
JZ p î. N i s
les celtes dans un Jieu appelle noatun. On l’invc-
'T ° £ P°?r «ei?dre 0heureufe la navigation , la
chaflè & la peche , & pour obtenir des tréfors.
Ni°rd PréSdoit au plus perfide des élé-
Cdtej Df Croyoiènt P°'Rt qu'il fût de la
S M dieux, qui defcen-
— V LeSrgaulois connoiflbiént cette
Æîeme divinité fous ,le nom de N eitk, & Mailet
no^s apprend que dans le lac .de Genève il fe
trouve un rocher qui lui droit confacré,.& qui
porte encore le nom de Neiton ( Edda des jV-
/andois, /,
: NIPHATE. ^ C aucase.
par Servrus Tullius, dans laquelle fe rang.eéotïaenbtl i
pour donner leur fuffrage . ceux des citoyens qu
f j &W e * donné dans la leur. Son nom déugnoit
I ignorance ou Pon étoit du nombre & des
individus de cette centurie : Niquifcivh- ou nifi
q u is fc ivu , dit Feftus. J
_ N IR É E fi|s de la nymphe. A g k ïa & duj-oi
Ggpopus. Ntreeemt le plus beau de tous les grecs
qiu allèrent a T ro y e , excepté Achille » .dit Ho-
SleS î , ? "u dm fit fur trois vaiffeaux les poupes
« 1 île de Syme , ou fon pere régnoit. Cette île
# entre celle dç Rhodes celle de Gnidf
* Î^,IS,A ’ nourrice de Bacchus fe voyolt /d ît
Atnenee, fur un char particulier, dans la. magnifique
pompe de Etolémée PKiladelphè , roi d’E-
gypte » dans laquelle Bâcchus étoit repréfenré
avec toute fa troupe. ^
*k sA , en Sicile.
Les médailles autonomes de ce peuple font :
0 . en or.
;'©. en argent.
• RRRR. -en bronze.
. NISAN; Ce,mot vfiut dire étendart, mois des
fiebreux qui répond à-une partie de notre mois de
mars & a une partie d'avril „ félon le cours de la
iS 1!* Aul0u^hui les_ j»ifs commencent le mots
W a « au feçtieme avril. C’étoir le premier mois
de leur année facree à leur ftrftfe d’Egypte «-Ce
» mois vous fera le premier des moisf eefera
” ! T ' * ^ en,.,eÇ moi? de tanqéepR xod.
i f 1L «o«t le ifçpîième de leur année
cmle. Moife I appelle abib. Qn faifoit k Pâque le
quatorzième jour de ce mois j le Seizième , on
offroit k gerbe desepisdferge}, !r vingt-fîx , 'on
commençoit les prières pour demander a s pluies
du pnntems; & le vingt-neuf, on :célébroit fa
mémoire de U chûte des murailles de Jéricho.
N I S
Au refte, le nom nîfim étoit inconnu aux juifs
avant k captivité de Babylone, & ils ne s’en
iont £ervis . que depuis le temps, tfEfdras , c’eû-à-
dire, depuis ou>ls furent retournés de k Chal-
dee ch J«ûee. Le rabbin Elia Levi croit que e’eft
un mot chai dai que ou per fan.
NISIBE , dan s la Méfepotanaie,
cm KM fl. Éepfimia Colonie,
Cette colonie romaine a fait frapper des mé-
daiiles grecques en I honneur de Julia Pa.uk,d’Alex
^ ^ r e .d eG o rd ie n -P ie , de P h i l ip p e Ç S T o i
« c ille , de Tranquilline, de Déce. P
Hé de l’Afie -M in eu re , qui É
formée du corps du géant Polybotès. k m p £
LYBOTis. Cherchez fesmédaifies à N i s y r o s .
NISMES. Pour connoître fon fondateur & fes
SAubzuou?t ,I nldee n1r acUaf^de'm° ^ief adj ?es“ fpciaernces de fM f ■
lkrcC dens ' e 'fieC e S l f « rf tabH J’inï«ipf'ôh de
S g ? d% S?ve re> Placé au bas du Capitole, Les
Iarrrraacchhé^ess ,b &&D ZAA uzout les' n,fdcerviPintfao nt oluotfees nlet s étùé. '
trous qui en avoient autrefois r e n d i s
S È ! . ^ hafejtansii \WfoiL 3p~
édifice des; r£
mams qur formera plus, belle des antîqurSs l é
cette ville-& Ia^lus confervée. Le rapport de convenance
de toutes les parties de P é d E e , k ' S t
portion des coJonues dadélicateffe deschapiteaux
& 4 es ornemens le fqnt.admirér des perfonnes S
Le périlîyle qui y donne;dhfÿéé WdfériVe tme
façade ornee de fix cdlohnès d'ordr/corinthien
I tlïôontnon font décores ïde 1t3o uCtO cren iqchiree «l ’^arPcahnitteea. udrue
u/jjf reÇherche. I.aLfrife de Oette façade éft
ggriKShaaHWBMi
La forme dè l^ifiçë lui a f^-dOnher le nom
|Jkil porter M un quarré longiifolé. La tradition
ne nouS a point tranfmiî fon nam. primittf ; de-là
nmfiTenr;Issj
^ ‘ f ni 0.nt P.arlei maïs ce qu’on en a dit aplutèt
Cervr àde faire meconnoître, qu’ à nous fournir
deçxéckireilïeiiiens flW
w i t , m m m m m m ' $ m m une manda
: N -’ I S
Gonfiikire -, un prétoire^ , ;^n.pflâs^qur;>*endre'la',
‘jüftiee j une Baulrqué, un témpre coîffâcré'à Ha-;
drien. Enfi||^éguier;, dans unqfavante Di£ertaii0n,\
'imprimée -,
•ces laufifesidées, &
fice fon ancjea nqm^le nom^iimitif qii’il portait]
il y a plus de di*-fept fièele$>, 1 !a* plûs fait s'il a
p ro iir ç^ e l étoit le . véïit’ablè ü-fa^O ‘âé -là m'àifoni,
qü arrêté
EJ le .pàÇqit.pdnr untemple^uprès deceux qui
en a',lq: forme &
l'ordonnante 5 mais il n*ètoit pas facije de fe. dé-
^çldèr fur k divinité ou fur le hérosqüfyJ«qitvè-
n’éré/ lt'fiê' bafSîÏÏbit aùcurî vtftige dâTinfeription-
qui ffotlVqk'Tindiqiier ; Pon' éroit pètfuadé qtfé,
âvoit' étï, 'les' rëvolûtïons 'desternps;;& 1?;
4>arba«es?d tljle‘s 'oirt 'ôCcaïïtfniTées, l’àvoient fait ;
'■ dilpfffôîide, 8e én avoièht'effacé jufqù?â krhoihdre -
tracer
Malgré ceSvpréyentions-, i l y eur^au :commen-;
cement du fiècle dernier un homme qui", par la
ftipérioméjde fon g.énie 8e k pénétration de fon,
c fp t it , entrevit des traces de 1 ancienne mfcrrp- î
tion dans les trous qut’refllent à k façadfe. C e f t lé '
fa Vint Peirefc q u i, au moyen' üe femblables indicés,
avôrt ' devîij'é à Aftife' rihfcjripfiôn - d’un j
temple dédié à' Jupiter , 8e à Pâtis k mom grec ’
duh ouvfiër ,'âjTtàcHq'pàr'dè] p&'d'tes poihtê'S'à’ürié *
afin'éthyfie oiï il ne reftoicqué Eempreînre des
npus^QalTendi<^é^ivain de fa vie,, rappjqrtè ];
qu'il/e flattoit de pouvoir,interpréter de même !
k fuite des trous de la hanlique de Nifrfies^^qu'pn 1
nomme k maifbn■ quanr&e ’‘i *^.\iffi-fôt qu’il en auroit
üné^cfip’b exaéfe. Ÿojci les paroles de Gafiïndi :
'Sic sfir in(erpreSatUfn dixitJipjamirui qiisdam qua y&
/ebantuy Ajfifiipin antfqqq nefùio *qucy~t€mplo. Cum
lenim nemodicere ■ pajfe^e.c^utd ïlld«fignjficarcm ' di-
•mriqyMdp^^iApu^eni x tjft {t Jeu*ded7eàtrojiem
fact a m ; i ()vVi.^-0 P T . M AX.. àâquek demonftfavit
%er0 nehs:fbyar?iina ca^peltentes. Sic fperaii-zt fe 'M-
'kerpretaturûm,'ferjem. tÿiamdam foraniinum hemali-
'j%W$ xSàJitica, éwam-iqdadr 'aVàm domum vo’cdàt, Ûli
tfoypum obtinumÂ. ^h' ' x' U
■ I l j j a «grande apparence que Peirefc n’eut'point
cette*co.pi'e exaéte ; car il ne faut pas douter qu’ife
n’edt-réufli à-t^a décjiifkir. Il étoit naturel de
pcnferfpe't-étoient les w te s
& AUC fe temple avbit cela de commun avec
q^hti|é*d’autres oM 'jn ^ ip tion fe voit encore.
C ’itm t la coiiïume- du fiècle d’A uguffe^ e lé
fervir de lettres de brohze pourries mfcBptionÿ
des temples & des duties édifice^-d’une grande',
magnificence. Ee temple-de Jupitet tonnant, qu’on,
attribue a cettempereur, em'avoit.’une j l’arc d P 1
',buie elev&^lfgn donneur par M. Jul. C o tiü s ,
• commandant des gatibbs Alpines r'èn'.étioit' auffi
décoré: Dans leiHîèçIes. fuivans, & iùfqu’au
temps de Confiantiir, *on conferva le même ufage.
N I S y |
Les ares. de * T i t u s d e -Septimê Séveré', éUrèht
yufçription,entière de métal; ait-jÿêti.'^ae edui de
Cônftahtin n’en eût ique- -les glorieux titrés de
FU N D a T.ORI Q V 1ETIS:& de L1B E R A TO R I
V R B IS , fonS'lepaffage du grand grc,' |
r Mais , {ans . âlfer dhêréhèr, des ëreniplés
-loin, nous pouvons produire les relies cPuh
bel ^ttélqrfés
a'hnéés àu^.-envirphs- de la fontaine de N i fines,
'où l'itlfcHpllon étoit èn bfohZè:' Chaqii'e lettre
étort d’ïfn'afiez ^tand refiéf pour reffoftir au-
delà du'^mui. De petits’ ienons ou crampotts
•débordoi4ent par derrière au-delà des jambages de
chacune pour les fixer & les iéhir' attachées àuic
trgüs cTd elles devaient êtrd JcMées. ; "C’éft'l’id'^e
‘dft1on doitJS.ên'tEdiéè'J''8é' hç pas';ftôgiô%r'jéfh'’iî y
"■ a’volt à‘ k ftifë 'fifc
laquelle on avoir gravé FilWC'PfptlrôiiJ, 'enfôltô'qife
^ei i^ 0!3vS.,3^-reft?nt ne M que Wux dès crirri-
pohs q'ui-là fetehoièfir. -}fil
Ces^luppofitions arbitr^itj-as- ne,-font pas conformes,
aux,ufages dest.-romdnsan.Queileîgrâce ap-
.rqient teji jettres ? .Loifqüe, le ibroézÇjiétolc
.terni ,-0$ n’pçpjt.pii'Jes'îire.'que-da près &5,avgc
peine.^n-n'épargnoït ;pas,je>brpjlze,pour orner
■ leS temples.;!<!S,gns.pa-ï.lgri içiAzSiM t è es des diêtiX
-bâtimçiïs
ajçfoptMe dictai :augtu,er)toic • l'éclat' & Ja ri-
ched p , l’on fait qtio l’dn s’eu fervit pont -k"s
portes'de c.es .Éeîfiplê^®:, JeS .chapS#e8uxidâ{^fi>
; îqîiqit*!. 0 n ’ique
^ cKelul; de'Trljpfi-à^ncienè, 'qn étaient orn.es.
Rien n.egaloit la gfâhdeur &■ la1 magnificence de
(^s^nàkrejf du^ïiQfedç. Les'provjhcés.Jes plns.éloi-'
gnées fepiquqiQnÇ d’être;les,émuleS de Rome j Jës
, prince^ .fece^doient toujoursdeurs délira.
• Ea'mëthbdè'qà'e l’oUVri^Tüiyiè!|ibÿr âïtach'er
ie s le ttftj à |a fr|fe du tempU de Ntfines, n’a pas
1 été ^ùvent|pr!tiqùéesipâf k s rdïnains. Aux autres
édifices, les lettres à demjsgravées dans la pierre
*y étoient retenues dans ufi .petit câbal ménagé'au-
L deflous. Ici* ilifryknrîi\wk point ; elles ’p lo ien t
à plat fur,le mut ou ellesétqfè'nt fçellçes eh plqmb.;
Quoique la .première méthbder- fût plus sûre'que
I Fautqe, on à Cependant enlevé ure grand nombre"
[d e ces lettrés dans les temps ©Û l empire a fou-f
I vent changefde mâiife. & où leè'batbares fe fâi- I
paient une gloir^d€«léta:uîà les p|hs* beaux édi-
‘ficesbdes romàihs.iMaisi du moins alors, quoiqu’on
les eût- arrachées ,- ou qu’elles fuflent tombées
d'eiles^iêmesf, fo canaf;qu% réftolt éft confe|vbit
la traeq^ & l ’dn,çn a toujours.pu lire le s infcrip-l
kk°ns.: A- Nifm'ès., dès que'les «atattères ont d if - l
W'paru,k-.il n’eft'refté qu’une niiiltitude'de trous,
I dont, Tapplicatfon à paru très-incertaine & la
cosnbinaifon endqfé|plus difficile.
H a Pa? ^eu de dputer que,depuis le renou-1
: vellsmçnt des lettres, 8c' fur - tout après que'