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Leur légende fuffit pour lés faire adjuger à
l'Ionie^
, M é t r o p o l ïs , eRPhrygié. METPOttoAErmit
& METPonOAITONl \ ,
Lés médailles autonomes de cette’ville font:
RRRR. èn b ronze.. . . . . . .PclUrin,
O . en or.
O . en argent;
_ Leurs légendes fimples fuffifetjt pçurdes dîf-
tînguer des médailles frappées dans les autres
Mêtropvlis. "
'»’’’C ette ville a.fait frapper , fous l ’autorité de fés
préteurs j des médailles impériales grecques, en
î ’bonneuj; de N 4^>p, de Trajan ,*'dê Marc-Au-
rèle-y de Gomtribde, d e .Sévère , de Caràcrfllah
de Géta-j^d’Alesandrle-Sévère * de Maxime’,'«ft
Gordten-Pie , de Tranquiiline, de Philippe père ,
•d’Otafcü.e;, de Valérieit-y de Galliell, de SalO-
nine , de Salonin , d’Hoftilien. , de' Valérie'n
-,jeune.v^:
:On ‘fa|fôii d’abord .roulé rda meule par leir^thoyen
•d’un â n ç d ’bdduitwint.de nom de molavftnana •
puis on.1 employa Peaii -éOur la. faire ftorner j
•‘pour cela: ori- l’appeH»* mola aquaria, Avant tcp||
onia fit tourner àda main , & op J^ffSeUcfit iwbk
trufatilis. Les grecs de fiiême»; avantjffll|ent'on
«des meules-ï-ciu , he fe forvdiefd pAur -fnbiidre
le bled.que de mortier à bras , &,c'ét®jeiK des]
femmes 'efclaves. qui ètorertt employées à ;cttj
ufage.
Les m'éules de moulin -antiques qui ont dêhsppé
àux injures des temps, font bcaucoùp plus»'petites!
que celles des rrjodernes. Thoresby, rapporte uifl
l’on .en a trouvé deux, oq tiots en ;Andfetêrra
parmi d’autres i antiquités; romaines ; elles â>
voient que 20 .pouces anglois de diamètre & autant
d’épatÇeur,
On. en a trouyé dans les Fouilles d ’uqb \n".u
gauloife , découverte au Châtelet près dfesjom.j
villct,-Elles étoient faites de lave ou.piei r e s ^ sh'jj
eau, 8e elles aVoient à-peurprès Ies’mêmes||imea.
fions.que les meules décrites .par *Thoresb,y.
MiiRfâpôEis | dans ITfaurie. METPortï>AEoë
J cA tP O N .'r j 1
■ ■ Cétte-'Ville a fait’-, frapper des médaille^ impériales
grecques en l’honneur de Faulîinè jeune ,
d’Elagabale,.
... Leur..-’légende,'fuffit podFSles, affeâer àT b i
Jaunes- ^ *
& M E T R O U M , dans la Bÿthinie. m h t po s . : r
Eckhel attribue à cette"ville une'rhédailîê autonome
de brefize avéé cette légen'de, 8e un -lion
âffis entre les bonnets-‘des dîôfcures,''
M É TR O Ü S , ' ttoifierhe mois des bithyniens-,
qui répondoit 'à-peu-près'à notre mois . de décembre.
|
M E T T IA , famille romaine dont on a des
médaillés,. ”
RR. eh argent,.
,Q. eu bjonze. ? |
O . ea.or.
MEULE pour moudre le bled. Servius dit que
les anciens Romains n’ayoient point -l’ulâgat des
meules, 8e qu’fis 'fiifoiént 'fêtrr le %!éd pour le
pile? enfuitç damSTtin mortier : Apud majores hoft-
tras moiârum.ufus non erat frumpnta tbrpejxmt ,-é1
éa ut pilas mijfcL pïrtfebdnt : fi. hoc, ‘erat. genus-. mo-
lendi ; inde & pinfores d ic li, qui mine piflores 3Î - .
(untun.. Cependant les m/uA^étoieot connues ;àanS
la plus haute antiquité | puifqu’bfomère eu parle.
’ ?.|^u||Llq^^p|orte
rinfofiption foivanre i'^t-r®U‘v.ée|le’b%Efpagne, 8t
gravée en l’honneur dliöiïdieiïinconnp,,i di.fcu fto\
pique fans doute 1.»
D E ||O l- M E U I '
V-x V r. j c p - à
M’.V SV T 1 L t;
• S I X o r h 1 « j î i ;
rfXQ’u I R . J i ' ï b
E X y . O T O;.v.,X
, M E ZENÇ E . Roi .des étr,uriëns, efltanbellé par'1
Yifgfle X JEn. f VIl.;% : l
l. X . v. %74!: ) le crfiel Af/fenc«',^^®^^npteur
des dieux, U avoitxenq^is lâ'-capicale.Sdé^'ctru-
«ens , 8e y régtimp epityran1, exéfçant f u r H
plus barljSresyMaits. Il p^enoiç.fjk p'I!
étenàje un #c»di^r4, à
)otti(flE|t^Dfefnb’le' leurs ’ bWches leufs .mains &
toii^qiirs mernbr.es. Il faifo|fiaînfi'.^par bWffiort
violente, 8e atPmilieii^d'ure affreufojÿrtfaàp'1,
mourir Jès vivans’ dani"' les ' h^liraâetnens Rie.
mcfts.'Ses j Iïs e ’o'b éi t1 'à1 e^.pri h ce
inhumaiif-, fe., ^ôulevèregî T ' prirèriiffé:sl®^Bes,
égorgèrênt-'M gardes pFâflîegèrent dans’Mb p y
lais , 8e y mirent-Je 'feu. Tt'4sMcbappT atfe'i'itu
du carnage. , f e fauva chez les rittU’lè êaK .ès de
Turtius.: Il combattit vatljîirfmefit-Contre Kéfl
troyens , $5 aprèide- gtandés actions-de Valèur, il
ftit attaqué par Enée. '\^bfant veipr à jui.te
ras.j il l’attend-fansdp cfàîndrêi,’Mon bras^dbil,
eft mon- dieu j je l’implore, ainfi^ue le -traité e
■ 1
M I C
rje vais lanc«r. fis-Di battirenti 8: Mipnct fu t ’
i V a i B è à . - ' T 1 *'Tt- | .
•MICA, fille de Philodème, de la ville «J’Eléjé, s
fut égorgée par Lucius, fils du tyfaft Afmotime, j
parce qu’elle refufoit de fe rendre à fes defirs .de- ;
réglé*. On yoybit à Rome fa.ftatue do rée, que 1
l’ofl appeUoit Mica. D ’autrès prétëfioeent <{utl |
faut entendre ces mott'.iräc* ««»«'-de laoftatue
d’une bu rfe, que l'empereur V)ileqMuleiu^>u|Qif j
avec paffioni, félon le témoSgHâgfé'a’ÀmïÂien
Marcellin î Cîtm duos kaberet urfas fsvas kominum
ambefirices , micam auream -& imfçsçenûgflj, t
ità car abat enixo , ut earuni caviäf piopk vilêiciuum ,
curaret. Martial parle auffi d’une falle à manger,
nommée mie*, qui étoiçprès dupalaßlde Domi-
tien ( 109. 1 M “ v 1
Mica vocor ■: quid fitti , ternis : vtntttio parva.
Ex me Cefareum profpicis } ecce , tholum.
MIC A T I O , ^
M ICARE , > La nikaùon eft la mourre des
M IC A T IO N . > ■ «m j
j>ays méndidhaux -de l’Europe. Jouer a la moutre,
fe dit en- latine micape digitis ,• Æ’-eift le terme de
Cicéron ^ parce que dans ce jeu les dbigts pa-
du feul ibot
mearé, foüs-eritendatrt^êigkisv l
' Oh joue â ce jeU»en‘montrant un certain nombre
de doigts levés à fort adverfaire r qui feit, la même
cSdïèide ibj* /èêbéi O ii «ëeufe tous deux un
nombre 'en ibrêfoe-temps i ’ & Ion- gagne quand
en* hdtWWëSdê - äötgfis ^ui1 font, pr éfentésr
A ih ê lp ^ l’à bèftfin ïjèe- de fes ÿeux pour -faveir
jôtiëfjà eejjèu'.' -
Il eft très-aflden, & l’un de ceux qui; était le
plus en ufage pafmi leS lacéddmonknnes;. jt’étoit
4’Ae'jeu-qu’ elles tiroieht au fort! pour; ds%)utei
ît’bonbeur l-une'fcohtfe (l’ autre , & même contre
lèUrS ahaatiStd SI f a i t -tomber' què’ ce ijdu>
. qdl tfentré àh'jo^rd’& ih qùë dans les; diveniffe-.
mens galans dû pfetit penple en Uollaiide <& en ;
Italt^dévoit farte foftöiie chez les feteédémo-
niens, fi l ’-oh" fe rappelle que la perfonne qui
l’inventa fat Idélène : elle ÿ joua contre Bâtis , y
& lé gagna. C e l l ufi paffage d’Hépheftion (dans
Phbt'iiÂ,1/’. 14 7 .) qui nous apprend ee trait
d’Hiftoire. • ’ ; ‘ ,
Ce jeu prit grande faveür chez les autres grecs
& chez lès romains : c’eft à ce jeu qu’ ils ache-
toïeh’t'S t vendöient quahtité de cliofes, comme
lions -ifefftifls-. 60Urte-pai%hJ?ignus
eft qui c um in ieiteÜris rfticts, d it Cicéron»
(Ojf. 5. 19 .) •; i l eft fi homme de bien, que
vous pouvez jouer à la mourre avec lui dans les
ténèbres , fans -craindre qu'il vous tiompe j « • .
Antiquités, Tome IV .
M I C ts
prelfîoir qui paffii en -prôyjstbe,, pour peiqdre
quelqu’un de. la plus cx^&5prol^td. ( R ƒ,)
MICHEL RH AMGABÉ , Ief dudom«.; .
M i c h a e l A n a f t i t ^ f . tL
Ses médailles font :
. RR. ën ôh
O , en argent.
R. en M. & P. Bi
ù Michéx II ,-d it U Bègue.
M i c h a e l A u e f f p X ^ * -
• Ses médailles font :
RR. en or. i
O. en aigêhti
R. en M. & P . B. fur lefqueïîes ïi" eft av^c fon
i g f P
' MiOHiL I I I , fils de Théophile.
Michael . A v cv stvs . , ,
Ses médailles fontr :
RRR. en,:pr. |
© . en afgeht '& en B.
MlOHEi‘ ÏV'i’ ( lé'Paphtagortieft. ) *
M ich a e l ,À^G[fETus P apklagq. ’
. 6 Sés médaillés ne font point- connues.
Michêl V {jCafafàtp-p '
ï ' M icS I^ l 'iÆrGÈdx^J,‘!CMui^i'Hs.
Ses* médailles mânquêrit.f 2
- sMièsEï. Vl-l^tratisxiqm-)
■ *'.Mrq^ii|at- Àkctrs^k.-^jsf
On ne conrioît point de médailles de. ee prince»
Michel VII D o ^ s s ,^ .
M l CH A T » D U CAS- A u à l l S T W y
r Ses médailles fo u t: ,
I R. en or,
3 ■ O. en $ bronze.
I Pelierin en a publié une médaille fuaique d’ar-
‘ gent.
Michel VIII, Pàléologue. .
M ichael P alæologus A ugustus'.
Ducange rapporte un médaillon de bronze de
cet empereur« A
M ”