enverfés. Le bocal que l’ a'utrhamour pféfente;
' pourroit. fi iUjifier ce que- les ,grges. appel|p^;nt
( Potier J. Aret'aÿbT. g.'tbm. I f. ch a p 8. pag. 1 30. ^
p-tfifamov f iiiff’ti'ùÿriM 3 ‘rittpcs , en latin chéuoi.
’ nptatip.
N E C 2$ 9
NÉÇRQMA1S1CIP , ( § « £ # > dîvimwion ,par
laquelle on prétendoit évoquer les Jhprts p^ut>
fcsi.qonfubr ( . % . Æ îS f f la g r a f5è f es
mânes,.quj.'.faifpient rentrer lés âmes des mo ts
’dans’ leurs cadavres. r qu faifoient apparoïtre â ,
ceux qui. les iConfuTokiu, leur ombre- ou bmu-,
lactei T ü â étoit 'fort eni qfage chez les grecs ^
^ Tur-tqut, c f i ï î -Ns de
^tiig.'chaud, tScftqayre pretendoient
qu enfuite il leur dontioit dés réponfes certaines
fur l'avenir. Ceux, qui .Les, qonfukoient dévoient -
auparavant ayo'jéfait {es expiations piefcntes par
le, magjéien ,qui,préfidoit à cette cérémonie, oc
-fffi:tout a.yojr jippaifé.,, par qdçlquqfacrifice > >es
!"mânes des défunts, qui , fans ces ^préparatifs,
'demeùtqîpbt cqhftamrnent foiirds à t° ut£S/î- es
queftiôÉsfqu’cn'poijvpitikut f?ire.^On fent allez,
-par .toius feSjPrqiirpiBaires, combien de rellources,
& de Subterfuges fe (préparoiept les impofteurs
quj abufqient de \a crédulité du peuple.
W ü quî-a traité fort au long cette ma-
' f i é e , diftiivgue deux fortes de Aécromancies -,
l’une i qui,.,Çtoit en, q/age,chez ks,thebains, oc
qur confiftoït fimplqmçnt dans un faprihpe 8c un
çharmeou enchantément , incantatio.lJn eh ,aFtrî"
bue l’ôrigine'à. Tiréfias. L’autre etoit pratiques
parles theffaUens JS ayec des onemens des qa-
davre's, 8c un' appareil ,-tout-à-fait fofmidabk.
Lqçaiq ( 1. V l ) en a donné une defdription fort
étendue , dansv coi^çte trente-deux
cér.êmoniçs^çqùlfes.ipqw l’êyocation d un mort.
Les a'nqgqs- nq condamnqitnt^ d’abord qu_a lexjl
j ceqx qui exerçqient^cefte. parue de la magie ; mais
-feo'nftâiitin décerna^cpiétréqùx la.; peine de mqrt.
; ' i d n t e ) i dit .ferieufe-;
ment qu’il nei/aut pas^s’imagmet que les magiciens
ëvoquaffent réellement les âmes des mous,
mlisjqu ils'faifoient voir'à ceux, qui les qonfuî-
dêCfpe'dlres ou des preftiges j. te.qui fe
fa|foit,patla feulé inyocaVion ,, 'qu „que les démons
paroiîfoient fdus, la foiméudes pérfqnne|,,qû’op
defirôiq dé 'Voir , 8c cette forte de nécromancie
ne felfaifoitjppint'fans effufioq dè fàng ». D ’^utrês
ajqùtsnt *es ^
les tjjip 1 esï, |eS'rp,âpès
, prement-uCle ebépÿj, ni l’ame des défunts, mais
[ quelque cltofe qui ténoit le mjlie.U entre le corps-
& ,l’amç j ;que,les! greps a p fié^ ê n f , les
lapns'[jfiin^actjitn‘r irnà^ai umbrà tehi^s, Amfi,
quand Patfoçie iprïe Achille, de fé faite erùerrer ,
m ^ a f in que Iqs.. images dégètçs
»•smjitJi* , neTéfnplchent païdé-paffer le fleùvé
fatal,, Çe a ^ p k ni:.l’ ame', niia .corps qui de cen-
doiënt dans ïes ÇhamPA^-ly^^ > mais çes I4ole^
Ülyffe v o it l’ombre d’Hercule dans les .Champs
Elyféës.«: pçedabt qpf' ce hérosfèft lui-mêmé dàns
l’Olympe avec’ tes dieux,.immortels.' ( 'Delrio ,
I /ri. I V ,p . J40' & 5-42. 'Mémoires de ' f acid, dis
J belUfrk?tm , 10m, VUj. .