
4 ï o O P E
dans Céfar 1m travaux que firent les foidats îo- j
mains au fiége d’Ahfe- .
O pfji -( , dans le jargon pontifical, étoit un ia - '
criùeé (Afran. apud Non. l i , 2 1 .) : Solvo opérant ,
Diane.
OPERÆ. C e mot défîgnpit chez les latins les.
ouvriers employés à quelqutouvragë, comme nous
le voyons dans Servi us : S i autemfaèmininô généré
dtxerimus opéras , ipfhs perjbnas que aliquid fa-
ciunt} fignificamus (jËneid. i l . 1,83. ). ' l
Om i j S camprjîres. OnâppePoit-ainfi 'des .gens
ouiisauàchoient aux candidats dani le champ de ;
Mars , p qui travaiÜptfent pour. eu^adprès- de
ceux qui dévoient donner leurs fu filages,'. Miror
C. QSavlum , dit Suétone i.Aiig. e. j ,.) , à nod- .
nulhs inter opéras eamvejires -proditum. 13e meme
en appeiloit les avocats opéré fopenfes.
O p iba pub'ica ( A b ) . Qruter ( 614, 6 . ) rap-1
porte l’épitaphe fui v an te ,% .dans; laquelle’ qn, liti
ces mots ; on croit qu’ils déiîgnent un infpeâéur
de travaux public?. J
D. M. ■
e u y o p o
V 0 B X- I <2 P
R O B R. X A' %. ’A B
O P E R À. P -0 B X ï C A \
•E T . F O R T- U - N A -T- * E ' -
D E L f t l O. B A R B I A
S E C O N B "A. F E C.' »
O P E R A R I facrifierpdhns le jargon pontifical.
Virgile fe fertde ce mot'{'Georg. I: 3 39. ) : ,
' . Ettis operalus in Sertis. V
Yoye\ Opéra. .
QPERARTÜS, payfan, qtû ruri faoit opus ,
comme dit Térenee ( Pkormio. 2. 1. ic c ) . g
OPERE Minent* (A ) * On lit dans une infr<
cription rapportée par Muratorî ( 497. cas
mots, qui défignent probablement un brodeur ou
chef de brodeurs.
, O PERTANÉB- Nom que l’on donnoit chez,
les romains à quelques dieux. Martian u s-Capella
qui en parie (/. 1. ) , ne dit point quels étaient
eesdieux. Pline, ( L ,X , C ,j6 .> fait mention des
iâcrifices qu’on-leuroffroit.
Qe mot vient A’opertus, qui fîgnifie couvert ;
caché. Peut-être étoient-ce les dieux fouterrains, I
O P H
:ou infernaux , ou té qui paroit Ie;plùs vraiïem-
jblable, on donnoiteenom. aux dieuxqui a voient
myftètes ,\des cérémonies léctettés i àuxtfa-
:crrfiçes ddfquels i ’entrée.rnîétoit'poibt permife à
tout le monde, Ôpertanei. Et l’oh nommoit Optr-
tanpa ylcs facrificM qui fe^fidfoiéret en des hélix»
iecrets, qù l’on ne recev.oit pas tout le monde.
O PH EL TE , fiîs de Lycurgue. Voyev A rche-
MORÉ , NÉmÛENS. itr, J
. OPHîÀS^ pèrerde^Gombe. Fbyeç C ombe.
OPHICARDE LON; Pline donne ce nom à
une pierce qu’ildr^étre noire & neufer-mée èntre
idepx pàftiM blwches. Fm e * t êlimtMfi.nat. Hbt
^XXXVII.ciïc>y , , -,r ; ,
> ?C)PHïGDCJS:p«ra ,.c’eft.fe nompumcultfj^’uqe
fojse dé ntttbredoM les veines s^prOÿbent dé là
figure des (erpens>;-ce-qurda fait’ appelter ainfi. ' ^
' ' OPHIOGENES. Anciens- peuples qui oecu-
poient. l ’ifle. de .Paras. On donna auffi ce nom à
;One famille qui babitoix anpr^me'mënt1 l’ifle dei
iÇhj pre. Les Ophiogenes palfoient parmi les an-
■ ciens i auffi bien qpe ;ies;marfes i céfèbreS peHpIës
de 1 ancienne Italie, & les pfy.lles ^peuples de
PÀfrîque.^ contré« de la Lybte ,-,‘poqr-avoir la-
propriété,-de_guérir les piqûies .venitnéufes des‘
.fetpens- l i a paru fercefeq«1 e*> J-745>, à«Léipfick K
une diffrnation qui .a pour tinte , ,éèe-,pfyÙorum ,
pnqïfomm <& àphiagemtmadverfits fejftéeés ®s>rto»w
O PH IO LATR IE , culte dés ferpens. Les
tbabylonrens , les égyptiens autrefois , & atî-o
.jourd’hui quelques peuples d’A&ique-, font ophio-
lâqres,'
OPHIOMA-NCIE , divinaüiîon par les- ferpens.
C e mot eil formé du grec «fis, ferpent, & de1
fiarruef , di!vinàtipn> \iaphiBrnaitcie .étbit forx en -
ufage chez les anciens ; ellerçefrfift'oit à tirer des
préfages bans ou mauvais, desmcUVenreps qii'oB-
j.voyoit faire aux ferpens. On en trouve plafieurs
; exemples dans les po© es : ainfi', fyVirgjlii uneid.
L„V.ï i) .Enée voit COrtir du tombeau- d’Anch'fe
un fefpent énorme, dont le corps fait mill&reprts-
i tortueux ;Acè ferpent tourne autour du tombeau &
des .autels pfe giiflè. entre lesivafcSi Sè les «pupes ,
Lgoûte de mates têsiviimdes offertésy, - & Æretifé;
: enfuitèaûfbnd du fépulcre , fans faire. aucgn|nsàl
aux affillans. Le héros en tire un heureux préfage
I pour'le fuçces de fes deffins.. .
Rien n’étoît fi fimple que l’origine de. cette
divination. « Le^ferpent, dit M. Piuche,' fym-
bole de vie & de fantéTdS ordÎMir-é da ns^rqs^figures
faciées., faifaut fi fbuytnt partie, de k coé'ffute
O P H
d'Ifîs, toujours attaché an bâton de Mercure &
d’Efcu’ape , infeparablé du qoffrequi contenoit les,
• myftères', & ëternèljement j'amène dans le'cérémonial
, paffa^pourVu grands méyehs dé con-
noître la volonté des dieux.
On a voit tant de f o i , ajoutë-t-if, àux ferpens &
à leurs, prophéties , qu’on en. nourriffiùt-.exprès
pour cec i & fëhdaidl f|mijieré^ on
étoit à portée des prophètes & des lp'rédiéiions.
Plüfieurs ëxperiéntès > faites depuis quelques années
par nos apôthicairefs"& par k p l i a i t de-iios
botamfies, auxquels .ifoccaftoa- s’err.prefep te'fréquemment’,
dans Ieuréf Keiborifations , nous ont
appus que les'coulçlivres foqt faiis dents-, fans ^
piqûres ht fans veqin. La hajrdieffç avec laquellé*
le s devins & les prêtres des. ido'çs mariioienéfçés
an im aux ,é tpiç ron i^ fup réprouve ÿe fëm im
puilfance à mirfaif,e froyis cettç feêuftté en im
poÆpit ;aux peuples, Se un mmifire qüf manjoft
impu «ment la coplfilvje , de v o i rjs aoute, a voir
des iarelligences avec'les dieux. ( 'Txîfloirc d u / lil, 1
tom.'Epàg'i 447')'.’;.,-
Les;tMrfes peppîfe d’ Italié , fe ’i/àntoiènfde.!
ppfi'édexlerfqcyecM’eadoqmfr-&r de^ manier îles
ferpèrus lès -plus ‘dangereux. Les anciefisfracontenf1 '
la même,cir5fë des;pfyîles,’ peuple d’Afrique’: '
&l\S'nipQUrrqitmênîe jsegarde^ôihmé uné’efpèce '
' d^opàîpmMTpze, la coutume qu’avoient caitX;ct‘
3’èxp“ofér aux ce^flîe^leHfsj eRfans,/,'' Iqf^fqü’ iîs
étoîent n‘é$ polir’ conndÎEre s’ ils étoient"‘légitimes
qn âdidôérimv; G.àï,» dit ;Lucain , ( traduit p.ar Bré-
b eu f.t'”
L irthfemt.pik ia'.ferpénsièhnftetmmejit tefpeSé\ . ;
D ‘un,pur attouchement prouve'la pureté ;
aÉïilû t^ ù jkiiïaiffanêe t$himpféfént-idi£crimc,
De cesinionft'res cruels , i l ‘devient la-v iBime.
...Qn trouve fjir,cetïe matièp'iUnem^rfaffo/t'tfès-
Curieufède'Soticnay, dans leS'niéfnoxe^lde l’académie
des b.èllesdettres , tem. V II j p.'xy^. •'. '' ‘
O PH IO N É E , céîèâre devin de Meffénre, qui
etoit avedâle de nâiffarice: voici la maniète dont
il efërçoitl’a! t dé d e vipçr au
Il demandoit à céùx qui venôient le cônfdlfef ', de
quelle manière ils s’étoient gouvernés ; ’fort eh
gûtike , foît én pafuciifier & fuivint 'leu’-s ré-
porrfes, il predjfoit ce qu’ il leur Ævpir''arriver.
Ariftbdêrrie ,,g.éncérai,des meiTéniéns ; aÿartt' con-’
fuite lê ’ dîeù. de Delphes ,\ra'# le fuccès d é 'i ï
guerre qu’il avoiç côntréîes lacédémonTefis, il lui
fut répqndu qug, qqapd deux.yeqx- s’ouvriçoiènt
a ja.lurni.ère j 8ç",fe refermeroient peu après ; alors
^ ffp^^S^Çgs'n^éhïea ÿi,’ . v j s
Arifto'dèràe apprit peu dô" tems après "qùélé
Ö "P I 4!f i
devînt Ôpwoiéif ^vatv'vdtouvxé .h < vûe d’une ma-
n ère fort extraordinaire. U fe plaignit durant quéî-
, qü,es ppr5Jde'‘yiôlèns maux dé tête; & au moment
oùîl-en-fut délivré,i l vit clair. A quelques jours
. de-là , on vint1 afinôncer à Ariltodême, qii'Ophio-
V«. etoit redeVéhu aveugle comme auparavant,
.ÿll'cëingrit-alors-ië fens de i’oraele j &pour lie pas
■ fufMyre à fa-pgtrjeii-il fê juà. ï%M
■ OPHITES- Les anciens naiuraliftes , ont don-
Srié le n,otxi^‘opaker à'desnfarbres gris., tachetés
•de, hë&jîjjs efl>diflinguoiehttrois'efpèces, le poirji,
le blanc Se le-cendré ou gfis^ Ils ont auffi appelles
■ dphiteg uneefpèce-de porphyre que P r « a nom*-
m i Mp/fifes nigricans durup & -mçtnphites , lik.
prujppM.sf dont uneiffpècç fe.;nommoit
jppArjas , ou»oph/tes cinereus. (• Em. menées d‘acofia.
Hiß. tun. f f fojßls.- .
> OPHIUGÙS , ou-Le S erfhntaire , confie!-
■ ;! atioq>,bio r éal er- :/ éë h^dti'SginiKe qn i’tient' un ferpent s
';'.&n)f g0 0 ^t;,Aii^iM^.^0 riAjJirpeniidarms , Æ/fc-
guifer , ,P/}gitit.ä/ießfij cfirtpibßus ouicai nab -s , trio-
pâsjj^ercpîès, afias, ßve-glaucUs ( dieu marin)
- ’T'AftéaÉ k Cadmus , Jnfony Efacus ,
Laocoon, Arifittus. " '
'Qn,rappprt. communément cette conftellation
à Efculape "lé mefleoieu o,u ^épidauriejn', père de
Podalyre & de MachaM i céîebré comme un des
' invçnt^jrsde lamédecfjnçU fut undes aigonau’CS,
'îltéffufefta Àndiogee /o jj, félon d’autres, Hippo-
lype^parle* moyen d’un herbeVu’ un ferpent ldi
apporta.'Ce ferpent qnîettTafis doute le fymbolë
dela.fagèffe de. la pénétration d’uii fi célébré
rhédecifi'i eft ' r’epré/tmlé' dans fès mains , ce.qiji
lui.a fartifionnéi-leltjom &é‘fefyient'aire j mais-lés
différerisnbms'qu’hn adonnés àrcëtte conftellarfon,
montieift sflTez1 que 'lès(anciens me l’ont pas rap-
• portée âu*n féalperforfrlage. ■ 'Riopas étoit un roi
des Perthehèens, qui fut tué par CaynabaÇ. G’ku-
cus,eûie içêmeQu’Ândrogéq-, qu’on, dit- avoir .été
re ffu’ft i r é3 p a r 'Éfcù lape i P hp r b as étoi t U n theffâiën
'quinörnmafes pe upTes lapyth nom’dp fon père’’:
'jt-Jetq}t roi :des' argretis fils de T r opas, félon
fS¥rviüs;^^ Afiîï|ë èft'cëlÆre'dânsïê quatrièniè’ livre
des géorgiques de Virgile. 1 !
O PHRYNlUMS, dânrla Troade, OWt.
; ; Les médailles, autonomes de cette ville; font : ,
RRRR. en bronze.
-.. Os en ©r.
O. en ârgent. . -
pPICONSIVE S , fêtes .qu’on, céiëhroîr à
Rome3 'le i j d 'août, e n i’hbnneuf d’Ô p s, ffir-
iiôüiiinfee Cohfipa , du fY o y e j Ç o S 's itA . ) qrag
confetô, je féme, cohferui, jzaiie’nié y parce que
F f f i|