
lifter le premier centurion. Il recevait, les ordresi
du ■ général ; il-avoit des gratifications iconfidéra-
blès j & étoit fur le pied de chevalier «main. ;
Las tribuns, .étoient ati nombre de «ois , 'fousf
Romulus r mais .dans la fuite les légions ayanteté;
corapofces d’un plus grand, nombre' de i foldats'
oit fit fix tribuns' pour chàquédégio#' :ï|$?sÜiîent|
*eho.fis par les rot^ dans le temps défia monttefte,?.
&-pu»s par les cçnfuls , jufqu’ à-ce que isfpSi|de|
feonunença-.à en créer fixlfam & ïettètdansj
farinée 444. Après la guerre de Perfée, roi .dei
MaGedoine , les ebnfüls:ebirtonjmèren*ia moitié,s
& le peuple l'autre. (Du.oetnps de;Cicéron ,yiils j
furent choifïé dans les camps.-mêmes, ipar dèsI
confuls? ou b pan Ifs proconfuls. Quelquefois les;
tribuns militaires avoient: été préteurs.-, m
Les empereurs commencèrent, à faire^des tri-
) buns „ de foldats; pour fix! mois, feulement, .afin!
qu'ils puffcnt. gratifier.un. plus grand iBOmbresydei
perfonries i .il».y en avoit même .qu’on appelloitj
^ la t id a y i i lattcbfviens, parce qusijs devenaient!
fénâteurdà 'comme, le dirent Dion & Xiphilin- :
d’autres fe .nQmmoien.t angufiiclavü , anguihcla-»
, viehs 9 ^^ç^u|pinepouvoiçnra%ireâqU’à l’ordre1
des chevaliers. \
Les tribuns ^avoient. marquai diftwlfivei
.ùné efpjèce de. poigpard ou .de couteau de phaffe ;|
leur, charge étoit de rendre la juftiçe>, de retevoir'
lé mot du général ». de le. donner' aux autre?.,, de ;
•eilter fur les munitions, de fai refaire l’ exereice-
aux troupes, de ppfer Ies fehtinellèsy&c. Deux
des tribuns conunandoiept la légion chacun leur
jour pendant deut moh 5 eblbrteikque; dans une
armée confulaire, il y en avoit au main $ quajtre|
, pdur faire . exécuter les ordrés du .gêftéÉal.,dCeux
qui: aboient paffé par let-db^at militaire éfpâept
cenféstjpbevahersrî)eomtpe (tw.us fa y o n sd t des*'
-premiers ^çefltUdo^iappélMSï^^^/^ j .. êc fis
pajrtoient un anneau'dar aur doigt. Il y eni.ayo.it
trois à la tête de chaque corps .de cavalerie celui
des trois qui avoit -été nommé, le premier, eom-i
mandoit tout le .c o r p s & .dans fpn.abfençe celui
qui fuivoit : ils fé choififloient autant de heure- ;
nans. Les alliés avoientleurs commandans partial
culiets, qui étoien| nommés par les confuls pour
la fûreté de la république. g
1 Ceux qui avoient le commandement de toute
l ’armée étoient. le général - & fes liçutqnans : le
général étoit celui à qui toute l’armée obéifibit,
qui faifoit tout par lui-même, ottqui
faire fous fes aufpiçes. Cette, coutume fut toujours
obfervée dans le$, malheurs de la république,
& e’étoit un ufagefojt,ancien de ne> tier|
entreprendre qu’ après avoir pris les aufpiçes. C e ’
qui diftinguoit je général étoit le manteau ( mais,
il cft vraifemblable qu’il ne portpiç ordinairement
qu’unsicafeque, fagtim \t cesimiEftsdé.moeinqsfc
confondent. fou veati : 1;
Les ? lieaten ahs • étot^it'.'-wdihairc-mstii* Wîàifis
parles généraux Lil fe«^^lhBiBq«jMB8Ôn*d^déii&t
idéfénatpauréeweélèstibn. @i3St|é'®reiiia*diédû®tt*,
ipaur L’ordinaire, d-urnfforroageM d’naesftada&ee
confommés
qtf honorable. Nous t%o5to'risiidàns; Mitlétae: que
folluffre tR. f Oor®ehoesii>Seip}:atn. d’<Aft téitu ) 1 ftfui
fournit fe,À ïcatthagiiîoi|:} f.aéoeêdtétf&ütenÿri tide
Lucius fon frère, dans la guerre contrelAnfe-
chus5 <&s î ’ amyLfoi P. Snlpicius& P. Vellems,
deux hommes coiïfulaires, furent beücerians en
Macédoine. fo l
Le- nombre; , v a r i a . ' f o i s
dans le’s .occafiûm.-uDonSipëe én. eut pjifjN dans la
guerre qonrre les p ira te sp a ro e que cetjtoguerre
s’ étendait furitoute la mer Méditerranée. ©héron
ctatit; proàonful’ dç .©iljcîè.A enravpit.quàtrf: ;
iCependant onrégloit'orci-inairement le!nombretptes
lieufonans dur -celai de^'j^te®S:fleuBd^©ir;étoit
d’aider en touc.le'général, ce qui; leur fit îdorau r
dansda fuite* le nsm'de Jÿus^Vonfids. Leur pouvoir
étoit foré -éténdu, quoique cepètfdatxt/par com-
.miflion.! Augufie étant général
;|Éç®Lfiatiss lui feuL,.' f t tsatapte'fis'ïl^^stiiâhs ,
& donna.à jquelquesiùns l f titre &çiwpjMaires ;
xgttx-ci-commandoient toute l’ armée , 8c lesmu-
tres,qui conduifoient chaque légion, portaient le
nom de prétoriens*.-ni
a ■ 1 D’à armes de' lx-,milice ramainci. it*î
- • Les arines, chez les.romains.j étoientïdéfsnfives
& offenfives île s ' offe n fi v e s f t oÎEnt; prin c fp ai-en lent
lectræt. ,Iky enteut. de.:bfen des1 refpèbés,■ :fàon
Les dififiérens; ordres des foldats. ;
Les: foldats armés à k tlég-ère,, ls’appellDient*;en
général fèreutarih : ép
. v «Les ve'liües qui furentScréâs vers-l’aj- y ^î-,csffèrent
f quand on : donna teidroi t idp «bo utgMfie in |^ le
l’Italie : on leux fubftitua les frondeurs }.fundito-
rtâj &.les archers , jaculatores.
\ .Les armes des vêlâtes, étoient premièrement le
fobretd’Efpagne;> commun à tous fes foldats. rCe
fabrè avoir une excellente pointe ^ & coupditjdès
deusÈ eôtésA âhlfefte *pè le sffolftts pouaioieniife
fervtr du bout & des. deux tfanchans. Du .temps
de Poly be |# ils le portoient à la cu'ffe droite d ll'
portèrent en fécond liau fept javelots ou demi-
piques. qui / .avoient« un, doigt d’épaifleur , trois
pieds de longueur!, avec une-pointe de neufdbigts.
Cette pqinte..étoit, fi fine-., -quxih.tïiài pbuvokrén-
voyer îe javelot quand il avoit été lancé i. parce
que la pointe s’émoulToit en tombant. Ils* por-
if®%oient
«fient encore uqpeyt»bqw«iier de
pied de large, couvert de cuir. çafqu?et»it
u'flAefpèce de chap'eroh de peau, appeH%g«&«;:od.-
paieras, qu’ilfaut bieridilliAglier des pafques, ordi-
trairés. qui étoient de métal,, & qifon appellqij ■
cafts, jcçtte forte de cafqup.étoit afiex commune ,
chez fes anciens.
Lés a-rmeS des pîquîçfs'& des autres foldats
etoient'[5pemîêremenc un Bbuelief^u’ils appela
loient Jcutum, d ife é n t de celüf'qu’ils nOmirioient,
clip eus. Celui-èi étoitfrond , & l’âutt'Ç'etok ovale
la largeu’r duboùéhèyMtoit de'deux:p ieds& demi,-
& ra lo’figüéür ‘d’environ qtfatÆ pieds! ijre ’ fâçbn-
qu’un’ hbfnfeé , en fe courbant utf p eu, pouvoir
fecilemént”s’en couvrir , parte qu’il éto’k fait en'
-fortne dé -‘tuile vrtufëÇ-imboecakês’î On faiffiMfeesi
•boâfc'ie^s de bois plîànt Bc le^ ’fil «ju’oh couwoit
'de'.pèau-ôïi'de tfeile peinte ; c ’éft, dit-on, de céfre.
-couffilmef-' de -peindre les afteê-s \ qu^fon^ÿènùes
les mimoiriesr-'L!? btuiiî Ide1 c^bdâclleî
de
que lobais në fe poilrxat pcfipt quand on le-pofo.it!
à terre. Aru rnf'i-eu^-ikî _ boiiLl^tl il y avoit unie j
de ferîpôur le porter , -en’ y atya- ;
Ojioit due fcjourTÔie. P
\ Ourrede bpucuer , ils avojçnr -Je jayelof-jqpfilsf
mommoieatÿp//« •' les/unf'étoienMonds & d’une
grofleür à r em^ î k ; ! a - l e s autfos,étoientîquàF''' ’
xps , ayant quatre doigts quatre coudfgs |
deJoagÿi^i|ri5Aot bQut. jdf- ce bois /étoit un fer àj
crochet gui fajfojr q.u’on ne feMtcâr le javelot
que trè?-,difficilement,-: jcq fer ^va^it à^peu-^ès trois ■
coudées de loqg^ il étpiy^qr taché ’de manière-que»
la moitié oegpit ap bois-, & q uè l’autre fewoj<-,<le |
S a nté : aâipbrte.que ce>javelot at^it en tout -cinq j
coudées Sffîetpié.AedéSiguem-. L épaiflèilr dh for
qui étoit ^taçhé.,aù'boisjvét'oit d’un doigt & demi,
ce^squi prouve qa^Uàevottc|jr^ fort pefanr , '&
propr^à,p^:cer tout çè qu’il' a^feigWjt. Ils fe fer-
A|ûèij| ,enf.^ç.^’aftrè?’:^gks r«f~
fombloiêpt À-peu-près à ;de-s pieux.
Ilsjporrcéem -un' cafoffê, d’Lirain ou d’un, autre
métal",~cpif ilâilfort'le vifagat'nucf ; d’ où vient le
mot de Gëfaf À la %ÀtailM sd#Pharfale i* s f
frappe^ au vifage. On voyoit flotter fur cqcafque
une aigretfl. de blâmes rôtjgeis’ et blanches , ou
de .criri-tle.c-hèvaL Les citoyens d’*un'çertain*ordre
étôîëyé îèy ê&s d’une çuitflfo’.'S'^"perites
chaîtroiAs , & qu’on' appelloit hamata. ; oft Ai faifoit’
auifi d’ëcaillteS oit de lames de fér : celles-ci
étoient pour ‘les citoyens -leS^plus d,iftingués!Sr>&
pduvdentborfVfrrAtëm*lè coîps. Héliodbrefon a
fait ùnp .déferfptfoh fort" exacte ; cependant, la
.plupart des-foldâts ponotent d e f cutraffes de larhes
de quîvre de douze doigts -de largeur , qui cou-
vroietit feuïôrneht Ê poitripê,
-ï<Le bouclier , *le cafoue , la cuira fle, étoient
w i^ ÿ a d ’piiet d’^gént i Afférentes iigwîes
- J Antiquités, T om t ï} r, ’ .
qffbù grayoît d éff^ î»pfoff ßqurqttoj -pnles pottmt
toujafts gopyertas , excepté dans le Combat ou.
dans quelque cérémonie. romajnsAvojént auffi
des bottines îfnitîslquelquefoîs une feule 4 une des
deu& qatpbes. Les fantaffins portoient de petites
* &. qùl011
^.ppèlfôWaligti, d’pùeff ,yepujé™m de Caligulâ,
qur fût-'dbprië1 à • l’èmpereTlr '®àîu®Mpatce. -qu il
, âvoj^tp'iélçy^ p^ym-jdqs l}tbpj,es foldats;; dans *8
,campqe Gprmanicus,, fçn père, ,
.©ans-'j^ premiers tgmps1, fos cavaliers
le^"ßomains, . n’^qienq^u’urie efpèce de veffe ,
point de feile fijr leifrs chevaux, mais une firpple
qoùyçÿtûre. Ils avqient des piques fort légères, 8c
un bouclier rond de cuir. Dans la fuite, risemptunr
fofonjtjleurs amies 'des, Qiieçsy .qpi fpppfiftoien'y eu
une .gran.de-épée, une longue pique., il|j»,;gatfouq»
jquelqirefpîs c{es't javiipts»" Vq^là àrpep pt?5 i®?
jnjKfs à S foldats romains^, tant àjfÿcij-qu’à oher
,yal r parlons maipfonant dé leurs m^chjr^s dé-
guerre. t .
.aiîj^gêr, I.es.villps ^ étqfont de différentes espèces»
qOij n*mme'd’abord la tojrtue dont.ils fe for voient
xlat^jlpspombats, en menant leurs boucjjers fuy
leurs’ "têtes. pouyr, avancer Vers la muraille. .The»-
-Ljye'x.^V' npuç ep faitunetfosr
bM'e-deferiptionel''qu?bb entend ordinairement'
par -tert&e y tétbi^uoe ma.chine de bois qui cou-
•vroît^c&ux qui fe ra ien t la* muraille. ’ Il y 3voit
o-uwe cela y*les Slajes*; pràtés^p. )ts mantelets ,
vinea ;■ avec d’ autres!.cla'i«onvertes'dC'te'rre &
tdéipeau%dê-b.eéifi^p.H\fe^iftft'éÇohèKésé^foKf!
Toutes ces- «vâchihes'fervpie’nt|à -.qeruvrir les tra-
vailleiits à''imefûrê'-;-q^ils approchoient -de Ja
muratlje. Il* èmployoieRtVqÜelquefôis des tours ,
mbirtéesifor des*|ôp'es pquf1 lés foi« avancer plas
factleirfçiîi ■ ; Sc-ces tours aVoient fouvent plufieurs
ëtages-rçmpffls-dè foldats.
Ils fè fefvoîent encore, tm*ur afeattre -les murailles
, d’une1 machjrfe qu’ils nommoient bélityf :
c'étoit 'unè’ groffe p e u t« , ah bquttide- laquelle
étoitiwre maffe de*ffer ^n-ïÂme-dé1 tê^et de bélier,
& ejeft ce qlïi lüjvfiÇ’cmnp^t ce nom. C e t te machine
étpjbE;' tijèsrÄrfi® 5 auffi
yihe, on- lin prpmettqit, de la rpajttr Jayorybfo-
ment , fi on-.v,oiffè8< fe re.pdffe av^iTÿ- qyfon eût
. fait-Approcher le bélier , comme^ppus ppuyons
• faire aujourd'hui par rappqr^au canon. Us avoient
encore des machinas q-ujls jppeUoisnt catapultes
8c hqJjfics ^ Jiéforce fonfiftoit dans celle des
vhommés quj les fai fiaient, agir. Les catapultes for-
v.oient-à langer de grandi ja.vefo-t«, ,& le^ baliftes
: àjetfor’d^spiètfos, des torches allumées ffc autres
mattèreS Qni.a fpuvent confondu
le nom de 'ces deux machines ,!qyi. fetvpjept À