
Ton avoit donné quelque fois à,Panarmus;2°. celles
d'argent fur lefquelles on lit : KEOÀ ou KE<l>AAO,
avec un homme alïis fur des rochers , tenant un
long bâton.
. PALE S , déeffe des bergers ; les troupeaux
•«oient fous fa tutelle.'Elle'avoit une fête âppëllée
-p a lilia qu’on célébroit tous les ans, le!i 9 avril,
dans les campagnes; Ge jourdàles. payfatis avoient
foin de fe purifier avec des parfums .mêlés de fan g
■ de cheval, de'Cenùresd’un jeûne veau .-u’ otf falloir
brûler , & de tigef de fèves.'On purifioit ai.fli
|es bercails & les troupeaux avec de la’ fumée? de
fab.ne Se du fonfre ; snfoite on offroit des facrifices à la déefte 4 cétoit- du la it, du vin cuit & du
miliec L a fê re fe ferminoit par des feux dé paille,
& U_st jeunes gens fautoier.t par-defius au Ion des
dûtes .aies cymbale* & dès tambouis. C ’eft Ovide
xjui décrit au long tontes -ces cérémonies î & qui
•droit que c’étoitcejour-iàrnèrne que Rome avoir
été fondée.! i
• Seryius. ( In I. v.crfu libri IÎ. georgic.) dit que
l’on confondoic quelquefois Paies avec Veftaou
avecCybèle. - > *T
•' Varrorf fait un-dieu de P a l e s & dans -Tes outrages
Paies éft'toujours du genrémafcuîînN
P A LESTE , ie «Xtufà, mefure'.g'rerqüe, que lés
latins, au rapport dé S. hoinndiei.it
palmus. Pollux nous apprend que \z pdïcfie pi6\t,
compofée des quatre doigts de la main jin t s en-
femble, & qu en y’ ajoutant le pou e .djins fon
état naturel , on avoit la fpitameSjj autre mefure
que S. Jérôme hbmme ért f i l m E n deux
mots , la palefiè équivaloir d quatre travers de
doigts , & c’éroit la même mefure de long ueur què
le dochrre ou le; déron. Fcyer M esures des
grecs. ( D . J . )
Pour connoître l’évaluation de la palejle'%rec~
que , félon de Rome de l’ifle , voyrç Mesuras.
Pour connoître la valeur du palmus dès latins ,
vcyei Palme.
- P a l e s t e -, pàlme , mefureiitîëaire de^JaPhoci-
de , de jjPl.yne, de la Thefiàfie, de fa- Maqédoi-
f ie , de la . i ji r a ç e , des -phocéens en Afie'ÿ.<& de
Marfeîlie en Gaule.
Elle valoir en mefure de France , félon M.
Pauétùn'i
2 'p o a c ç s -& é l|-
Elfe valoir en mefure des ffêfnès pays : '
4:.daâyles,'3v - :
PAleste , palme , mefure it r étair-e & linéaire.'
de l’Afie Se d e 1/Égypçe. F ayej t oehaçh. î. 1
Pa l e s t b , palme.^ mefure linéaire de IJAfrique
, du Pélopjnèfe , de la Grande-GrècéVde la
Sicile.
Elle .va loi t en mesures de France, félon M.
PauCtbn : *
. ip ou ce s Sc i|ÉjÉ| ■
Elle ya’oït en mefar.es des mêmes pays ;
. 4 daélyles.
♦ PALESTES , fü rnqtp dôhhé'à Jupîtéf parce
qtf’HerçÙîé s’ éfaht prêfenté au ’combat 'dé ia'I't,ttë;,
■ & «’ayant trouvé pèrfofine qui 'o fât’fe1 niefurer avec
lui , pria Jupiter fon père de luhèFçbntïéMIj; # fé
dieu eut la cornplaifance d ’accepter le çombàt, &
de fe laîffer vaincre pour accroître la gloire de fon
fils. Voyei H erCule. •**'
PALE STRE , paUJlra , lieu où les anciens
slexerçoient,.,pQUrt la gymnastique médicinale &
athlétique, à la lutté, au palet, au difçjue^ati jeu
du dard & autres jeux fembLbfes} ce lieu ’«fjr
xèrciçe s’appelldit paUfira.y dUcïnot xa2aiar>i, la
lutté. ‘ ,
3 fLe terrein., defliné à cet n&ge-j 'cheil'léiggre^
& les romains , était cou.yêït'-idé'TâfelV & ":‘de
boue , pour empêcher que les athlètes neifeiwKÏ-
fetui ehi fe -renverfant pat îeWëpCÛflbtfgQf tfr^éTa
palefireiévovtté^lée'. par ftâdes., qui vjl«^ni: frha'-
cun HJ- pas géométriques lé" norri dt^palefire
s’appliquoit à l’arène furlaquéllë.oa*qH:roit.y'krn%-e
non s,a donné dans Ton atchîteSüre ( L v. V; ch.
•r it;} , l i doforiptton’.&ft^p^ii d’Urié
Les qomfes«$'..mêiiie'
courfë: & de J adffeffe â .Jancéf. un .ciarclfî ont, été
npuiriiés p a h f t r j , par Viigile ('dans fon Ænud.'hè.
Pars in gramiiieis exeréeiïiïtmjffiïÈrg'paMftfys. - i '
. ; Et quand il veut dépeindre dans fes Gtbrg:^(Lib„
II. v 531. } , lés jeux dè ceux'qui habifenï la campagne
i, il: dit que le libobreur prOpofe au b'erger
ufi conibat dè ftèches» qu’on rire c'optre uti But
attaché à,toi ;owne , & que chaCtin. d’ éiïX quitte
fes habits'pour êtfë plus prt5bfe cètiè-ya-
, , . û JiMeeorjfyüemagi^is ”W
Véfotis in ulmo •,
■ K C ç tp o ra q u * ya g r e f ii n u d a t p ra d u ra p a le f ir â . - h
: Mais ce-qui n.’ellpoint une fiéfcqft■ poétique,• &
ce.qui étois’. paT t: c u 11 ur. à f Lacédé nitORe ; “ckfV'que
■ !esÆJl,es;siéxençp.i.ej.tr.dansîîai ^àiS^éLp’îifli-biëfi que
les -bommesi Si 'o»s envpttletj voir-1 » belletm-
çïiptiqn-.en vaa:s3?Properc@ivûttS|'l'àf'd<>nli'era'd4Es
une de fes elégies du troifièmî livre. Vous n*en
trouver a point de peinture 1 plu« élégante ■ en
proie, que celle qu’ ep.fait Çtcérqn dans fes T u f'
culartes ,• où après avoir paije dé' la mollefle àvec
laquelle l-;s aUrres riat.iottS -élevoie’ht te'fiHes , il
peint les occupa-.ions de celles de Sparte. Il leur
eif bien plus doux , dit-il-^, de- s’exercer dans'la
pfilefire , de nager dans lj’fiurotàs , de s’expofér au
fpiêd la pouffière f uâto la Tatigtje des'^éjns
d.e>.gué,rr»s--qu|H#,.feaÉpRuflàttetîf;de reffembter
aux fiUès barbares Nil cfe-rfrfle, à la vérité,' dé la
■ d.e > - leLirs ’exerciceS-j
Pi1?;; Ifsnchoqup3/ orv tés- frappé j’qhi.lâs répdilffé'j
rnds'-iCe itrava^,ïûïêâiè' eft' uûvfé^eéfe ëôbêreiddi
douleur,,.
Pyrrhus a une* rois employé Èïien dieureufement
le mot pal-efire.zü figuré. Comme il^njnpouyoit fe]
rendre îpaifre tjj- la_Sicile, ïj.s’embarqua pour l’I-
talie, dt tourpjint sla,yue vers, cerietî.if,- iL dit it
ceux qui l’adqpfnpagno qnt : « Mes arqjs , quelle
paleftfè*noûs laîfibns* la aux carthaginois & aux”
romains f D .J . S?
Ces palejlrès y chez les grecs, croient des efpéces
qacadémies entretenues aux ^dépens du publie,-J
on feç.appellQijs- encore gymniifasX' & elles éroieht
coropqfees de' différentes- pièces ,J dont -veici’ les-
principales : les portiques extérieurs qpi étoient’le
lieu,-où les-mathématiciens,les phüofôphesiles rhéteurs,
les. maîtres ides autres' fciencesjfaifoient leurs I
leçons publiques-; l'epftëbtum , où fq_rendoient les
jeunes gens , pour y apprendre en particubèr , &
hois du - public , leürs exercices-ÿdl s’y -affèrh-
bloJep.t toujours de grand matin ;de gymnafteriqn ,
où'fon gardoit les habits de ceux.q'ui’ai'ôient aux
bains-ou aux exercices} \%u^{luarium , oiufe fai-
foient les on étions qui précédoienrou qui iuiv’oiént
îa lutta oupffes bains} le cdnifienum, 'où fon fe-1
couvtoitide fable pour fécher l'huite ôuda fueur ; -
la: pakfire .propFefi5eht; dite , où fé faifoieht lés:
exercices cîe la lutte, du pugilat, du pant-rdee-1}!
le fiheerifitrion, qui etoit proprement un jeu de
paume dêûiéé’pour les exercices'pu Fon fe ietvpi.t.
d’une balle ; \es xifies qtiLéfpièrit des portiques où
les athlètestfeîtivroiênt à'leurs exercices quand'il'
faifoit mauvais t^mps , ou pendant l’ hiver. Lé'
Jialre{ fiafoit encore partie des paleftrts ou gym-
hafes-; c’étoitùn grand efpace de térrain fàblé , Se
de forme demi-circulaire ; df y' av'oii des deg¥és'-
tout autour > où fe. plaçoient' les-, fpeéiatèufs dés1
exercices.
' PALESTRIQUE ( Exercite* ). Leÿ exercices
paliftyiqdVsé toierit au. nombre de neuf,* favoir , la
lutte , le pugilat, *le pancrace > là cdürfe,
plomathtei^^j^ubjyr-exéiiçiêë dtf dtfijijëy:3:.elqi ifi||
trait & ,celui,du cerceau ,rroo»4ttÆ. On les nommoit
pdleftriques\ parce qu’ils avoiept - prefqpe. tpus
^ouf fcène cetté 'pârri,é;idès gymnafes: appelée
palefire.t iqui; tiroit fon nom dé* M'* lu ttë y en
grec <r*Ȉv, l'un des plus anciens de ces exercices.
: ,^ALESTRIJtÿE{, > vilîeî fi tuée à 8. lieues de
Romrè , Æ’éroit autrefois,P.rékefia Elfe efi célébré
parla nrofaï-qriè1 que l’on y aitrqûlvée.dMisJe Éem*
P%be 1 a 1 Fortune,;On>en verra la'deferiptton 8c
■ .. ÇcU^-iflP» fait lesv^xerçjces.
f ’4 LESTRJ0 RH Y L A ) f, cffiçiVfqbaltern« des
pajefif^s Où gymnafes qu’on a .mai-â; propos con-
ç h f d i r e ^ ; i j ' , 0dy
jâÇjâiS que.:
■ V , fie
p eùtifirç èûe exactement:' rendy en -notre langue
roue p'aj qqngiergi^ ée>la‘'pMefirê ■ côdifindje^ôitè 1er'
mot <pv\*i , dont. eit compofe , 8^ qui
a la.llètctié ■ fi(L^tédihn» 'Les adçiens
n’auroient pas donne çç titre au gymnafiarque ,
[qu’ils tégardoient comme un .perfonnage importait
, & dont, les fonéliqnç palïuient pour êne_
trè's^fàrigablês,
PALEUR. Les r,0 n^insay.oi e nt fai t un dieu de
|a;jpaleur parce ?q u*!enp)atin. pullor èft du, mafeu-
-î'FÎüfti';.
lius 3 roi de Rome , dans un combat p'y feStrpup.es.
I prennent la fuite fit voeu d’ëlsÿçr un temple à la
.Grainroi^e. à la Pjalcury, f jç tepi^e fu t , eu effet,
élevé,bqrs. de la villq On lui donna des prqtres
qui furent
If^jjlce^unightep & ,2rfsi.. J. ç. ïy ,;,
Laclanc. ïnjl. I. 1. c 2SÔ. ). ' ’
têj^:lféci les cheveux hériffés fur le s 1
médailles: des farhilfcs.- ■ ■
PA L rG A jivj'de jde/Sirfîéf 'fe^oh Diodore & *
Efienaé’ le géographe. Oh en. éôit dès ruines fur
une hauteur au nord'oriental du lac'appelé' paL-
einuir Jfàns & püiSçpriint facâk^ipêf^i^tîxiak ïh:S-
2Xic\ém 3p^t\\o\énx fiagnüm pàlreijram. Ils èpfou-. '
voient la vérité de<f fermens, èn' jéttàhr dâtiscf îac.
dëS’fïb'lettes fuf lefqh'ellés' le ferment deééfui q'ui ‘
juroit, était écrit/ Si lès tablettes s’enfonçoîent, ‘
onfe,rqg|.tdpjt comme .uq parjure, & fi elies fut-
qageèien’t ,1 ijbn’ ferment paffoit piur vériLable.
;ftfn'hifh .ff’uh temBle'bdrî
dans-le voifinage, & dans lequel on r en doit un
culte aux d.ieux Paliers.' ’
P A L IC E S , divinités de Sicile. Près du fleuve
Symète qp. Sicile, Jupiter rencontra la nymphe
Thalle,' 'fille de V’ulcàm ( d’autres la nomment
Ethna )‘i .& en deviné amoureux. Là nymphe crat-
I gn-ant le rcffeqti.ment de Jupon, pria fon apjânt de
{ la.cachepdansles entraillès de la terrey éequ’elle
» obtint. Lorfque le terme de fon accouchement fut