
tains téms particuliers, avec diverfes précautions
8f c ïr^ o r iie s rMi^ûlês^ili étoifent fort attentifs à
tromper lés: médecins, en leur dunnant une herbe
où une racine pour une autre.
Les herboriftes, 8e ceux quiexerçoient laphar-
ünaceutjque j'é v o îèn t dés Ifeint-pfppies pour pia*1
<ïer leurs, pNfftes » ïeiifs'drogues*8c-leurs -compofi-
tiôns 5 en appelloit ces- lieux en grec fts-.ô?*«».,
ipotktc*, jd'un nom -général qui lignifie place où
l'on renferme quelque chofe.
Les boutiques des chirurgiens fe nommoient en
grec ÏUTftïd, de itm-fh, médecin; parce qi e tous
cètèc «^Hÿfe.mêldiest de quelqu&lpwtie'ds la $fmé
dccine quesds^fùr^ s'appellaiftit: .médecins , 8e que
tous les médecins exerçoiertt arucieimeinent, la chirurgie;
Plaute rend le. terme i*Tp«7« , par celui de
medecina ;.&c comme de fon,. temps la médecine:
n'étoit point encore partagée, 8e que le médecin,
lé chirumfen ., l'apcahïéaîré & le d roguiftemér
tô ie o i quluneîlétite perfannei ce nom s’étend
dan sce poëte à.toutes les boutiques ea-général,
foit qu’ on y panfat les b'effés , q u ’on y vendit
des drogues 8e des médicamens,- .{bit qu’ on y
étalât des ' ptotesr &; : des- herbes ; flé ‘tnême t|ue
medicus figbifie dans 1er même poëeê un vendeur
de médicamcns.
' L e partage de là médecine , comme on-, vient 4 e
l ’expoftr , eft celui qüi .fubriftoit/iàu temps de
dans iiiîû ite ô : les uns
ayant empaété^fUr là profeflion <des! atitres* ou
en ayant exercé:. ipkis' d’ une,, lés,memes noms
relièren t, quoique Ic s emplois ne fu (Ten t plusrks
mêmes. Quelques fîècksapt'ès£eîfe,.ceux'que l’on
fiommoit en grec driyuktTUfedi , & en latin pimtn-
tatii ou pigmentarii, qui de.vojént ^ r è droguiftes
faifoient auffi la fonftiofikd’appthiçajres^ ce, que
l’ on prouve par un paffage djQ^lmpJOdpréi^an-
tien commentateur de .Platoq- («i Lpg médecin-,
■ a, dit-il, 'ordonné-, &i le -pirnentariu^ prépare- tqut
» ce que;lfe médecin a,, ordonné Q b n%Jpeut
marquer avec exaâituda- la- daje de ce changement
; ma® G%mpiodoré vivoit environ 400 ans j
après C elfe. ( D. ïfc l y .
VHÂRMUT1 , nom
l’année égyptienne ; il réfendoit^u mois d’ avril de
l’année julienne.: Th éon dit qftiëik'temps .de la
moiffon tomboit vers le 2 ƒ de ce mois (®. J l3 »;■
PH A R N A C E :l\ i roi de Pont. BAZIÆû s
«>Af NAKOT.
Ses rrrédaiites font : :
, R R R R . en ors
R M R .- e n argent*,, ;
O. en bronze." .
Voyez Echel fur ce toi.
P H À R N À C I A , dans le pont polémoniaque.»
«•APNAJKÆON.
Lefcfnédaiües autonomesde cette ville font f-
RRRR. en bton®évu.»v.i......îpe/fe'4»i à
1 O . en or.
* O; en argents
% PH A R N A IC , dieu adoré dans le Pont. Strabon’
nous, apprend que: lé dieu adoré- fous 'ce nom'
dans l’Ibrrie 8c da'ns-- lé Pont ^»tétoit le mêine
.que le dieu Lunus ', ou quë'l'intelligence qui'
pr'éfidoit au cours de % lune. C e diéti avoir
un temple célèbre à Cabira OU Séb'aftdpp-*
j Ji5 fous , le nom de Ma» <p«pmoms , 8c les.
ferfoens-':'ip i fe faiïbient -en joigrtant fem- ' nom à.
celui du roi régnant, paffoient pour -inviolables.
Strabon ajoute que ce dieu Luhus avait de#
temples en Phrygie ’8c «n Pifidie , fous le titre’
de Mit Ariuïes.
On voit dans Hâim , fur une médaille de
! Sardes i le bulle de cëdteu, coëffé d'un bonnet
jphrygien, 8e porté dahs_ un crorlfant' ayec lg
i titre de mhn askhnos. Il y a beaucoup d’appà-
rence que la figure en pied qui fe voit au Tevers
des médailles de Pharnace 8c de fon fils Mithridate
npj celle de çuftaxtf ou du dieu Lunus de Cab*
bira » -repréfienté à^eù-près comme -orf lé voit fur
jplufieiirs médailles publïëëv*par M. VaiUant.*OnJ
| çompte dans ces médailles grecques des empereurs
ljufqu’à 19 villés de l’Afie minêùre, de la Thrà'ce^
& delà Syrie , qui ohtmis le dieu Lunus Çat les
| médailles ( P. J; )v ^
P H A R S A L E , en T h e f f a lie .'^ r s . '
! Les médailles autonomes de cette vide fon; ’that
’ -R.èn1 argent. 7
i- Q>. ren ,6r. ,
R R , en bronze.
Leur typé ordinaire eft un cheval entier où
mi-corps. ;
PHARUS , île dans la mer adriatique. 4>A,
. Les méÆiîlies autonomes dé cett e île font j:
1R R R . en b r o n z e . .Neumann.
,-0! en or.
O . ûn argent.- ;V
Leurs types qrdinaires .font une diote 8ç un
bote debout.
PH A S E * fleuve; V o y c% Phasis.
P H ASFXIS en ,Ly-,ci,e ou en-Pai^philie. »,
Les mcdarlles aptonomes-de cettè ville font :
RR. en jatgent/r.. .Hunier.
O . en ,or.- .
R R R R . en bronze............. Prièrent
Cette 'ville a fait- frâpper. des méiailtes'impé^
mies1/ grecques en l'honneur d’Antonin v .'de
Gdrdienah i
.-Q u yd itfu r fes médaillés'Pallas foudroyant,les
-Titans.
PH 4 ? E W S P é b î bâtimqnt i voile 8ç £
rame.'
PHASELVS, Voyez haricot.
PHASTS étoit fils d’’Apqllon 8c d’O c y ro ë , une
des ¥céyhl|bs'; ‘Qeîjeü'ne Hotnm'ë ayant furpris-fa'
mère en aaiîltèrë-, la tua p dit Plutarque ( en -fdn
traité des fle'uvss} j maîs,,les furies s’emparèrent
de-lifi 8c le tourmentèrent à un tel point, qu’il*,
s’alla*‘précipiter dansun fteuve qui s’appelloît àlors
Araurûs , 8c qui , dé fon n 'm^ fuÉÿppelléÆéa/i;:
Ge fleuve traverfe la Oolchidé 8c fe -jette dans lé
Pont-Euxin.* :
:-tùhueé^t-.t.fiHr'',ld$v.j^i*4s :d é 'é ë fleuve «né'
planter nommée : teucaphyüus^ qui avoir une vert 11'
admirableJadlle préfot^*-.k»^'feÛHtteis-4 e'-P,a4 til-‘
tère. ,,Qn, ,J|^tro uvuirau point du jour au comraen-
ipçfqtte;Ies txiyft|rps- d’Hé^.
cate-fe célébroienr.,£es maVis .la Cueilloÿsnt 8c la
jettoieritj j'iitour d eleu r, l i t ,, afin de le çonfer-ver
pur 8c net.,Sijquelqu’ un , «ant iv r e ,s ’apprqqï^|fi
du lieu où cette plante c r o i f f o i t i l perdoit l’ en-
tendfemem , confeffoit tous les crimes qu’tl a v o j
corrimis i’ 8c tous ceux qu’ il avoit deiféin de com- r
méttÆ. p n fe laififfoit de lui, on f ih velopp!o;t d’un ;
cuir, ^ b n ,te jettoit ‘datte‘t^l t;6tf;ro44•
pefloit la pétiiebouche des impies, 8c <îuS,re'ffe#,ci
bâoit ^ u n pUife LeCorps'de’ cet homnàé^éreht^
joutsl pa^dijfôir dans le wpalfis: iâéètide V ’
rempli':dés' vers l J 8c auffi:'to't il étoît aé$orë;|&:e
des vautours , qu’ôn' ‘n’àypK pas vus auparavant.
C e qui a encore beaucoup CdniVibué à ’rendre
célébré^ les^argonautès furent
obligés de Je retnôritér'p'oùr ïe ïôn ifîe fnaître de la
toifon d’or.
Les deux embouchures du Pdayê forment une
île; M ais oh n’y trouve aujeurd’hui aucun veftige
du temple de Rhea , qu’Arfien dit qu’on y voyoit
de ton temps. O n cherche avec àulfi peu de fuficès
. ,ru/".®s '4® lApcienne Sébaile „ qu’ on dit avoir
eté batie à I embouchure du Pkafe. Tout*ee qu’oh
y remarque de conforme à ce que les aheiensont
écrit de. cet endroit dq la M ? r‘N o ir e , c ’eft qu’il
y ^beauédd[j-de fiifans , & qu’ils font-plus gros
8c piu's beaux q’u’en aûcün autre endroit. Martial
;d etend| que'" lês., argcnsütes^ apportèrent de ces
ioifèaJljt-Cft ;Gt®|Édiï:èhi h ’éma^bjiija’mîiis vu auparavant
, 8c qu’on les'appelia (pariUm , en latin
ËÊ4/t*$i.3 parce , qu'on'les avoit'pïis 'fttr k bord du
W & jf fl ? " b. . , ,
: ^ PJÏÂSSACI1A TE S , hom donhé par lés anciens
à une a la ^ lp d t ils 'nënôus'ont trhhfm*s qt(e le
n^m. Cependant Hïlf prétend que' c ’d l la même
\ pipre que les anciens ribrnijiô'ient auflCî ïettcackatet
agate planché-, ou periièuddsl H dit quelle fond
de 'la éouîeiir de cette agate eft d'un gris» pâle 8c
: bleuâtre ou gorge de pigeon , 8c que fquvent on y
Voit‘dés veinesneires'8c’blanches qui forment des
; qëfCks arfe^cpnCéhtffqaés te':qû-r’M 'q u e lîô mé
cehfix de cette piêrré;refl:émfeièntS:â :|des dnyar. Il
i sJen lrÀv e ÿu x Indies ©éfMll!èfs ; en Bo-hêmé1, 8c
i éW^Meùrs endroits d’Eùrbpé. ' Vàÿez HiU’j; nation , kïfiorÿ oj fojjils. '
j '.R fî^ Y E , nom d’ une laye des environs d e
Cromyon bourg1, du tèrrirpife de Corinthe' ÿ
* laquelle faifoft de grands ravages dans la campa-
; 8h.^\Théft'e , entreprit de lui donner la-Chafle, &
i bout d eh’déiivférffè'iijdys!^maié''ëê tèrrrble
1 animal èn 1 a 1 fia après lui un autre plus terrible en-
j core fcar'iaÆwë'j^ï'.t^iïkétwI^e^tlSt la mèret
| du fameux fang lier de Galydon. " ' •= ‘‘ î*
i .Plutarque payk “dams la vie de Théfée d’une
j femme de çé même éndjroir ,f ppellée apffi Phaya , '
I qu1 Ldia, faquèilp' f t proftiyiioit à'tou s vena.ns ,
i & Vivoitde pieurtrcs Si de'blfgandkgCS. Théfée la* | nt mdurin '1*!
; Sùr iïné caldéifeinè’ déia colleétion de Stofch ,
lui le
jCorpsde.f Plu titre, in Thkf.';pâg-.pji..^.'édiSteph.y
Çroihyoii^:q‘tf?il a tuée
de hiaflîfé; S^jpt ihHjtK y&vpij fé^lftingoe '
! fort bien 'dé Théîeë'cjtii tîéhTi li’atIiazohef tUée' èntre
JfeSj bras s car il n y a ici ni bipenne, ni bouclièr ,* ni
cafqùp., - s
, l*|fE a f / à a r t s^ S ie . *EA.
. :Lës,méd5iHës-âpt.onomes 4é cette ville fönt i
I RRRR; ëtr b ton ze g A . , I l . Pei&rini.
j . ,Q. en çuv - r ,
O. en :àrg&nt.
_ PH É A C IE l^ , peuples qui- hahîtoîent l^Te de
Corc^re, aujourd'hui Corfou. Ils vivoient, dit
H?-mef£ > hans le Juxé 8c dans l’abondance, au
milieu qies’ feftins18c dei fêtes continuelles. Le
po«e fait demeurer Ulyffe quelque temps parmi