
P E N lT S Ÿ R IN G U E , ‘machine dèbôls à cinq
trous j où I*on entravoit chez, les grecs les jârn^
bes j les hr as & la tête des criminels , afin qu'ils
ne puflent fe remuer. Ariftôte , ( l i v . I I I , ùk. x .)
en parlant dTun orateur.célèbre , nommé Peufippe,
q u i, quoique paralytique , 'tâéÏHÏiy de brouiflèr
l'éta t,a joute : «il eftétrangeque cet -homma at~
iêté par une'maladie piite que la pcntejÿringde ,
ait l ’efptic û remuant».
PE N T F fÊ Ë , fils' dTdîîôn & d’Agavé , fille
de Gadmus , fuecéda .à fon grand père maternel
au royaume de Thèbes.-Ce. prince a toujours été
repréfciité'Coirun^ un impie. La pïemiéye preuve
qu'il afidorjné.de fon incrédulité ,.rjiir.les myf^
rares. de la religion , c’eft d’avoir méprifé les pié-
diétions du devin Tiréfias auquel il reprocha
mêrâie, ^c^fon, aveuglément jSr le fujét qui lui avjoît
attiré cette --punition. Tiréfias'lui -répondit 'qu'il
feroit troplieureux,*Fui Pentkéey s’il avpic àuffi perdu
l’ ufage de ta v u e & q u il ne fut pas en .éwt de
voir lès feces de Bacchus. Il lui prédit qu'lu rçfii-
feroit de rendre à ce dieu le culte qui lui ptsâ't afi-*
& qu’enpuniticn , il feroit mis en piè'ces". Pehthêe.]
outré de çes paroles -, çhaffa Tiréfias^ de, fa o r é -
fêüce. L’évérieniêrit confirma bientôt la prédrason..
Bacchus arrive dans le paye a^ë'c fo h cortège: éôut
le monde , hommes , femmes, grands, peuplé îj>
court à fa rencontre, pour lui rendre les no.nneurs
divins , s&'voir desmyftèfés jafqu'alditsifi^^Æs,
Pendtée par feS difcours , yeiu-îeà'arrêier,-î. toute
Ion éloquence eft inutile: 11 prend le pafcti d ordonner
à • fes.-pfSciersrd’ a}ler;arfetej- Bacchus-,, & d e
Je lui amener chargé de fè r .T ou tè fq is Iè s repre-,
fentations-de GadmUs fon ay êul, d’Athama$ .font
oncle, furent inutiles , ou rie fervirent qu’à ratgr-ir:
davantage. Lesoffiçiers revinrent couverts de-fangy
& quand il leur demanda s'ils lui amenoient B|c-
chus; non , lpi dirent-ils ; mais nous vous amenons
undefes compagnons. C e compagnon étoitiAcé-ès,;
qui raconta à F’eniAéè l’hiûoire qui a .été rapportée
au mot A cçtæs. -
La délivrance tpiraculeufe d’A cétèsne St qn'aug-
riienter la-fureur de Penchée. Il fe rend fur le monr '
©t-hér'on, ou-les -b acc-hanr.es cél ébroien tle urs myf-
tères. Pendant* qu'il ® <çxaminoir les(céré<nouies de;
îafê re j fa'mète ^--qui étoit au nombte.de çes jem-
mesfurieu fcs,l?appcrçoit,appelle tous les autres
lesjexhorte àlemaffâfcrer: Autdnoé fa tante accourt |
la pîemière'j,e]l^ lui arçaehe un bras , & Ag.ivé ,
mère de cet infortuné » lui arrache en- même- tems j
l ’autre , & enfuite la tète , qu’elle montre- aux
bacchantes,qui fé jettent fur^ce malheureux , & le
déchirent ëu mille pièces. G d ï airdlRuC»*., raconte
l’hiftpire tragique à z 'P énïjèee. •'
D ’ autres édrivains ajoutent que , voulant lavoir
éè qui’ fé pâfïoît dans les .inyftèrèsque' lès; bat4
chantes celébtoient en l’honneur du diéïl F il mérita
fu t titi arbrè du mont Cithèron, d'éù“H'dèeôüvrie
tous lés mÿftères. Mais, les’ bacèhàrité'sl’aÿànt, ap-r
perçu, s’en yén^èfent fur'le champ ,r8rl'çf mirent
en pièces. On"dit encore' que’ l’oracle âyéjtii lès
{ corinthiehs "de chercher l'hrbféf oti'Pintkée dyoit
: monté, & quandils l’auroièht tr‘oUV;é aêl'hbtiorer
comme l é di eu même. C ’eft-poùYqüéi i ls fîiéntaeux
llatueSf de Bacchus . du b0if.de -cet^fcbte ^^qfjon
èîtpPÊÎ daos là pl’acé ' pùbiiqnë^de ÇptiMriel
I ‘ Eürîpide dans fa tj^édie des
l duit 'Peâthie, qui feplàint'qufe finis prétéxiè’ü honorer
Bacchps , les dames thehaines fe liV'rqtènt
à des excès de vin' &
i frémir'd’horreur^ il jure
| que h mèré Agavé ili patlé* fr)rGl;-}ffefîp-
ment de la divinité de Bâcèhus. Ori lui-fiçtwte
en vain les tnervêilieè’td|M|(,éeà'..pj|if ' è i diéû &' Çhç
les minillres j il s’en irrite d^àrifagè.'tÇph’ch^a
trmérit çpiritWeftë parla
s’ habitréjtli-tpême en bacchght'e, (bus le hqfn d’une
i filfe du roi .de T h èb ts , & vient fe .mêlej: avec Ht
troupe, qu’il déteftoit auparavant. Dans cet ègare-
’ mèîïtd'éfp'fit 'pù ‘ i f ÇtM hfe
'(Voir deux foleils & deux T h è b è 's^ .Ç e ' qué
Virgile ( Efieid. L iv .'4 ., v .'^ g i^ tradùVpréfqhe
mot s- m o t, quand il dit : “ Ainfi ' 'Penïhfa, qanS
» lés accès dé fa fureur, voit aiitorir de; luï,'des
» trôupes'd’Euménid'es’, deux foleils V.deux.villç^
» dé Thèbgs'».X"e poète grec fait faire à Pendue
bèâucpffiTd’autreSr extravagances. Pâf- ex‘ê^p}|! »
dn lui fait dcifiànder s’il ne pourra pas eriléVer le
- motit Guhéro'n’ aéeefrés bacchantes ; & 'on',ïiiFrt-
ppnâ' ; 'peqt, in'ats’otra doti?,^^ É feii^ aa&-
grier'cètte démétire'dé Pan & des nfm|Æes.lCela fe
ééterminea’fé coriteritér d ’ufer.a’àrtmVepouffüi^
pretirfrè lés' bacchantes, randis quçlléS ferept- endormies.
Il fe rend pour cela au motjt Citnerqti*,
grimpe fur un arbre j mais les bacch^nresliap&er-
ceyarit âulfi tôtj font pfétivprf fu i lluldèi pierres .
dëradliënrÊarbybi &Tï^hçTeftyèrré'v ^éhweè
tombe', &-fe trouve aü îimlieu des, bâcchâfitès
qûi éh un inilanV le rnè'ttént éripiec'gs. Au refte,
fés 'malheurs'tï^otit eu d a'utW foufce-qiié'la co'èïe
dejunon , contre la maifôh dé Cacfends.'-
Cadmus. .
.Sur Une p'ate antique defâ^èpjleâipn d’é Stoféh
pn voit Agavé âüi pdftl lafête pèiijfi ûitPf/ttitty
telfè - qü’ellé éjf .peiiite dans ceS vers d’Ovide
( metdnf. il ers j i j . y < ’
- lAwilfumqti'e càflUii digitis -toa^exàijmentis ''’,
S , Cfàmàt j ^à-Xçmites , ojUs 'kde Vi06rmn0 rtf:eft.
PENTHÉSILÉE , célébré amàipqequi virit.au
(eCbûïs deS'..trbyebÉ^jl^;»ête4l'un' bat^lfqpltlia-
m'azôfles^àrénéÉfs'd’e bâches S i dé boüclîéis'. Getté
bélliquéüTe ffiw; dît \firgflèi’ cë'iritè d’éhê éihfrpë
d’or, &le fein découvert, paroilïoit dans la mêlée
•faut attaquer -tous les (guerriers. Elle fufc tuée
par Aéhille-. . ; :‘
, Qu 'voit dans.,la, çolle^Uon des (pierres gravées
de Stpfch i - f *'•
reine des amazones, îôutehue par ‘Achll’e jab'jyiÇfÆ
de la tüerfjielle è'll'’l'fur fei. genoux , &"Achille la
foutiérit foîisv|jés|î$ê'si. Le même ’fii.je-t fe ffroiate1
Cur:£:F‘M ..
gravées du Mÿfeiiln%fior$ntifidm1-i$£ ç’yîôit-.une des
peintures a,’ j^p ;
nène frèredu fié} èly e. P h i 4' Wb q rn é ujn e je f7
pècé de portique du- temple, dë Jupiter Oljçm.pien
l Elis.-’ -
Sur une pire antique itriitant la Sardojne i on
vfut'lerEntev
Sàr^lâip&é' pt ê c ë i ë f \ x & B .e r itk é fiU * é-ft
genoux 5 fur Celle-ci f Achille la relève'-'&la tient'
debout en pafiàti t fort b r ais droit autour du cou de
cette - reine», d ont il- faïècpofct- fur fe's.^pâîilevlç
btàs ganche. Leurs boucliers font-' à lêùrs pieds.'
Pt_eni:héfiié‘etc.\wèxféé deÇori- cheval^& fout?nue par’
Achillél^fp ' vtdü’-érioeié* fUr.,uu'^3U?éa»ri|e'!-dé
M. îÇiim ngij ^ârriateur'dn^Ws.i*
’ El fié fera pas hors de5 propo^ de remarquer
auffi à ce. ftriet , "que^dans un bas-relief dé la
Pilla Borgkëje ,,dpnyqèrfonne n’a fait pientjoq,
on rèéonn.ôit Pe7K'RéJt‘leè%uc viérit avecYes amazones,^
1 T rô y e , pour offrit fon fecqurs à Priam ,
quida’'reçoit à la {5o'Ae''de la ville.*
- PENTHILE , fils'd’Orefte & d’Ertgone, fuccéda
à fô'n pèpe. Poye'^ hrigone.* *
PÈNTICAPÉE. V ô y Ë Z P s N T î ë A f a i t r M i
PENULA.
PENUS. Provifion de boqche, omne quod vef-
cftiftw hotfiutes'j ainfi. que le définit Çicéron,
(de Natur. Deor. z. 2.7.) Aulugelle (4.. t. ) ajoute
que-ce mqt fignifie des proyiûpns pour loog- tems,
que l’on renferme , qui ne fpnt pas fquscla;main :
Ex ,eo quoi non impromptu, fin i, fed intus & peni-
:us habeantur penus dicta funt.
- Ce motbfignifie encore un heu retiré- dans le'
temple dslVeila que l’on houwoit qu’d certains
ipurs de’l’année; ce qu’on appelleiie.^pcrM«-pintts
Peft*'.ces jours étoient les 7 & 17 de juin* 11 y
avoit deux parties dansile penus de Vefta, la pâr->
rie «ftéstéurê. qui renfermoit les inllrumens pouç
faite-leS..gSteauxi facrés 5 & .l’intérieure appelléef
p./Opreinent pénétrait oii l’on confervoit le feu
éreiqel , l» palladium & les pénates de Rome.
DEEA iLyîùa, Voyez SsçMfttTnu,
f PÉQ N , fils d’Endymion. Voyez :
: PÉQ^f étpit le'i m^decift des dieux. V oyàt,
't f î 1r s J ;r*’
j P E Q N ^ .ÿ 'te feul foi de Péonrè dorit bn ait
•V'O'jfë&'ée *aot.- Jj
j Pfg P J .R H E JU S ai\\e'. nEfiATH©iaN. g
i Les’ médaille^ autonomes ‘'de. cette île font î
‘f ' ©V en- ;
| +0 . çn-.a.tgent.-, •
ï R.J bronze-.'
Leùrstypésordinaires font":
| Uné chouette,
n i a j a f e .
1 On a frappé desmédailles impériales grecque*
;en’-Phdftnèur'd,Aiigufte.' . '
Pevqrethus eft une île de la mef Egée fur la côtfi
:de la Macédoine, félon Ptoléqiée, liv. I I I , c. 13 ,
jqui y place une vil eAe'mejne nom. Elle produifôiç '
.-de d’excellent vin & de très-bonnes olives. Plinej
liv. -ÿlirdifcjqae le médecin ApoIIodorq’
1 donnant des coinfeils' au; roi Ptbléméè, für le vin
j qu’jl deVoit Bôirei, préféra celui de Peparethus.
JOvide, Metam. I. p T / ,’ir£4^£fait l’ éloge deé.’
î olives de cecré ri*e : Et gyaros , nitidtque feràxjPe-
iparethos o/;**. Des géographes fnqdq.rnes appellent
Içs^.upd^te^^'Sardquino.^ & Opula. ' -
|. pioclès né dans l'île de Peparéthe, eft le premier
- des 'grecVi qui â ir écrit dé l’origirié.dé ^Kbiri'é. H
[viVpît' avârit là-flçdhdè^g^èfrÿdèOàfthagej Car'
Tlutarquè ( in Romulo ) poils apprend quéeet'au-'
teur avôit été copié en plufieurs endroits par- Fabius
Piifroy, t .
PEPERIN, f ,ni. Sorte de pierre grjfe calcaire,'
dont ôri te fert à Rome pour bâar.
PE PH O N , Ville de Laconie, félon Etienne le.
géographe. PaufauiaSi'éiv., I f f , c. 26 , qui en fair
que_ville maritime ; la place à vingt fiadés de Tha-
lami. Si ajoutequ’il y avoiten avant une petite îlfc
formée d’un feul-.rocher, SCqui s’appelloit de même
nom. Il eft étonnant que Paufanias :ait donné le’
nom d’ile ;à Un fort peut rocher, dont.le fommet
n’ a pas .plus-d’étendue quê ce. qu’ il y a de-têrrei
plein , au haut ;dê. Montmartre ; triais le pays natal
de, G'aftof de Po! lux.méticoit.d-^.trè'ërinobü ,
voila pourquoi Paufanias en parle magnifiquement.
(D . J. ) xT..
■ PEPHRÊDO-,- «he'deyfAé«.- ^ , _ ,