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la comédie'des oîfcaux d’Axiftaphatré-; dans #ht*.
tarque fur la mufique & ailleurs. (P . 3,f ' '
P A R TH É N IU S , fieuyecde .l’Afie mineure,
qui artqfôtt-.fes campagnes d’Ameflrh, (G n lai"
donna le furnom de \ lerge , acaufè de Diane , qui
fe-plaifoit, dit-on, â ch-ailer fur les bords, & qui y
.croît aufli parqci|KèrementLonofteei •
P A R TH E N O N . Ce mot lignifie proprement
l'appammeju des fallet, q u i,çbe z Les grecs,'était
l'endroit' de la rtiaifon le pins reculé y mais.-ifo î
donna le nom departhenop -ad temple de Minerve
qai-étoic dans, la cffacfelle d'Athènes. On le nom-
tnoit âinfi parcej>q;ie Minerve droit par exoelleace
fnepttns, vierge. Le partkenon avoir - coûté dix
mille talens atti&es’, je%ff-à-dire, plus de quarante
mi’pons de' France-(a- raifort de 187 Ifijé fferlmg
10 fcheffins-, Je talent. -)^'ÇD. J .)
ä P a r th e n o n , le neuvième deî mois céleftes
de Methonf, d’Eaâelitoue 8c de Calippe, afefi
appellé du ligne où étoitr;al4ts- le fôîeil Lé parthé-
w>n étoiit te mois de la vierge.
P A R TH É N Q P E , c ’effle nom d'une des.fyrè-
,pes 5 elle avoit fixé fon .ÇejoÈr dans la baye de
Naples j d'où vient que cette ville fut autrefois
appelles Parrhènopé. Strabqn d i t que la fiyrène
f ’ artkénope fut-enierrée a Dicéarchie , ‘ quî éft la
ville de Pouzzole d'aujourd'hui. Elle s'étoit préci--
pitée dans la mer, de douleur d’avoir vu Ulyffe
ye'fiffer aux charmes de fa voix. "
P A R TH È N O P É , fils de Méléagre; d’autres
difer.t de Ménalion , & d’aurres de Mars, & de !
}a belle Ataiante, futun des fept chefs de' l.armeeh
des argiens, ouÿ firent lèfifiége fie Thèhes n i ’était
arcafiierr d’ ori;;ine , mats.il fut-elevé- dans l’Argo-
lide-. Voici le portrait qu’en fait Euripide Cfaxéris1fes.
fappliantes . aß. 4. ) j cs R fut plaire aux citoyens
& à l'état par fes grâces, fa douceur, & fi réfer-ve
dans fes paroles .: éloigné de rouf efprit de difpute
8c de hauteur, chofë fi peu fupper’rable dans-un'
citoyen, flf fur-tout dâns uriretranger, fes armes à
la main 5 il défëndoit les intérêts'dès argiens, moins
èn étranger dufemeifayen. -Adosé' du fexe, on "t ë
lui vit jamais oublier la pudeur de fon âge
ftéieuXa Vertu ». Il fut tué devant Thèbes par le
tiaillanî Penc'ytuèneV'^byei; A t a i.ANT^, ' •* 1-
; PARTHENOPE E »öle fi’Ancée de^arfda ƒ
qui rsconnoilfoit pour pere de fleuve Méan ire :
elle fut "aimée d’Apollon, qui la rendtrmère d’jia
fils appellé Ly,?&mèdè~. i
- P AR TH EN O PO L IS -, dans la Bithynre. ■ -
Cette ville a fait frapper fieç médaiües imperia-
les greçqjies, félon Goltjîus feql, r " si!
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P ARTHES ( les%■ , peuples d'Alie qui partagèrent
i'eaapire de l’univers avec h s romains', etoient
originairement- des bannis du pays, des feythes,
comme le prouve teqf-nom qni,A-çn.lang.ue.fcythe,
figniffe Am« « , exilés. Ij.oif.que lts alfyrRns & les
qifdes étoieut le$ marres de.d’Alîe , Les pankes
fétorenfea peine connus, &, ils, jje..le, furent.guère
davantage, .quand lymphe p -{Ta aux perfes,-Iis
.furent fournis aux .macédoniens qurf-ü b j ugu èren t
çout l ’Orient i& après la moi t d’Aiexanfirç, Gamme
au- un dçs généraux' de ce grarfiÛroi ne daigna leur
commande , ’ils£e foujjùrent à in» certain jSÿîanor,
& continuèrent à afiez çfefo«rjufqn'4
Arfaces , foraine d une origine inconnue , > mais
d'une valeur éprouvée, qui Ce fit nomojer roi de.ee
pays ,,'jSc commença la monaj3shièfies,^<2«^W'qia
Aei!arfiicides,. Orodes ,i'un deTcsifocce(feiiïs -, 'déclara
la guerre aux romains, 8e ruina enûftëmenE
Une dé leursiarmées, dont Craffus, le g â ié r if, .fut
.tué aveb fisù fils. Pacorus penvoyélna^feupèie-. à
la potiifuite des fuyards, fitdegrandd projîès dans
la Symej mais-ayanné.té rappedçfpatjProdes, qui
devint jaloux des fuccès de fon.fils, il faifig fou
aimée ^ lîn a r c i des romains ^çtttivfouxl^pondùitg'
de Grafiius, Queftéur de Grafiqsl, la taillèrent e#
pièces.
. Les partkes prirent lé ‘parti', rfe.Pompée contra
Céfar, &-celui dès affaîfins de c%dLrniér, auxquels
ils envoyèrent» dès^t^Wé'. Après^ær défaite de
Ph lippes, Pacorus fe.mit.àîfayêtede oe->qiwréftojt
des’ paitilans de'Porrîpée,' 8t vipt fondfë.lur la^y-,
iie , dont il fs rendit maître ; mars ipp-effirdlns un
Ce mbatquiedîiij^ra Vehtj'dias Batlus,;géjîéraf romain.
Quefenie temps après Orodes fot aff'ffiné par
foîi fils Mh aa te s, qui-s'étiipaf a'îd ù royaume » 8?
qui, tout fier de l’a -vriftoire Témj^rta for
Antolqe , traita fes fojets ayeéo'rgueU -8e tyrannie.
Ceux-ci-, las de fa cruauté, le c ha fs èren t 8e
élurent pour roi un certain Tyrkiite , qût fut
bientâr chafle à fon toux paiiPhraates ,'que les
^rmes des'fcyfoes remirent fur le trône. Ce prmee
p*»ui s’ y afiétmir, par. -ï^pisoteftion' d Augufte >
lui renvoya tous fe's Captifs 8e' 1 es^-ëten-3arts: pris
for Ctafius & fur Antoine , & donna- en même-
temps pour otageyfes fils & -fes petits fils. Phraates
étant morts , un- dfe dès fils lui fuccéda fous' lé
même nom , 8c fut "remplacé.pari Orodes qui fut
bientôt" après affaffiné , 8e ©n lui fubftitua Vono-
nes-* lVtpé.-(|es.fi!s..<iu premier Phraates xqt®'le|
panhtS' firent venir de Rome j, ruais fine tarda pas
à être ehâffe du trône Çur-lequel monta Artaban ,
qui dqc^ra la guerre aux romains , 8c fiat vaincu
pir-'yttëfijus lieutenant de-Syrje ; celM%éi fit roi
des parthes , Tiridate , prspee royal du fang de$
Ariacides. Artaban ayant trouvé le.moyen oe re-
'couvrer fon-royaume , le perdit avec la vie, i que
lui arracha fon frère Gothafce?, qui vainquit auflfl
ïdeherhate• w'fon eqneutxeqt', que’ l’empereur
Claude foutenoit. A celui-ci fuccéda Vonones,
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quj ne ré'grta que peu de' ternes,- 8c laîfla le royaume
à Volcigefes, pri'itfedhïiretix dans l'iiiifoitè' dte
RomSic II eut enfeffet u »e gu'err'e'-trèÿ'langait -a
foutenir co'Byjtë'^les romains', dan$Jaqu®3*il fut
n on- feM cpae nnléur. égjvl f-rti nSvfouveRt même-leur
Vafqgiuéur.'tlHleurenievÿ.i’ù 1 oiéiii; folle i'tmpir^
de lÿ,éio-n®t8c fit.psfiértdeux l e v o n s l e joug.
H lajfis pour luceeflear fofnifiki’.Vsi.Ggslëÿi,; fient
fes hiftonéus- ne fionnent-aficun c fiu d , .i;mès»fe-
quel le, royaume pailit à Choftoés. Trajan fit k
guerrgâ.ceiderp'fer à 1 m é fie , la
Mé'foporitmië 8c la1 Syrie „"Si qfi^ chaffa qàlérÔK
pour. 9|Mraeer , Parthamadpate; Qi^Pqîiè’- temps
apres- y,remonta,, 8c lè la-fiafi’ ifourfils
Vofegtgfé® , ‘qui eut.à combaÉtfejcontne les .empel
ïeurs- Marc-Aq-rèle fie Eî-ÿejus. Enfin y1 'Artaban
foecéfirtfi .yolq^êfess, 8c fut le 'dètnier roî: de »la
race des axfacides. Il fit la jue r re aux emyeremS
Sévèlfe -j- S a l'açalh 8c Maoris ; & fous ÿèmpirp
d Afexà^dre , a a r r êté attaqué par Artaxerqes*,
foi de 'PeilB'^î^fLfC'Vâîrttu triais fo is , perdit fon
rfiya.yrne'A- la vie. Ainü ia 'pionarchie des parties
fut de nouveau tFanfportéc aux perfes, de> la df-
mll+e. dj s ffifeniies, 47-3 atïs après fon fondateur
Aîiiatje-s... .
. Loxfque la Partiie, province del’ancien,'royaume
de -Pcrfe--, ëpt fegrrois & “cafipnfa fi-ae pniffance
parfjèujièré y-qp^Vit auflî l'att prendt^-une autre?
tfime çh z ies'-iParrkes. Les G recs, qui dès le
A-iéxantj' ? j habitofenafiies vilfes dans la
Gp.ppadpc,é{( dppia’!- 'Miithrldflt. pfôÈtèjàà'l cé. )/
8c quW.uis .desyemsplus î^cfics epcoçè.s’étôient
et, liKs«d-m^lxpo!^idç, o^^p-mfes nommoit, les
Ache«.ns^cyxh»ques {UicL. p. hv. zy p. I f ) ,
.'^étendirent également dans la Partkie &
y inïyp.iuhlr'fcnt.leut .jqngùfi.' Auffi voyons nous
les f&h df s ¥ ardus faire repréfentertà leur cour "
des |peét*cles Grecs, tld. Parrk. pi 194 l. i j.f e q ,}
A.rta|afies roi d'Arménie , beau-père de Pacorus
, d’Orodps 3 gyoït même compofé. en,
^'&d£^x,Hgébes, des hiftb.Tes &r des harangues.
Cetre andioa-ksD fies rois Parties^pour les g-ecs
8c pour ieuU&gup^."s’ étendit auflTfur fesqififtes
greésfif; 8c il cft probfijleque fes jnêdfi'les de ces.
rois , avec,fi,fes!'infc{iptiqns,grecques , ob été frappées
par des artiftes grecs, élevés 8c inftruits fai's
dçuté parmi,"ed éon^ . Il efl certain que le coin
de ces médarUes^a qtiélqqe chsfe d’éttanger, &
l ’on peut dirû.'ûiênLve, de barbare. 1
■ Les Partie » en guérie, L ’onPlutarque {Hommes
Miuflrfs s tem. V. & 'feton^Ap^fep
Afexandtin.pOrtojent des calques d’un acier mar-
gifn , très étincelant, leurs chevaux éioient.bar-
dés de fer 8c d’^feaif .jjj’aacixdr '{,Notîtia dignita-
ium utriikfqttt împtr. Comment.fah ^ . 3 ScBellori
CCôlonp. Trafan./oUii.) appellent <Jes câvalierë
CataphraMl,• cependant, feion Ste-wechius, t in .
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Vegetii Comment LU. ■ v. cap. zo. f a l y-Cata-
phrdSta nds fign W qne'.euirafie ; 'Celles,'ci étox^it
fabriquées de petites lames de fér en formes d'é-
cailles; de poiffoü ; ou lu.s i t ifexpreifion de Jultia
( Lib. 41 , fai.. 4 yé ),s les Pankes & leurs» che-
vau-x épiyapt cô-uyerts de eu ralFes faites de lames
' èpS fa 1. me4 <|e p ' âpre s , ' pluir.aia , qui leur
codivlpfent tour le corps/Ils ày oient des boucliers
.-Fqfiids;.-, leurs ares étaient de jonc, ils fe fervoient
de courtes piques ; ils pe s’ arfififient pornt au com-
; bat ( 'P/«rarg;tt,d, Hommè-s iliitfires ; AppieriAleXaifa.
oéi-4^ 7' 5 pw*e fon^fei Corps ou de* trompétres |
mais par le. bruit confus d'une infinité d'mftfamens
creux ,- ^mvatnsmjJxMWertS de peaux 8c garnis
de fonnettes d’airain , avec lefqnels ils faifoient
un bruit lourd 8c terrible 5 pour fe. rendre plus
- qffirdyabks ils xetroulfoient leuis, cheveux for
Lear habileté à lancer des flèches 'écoit paffée
£Ü proverbe chez fes Rottfins'.-. Mais,_c,étoit dans
li foite.q tSd|lH'brilloit davantage. AuflLfeignoient*
ils‘.fouvenj: de fuir., 8c alors quoique leurs che-
vâux couruffent au 'gatejçy- ils apcablqient de*traits
Tnturtrfets ceux qui les' pofoifeivoient trop împru-
dergpa^wci Les^foîdats romains redoUto-eht moins
les Pankes embêtai lie rangée que dans liju ite .
Atface , qui donna fon nom->» la dynafiife des
rois’tP m è « ,’ étoitSatrape de la Baétriane 8c il
engagea 'es Partiefi à le reconnaître pour fbuve-
raiflB parce qu’il,*fe difoijt defeeudu d’Artaxercès
Mnrmon , -furnommé Arface -, ^âqeien roi da
tPerfs. Ayant vécu long-tems- fous * le gouvernement
des Seleucides, aùfiom defquels-il pofledoit
la Satrapie <fe l'a Baft/iane , *8c voyant les Grecs
répandus en grand nombre dans fes e'tats , -le^pre-
.mter roi des Parties parut for fes. médailles fans
■ barbe eotrifie les-Grecs , 8e coëffé d’utte -mitre'
Tort lîmpfe etti-oinée dfi diadème. Son frère Tiridate
, ,appellé Arface I I , lorfqu'il lui eût foc-
,'cédé' imvtâ fa Condescendance pour les Grecs eri
nedaiffant pas croître fa'barbe. Il fe coiffa aufü
delà nLtreb'a'i; fon exemple , pour refferhbler aux
‘rpisjdlç Perfes , dopt tons les deux, vouloient fairq
^croire qu’ils'êtoient defeenéus-
».- Devenus, fouverains de -la plus grande partie, de
■ rAfie 8c'même de taPerfe dont le s rois leur ôbéif-
ibient-i les fucceffeurs des deux Arfaces «’éloi-
'gnèieutfieileut modèfiie. Ils prirent les titres fafo
fieux dé roi de{ rois , de frkre-'du faleîl b de la
Lune yfraier faits fr lune comme nous l’apprenonsi
■ TAmmien MarèeUin {iïbi tyfa ; Sc ils dirent qu’ils
partietpoient ifata^nàxïfrefaskjlte'comme fes an-1
ciens rois de Pèrfe » participes Jtderum. Delà vînt
qu’ils adoptèrent, à l’exemple fie ces rots, fe ,
longue barbe fieffée avec des lames d’or-, fes
boucles de cheveux épaifïes 8c multipliées t le
double-diadème, la mûre > c’efi-à-dire , fe bonnes