
ii B 8 M O S MO S
J'ai comparé ce médaillon avec laétête de la
Vénus de Médicis, 8e j’ai reconmt ünetiieffem-
,-blance .parfaite. - Le granddiamstre'de eé beau
médaillon ovale eil d environ deux-pieds.
« On a décrit plus haut, dit Cày!us; ( Rec-ueil
a Antiquités , t. K l. pi. §6. n. i . ) ^ un médaillbn
qui repréfente une tête fravaillééjdè'rélieflbe en
mofaïque. Les ouvrages de ce genre me parodient
peu communs ; mais la furprife que plufieüt-StGUr
rieux d’Italie m’ont témoignée fur le travail de ce
monument » m’a prouvé la rareté de ces morceaux
, & m’a engagé à faire deffinerle bas-relief
que l’on voit fous ce numéro; Le mérite & la Angularité
de ce monument font encore plus étendus
; une figure entière., drapée ou non drapée,
exiges toujours plus de détails qu’ une tête 5 l'exé-
«tution 8e Je travail en.-étant-hplüs compliqués ,
produifent avec^peine une forte de fiaeflfe 8e de
précifion dans le trait’ & dans le contour , fur-
tout quand la proportion d’une figure ell auffi
médiocre que celle dont il ell queftion ».
« Cettê mofaïque efttconfervée dans le cabinet
du roi : j’ ignore par/ quelle -.voie elle y eft parvenue,
8e-pat conféquent le lieu de fa découverte 5
mais je fuis plus fâché d’ ignorer ie/fujet qu’elle
jepréfente. L ’idée d’une mufe eft la première qui.
s ’offre à l’efprit ; mais aucun détail ne, peur confirmer
cette opidian , & je ne puis réconnoître fi
l ’iriftrument -■ ou la fleur que cettê femme tient
«dans une .de Tes mains .eft une fleur ou bien un
attribut. Cette figure pourroit repréfenter une des
divinités du fécond ordre, qui étèient en fi grand
nombre chez les romains-, qu’ il étoitifans- doute
impoffibie au même homme de les connaître
toutes Tans une;étude parriculière. L ’ouviage de
•ce monument eft bien conservé , & l’exécution; ên
« lib e lle ; je le croirois volontiers dé la même
main que le bufte a*
L a collé £tion d’antiques , dite de S ointe-Geneviève
, renferme une uotfxèm&mofdique en relief.
C ’eft un viérimuire nud, qui conduit un bélier.
Elle- joint .la beauté du deflin à i ’exâftitudq des
contours. Sa hauteur, égale à-peu-près -à celle de
la ntofuique'décrite ci-deffiis , eft environ dfuh
pied fur neuf pouces dq largeur. '
«c Un pavé de mofaïque confervéà Lyon , dans
î ’églife dAifnàS , offre LineJ-particularité | bien
r em a rq u a b le il eft compofé de cubes-coloriés
d ’environ fix lignes , & travaillés à l’ordinaire :
i l étdit recouvert par deux autres q u i, félon les
apparences, âvoiêrit été faits pouretépsfréf le
premier, dont je parle , dit ffiaylris (Rtc. i ’.antiq.
7 . p. z j$ . 'Sr En effet, les couleurs.appliquées fur
ïe verre paroiffent ufées par le frottement dés pieds.
Cependant-;cettë raifon ne me paroît pas la feule
de fa dégradation, Les cubes de verre qui là
compofeht .font encaftrés dans une . couche .de
plomb,, & ne :peuvent par conféq.uent.avoirjamais.
eu la folidité-nécelfaire pour ce genre d’a-nVragé.
G e pavé, ne peu* avoir été établi, Lelpn moi,.
qalett' pbfamt ' leSÎîeùbes^ fur un,; plan &
furie .côté quî.dëvôit-être apparent falorlmn tOH-
loit-du'plomb fondu’ fur ce revérs, que ItâjXj&Uf-
ttegpo«. par des carreaux plus ou meins grands ,.
feloéiapchaleur Béceffaire afrvptomb^ 8e ,1-qh formait
le pavé, de ces difierehs carreaux, également
retenus & TèuêéStpar du plomb. Au re/te, je ne.
crois pas que cette opération ait jama’is été pra*.
tiquée en Italiej fon peu de folidité m’empêche dé
le croire »,. s ^
«; On m’ a également apporté de l’apcien .bâtiment
connu à Touloufe fous !ç notndç la Dorade,
8c dgns lequel hssbenédiftins travaillent j*des nwrr
cepux dè: ïmfaïque. beaucoup mieux : çqnfejs^s flfc
moins, greffiers que ceux <£Aifaai> & qqe l:.oq ma
dit avoir été également encaftrés dans du. plo.mb-i
Je n’en ai pas la preuve auffiiconftantq, mais|j’ai'
lieuldé croirè la vérité de ceux qui m'en" ont
inftruit ».
v» ^Jm^mojaïqiue tfo r té e à : M ê tz , eMi$êp0 .
dit Caÿlus ( Recueilefantiq, n. $. ■ &-, 3 pL XCJKlIl^
r. yl)%rp'réfente une Angularité-dont aû-eu^anifr;
qwaire n’a décrivant les pavés
dés anciens. Elle coniiileidans.Tarrangementdop-,
né à des pots de terre-rouge. I^s.-ctpient deftinéS)
fans douté à- redoubler* la? -force du tefant de»
hymnes .& du fhn des; rihft rumens (fans les-, facri-i
ficési!- car, fts,/étaient* plaEési^nfetojiié Kétéhdùéi
delà m o f a ïq u e , à uné*diftance égale.& peu çonfi-e
dérable , 8e. engagés dans Ia< maçpqnerie qui foUrj
tendit fe pavé.iGe n’ elt pas.tout: ils-étofept pqfésr'
etf fans éodtraire par,-rapport-au plans eïéft-.àrdiîîa
renverfés.'’ Gexto * pofifcion;-parqlf :S|qppq?ef4auxt
idées ïratatefles#® eft^à-diretréttdre'cpîyafes
flrfrreptibles de la vilmatidn:;idE l'aifc fiCépéndapt dl
faut préfumer que xetre.-fitaarinn.étolfc.pl.uÿsîfvan-
tàgeufe pour le^deffein qu’ on .avoit, puifqu'elle à
été pratiquée d’ime manièÈe'Xippofée-anx iîmples,
apparences, A p tè s - tb iî^ fe f.■ ■ défl^flBélne'4|as
pemlent que dêd'èxpérieriêe-, «fidfeé «ftoderfiés ont
eu luftju’icr peu rà’attëhâap/t^^
recherches. ; Mon^feuleïnei^MêépfQm^ .-opt
faites i mais ils les ont -.pratiquées, dans leurs xhqz-
çres,f4^! paroiffent Ravoir, rien négligélppur Jÿug-
mentation de la voix & du fon dans les bâti—
mens qui -pouYÔ)ënt,eh a^yqiLbej'oîn j &*|f avoué
que je nayois point imjfgme!^^jbfqu’icii,qu^mra4t
dans l’objet.de ces recherçjies les temples dani
ua défquéls cette jwgfyfÿte troüvéë
L ’opinion de Caylus, fhr l’ufagè dés poteries
dans l’ épaiffeur des murs parott ‘erronée , lorf-;
qu’on fait qu’on en trouve de femblàblës , jrvaÿ
d'un plus grand diamètre , dan; -les reins ci*»
M O S-
! M O T
goûtes qui portant les gradin|..du ;crrque de Çara-
calla. 11 .eft évident quion ne les y ayoit. placées
.que pour décharger ces reins.s & alléger par des
vuides'. leurjlfarde.alu.La. même,: raif(>n en a fait.,
placer fins doute fops la m,ofîiï£uç de Metz..^
Il faut obferveç foigneufetpent qu’on* jugeroit
mal du ^pinceau Ses- anciens ,,iff 1 p)i JvopJVt «h
juger fur \&f mQfaïqfçs qui rmps.5 relient d ’eux.
Les curieux fa vent- bien qu on né rendront pas au
Titien la jufiieç. qui lui eft. due , fx {1 on1 voulpit
juger de Ton mérite par les mofaïqucs de l’églife
de .Sain.c^lÇiarc de Vedife; , qui .furénn faites.jfqt,
ps, deffnsicle ce .mfjrre .ffe'la jÇpqlanà. Il pft
fmpofliDlfi pimirqr , - avec^les pierres }es,rnQj:j.
ceMxife^erreff®1!.»fe^Ahçiejjs fe fon^îiqjyjsjpour;
peipqre en ‘mofaïque toutes, les, beautés & tous
lek.agrémëns qïti.eJé,jp.in.ceau d’ un habilp,hop?nîe
meï,3an4, iip,tableau pà il eft maitte de voiler-
les. cduleurs.,: ,Ën; tffçt ja peinture en mefiïqiteK$,
pour dèfaijttj principalf-içHui .duaPfu,d upiofi'i^,
àfS®
cVntaVn nombre 'dp. morceaux de verres
co/of.iés.' iruig. faJuRmas.êfpé,i^5,.4e p^uvpir, avec
^Mampefecours^mui eff fort bqrnéi^gxgr].per,
cettêiprôffigte,ulé qu^nttfe ff^teinfes qp’ùp.'pçmtt'e
trouve fyufa>palet|e., , & qui,lui;fqnt^bfofijm‘ent
n'éçèffaire^f Qurv ja ciq fpn.art : .,çpcprei
- p u-iSÿ -c|^âs tî| :
faire s, hîjrjrpni-eiqc. J%iperpture;
tn'tnàfaïqe^a£p,ujji,ujs qg£lquç;chsofe de,dÿJtji; ejle
nâmfo.âuuÆ^-sefî,eftqu a.^g^.-j.diftajjçp éloignée^
.jpârL^pçi^qiient'idje. repréfjg,
t§rt^e,g|jnds mqrçeaux’.jOn. nq cqnnpji.jiai.njtf
dè fpegits çm^r’ajeSjde ce geqre q q ij vus de près^t
coqîenjjqgt^Lpii-jt -; -
^OSIELLÈa (Çai?^,de la j . f royf^.ÇtANAUx
des%nciëisti-;, l
^ ç | T è N E ; ; 'p ‘ .
Le® raédkilles.auton'omes db cet-te ville font :
RR,I^R,. çn,btpn^ . y , . , . PeÛ^H^ l t ,
O . . -1
î-iGétfëii^î3éia^i®j&a!p|5ëï'deS iéié;i^ille«ihipé|ri&le§
grecqiies-en’l'htînnëur de Fauftine jeûnéfEckàêiy ,
I rM O S ffïS ^ rà ld é Dâhnaëe. BAXiApss ,fr#s$
mskE iv -n 11 : I l
- Ses médailles font t ï! -
‘ RR. en'bîoiîze»
«éa .bfLêïfl
O . en argent«
M O T H O N , air de danfe chez les grecs. O a
J l’ex.éc.utoit .fur des flûtes,
! . Meffénie j mo©o .
I ; Cette' villë; à Tait 'frapper des médailles impé-
gfécëipéséKPnpimétff^^âe|Dèmna',‘dé Gàra-
; cailla j de ’Géta , dé 'Pj au tille-'
j - M O T S ( LfoWèSë ■ Diplomatique; des fhinïiic^
1 tine,). Les colonnes pu pagej commençant par
j ûhe iêftfe?p|îft .gmhd^'qùfe 'IlSs âiiires^'tandis5 quçf
J lesidBitialés’àes':'phtéféÿ58ê--dès',ribhêa: ttë paffent!
| d-ant-iiqùité, V qu’ o'n rabàiffetoit 'diïpéUettrent iaii
! fej>tièiîiéj'fièclè..,
; Dâns’les.piiis anciens manuferîts , on-ne faifoit
nulle difficulté de .pqrtpr upe fin de »joeà 1-a Jignes
1 ijjivante,,P,lu(reuj:s de cette nature affçéteft;fqu7
| ivept néanmoins de tennitjer'Jes-,vap«j a v e c les
l lignes. Pour y rquffir, on paffé les. bqjnps pref«
! 'çEttéslpar dés lignes,pqrgendioulaifes', ofremplpi©
f des" lettres .plus petites^ on fajt des conjonétions
i -de c&raélères, on réunit plufieurs de ces moyens,
j Les lettres conjointes n’ont coutume dp fe mon-
5 it-retqu’ à la fin dés’ lignes.des manufçrits de la plus
} -haute annquîvé. Moihâ'ils font ah’cfens, à compi
l e r depuis - fixiéme ,.fiÀÇte jufqu’au (jixième,
ffplus ces conjonétions fe répandent dans l’ intérieur
I -delailigne, &NS’^^pfpens,^er^fdlicOHMpëficemeht.
j Iird-jff|reipment inférée au milieu pomme» à la I
j fans qu’on % foit forqe par uh-efpace trop étroit,
t npirr'tecrnmer le vers , le verfét.^oû quelque rmt
[ ft l ’on pouffe ce ligne
j^cif n^s Jg-qfe?,Les-iipdloéç,, jïêfté-> -
[jqüAiî vient d'ajççnmuler , regardent tqgs- l’éeri-
htufe oncialêçjLa, mmiffeulp, )des huitième & neu-
j yiçiMîffèdefrjëlfepleiloej.dîiZ^ioe® dql lettres! pn-
! : çAÿîçqhjpip^s . à Ja^’,%1, raaiaiÉtott^f & mêm#
S au-‘ commence ment des lfgnps.
[« e n ;S ic% , MQT^AION. ,
Les médaillés.; autonomes de cettç ville font S
. !. R ff.: ^ri .argent-^ d
i ' Q , Jmonzq, !
I, 1Isp^;a^irR.Wîfns honproient leï
wfâÿjfyfèj, -dit; Pit^a^uq., »Les haibitanS id ’ifflcca-r
!> i^n^|ne i les ’ adp.r.qiëqt pas , çnais, ils/ offrojent \ ,dq
Le^l'ïïéxâvpjent a i l l e u r s dieux chaffe-mouches/
& & & W mbüéh^ fà
retiré.qt d'elles-même§ aux jeux olympiques, 8c
gaffent agRelà fete -.1 Alphée ,\;avec les- »femmes.,
qm.lfe tiennent auffi goLautrecôté. Il ajoute que,
idjdlélf fteniple dffîèftjlog àlAélmm -, rldrf--
,, çjjij Jéj.fêjje appf^cIj^îfOB .ffinuGle un Steuf 09
Ë & g g m