
» la queue blanche, mêlées de pennes incarnates ,
» des jeux, étincèlans comme des étoiles Lorsque
, chargé d’années | il voit fa fin approcher., il
fe forme tin i;iJ de hou, '5? de gevnmcs aromatiques,
dans lequel S meurt. De la moëile de fesos, il n.aît
pn ver , d’ ou fa forme un, tuf re Phénix. Le pR mier
loiin de celfo-ci cft de rendre à Ton père les .honneurs
de 1j fëpultçire 1 8e, voici comme its ’y prend
fdonTeùnême .iTérodote : 1 1 ' forme avec de 1g
.».n .yiihevUiie mille en forme d’oeuf. 11 elfaye en-
». fu.ire j. en la louievaht }<s ri aura, a fiez de force
» ,p -nr li, po;ttr : après cet elîai , il.créufé; .cette
». maife j y dépote le corps de.fon gffMs qu’il cou-
»-V-re encore de. myrrhe , & quand il l‘arendue
» de même Soids-guelle était auparavant ,-it porte
»ig ce précieux firdeaù àHéfiopc^is, dansde-tem.-,
3 pie du Soleil « C ’eL dans les .defertsd’Arabi^
qtrohle faitnaî:re, & on prolonge fa vie jufqu’a
cinq ou fix cent ans;.
Les anciens hittoriéns ont compté.quatre a’- pâti-.
tions.de Phénix :h première, fous le règne deSéCof-,
tris ; lâfecqnde* fous celui d'Amafis i la trorfième ,
fo.its lç trorfième des Ptolémées. DionCafitus donne
Ta quatrième-pourain prefagç de là ■ ■ mon de T i bère.
Tacite place cettç quatrième apparition du
p/vénix , 2t> Egypte fous l’emp.ire'de Tibère ; Pline
la r^p^©|ie à l’année du eqnfqfat.de Q # n tp - :Piÿq:-
ciuvj qui .revient à l’an 3 6 de Tère vulgaire ; & il
ajoute qu’on apporta à Rome le corps de ce phénix,
qu’il fqt-qxpofédans la grande place, & que la mémoire
en futconfervée-,dans lesregifttes publics?; T
Rendons juftic-e aux anciens quj ont parlé dercet
eifeau incomparable :,ils nel’ont fait que dlu-ie manière
foit douteufe quudét,ruit tout ce qurfs fem^
blent avoir établi. Hérodote après avoir raconté
rhïftoH'e. riu phénix ', ajoute qu’elle lm paroit peu
\raifembiab|e\. Pline dit,que perfonnene.doute à
Rome, que ce ne fut un faux phénix qu’on y avoit
fait voir, & Tacite denne la même condufiom à
fqn récit. ;
plufieurs d.es pères de l ’églife -, St. Cyrille , St.
Epiphane , St. Ambroife 8e Tertullien-,, put employé
J*hiiloire du phénix reçue par les-payens j
pour, confirmer la réfurreélion des çorp,s;i.ce-n‘elt
pas qu’ils cruflent cette hiftoire ; mais jjs faifoient
ufaje des principes que ceux-ci adoptaient.
Cette vieille tradition, fondée fur'une fauffeté
évidente j a-paurtan rétabli uq lifege tommuh dans
prefqye toutes les langues, de donner-.le nom de
pkçnixà toRt ce; qui eft .fingiilier ferare .dans %n
efpbçs ï rfra avts in terris, dit JüVfinàl par*
lant de la dijÈcultè de trouver une,femme- accomplie
en tous points 3 8e Sénèque en dit autant d’ un
pomme de bien. |
L’opinion fabuîeufe du/’Aénwfe trouyeaufii chez
les chinois , dit Je P. d uH a ld e , dans fa deferip*
tion delà C h ;ne , ih n’on: pas été fi rtnfernwisehez
eux j, qu’’i s n aient emprunté phvfieurs opx.iait.jts des
é g t S S s , , ’ des grecs & des ln liens : ils attribuent
,à unc.erta n-oifçau la propriété djêcrecUq'iqde »fiede
renaître de- fes c e n d r e s . .
"» Caylus d.‘r ÇRec. d'ant. K, pi. 23 } n°. j’y ) fe
a», pavai] de ce Jafpe , marqué de .rouget & gra-
» vé-en creux des deux cqtgs',, ne.péut être attribué
” à un;t£g)s‘fqrt ancien danqfEgypte «f.
» On voT fur I,’une des fa ces de ; fa1 pi eure- , le
phénix en pied j dont la tête èlVraÿonn rnte j & tel
qu’tm le voit repi-.éfeïité aux reyeis de p^ufij;urs.médailles,
fe I’qij fait comban-cet oifeau, confacré
auSqlëil, étpît révéré dans la vtlîeid’Héfibyo&f.
i P hf.n,ix )e ). fiitjes, roedadlès défigne^l’éter»
ni té-de l’empire , ou l’éternité du bpriheur des
princes.mts/au nombre desidiepx. On loi't fur les
méciadu s depuis T^é^niept-iéd^e , iin’< figure débet
« q us tt&»t pu phémx furda mairî ^caveeda. légen.
de Æitr-nitas aug.
ÇHEQS, nom dont>é par Thé.iphr^ûe 3T)iofcp-
ride 8c -autres „ à uw^r^lgM^dqj ti fe fer.vojeijt .les
fouloqspour.app>sêtdi leurs draps. Ç ’eft.peut être
\tgnapkdpum des ,rngderpes ;, m *is les apciejis qon-
noienc a u l f i f e n o m a u fi;/agot ct:&-À dire,’à
notre herbe decotorulfs employment cett&dertuére
à faire des matelats cleTeurs, lits-j &• empaqueter
eur‘ fJbteriepourJ’empfi.ch^f de fe caffer.
P H E R Æ 3 ,e,n Theifal i e; <1>E pAjaN.,.’^
- lyl, Combe donne à cette ville utie médgijle autonome
de .bronze de Hunter, avec la legepdexi-
delfus , & une femme ^epanttUBj: fit ; Q taifife
( l|ir unchevarqtifgiilQgpp i,d’âpresEcKi\e\ G-Lzius
ÜftuL a attribué Æ--çette-, .ville des médailles împé-
’rjales grecques^ .■
‘ PPiÈRE’../,Diane de.,), Jfoye^'J^ÏAyk.
| PHERÉBËE. Voyc^ P E R iB % f
1 PH É R É PH A T TE ^ pôite-colombe .fiirirpm
formé de l’-Attique, çùrja , s, colombe , & de
<pifst 3j-Je. ppttei^ G’étjoit,'; le^ premier nom de
Pioferpine & celui fous lequel on célebjpit en
fpnihpnneur les fêtes appellees phéréjth.&fîes.p, çhez
lés cyz.i«|én|en
, in Mitridaticis,^,' ,,,
■ f PHÊRÉ POLR, pu c,elle,qui porte la;ville oh
là tour : Pindare donne ce ’furnom,^ la fortune,
pour marquer que c’èft elle qdi f i r e n t l’univers
île qui le gouverne. La première ftatrne d e k fortune
qui fut faite pour ceux de Sroyroej la repréfentçât
'Byant ,t:ng r.oun|ùjJa tê^e 1, & une oarne ,d*a%
sb®4mce à. là maîn^
-gH^RÈS', fils dé'Çréthç^s & de Tyro. V.oyt\
j PÈÛÎÀS'.
TH É R O H j roi d ’Ëgypfê ^’dèvln t avêugl'épouf
avoir o té- u ie r unetflèr.lssr fur les caux-vla. and?, qài
étoit tfftp'débordjj;‘Il fut dixjansfp'rivé-dsSlaivue.,
& aptpuit if'urr temps de fbn malheur,
alioàr expifekytpôütvü que fds-yeux ïufentïlaves3ie
r u r ^ d ’uiie retarde qui nteui'djamaà fait danfidé-
litéîa fçn mari. Il fç.ïèrv'tide qejje-de (a fcm iw ,
fans?en tirer a lie an ava itij- ; Si e'^luy-i cc L de
beaucoup Ü’aütresiy & né'uioiuva. foîi.’ remèrie
qui après èfi avoir- euayér'd’un très-g.iîând ridmbit.
Il fit/caàduir-è’ xiâfis’ uirteiserïaine-wlei^'tdijtes les
femmes dont ll.avöfr/empfcyé-. Pean îhûtilernerit,
,g |f i t t>rûtçr!,'8 c là Ville- aiifli i^|'ôu{a-cej.le à’oui'
il ,dfevô|t f^guér-ffbrt , 8i conÇa'cia-'dbns les'temples
plüfcurs montèrtensPde/fa |eçîHfnfl^aiaçd envers
ks.'dieuXj i nomméfïtèatijdeux. ob’éllîfques'' datvs te
templejdaifejjgil jèhïuts'cte cfcnrçcrudees f e larges
de b il i t î î (d^ômabt j ' ' -i
PMER USJâ j-^une desqinquanmi néréides, r k
PHÉSIBKE.Véy»î A lm e o k .ï- =■
PHETRIUM^On. ignafe dafdîgrs, Éçation de.ee
mot,qu|&>lit,dans liinfcription fuivante confetvéé
à Rome.T Gutker. de yeï. }%£._ p,qnti£ 3. d.’) *1,1,
* :‘s%l'G Jî...iG^,E N il O 1
T E S. B I U ,'e: 1.
" v ‘k '- ï t Y '
A ,u g u s,ar a ' T i-‘b?'î^^s v ,
S M m .-~M.rr a n i
i T>
< i ' b u d i t '
’ - PHrALA.
Les .anciens donnoiènt ce nom à jxnê eîfpèç^ de
coâpéîpLse avec ileuxanfes.vElle e^ottf^&tictjljé-
remént affedée à Bacclms^Gtes en voit dans lé ca-
(Imûetldebte.Geneviève de Paris-j parmi k s y.afCs
.etrufqùkW. 1
. C e nôrri.a été donné à bfufiéùrs la.cs.'ouM-.éfer-
voirsd% u , a p i l redeTeür reflçjnblancé avec la
phiata ®np[îe*ju[quau'bôrdl' ‘
PHI AL JR, darw, l ’Arcadie. 4>iaAeoS.' --
. On à des méc^îÏÏ'esTmpqriales; greçïjjxes de cette,
ville frafegéeCen lîhâffceu’rcre Sept! .SevêreV uel
Domna , dejÇ ja raca ll^ d eGc^ jjd e Piautille. f
■ PH.FD1TIES.., Les ^ | f e * ,^ jq i f n t r; desgrepa^.,
.piiblicsqui fe doanoient en jCrèèd Ils furcnf-inftt"
tués à LaCçd'eiùone par Lycurgue- Ce légifl-îteur*-
g i f l a i t faire plus vivsi&ju't'Là Jîj te mo’leffe
■& au luxe., &ia--hever ^ Éaôiiiur dés
richeffes,■ fit i’é,ta;b'li|jép’.ent dés'repas publics. Il;
en écapta-toute Çomjpjuipff é & tpi’jeim^rgificeiKe : -
|1 èr,d'p!hn.a guié tous le^’cjn; er^s .ç.iapseï pi^t.çu-
ïejribl^ des lU'qm.t'S yi'anies, qui étpiéitfàreaiéÿsj-par. ■
la loi.i & îlleui |défendît expr.elfénient de manger
th ë z êujt >. -j
■ Les tables étoient; d'&'vqBinze ,personnes, un
:péù ptes,dn’un (pen mpms-j fe chacuruapp Jrt^t
par-ÿnois uq Bpifl^au dÇiflfiqfeMh’âiî rjiafurel;|de'
yin cinq livres de feuïi^ge , deux livres & demie;,
de Çgues j .&..quelque,mo n - i i o i e r i p . p u r d e ;
la viande. Il ell \ irai q:u;e qiuS|^ffiuâ£i1u un la foit
thezjlui un.iaçÉifiçe, op.jqu’il avoipftçtàlR ch fie
J1 efyqyoiç une pièce cfeja viiftimfe pud<Î!^i .V.tnatr
Con , à la taffl^où il,iétoic,j'cgTf 1 h ^ja-voit.qiie ce A
{leux oçcaifiV|iij où il t.ûiç p^çfis ag manger chez,"
îoi^^ivoj i ^j Q^ai idsOiJrevenu dg lafch iffe
jfojt tard^j&}gj^ j ’on .ayjpijjaphévé -Tçpz tard fpt^
fec^m^'àaitreaMBC.xxtt<tét^B[|bBité iSbyyerî'
i]uC|fej|Mù®&
temps',aveç.vyjie la qs. gr-ggde juiqhes-li
v j^,A |^ |û r fjf,e irenqi5 d? l ’aijmfeCi après',
|voîr dejfi| & qur vpuiïi^,tfouper’
fehezdpi aveedal jfemmé 3 a-vpnt envoyé .aetfimefer
re^i&qr-tÆis .darmte ,les igpLéniarqûfs liés Jiji
irefiftèEenfcfjj SjyJeJppdjtoaw Asisj^y a n 6 n gel igé par
Hépit ;d'offyr le l a c t é e d'aâÿÿis. d§j gr^pêsi v
coHjjne^ on.-.aVqit çq^turpe -apjès )pn_erih«ureu&'
guerre l.ilç le qonjd?mypr^nj,à-une amende -qu’il fut
obligé de payer.
; Les enfj^ns. même fe;,trouyoient à ces -fepasr>t'&
fs'geffét ^6 i
de gampétMce. Là,, iis -eEitepdojf rttTdq graves dif-o
èours., Ijir^Ie. gpuvôj^i&jBebji , iis vqyoigntr df-s
maft^Ês;iqui ,jnet p^rdoppqient■ rien; fe qm -rail-.
tpirne avec beaucoup de liberté ils apprCfts)i/ÿir.-i-
failler eux-mâîtes-far>s àjgfêul^ & faps BafFeffé', fe
à pntïüpiivpllîq^^’tf pît
ùnYqjUfl'fé’digBft d’xp îl^ ^ ^ flq ijièn k l^ ; flxp^ib-;
fer.!patiemmept.lpfâjilej‘ie>.j§jTl y ayqjt, jqûè!quîim;
M m pfïi ia. ijfptTOT * j{ ierc^ù’ oai s’en ablhnt, fe,)’on cpffwcTur 'rh'eùte.A N-,
^.■ mefû^e que chacun entroij: dans Jaf '-falfe, Je
Bl^jyiçux jjiÿ ^ i^ lr jén,Jpi, ©SiMtnt.Ja^piorief,
‘2; ■
I Les rjgrïës,- ^éntjjèX-à-ênfe^iieat'y^Itég- |et.nette:
qrçlonnariçe., & 0ce..fut à, cette àc.cafion-que.dans
Àlexandré,, Cr.éva3 un -oeil à ; Ëycingiigtdlun coup
de bâton. Le pe,upIeYkr;té.d'un tel outtagfo.remit,
de Lycurgiîr# qui