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OENIADÆ , dans 1’ Acarnanie.#ofeïMAÂN'#
Les médailles autonomes de cette'Ville font :
( E N E
dure d'argent qui règne autour de fes pau-
pières ».
.OEil à la proue dés navires.
Les anciens plaçoient ordinairement un oeil de
-chaque côté de la proue dçs vaiffe.aux au-deffus de
F éperon: Ûn lé voit à la. barque égyptienne , qui
porte le foîeil 8e la' lune^ fur un vafe peint du Va-
tic an,publié par Winckçlmann dans fes Monumenti
ïneditt y aux'proues, de la c plongé;. roftraie de
Duillius au Capitole ; aux fix proues, de la fri le.
placée jadis à Saint-Laurent, hors des mqrs , &
aujourd'hui dans lé mufeum du Capitole ; fur une
proue d’uns médaille de Syracufe 5 fur une, fem-
blable de Demetrius, , roi dé. Syrie ; fur, trois,
proues dés médailles dé Pompée 5 fur une proue,
de la co[onne‘trajanne; fur lin navire peint d Her-
culanum j & c . Çet.oeiV, dont aucun écrivain n'a
déterminé l’ufage, étoit mis à la proue, qui repré-
fentoit la tête d'un poiffon , dont un navire-for-
moit le corps , pour completter la rqpréfçntation,
de cette tête.
R. en bronze,
O . en or.
O . en argent.
Leur type ordinaire efi le boeuf à tête humaine »
vu à mi-corps,
, (ENISTÉRIES ( Les ) , ou la fête, du, vin fe'celé
broit à Athènes par les jeunçs gens prè%.dÆ,né‘
•trer dans l’adolefcence , avant de couper la pre-.
mière fois leur barbe & leurs^çheveux. Ils ap-
portoient au' temple d’Hercule une certaine^me-
fure de vin,* en feifoient des» libations , & en
oîfroient à boire aux affiftaris. Héfichius &#o!Iux
font mention de cette fête qui a pfi8''fon nom du
vin , en grec'?ii«r,
(ENO y une des filles d’Anius & de Doripe»
Voyez Anius'. ’
O EN . Voyez OANâsi
CENÉE, roi de Calidon , de la famille des
Ëloïdes. Il étoit fils de Parthaon , & fa mère fe
nonunoit Euryte. Il époufa Althée, de la ville de
Pleuronsvoifip ed e Calidon , 8c en eut plufieurs
enfens, M è lé jg re , Oxée , Tircé , Déjanire qui
époufa Hercule, 8c Gorgé qui fut-mari.ée à Àn-
dromédon. Il devoit 1. félon- Ovide, en avoir eu
plufieurs-autres , puifqùe ce poète icfït que les
focuvs de Méléagre furent changées en oifeaux.
Voye[ Méléagrides. ï
Les plus célèbres furent Méléagre & Déjanire.
IL époufa en fécondés noces Peribée , dont i l eut
T îd é e , père de Diomède. Dans fa vieilleffe:, il.
fut détrôné par les enfans d’ Agrius, & rétabli par
ion petit-fils Diomède. Mais il abandonna volontairement
l’adminifiration à fon gendre Andro-
xnédon , pour fe retirer à Argos.
Ayant 'été tué dans une ëmbufeade que lui
drefserent fes neveux,fon corps fut tranfporté dans
l ’Ârgolide, où Diomède lui rendit tous les honneurs
poffibles , comme à fon aïeul paternel } &
pour conferver fa mémoire , il voulut que Iq lieu
où ce prince avoir été inhumé , fût appelle QEnée.
Voyez A lthéé , A t a l a n t É , D iomède . MÉ-
ie a g r e , T îdé e.
(Enée , fécond fils de Ce'phale , fuccéda à
fon grand - père Déjonée, au royaume de la
Phocide,
(EN O E , reine des pygmées > changée en grue»
Voyez Pyg^a S. '
(Eno.é , ville de I’Attique fituée fur une. rîvieréj-
dont les, haljitans, an êtèrent le cours pouc cors-
duire fes eaux fur leurs terres , afin dSTeur. procurer
une grande fertilité. Bien"Jqijji|y|n tirgr
aucun avantagé , ceg ■‘eaux ja ijtó n t entijy:èro,e,n,lî
leurs campagnes paVle’s ravlns'qu elles y efensèrentÿ
ce .qui rendit, le pays jnçâgable,. d'ëtrq'-acyl.tj^éf}.
d’o'ù vint le proverbe Fflffe* d’ CEiïoè, ufité-^thez.
les grecs , qui l'appliquaient à_ cegx^'qm s’atÿ-
rpient un malheur, par cela mêmequ'ils crpyoiépjt
leur devoir êrre avantageux.
OlÉPOMÀîtTrE , ƒ mot forme de , VM*
& de p airùte , divination: C'étoit une divination* “
pntîquee par le moyen du vin deftme aux liba- (
tions. On en obfervoit la couleur & le mouvement
, pour en tirer -des préfages. Virgile en fais ,
mention daflilEné de ( Lib. IV . v. 4£3. )J;, V
Vidit thuricftjnis cittn dona imponeretflfts s s
f Horrendutn diltu ) latices nigrejçere facros Jt,
Fufaque in obfcoenum fe ver.tere vina' cruorem.- '
Dans le Thiefte de Sénèque ». on trouve un pré-
fage d’ eènômantJ? de la fécondé efpqpe :
-Admotus ipfis Bacchus3f~labris fugit,3 .
Circaque dichts pre. decepto effluit. ,
(E N É ID E , nymphe aimée de-Jupiter, qui la
jendit mère de Pan, félon un ancien poète.
L e s perfes étoient. fort
vination.
attachés à cette &•
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■■ (ENOM'AUS, foi'de Pifër,qheTâK:aBle'8é lès
p è l è l ü t fils de Mars & d'Harpine
ibrors phrtôtfih î'Alkion , dit Paufamas >,fut dere
d’üâè'très-oellë'fiile'^nomtnée Htppodam^ il ne
Vouloir pas la mariée, effrayé ^ r Ùn otScteqMjiai
avoir prédit qu’il ferhtf ïué pat
écarter unë fouîê d amitis qW 1 e.do!ketn ' 11
leur bï'ôpofa à tôus;'ü:riÿ éoriditionfort .mre ^ pro-
méttant la princéffe à çefùfqüi le fulpaneroit’a la
fcoiirfe-, aftrqail'Ttùeréif tÙUS ceux fur qui
jll a'u’-oit ‘ràvâlîtâgei L ahl'anf Qevbit édurit "ïè
prem.er, Se Ie‘r‘o i / “îepéeÀa l’a m0n|, poùntli-
voit. Pin S are 8e Paufahias^en hofntfient dra^huît
à qüî -i’I'^h chiÙtà^la vre , Actifs ; ;AjeiQbipus ^'n 1s
de Parthaon-51 Ariftonjab'ûeGapetüs'î QTalccr-
idon ; -Crôfiiùs; 5' CrotaluS; j Eion^-. "petit - fajs;
i ’Eole Eolius ; EuEmuV/pétît-fllS d’ Athanîâsî
Euryalus î'Euferïicjïïe ; La(iq§ yLyçn}t|ue j Mar
mgxi ljéla|fcX;Prtis , & Tricotôïhis , fl s';de
Lvcao.1. Us euient n us-h meme deftinée 5 ya^icüs
à là^ ^ ^ n e , ^îlS^çérit- jifaînoîés' à h^ctuadte dp
Vainqueur. (Bnomaiis ^ pqiï; ^ 1 ÿ
ïgS’ije enterrfr^Les.; s 4 êV
faîties fur quë 1 quJemîneqVe j uy^is P<-üopî Es boj
ivorl enTuitè d'un magnifique fômbeÿ'^£| 'qn'd fit
autant [3dur la gloire d'Hippodam'e ,/qde {mnr h
leuri Peut-être auffi hé fut-il^pà's fachè. de la fier un
-fifonuménr jîe^la vîdtoiqé qft^sé^'^èrnppçtéejffir
pn prmçe fameux,Iui naeme p^r tant dé vipojie|.
Pii 1 è.nt^qP’ï î régna a Pire p aïHcjjp chaque
“ïftih'eë les hondrçr ' fut' leiîr tonibèaU.'
. <H,«o>#a^|Ti(fyain.cùfpar Pelops',,&friourut de
fa ffe® É -, MiTtTÎL , -PÉ-
^Q !PS , . T A R A X 'f f iT 05 , . . f
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au fiége de T ro y e , il fé“ ifit! porter fur lé möht
Idä ën A ‘ fànctae; qui ihalgré l'infidélité de fon
, époux, employa fon art pour le guérir 5 mais tous
les.remèdes furent inutiles, ’la flèche qui l'avoit
ble.ffé étoit empoifonnée : c'étoit une des flèches
d'Hercule.,■ Paris mourut entre les bras d'fflltkme ,
& la malheucèufe (Enojte. mourut de regret de la
morf de fcet infidèle amant.
(Sonon ;( dans- Phottus) rapporte que le mef-
fager qui vint, dire à (Eénqne que Paris fe faifpit
tporréf Tur fë'maht '‘Ida, «fin qu’elle Te guérit‘de
,fa;bleflure, fut renvoyé .brÿfquement, avec ces
| S B ; faite ë&écit.Paf,
'ÏLifene'. Ün retpiir dè'.teh|re^&.hSéh^ôt répew-
éÊxtÆ n 6né 'dp Et d'aller
au?-lqygqj{; de f®q màti avec les remèdes (nécçfr
i®e,s ;-wiais;elle, arrjya trqpjtajd- L^.réponfe qu’elle
“aroit, raifé^ au.melhgeç, fut,fidèlement fapporteé
à Ri r is , & , raccabl^ide, te)lç Sotte qu'il -expira
fur jè c l^ ^ w L a prejnière'qHofe que fit (ßnonet
Ä änd) ^llft fiy5,aïflVéc fpt.de, tuer d’fib coup de
pierre cê melfager,, parce 'qû'iL-aveit®0^é;lô! >dïté
cfâiellé- éteit- câülhl.d^ la mort de Pâris. Ehfmtéx
elle embraffà tendiemellt le; edrps d^jçèmari infi-s
del&jj^raprès bien des regrets, elle s'attacha fa
ceinture au. cou, 8e s’étrangla.
D iâ y s , (h; Çj:ète „-.facpnte encore différemment
& 1 tnroîtr^jRari^'étant'mâTt'-, llès barens.,■ d t-;l ^
firent p'orfetf^n’ horps vers (Snonb^ fafih ‘qu’ elle
eût- fpln fié le faire-'îtihumêr. Mais QEnon'é, 'àÿànt
vu , le corps» jr ie r t, fut jteljqfijerst é^UK;<pfôlkï
pefÆlt lq.feqsj,i'8çife. }àfffant'l?peu-à-peu accabler
,-géV^fa trifteffe ^ elie moùrut, de douleur j & fut
enfefelie avec. Paris.
L ’infoj-tuhë j d’ (ÈndtÊitiii eff . repréÆftÆ fur ' un
bas-relie'fifjde, jMs ( .Brafqhi , & pub’iée p’at M>
Gifâtta^i dans; fon j cmfaal,; fd'An t iq ui té s , l’an
1781. Il é’ff^t*en3fi à tejre j 8cfÔé^î uhe rouè'de
fon c h® ? '1*'
(EN©ME ,* fille; du fl.euvè Cébréne, en Phry-
gie fme
Beauté, prédîfdit' .l’ avenir 8r ~^mhôjff^|a .vertu
d'eX. plafl'èês. Âpollon lui avoîtrart pïêlent de^
dons, en recoàhoiflance des faveurs qu’il aVoft
obtenues d'elle,
*„ -Ëâris^'jjclitnîtl le temps- qu’h A h h fu r .lî mont
Ida, réd,uit,à ld-xopdioion dç berger, Ie,,bedu
L'Iris fê^^nt ^imer d'C^none, & en pût uh fils qui
fut nommé Çorifhus. Lorfqy’ëllè*eut appris qù'il
àu^fe^ré.,tin en Grèch,-, elle fit-topc ce
qu'elle, put pour l’ejï détourner, lui. prédifaot touk
les rnalns.u’rs dont feroit fuivi ce voyage y ajoutant
qu’il feroit unqqur iblelTé ipOïtellemeftt^qu'alors
îj fe fouviènüfcqit d (Snone.po\xr en être guéri,
mais, qu'il auroit ^vdin^mefit recours à. ,ellg...En
e^et, Jdij:fi|iicJÉ|iis eqt.çïé pleifé pap ThÙo^èîe,
► Enfin, .Qtiipiust'-iÇalaber‘ , fuppofe qa3(Snond
tlaità fofi mati avèé la derfiièçç.hburnanité,, lorf-
cfùé,.{ltoftèrnéà fes pieds rendant prefqtre les der-».
!nièrsifftppnéij.'dl implordlt fon aflïfiance, 8 t.lui
demandoit pardon de-fon infidéliré|?,îmais qu’en»
.farte elle -eut un fi grand regret de là' inoft , qu’ éllq
fc.-jetta fur le bûcher, &..fe brûla fouie vive aveè
le ’corps de Paris. Voyez CorRyiiiüS, .
». Entre lesi%héroï^es 4 'Qvjde ^ il»y en a unç
d'Çffnone a. Paris } qu’elle, pfi foppafee avoir écrite
lorlqu’ elle ëift*appas 1 enfèVerhenc a'Héfene. Dan§
|c|é:è épitre, (Binons reproche a fomingrat epoux
fon {nWéihé, & feit yqh joute la fprcç»' de l’as»
nêoûr qu?ellè a voit eiî; pour lùi,
À Ia'vill^ Ludovilî, .6n,ymj.unahaSTtelieï quî
reprçfentè Pâris avec la nymphe CÊénone elf
coéffée avec une efpèce d e . bonnet, tel que le
pôitènj ordinairgmepj les femmes âgées fur les
monuments.
(E iNO P IiQ ïlJfM , grande? cruches dans Içf»
ÿ
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