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vement un courant d’air-, deftfpé à former divers
fpns par ladiverfitérdes ouvertureslquîTè laiffoient
échapper. Ges: ouvertures déterminoiètît par leur
nombre l’efpèce de l’inilroment, de forte que celui
du marbre delaYinaPamphtlielLüné^acc/ïk.
Xiphilin f Nev. p, 184..), 8c Lampride ( ~H.tlioga.bx
M 1 1 2. ) 'nous apprennent queies or£a«,r-bydrau-r
J iquea; furent admis fur les théâtres du temps de
Néron.
Athénée ( Deipn» /, /K-,.ydtt que Y orgue hydraulique
reflc'mbrôft 'à un autel rqnd., qu'il étoit
garni de petits tuyaux. Il ajou'e qu’un enfanrfal-
foit remuer Peau quï-rempiîffoit la cavité, & qui
produifoit les fous»
L ’emperem Conftantin Gopronyme fit préfent
en 757 au roi- Pépin, d’unor^ae'queironTuppofe
avoir été hydraulique.Cknftantin Guropatete- en
envoya un autre à Gharlemagne, vers l’an 81 i j &
Louis le Pébqnna'ce en fit cowrtruire un femblabk
dans fon palais à Aix-la-Chapelle i par un prêtre
vénitien. Sf l’on-ajoute à ceux-là Y orgue- qui eXif-
toit en Angleterre dans leu douzième fiècle du
temps de Guillaume de Mavnelsbrrry, on aura" une
potrcè èxaéle des orgues hydrauliques■ dont les
amours eccléfiaitïques ont fait mention.
' Qüojque connu dès le temps de N é r o n l ’ufa'ge
en fut 'perdu \ & fe'csnferva -feulement chéi des'
grecs, dloû? il revint fouS' les empereurs fran^eis'
dans les'VIlI® & IX* frèclés. Mais quelle'en étoit la
conficuftion ? Le vent étoit-il produit par- ilne
chute d’eau comme -dans les trompes d is forges,
pu phr'Uti courant d’eau qui failbfc -toiirfle# une
roue, principe du mouvement des’ fojïfffetst, ou
enfin pat la-vapeufde l'eau boiHllaiitécomme dans
la pompé àvfe u , où Féblipitè"? C ’eft fur qucii
nous ne trouvons darîsf-le'S â^jen&âucun renfei
gnemenr. V'itruve qui ■ décrit un orgue hydraulique
£ft;Æob&trr, que jRircber fi^-'Çla'tide'Perraut
croyant l’ éclaircir ontdonné chacun la defçrtptiotï-
d’unqmïchine de foninwèbfi on p tu t ô t quejde l’er-
gue de Vitruve. D’ailleUrs, le mot brgkmim ii é<w-
voque chezlesrpmaïny, qu’ilexprimoït'un-gqnclft
de Voix,,^pn concert d’in^lrjimept, un inftrument
àoorde & un mllrument à vent, n'a pas peu cop-f
trihué à cett&obfcurité. j
U orgue à ventétoiç connu-âès le-temps des orgues
hydrauliques , comme Ü-ipafaît par.urkpaffagesde
h. Auguilin ( Pf. ÿû-;) , dùqûel. o®i peut .conclure
qp'il n’a vu quetsèîuirià» Lepfemiet-ergHe-'àTouf
flets, fans eau, dont on ait une époque.cemrjjtne eft
celui que Lotusde Déhqnsai|je fit coniiruire peut
J’églife d’Aix-la-Ghapelle,, & qui étoit différent
de Y'orgue hydraulique conllr-tjit par fés?©rdres.,}8e
placé dans le palaisimpériaiï Getté* machins inconnue
jufqu’alors fixa l’attention des allemands
toujours, portés vers la mufique;^ liseré ttflkent.fi
bisn à 1 imiter, que <p ou 40 ans après la mort de
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Louis le Débonnaire, Jean V III s’adreff%.à un
évêqüe de leur nation, pour lui fournir un bon
orgue, &, un artifte capable-dé ,1e bknTgouv.erqèr,,
G ’eft probablement le premier qu’ aient vu lès é | f c i
fesdé Komp ; car il eft v.fiblèm'ent faux que-le
pape Vitaîien en ait jamais fait conftruire. Les
moines d’Italie chez qui le travailjdes mains étoit
et» ,recommandation, s'àpphq noient à la .fabriqué
de Y orgue, & dans le dixiemé fiècle un abbé dé
Fiance s adreffa au célèbre méchanicten f car telle
étojt-pour, lors la fianificat'on 3u mp’t mathématicien;)
Gerbert, abbé de Bob.io dans ? e Milanais,
pour lui en.deroandei; uni, L’ ufage.s’ep répondit,in-,
fenfiblement dauséôutes lès égjifes d’P c ç id en t, &
dès le quinzième fîédfeils étoient très communs en
France, ’en Angleterre ,8c eh/Aïlemagne. Jufqu’à
cette époque, les tuyaux avoient-généralement été
faits de cuivre-,, all exçepcipn dé quelques-effais
farts en prj&ten argent,«rpaîs on commença* àrles.
conftr.uîre .eu,plomb &*,.en-étain ; 8c ceç al|iage a
toujours paru avantageux j qu’il a été
adopté^niyerfeJlçnjierd : car °h Pe d,oiî> tenir aucun,
cofflfÿe.d’-uq’ Argue tuyauxj,,t,apt' à,
bouché qu’à anëhes^font fa tps avec, des cartes à
jouer, félon B'édqs-, & de c e l 'âbhçiparîp M 4 9 -"
4 gSj qui avoit été fait-en entier d’albâtre, les tuyaux
& Je clàvrgr, -& ' qui ayoit été donné au duc, dç
Mantoue. Frédéric.
Pour avoir une jdée^des premiers or^af^fqu’on
life la^defcription de ceÇij^de
dixième fiècle. Iljitqït qanipg^.dfeaquatrê.^cens
tuyaux-j-8r|if vingt-fix foufflets-ppuir les faire,
parler, tandis-que.rjouS-‘-fai/pns.,jouer aujoùrdlnuf'
un orgue dgpdeu^quirqîs»milievuiyaux avec quatre
otLanq^fouffiSt-s feülemenii-Soixante-diXjhommes
Vigoureux avoient beaucoup-d'é;pein,eià-fes
. tAjnody^meèt'.' l i fi y 4
?|dernier a Halperftat un o^â^àayjihgt fqu'ffè.tÿnrûs
pas chxiboaTimes^es foüffleurs avoienFleurs' pieds
.jfix'es ’& W?jKrrànt fe|p4mlUs à une
petche horizontale, d^fih pi^d ils tltvdicnr un
fouiller, 8c ilsffotflojenrdfc jqivanr dad’ autr'e. Les
premsers" clavieiis’el&erft fi* durs, .qqiab ne *tçp?
’ choit l’offi«'qu à cmiP.‘>^e ,P9lngs > & les touchas
a voient cmqf ou ,fix pouc,s de largua , qjafîd
IV^a'e éto^'fqdüit J- une -qâave.ijOhVeKt^réçit
"en «hurlant- à T.iniirumeqtdVîhs* o’éte'ffâpç,1 Le$
ja|emrnds (qvqVt1èrentIe<ciomotne,;lé .hautbôis ,
1.0 .haffanV^ .daf.^plup^t t; 'désyÿrfâÇRcjjanhhes. Un
Hçwnmjé Bernard „djqjla.mêtne -nation, inventa "jes
p é d â lfV / a jfQ it> jg u e f avee,de petites^,cardes,
P e u ^ ’apnées .qyaqt .1^1 f.,'Timothée , . fadeur
d’or^ue^VaccornEnodant celui dè Wurtzbourg , y
plaçaMe^rçrp.iefcs reg5ftres*,conr|tas. Voilà le^qpmS
de) tous ceux qui' oqr fù®;aans-fcet inftrumenr'iquelr
q^e çh#ngymeaE cqiÆdéjabk , & dont o,h ait
confervé Tufage,
Au feiziè’mé fièçle ,- Yorgue hydraulique éto it
encore
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jètter querqu’e jour fur <?e,tte 'matière'.; Il rapporte
dans fon voyage d’Italie,en 1 j8i qu^à Praçqlino,
matfôn-'nes. ducs dé Tofcarile,‘ il eft des figures que
l'eau farfoit'mouvoir,, 8c entendit une mulîque
doutTéau étoiWçV°bi!e. ^TiVolj'Çffÿt* Xarj, a4-
miradon che,z,le cardinal’ dè Ferrgrq des'jeux hy-j'
draulîquês' .de,^tOpte jefpèce , des argues ,
trôînpetiçS'ydès.thants dlpifqaux, des' b ru itsW
moufqueterie’ 84 de^ f an^p,. promu fs par des chûtes
d eau ' mifjagitoienP d’air, '8c le pqulîaienç dans-
Içs tuyaux.
-,ORCjYEa,,,hexapode 3 brïfre^mèfuLéiitîtiçrairo
& foftaiYè .Je Ÿ'Aüt&c^ de Tîgyptc.
t^Elle Yaîô'V'é'1 ponces 8c joYY’fié’ France , félon'!
' Mi pâdéiaffr'V-j
Elle valqît’ en mefures anciennes des 'mêmqT
* , • < i
.1 ;l«i!i‘bêmé dipîbuh.
• l®U'i (fjiêuiç aploun.
; QRJrî .cgnot, tçès-petit bateau X Fulgen^. •■ tx-
pofit ferm <jjï«ji§ IJ )f fOxtam dicunt ugÀfceUar^
modieam^pAJcaîpufajn. "On lit (çlâns Plàute(r ,
;i....... Malp hurrç’AlLigdri.adprtam., ; ^ '
Sf^'Uïifeiïipér'pifcîtiïr , etiâmïfit ’tèmpiftàs maximax \
• ï^ U p T E S .G e lh u h des noms'dûe-.lés.anciens
rfo ri noient ifûxi'daf |%^s de'cor'des'&T’aux faifenrs
de-rt>ïiîs(afc foréei [ - F i m i c * V 1.'}. 3
< QRICHALCUM QuelqUèl-uns écrivent auri-
cMÊtmfh4 ''par’éé •’qn'ri§ • prétendent que c’eft un
m'él^ii^êlCBor &-‘d’ airaiü. Aurichklcum ,f’dk Feftùs'',
qUidam^putànt’èampÿfifUnp ex Are & akro, 'pve quod
dflhlé' métal îfelrîri; Jefe ’ gièésï, qui Pap^férloifenu
AmTx «><»<!>;,’ as
f^iêlqurùôrtoit qfie It feu ayant pris aux forêts'
des mphtagries3, plufieürs métaux teôklqient d ç ft.
terre échauffée’ pa'rrhi.féfqlielê dh*remaiqfiaTo-
|S g 3que : Gùtriprîmîihi W-rrânes fftvks incendiffent,
'.dMb^ilv.lUsjjjpiès. Lucre t e ( Ænx’U X l l
dSlla'rum -u'dkuc-rçrum periti 'gtertet çtrfii •Jthtllis om
miim e'^ïnêÈAdw-fiàldrk. ■ defudavït <metc/là- i_’ îhh1'
qïts1 ë?KÆh/VV‘ G ebxl‘qài crbifent'qUûra.été -ainîl1
nohimej.à caufe-de1 fa reffemblance avec-'ror ,■ dê-
fignent-'fo’uS* lê ■ 'non' ‘Sdrhkàlcum cé" cuivre qûe
Pôti fâlinib'avec là eàflârhine 'pdur eh faire du laifofi
( V oycç ee mot. ) , c brame le' dit’ encore PefthsÊ :a
Cddfniii-^térru que m s,sx cçnjîcitur , ut fiat api-
.cSééçiôigih » :
"^flRIlSlIS3' kd âV !'RR!uirés àÂ È k tÿ -/1 ÿ
cette uaé ipédaille
Antiquités> Tome I g , ' \
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3jjt<^omIet:de*br0i0^e,àvec la légende c i deflus, &
! une born e pour type* " ■ j j
O RIE NS j l’orient, le lever du foleil, un des
pdrnts daidipaux dû monde. On a donné le nom
é “0 rfent\1 toute l’étendue de pays vers lequel ori'
■ 4|Vcit;fe lever/k foleil. Ainfi l’ empire de V Orient
comprend les provinces fituées au lever decetaftre,
'&'télïi( d Occidentfef pays fitués à fon couchant..
' Cètfe divliiôn de ll’è>rnbI'r-e roihain eut d’abord
lieu'fous P,rbbüs’8c-Florien ,puis:foüs Maximin
8c Confiant-xê/ifuite' fous 'Confiantirl 8c Galère j
, qui fe partagèrent èritr’eux les provinces. Les fils
de Confta'ntin Je-Grand ’en firent autant. Valenti-
/mjn ’retinŸWi'ur lui'l Ocacfêût J 8c donna l'O'-
rient\ tbû fière Vàlerifl'Xlrépdofe re'ûnit les deui
parties ftjr fa tête , 8c en fit de nouveau le partage
ii fes fils Arcade'Sc Honbrtus, qui, ayant des états
Repaies, les gôüvetnèrent Cependant dn cqiïimun ,
coinfné fi c’eut'etc un feul 8c même empire. Cettfc
diVifion eut lieu jufqu’à Valentinien III 8c 'Mar-
.tien‘,*ious'Jlêfquéls les barbares ayant envahi là
Bretagne , J’ÈVpagne, la Gaule, l’Italie, l'Illyrrè
"8c l’ Afçiqû!e,j’icfnpire, d’Occident fut détruit ,
celqi <YOrient fer fo’utfnt encore pendant quelques
fièéles’ j'à travers mille ‘fecoufles.
O R IE îfrA U X ,(C o ftum e général des). 0 ®
peut’ les habiller' comme' ils de’ font tenc-ore au-
jourcFhui."Si*r un ahtel’pàlmyrénieh du Capitole^
Aglibolûs porte de longues chauffes', des fouliers
qhi ehyeroppe'itiftbut le pred, une tnniqué rfef-
cendarit 'jufqu’ au genou , Terrée ‘avdc< junY cein-
fore.'bur; élttékûdiqus’ eft un dbliman femblable
&-êêlüi,’'àbnf oh fe’Teft-ericore aujourd'hui dans .
le Levant- ; pT eït ouvert 'pâf’dfevàrit y defeènd à
m -jambêb;'8c a;des mîtrchês'qiîiUaiffént les bras
nuMs dèphistembudes. Oh Voit-leuEetné'habille'-1
mèiié' fur un autre- adtel palhiÿrénien du même
mufeutn, qui-de la Ÿiîlà'Bpfio étoit pafie dans les
jardins Ma'ttei, 8cqa’Adrien Reîàrid-a-piiblic dans
4 Paiefiine ( Lib. 111. p. $2.6. ).k' ^ ^
Coftume ’des ajjjriens & des '-babyloniens.
, Sùl’en.éxcepfe les grecs 8c les rqmains -, toutes' 1
{.es^tDesnatropsiplus.o/lentalesregardoientcomme
toe choie -hopteufe de;Te,montrer, nuds- ( Héro-
dotef )’j, Auflî r, voit-on celles-ci, -pour 4 ’ordinaire *
cpuvefjEes A^foits qui leur, enveloppent tout k
cpçgs. tDe-qe:nombre font k.s a f fy r ie n p e u p le
de la plus haute; antiquité ; ; mais; nous .fommes
la^OJtsà confulter fur. leur, coflumé les monumensi
des nations voifines, 8s ce,que les auteurs plus
modernes en, çnt écrit. Juftin nous apprend qua
N isu s , roi - de^aflyrietas, étant mort, il IaiflW
un nQmmé.Nipias, de fa femme. Sémiramis,
« laquell^j dit-ife n’ofant confier lesrênesdel’em-;
en :4e ifi jeunes mains y ni les, prendre
w.opyett-emest elle-même., .fç j Afeuifa fi b itn ^