
aSt N E L
d c la fk g e jfe& d e s combats (Proctiis t lib .I . f».
T'imtutn .
Neith, dontM nom: àvôlt1lam|®4 % ntâcariori
, que celui de Phtka ou Vu kâinY çtoitjl’afne 3 e>
1 univers. Proclus le dit exprefïçmeipt': C'étoit une
divinité créatrice, invifibl'e 8s vifible, à qm.de ciel
étoit échu en partage •> mais qui échàuffoit cepen-•
riant & vivifioifu le S générattdns.. . .» Elle
remuoit tout..................
On la repréfentoit toujours-affife^ Euftatfte { In
Iliad: A. pag. j i.Jîeu donne uhe'raifon-'f*qïii 3ev
;ent unefiouvelle. analogie, avec'Minerve.'...........
Une femme d'Egypte fut ia première qui fit 'de’ la*
toile en,travaillant affi.fe.;c'eff:ppurqû.oi les égyptiens
repréïentp'ga’t leuriMinerve affife........... ..
Voilà Minerve créatrice des arts1.'
- |ioças Â'pojlo I- c .1 . ) disque Neith ocj
cuppitïi%éjn^îvlra.'fupéneur du B e l , comme
Jun.on r.mlèiieufi PrQcltjs ajoute,”.que. Ie zodiaque:,
eritjer ifcfé h 41 l é ên particulier Li&é'-oîenr ton ■
pfacréis.;De-là yJîit.quèles habitans de Sais ( S'tfhb.
lib. dataient um mouton, dp Même que
lfcs thtbaihsdeTÉgypte-S»përièufe.(C'étoit chéz
ces dernfiqrs le fyjnbole d'Âùjmoif, à qui ils •çon-
facroipnt Ife'zpd^aqffe. ’
"NÉLÉEifut fils de T y r o , fille deÆalmonée 8s
de Neptune. ZfovejçTvbLo; anriééé expofé
dès fa nalffance, fotMifouvéspaf des bergers qui en
prirent Coin jbfqu ^cq^elâeÿénu^grlmdil fe fit'
recormoître-par TaùwereV 8s fe mit en ppfîeffion , '
âvec fon'frète Pélias ^'^tësT^ats;.,dont-élle'avalt
hérite en Elid^fîle.Salmdïijée. 'Né/éefïne-biemfoîti
après Shaffé d’ Iolchos parfEeljas, & qKigé-der fe .
refugiét chez,Aphaïeus ,-fon parents,iqui 'tion-fejti-'.'
leuunt lui djinn a retraite dans Tes et us , miis'Hji
abandonna-même t^pteria'côte 'tnayirimei, où.jCy.
ivoit phriiéurs Villes, & entr'autres Pylosh*Nêléê>
chorfit PylbS. pou r ie lieu detfa rëfidèncéj'elle d e s
ŸlHpfi'fl«>ti3rt'nt8vfdûsïôni!r|gn r& u'R os iè re J’a'p;,
ptlle par excellence la yilfede Neiée, La grande ri»
chfpTe confift oit. alors , dit Pauîaiiias, à avoir une
grahdé quant, té-de boeufs & de chevaux. Nrîce en
fit ven;r uq grand nombre de Theffaüêf, pdurdes ;
faire multiplier .dans fon nativel-état^ & l'oti moip -
troit domine une etmofité Tes. ’étâbles d e Nïtêe;-}
Quand il-fut bien étahlisTilrfeleend'ri-à’ Orcho? i
mène -, pour y feppufer Chloris.j.'fille’ dlAmphton -,
dont il eut douze encans/ïoUzê-fils 8c une fille,
qui augmentèrent beauçaupTa;paiflance. Fierîdiune ;
finôpf^retife famille, il-ofa fairé’la^güërré àHei-
cule , & fe'ligHer æveè. Ahgias contré ce^éros';
mats: il vit faccager Fylps , 8s fut tûé;lqi-n}êine >
jv e c onze de fes «dans. Voyè^ PERiCLyMÈîiE.
lie ièuifef^ëftdr fut TeuLépârgne ,l&~-.mis,én pof-S
fefTion du royaume de fou père,parce'qu’il;n’avoit.
pas pié- i4»> cora^dot de .T^^ érq^ ‘iQq''4dt|Uf-m
N E M
prétexte plus frivole à la guerre'd’Hereule contre
Nélce. Celuixi & fes» en fans .avoient refufé d’ex-
' pier Hercule du meurtre dTphttui.' JÜtlec ’ ell
' ’compté parmi les' argonautes. ' V oÿeç Hercule ,
Melampus.'.
NEMAUSUS, defceiid^ht. d’HerÉuîe 3 |qp-
dateçRde laîVil.le de I^ifmes, y îeçyt les honneurs
d vans.- Nï$|i€.s>. r;
NEMWui'uyT Urbs ).'Vaye-^ NlSMES,
^ wjNïM^.ris'tj-s ( Nifrn'qs y.j, dans les Gaülesi
> COL. NEM. Cttlùnïà iNèmaufuiJr- s>
Les médailles autonomes de celte ville^fofit^
■ RR. en argent.
. - RRàfenJ^rohze.. ^
O.
Devenue colonie romaine fous Augufté, elle a
.fait frapper"des- médailles; latines en. l'honneur
t d’Agrig^àf'^-
Le type^qrdinaireïèft .ùn .palmier auquel eft lié
un-croifodile. Il défigne Panpè^‘oii qet te'pille fut
créée coloriie», année célèbre par .la réduélion de
l'Egypte en .pfovincérromaùie.i— Paun fesrmjédSl-
llés!, avec des pieds de biche, veyeç Médailles.
bifarres. j
N ÉME E , Ville célèbre d?Açhaïe d.atis les temps,
f héroïques , & par la vîdfaxire d'Hercule fur nntter-
f rible lion , & ®fJ«fieüx^néftré«îj Dans uçe fo-
1 iêt_, auprès d«Néthée, étoit ytl,to n J un honjd'une
grdÎTeui pradigreufe yqui faifoar.d’horribles dégâts
; dans le pays. Hercule envoyléià liage dçaÛéjiSe ans
pour garder des troupeaux, attaqua ce lion. Il
épuifa fon carquôis.contre!oeuanimabdont la peau
étoit impénétrable & il b ri fa fus duisfa maffue
convexe dëifer',-6u t otite ide’ fer fefo ry q u él qtièST
tins. Kifînr, après avbit fait.des e ffo rts ’.inutiles:-,tiL
fai fit ce [iotryje'déchira'defes mains, &• lui enleva'
avec fesfongles la ‘peaüriïqui'ièrvit jdepui'sde bouclier
8c de vltementi’à ce héros." T.el fut le pre*
rhîer»des> douzre» travaux d'Hercule. .
Néwée yfilje de,J.upiteri& de la Lune;, donna
.fon nom à une ville de l'Argolid.e.’j.; -
N EM E EN S -( Jeux ). C ’étoit une des quatre
: forte lie igrands jeux ou comhacs célèbres- chez les
grecs.| V^eyei Jeux . i
Quelques-uns difetit.,. qu’Hercule les jnfiitua
après avoir tué lé Irorr qui ravageait la forêt de Né->
mie t où on^célébra-depuis ces jeux èn >ipéihôike
de la'viâoire de qe héros. ; *a
. D ’autres rapportent que les fept çhe6 qui îpar^
N E M
5 chèrenf contre Thèhes, fous la èondidle de Po-
^'Ïyiiï cè tàhEe ? rr èthémé n t pi êfrt'fde 511t fo i f , ren-.
'ICcÂtrèrent’fayiriî^éfde' Lëmrvos , qui1 tè®ifdans
fes1 brasfOp'hcltès^ ftif’,''d6j*j[iycur'guf p’-pyétrè de
' JuSitferl8c d’Euruïice. L'ayaï^priê", de leur ciîfei-î
' gner'Un ‘VodroWioM'sipiifferit trouvcr^dtr JYau /
Hfpu^de1 oiit* ^èofant''fo^dVerbe ? & leri^hie'Oa
verf b'ne-fontairié pen'riâritTopfaBTence un fer^ènr-
tua l'enfant, y lâ'^nautrîce fut aqcUblte-’dc dtfel-s
pou1.11 Les if au w.toiîr^sde*leur ‘éji'âjii'on ,’
tuèrenRIfefpéi t , bfu'erent le pqrp^d Ôpîi'e tes ,
& pour dilfmfr la doul^pr' dtHÿpm^ile.V iR inrii5-
tuèrent' !es''jeus/:,é?t.Ê^iî ed ;
îJElieb dit que celS jeux futent, à la vérité , rnfti-
par *f|sl fept clfefâ^nvoÿeri- pour. alhéyeo
«'ïhèbas ; mais* q u e * e fut,' en faveur de* Plïfdnâx.'
' Pau^iaW.éfe^rïï^e.hanftltyrion à^Adralle, rif
‘le fctaKiffeihèn’C'i ^ fes<aèfcén1iaîfsl s j
~ rEifin Hèréul^j apfès^Ta’viéfoke’ fuh 1^ lion de
ugmën t a ^Ges» j êux , &t les' çonfàtra àç
Jupirèf némieriy “dans la ‘Giïiqiianèe-uinèm'e ôjym-;
ip'if'ifol'.. ■ ■
L'ouverture, des jejux néméens Te' faîfoît par unr
, fï-errff^^uè''.l’6h ofFroit à^ Jupiter"; on lui nom-’
^tnojt un. prêtre, ^ des fepômpeiifesr
pour ceux qui feroient vainqueurs dans ces jeux.
g S tT n 'lés dans lemois'fppèllês'
par les corinthiens, -panemis pat'
' lest athénfêns, b^édroiiüonV^
* ‘ Lesf'%'gtë'fisA‘S î étoient ’les"juges', &'éto*ient,
•'vêtus de’ noir pour ImaFqiler ’ l'origine des jeux.
\ n 'gjôiHmè *ils avoient étérinflitiîés’par des guer-,
■ %ièrs4,.èhn?y âétnë'ttoit d'abord -qué dés gens de
~-glierre y & les jeux ri'etoienc que dès combats
< equefti^s-oü gytnfiiques. Dans la fuite, pn y admit
Slh'dïfféïeirimènfc toutes fortes d'exercices gym-
înàfliqüés.'
-, Les vainqueufsf furent couronnésfTolivkr juf-v
aqu’aultemsrielaguerredçs.grecs contre lesmèdés.s
* un,«échec qu’ils Reçurent1 dans cette guerre leur
* finchlmger l'olivier en a r h t ,» plante funèbre:
D autres croyent cèpendànt que la couronne étoit1
- oriainai'remeïtri'ache., à ç^ufé^eJamqhrihDpHel-
’ te s , aut’feaiénf a p p q ore : ohJfripp|)fq] t
'qifé ’C“tteqjlante àvoit reçu le.fang'qui. çouldi|.de
la'biéifure que'lè'fo^le’hÇlui avoir faife.. l \
^^ NÉMECTNIQUjElr G'étoient les vainqueurs-
dans 1 e\Jcux,/i£^‘é£na Piadaie ,'riahs fon troifièmoe
livré ne qelèale _que lès neihéVri0 tûT.^.
th iCë'mot èft fotjipé de Nqtri», N ém é e& de w H
VN E M ïm%
1' NEMERTÈ S ou N EM E R T IS /C e ft .lâ der-.
mère des Nereides dans le dert^Jnbreiiient qu en
ffair Héfiode’ (' T'heogtini Véi.l). Elle étoit 'fille de
Néhée-& de la nymphe Doris.
NÉM É SÉ E S , fêtes éh l'honneur de Nérrté-
■ 1/flf^esllës ^ë'toi'ent funeires , parce qu'on croydit
auffi qüe! .Néméfis prenoic. fous fa p'rbteéti’on-Ijes.
morts , 8e qu’elle vengeoit les injurés qu’on faifoit
. a, leurs,fomfeébx. ,,
NÉMÈSES i • divinités qui, Félon Hygin ,
^étoienl filles de 1 Erèbe &v'dfc ‘ la Nuit. P.iüfanfes
; rarorite;'qu'Alexandté-lé-Grand’T en chaffant for
MMnioIriMPagus Tuf céridjiit ' par la chalfe
?près du' temple des -NémeJes. Fatigué, & trou-'
uheplSte' for le' bord d'une fontaine, il Te
coucha & 'S'etlrioémiti L à , durant fdn fdthftjèd*
' lèsâfen^Si luit Ipparurerît* f-elles lui Ordonnèrent
l ’fe b y t ir une ville en'ce^heu mêmë ^ 8s d'y tranT-
',fefer 1rs habitans* dfe^Séiyrne. Cés peuples en
i ayariï' rite avertis i envoyèrent aüflî-tôc i _ Cla^
. ros pour consulter l’orafeffe for de qu'ils* avoient à,
faire , 1a répoWe fut qu' ls fe'roi&nt très-heureüx
Pagn^-au flélà du
. Méfès-jâ^’ efl: pourquoi ils changèrent vo’onriers
i 3é demeure^ On croit: jqfle ees Némesès étoient
r fés mêmes 'qfufe fo®* E’urnéfiitfe^'On'les repréfçn-
toit^îfteé des â-les' 8s elles étaient en ’grande
"vénération à'Smyrne.
Oh voil fur un médaillon de l'empereur Marrin,
'dés1 Né mes es avçc le timbn , comme Iaf Ppftufie
(Buoharoti ojferv.'‘fopT'afitcuni medâgliohi p. l i f -O-
Pour plus de détails', voyez 'N émési's , donc les
• j^éüùfes n'étoieht qu’ une répétition.
-NÉMÉSIS, é to it, félon Héfiode ( Théogon.
fille de fOqéan 8s de la N u i t , 8s folon
’Hj^ïftijrfillé de la Juilice. Elle était 'prépofée
pour examiner les actions des humains r pour ven-
. ger l’impiété 8s récompenfer les aérions vejrueufes*'
Elle- étoit , dit Ammien'Marcellin ,' l'arbitre
dans tqutes'les affaires, 8s fifle dé la Juftice:
èlle avdît l’oeil à 'tout ce’ qui fe faifoit' fur la
terré. L'aritiquifq lui donna des ailes qui mar-
quoieht'tlà vîteffe avefe laquêlle elle fuivoit tous
' les ’h'omme’s polir examiner leurs actions. Pour
f.-GohnSîtreJa divinité quedes égyptiens.chargeoient
du. même*emploi; que NimifisffVoÿh. BuSASéS ,
TÏTHRAÈtïo. .
Néméfis avôit à Rhamnufià, bourg de l’A ttique,
un témpleacélèbÿe. « C 'e ff de;toutes les divinités
celle'lqiri s’irrite le p’us de l’infolence des-hommes,
dit P a ufa i iVas i f. on- d f t que fa colère fe fît fur-tout
, fentir aux Perfes, qui débarquèrent à Mata hon.
Çès barbares , fiers.de 1 è u r -p ui ifane e," m ép ri le ie ri t
les Jluces-d’Athènes , 8s croyant marcher à une
victoire,.certaine, ils avoient-déjà-fait venir du