
3 ço N O M
de centjnilie,s; imte*$9ijr. compter plus haut * ils
«nettoient deux ou trois'fois le nombre,. comme
**{>*&* qulnqàits^
ifc. y fuc quoi il faut ob fer ver, j.°y .qu'il,n'y a quç
cinq figures différentes „ qui font les cinq^re^
nûères , & que toutes les autres foîrt'bo'tfipôfées de
1 1 & du Ç ; eu, fftîtç qu^j U C e f t .toujours, tourné
vers 1 1 , fe*t qu u fo;t devant ou «Ejarès ; i° . dSe
toutes les fois' qu'il ÿ à Une figure de moindre valeur
devant une plus haute,.elle marque qu'il faut
autant iabattre 'de cette dernière , comme IV , 4 3
X G - , ' ■<|’oà.‘ il fu't qu'il n4ÿ a' point
derraomi|e;que. l'on ne pu:ffeiexpri.mer.par les cinq
premières figurés. Il faut obferver 3°. que dans
tous Iss^^fl^ïï'd'es figüres vont en croiffânt par
p_r6por.eion quintuple.,. & puis double s en. s&rie
que la deuxieme vaut cinq fois_ |a,îgxemièr#e & la
tr jifième deux fois la 'cfeïixîèmte-, &r &fthidi'i|*au'
très. E,«itnr., .qrj .voit .que. les, figures .c.omrô.eircent
toujours a fe multiplier du c ité droit, en.fbrté
qtiq tous leS ‘C ’ que l'on Met* rte" c'e' ebté^llt, fej
comptent -pour .eipq.^cQWrogfceux. dui^.fonv de
1 autrec^æ,fe comptent par durâmes,, & qu'aînfî
I on penfrûféfiiqrft'tîbiu er un 'nombre quéicof$juë.
D e tout ce détail il fâùt^cpnclure_.que Cette
mani ère,de.cômpter vient'ftefce que les, hommes'
ayant d'abord çorrtméncé’ a"'compter fui- ft'ëùts v
doigts, Us ont compté jufqu'i cinq fur ufre ‘main,
p f ip i’ ^jotjpht l'hutre maiif^fs-en"'dut'fafd*d'xr
qiùen..1^BuUë > voilà pourquoi leur ptô’gtéffion
dansfes hhnib'res ell éqpjjbuts^jtl'un. a.çfnq , puis de
cftiq à'dix.’ (Juàrif à la‘,ftiah:èiie''cfë compter des,1
ancîensi'ilSïe fervofent depètfieS- pîe'rres platfds ",
j^âhes & ÿrrandrès., & quiieur fénoifenr
lieu de jeetons. Ils lesrpla'bojént dê la g'au*he à'la
droite. Ils aboient encore une t ibiettearithmétiqùë
lîfig u liè r e f c^étoît un cadre hmg mÊ/iiê p‘ar plü-
fieuis cô/dès-'de bronze 'ddi ‘ ftdîent' 'parallèles.
Chacune de ces çordés eifiloit unfe êg'ale’qiiannté'
de 'petites Boules d'iyotré , ouï de bois v-pfq/de
'b ro n ze , qui .«oient ^mobiles comnfei'nos grains
de’ chapelet. La dïfpofitioS douces bou^sV&de
rapport que les inférieures avoiMit avec,les Cupé*
riçures en marqimnt dénombres de même genre en
diverfes claffes~,‘ ïeïvoîèrit à faire toutes fortes.de
calculs -ri c'étôit ce .que lies romains .appeibaient
ebacus, noru qu^Siavoient" pris des grecs. Wàye^ .
A b à c u s -, A r f i hM et rcf^J e &'-No t e s .
Les romains n’employoient quç c in q . lettres-
pour leur nunféîatioh ; mais dans les bas ficelés,
ceux de barbarie, ofi y jdignoit’prefqu® toutèsdés
lettres.de, Paipha^çt. fur cette addition
moderne* fa'iettrë E & la lettré D , où cette dif-
tin&ion eft établie par preuves.
* N ombres1; On fait que lés pythagoriciens ‘
appliquèrent les propriétés arithmétiques, des
nombres aux fcknces les plus abflraites & les plus .
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: fèrieuiÿs.-On va y air çn peu de mots* ff leur folie
méritolt; l^éclat qu’ é!lè\a ' êu dkns le !pnn&’e î & fi
fe titre pompeux dp {heologk iÿ à thniétiqut que lui
^aftnoit Nieo'maqûe-feM’convièÂc.",
i. L ’unité ji’ày aflt point de parties4, doit moins
paffer p air un nofrib’re', que pour-le 'pfîucipegéné-
da tff del n'cfyiffres\ Par-là^jaTfôient les"pythagoriciens
j elle^effdeveniie doirtne l'attnbut effentiél’,
le caraé^ère fublirçt|i^le Xceau mêrùe■ d q ^ © n
lé nommé-avêfc admiration cpluiquî eft any,C'eut;
le Cul taire qui lut convient, & qui le diihrg'ue
de tous'' les autr’e^çïfes 'qUi Changent fans ceîfe
& '■ fan's, reîqBrï,Iiô!tfqu?'dh.jiyéuE«repréfenter 'un
floTiffant &.'bien-pe|ic‘é Vîur dit qu’Un-'
même elprîfly: fègneï qu'une même atpe le^iÿifiélt]
qui un Mtme*èffart le ïemùe*. <-*■'
Le homire'i dé^gnoit fuivant Pythag&rê'/’Je
Imauyais. prinC^é| & par conféquent ïe.défQrdre ,
la», confufion & ‘ le .changement. La haÎB^^u'orip
W|»r.§pit.rau nombre 2 s'étértdoit ’ à tous c^ux •
qlP♦ coiiwrLpjqil^o'^'n'’ fe même’' chiffre r'eojnrus
|20.;icQ,isti@, &c.^5uùvtÿtt cette aiicit'njje ‘pafe?!;
jjvetmooj,, lçs,.r/rn<iins dt'diérênt à Piutom je fe-
’ corfd; mois de''l'ànn:^ i<& 3^ 'fécond ur du
fmojs ils e »ploient lè i ;t»pÂ^s.|fâes morts. Des
ï|gefis fitpetft tieux voulant appuye;Pk,dçttefdcySrfQë,
r'ont remarqué qj|ê 1 dj|our."clest,rnjo 1 s avoit
ilèté f i ta! îàfbeaucpup de'lieux &radfe. grands
'fkomiTira^comme «'&^SÿneIne» fitaltfe%h‘étcueqt
|pas.é|alemeiip-ariîvées| en d’antrisifouj-.s.* ■ ' '
I Mais le nombre* 3 plaijbit extrêmement au*
,|pythagôriciens j- qui' y ^rotlvotent' de fublimès.
’my if ères,- .d o ref * IIS'rfé,. vatftqfe n$f- d'.a v^rttiidul s la
"jclef jflis .ippc.lli.rtnt ce nombre î‘haï monte jrurjuite.*
^jyP italje^ychancsneiids Çeigame , s'elb avife de
vjrecueil|jr|les.'hn*gularités qui appardeijoe^à ce
•frtàfnbre y il y en a de p h rl o fo q u e s i "dé, poefîques,
dé, fabuléùfes , de galafffiess f? Sr^hiern'e de
|vô?tes'i c'eft une compilation auffi bifarre que màjt
affortie.
, - Le rtoÿibre 4 étoit en grandç v&fe'raiioh ïhe®f
fes' difclples dç Pythagore i|\ ls 'difoient'qu'it
jfénferinoit' tôiit'e'la religion* dti'fê'rmènf8^1qu'il
Irappell&it . l'idée 'd e ' Dieu & de fa puilÊince
linfinië dans' l’airrangem'ent de l'univers.
I Junon, qui- préfidé au mariage » protégeait fsloq
IPyth'aKite, fe*' nombre '0 } parce qu'il eft çdm-
fppfé de deuX,' prenîiêf 'ndmbre'ÿûi] &'dë tro is ,
-premier nombre impair. .Qr ce» deux./to/a^s réunis-
i enfemble pair &.'impair^ font cinq ,;'çe gui eiF
, un eenblêmé pu'tinê îm'agè'dd hisOrl^gg. D’ailléUrs,
At nombre cinq ell remarquable, a.j'outqîeiit;-ils4 par'
iün autre endroit, c'eft qu'étant toujours multiplié
par lûî-rnêmè, c ’èft-à-'dîté4î.clriq' 'p'af cinq ,
le produit cent- vingt; cinq .par. cinq >C£. fécond
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pfpduit encore^paEjcim'.’ &ci^â v np,*-1oujour,sj
un 'nomiri1, cinq, à l'ëndroit du produit.
' L é hotnSri rapport de Vitruve / devait
mérite à l'ufagèKcm étoient lesjmcièns
gépmètr&^de diyifer. toutes, leurs figures,* même
celles qui- étoient 'terminées -par des ligqçs.çqurb|s
en fi* par^qs^êga’lesi ,& comme .Pexa'étifUde du
ju§OTcnb:‘& ' la rigidité de la'jhéfhodéfont'
tiçlles à'Ta. géométrieSlIs’’ p/cnagôricie'ns'/ 4quL
e li é-rteitiçsV fa i foie ht, m eM cou p dé 'càsi a é cette
fc• ç’i|çèjf q m p f ô l e rtombbPfvi 'pdur catac-
térifer fa jufticéi,èll!e,'‘'q^marchant toujoursTd*im
pas égal , né fe., lajffe féduirerni^par le rang des
perfonnês'i, nî parl’.éclat "dç^idl^itésvn^par fat-
trait ordinairement, .vàinqupuf dés richelles. ■
Aucup.'^atnVs if a ét&fi,bîentacçi^ifli que le nombre
y . les médecins .y çroyofent'découvrit les vicif-'
fitudqs^cqtuinueUesrdè la vie.humaifre. C ’ eft de-là .
q p É s ! ; . " l e u r année, c‘Hmà§eriquèf Fra-
'•'Ëaplo j7 dans-fort téêfloinef'tjtu -Cxnicile _ de Trente , a
‘ tourné blaifamiu.etit ridicule tous les avantages
''pléfeftqM du nombfei fepu
':.|Le^Qjl®^Jétoit;en (vénémtîon chez'lés py-
thjgorîfcmïre,/parcèi'qu'il defignoit, félon eux £
la’ Iqp natu|^el|kyjéeVtëdoj{pïfmifivé & facrée qui
fù p ^ e 5 p n V le s rho.iim£s_ égauç. _
^ls, cônfidéroiêpj; avec crainte fè itomb'rè'y, comme
déîignani; fç^gilité. des forjciyiës’ humaines ,
p^qù'aufli;fôt renye,rrées qu'établies. C ’eft .pour
îi,cïta d’évi&i'jtpus les nombresproduiftjde'nëur
multiplié pat lui-même.
-î ;|iEnfin. les.difciplés'de Pyt|agoré regardoient lei
.,• n * oM o fêA com^rele 'tableaîi’vd,és merveilles de
feunjvgrsy contenant, éminemment fes pferbgâuves
des nombt&qai le précèdent. Pour marquer qu'uhe
çhofeiuîpaffoit de l^aycoup.,une autre, les pythagoriciens'
diféiênt quelle étoit dix fois plus grande,
dix fois plus admirable. Pouf marquer-ftmpleménc
une belle chofe, .ils difoient qu'el'e avoif dix
■ degrés de péhuféjD'ailleurs.ce nombre^paffoit pour
jun figne de paix, d'àmitié, dé %ien£Ÿëîilànce:}T&
la raifon qu'en, donnoient les difciples de Pytha-
gore, c’eft «que'deux perfonnes voulant fe lier
-r ,ct rottementTf «11 e s fe'prennent les mains l'une à
J?autre & fe- lé?-ferrent-,^ en témoignage d?une
| union-ïéciproque'f ^r^dîfêient ils , deux mains
jôint&s;renfernble formédtipar le moyen des doigts
le nombreui-Q* (D .
N O M E ^ mi gree vô^wî, ien latjn,nom«x , canton,
„provinc^, .ou plutôt ptéfedure. Ce, lerme-
ctoitAempIqÿJé dans l i di.vifion d’Egypte, que l’on
pattagçoit en plufieurs nomes. Il paroit? plutôt être
de 1* langue égyptienne que de la langue grecque.
N 0 - M 301 :
L ’Egypte, ditPlin'é^Tf L. V 'c h .y ) , eft divifée
fen préfe^ures Cyrille
d ’Alexandrie .dit 'qu’on appuie ..nomus chez les
égyptiens, chaque ville avec fes bourgs & villages.'
Trâjan ayant demandé à Pline de quelle pre-
Jfe&nrc, ex quo nortîo3 étoit fom parfumeur, Plmp
fui 'répondit qu'il était de la-jjerledture'cfe Memphis
, va«« Mwfm»«. Le ndmbpe de ces perfëc-.
ttures en Egypte, -n'étoit ^régljé, f^,on lçs .apparences'
que d'après-le caprice du fouverain, qui
farftribuoi't fes états fen plus ou moins dé pîéfec-
ijturésy. fuivant quïMet jugeoit à prop.os. Strabon,
■ par exemple,' compte neuf préfectures^ou nomes
|dans" làâiTftééaiâe, Plirié deux, & Ptoiémée
|trejzet,,Il en étoit aipiî- des autres grandes parties
ll'Egypfei Enlgéiléral, chaque ville un peu confi-
iiérable formôit*un -nome -avéc: fbn territoire, Sc
^chaque nçm'e portditle nom de fa ville capitale.
| Nomes' dé l ’Egypte qui’ ont fait frapper des
imédaHlès.fen l’honneur d'Hjadïfm» avec l'époque
|de la XI'îéflhëfe’de fon règne. Voyè% 'Peilerin ,
|Vailla’n+t !'& " l’abbé Belle!, dans les’« mémoires de
l l ’académie des ïnfçriptioos.
J A k î j E i s".
A t 0 1 j..a'rN,’o ? Ci l i09,
A R'A B I jÊ V .
A r s' i'n O I T* E ''
A X H R I B 1 T, E;S.
B q B A T'I TES . i.,,
B U S I R 1 t' I-'C U s, ‘
j C-A BA'S;f x f.
* ‘ Ç;a N;q.pfviic,tr's. ;'
? t 1 t e si^ ’ h
' C 3S N O P Cf X I' XJE‘ S. ’
D i o s p o l i s Magridi * |
D I O S P QrL I s : Parva*- .
•J H k R li’ q'PjOx 1 t.e's.
H E R M '0. N T4H I U È S.
H E t I OP O L.I T E si, f
f H ERACXEOPES.-
‘ H ,E‘R q ’jb P O L I T E S J '
j ’ • H Y P .s B it jiokX.*^siiîi|r!
L e '6 n t 0 p o 1 1 t i s.
. L E T O P O L X T E s»
L I B Y A.
L Y CO P O FITES* ■
M i m p h !i t 'es.