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neimbrè de pourfuivàns 5. car iil n'y a point de
femme: qui vous l'oit comparable , ni en beauté , ni
en fagelfe , ni dans toutes k s qualités dé l ’ë f -
Prit »
&
Féruilope fut toujours^' éluder leurs pourfuites,
les amufer par' de nouvelle:s rufes. La prèmi1ère
, qu’un dieu lui avoir infpi rée , dit Homère,;
Pc»ur 1a Te courir ,S|fut de s’attacber à faire fur k
Yn<étier fin grand voila, en dé<:Urant -aux pour- :
fuii vans que fon nouvel hymen ne pouvoir avoir
lieu qu'après avoir achevé' ce .\noile , qu'elle deftii
pour envelopper le corps de fnn bèSrt/aère
Liiëne quand il viertdroit à mo-.irif. A'hfi elle les
anmfa pendant trois ans , fans que fa toile, y ’3'
ch evat jamais , à caufe qu’ elle dçfaifoit.la; huit '
ce quJelle àvoit fait le jour : d’où «ft venu fe
•proverbe , la foîte de Pénélope , dont dn fe fert
en pariant des ouvrages qui. ne s'achèvent ja-
Ttiaft."
tjlyffeavait dit à Pénélopeen partant, ques’ilne'
revenoit pas du fiëgedfeTroyes, quandlbn fifs feroit
. en têtât de gouverner , elle devoir lui r c die fes
états 8c fon palais , Sî fe choiltt a elle-mêrrié un
nouvel époux. Vingt années s’étoient déjà écoulées
depuis l abfcnce d’Ulyile , -8c Pénélope étoit
pttfiee par fes oarens même dg Xs. remarier ; enfin
ne pouvant plus tl i tf.rerel le prr-pi fe aux pour-
fuivans 3 par l’infpirasioh de Minerve, i’exercice
de tirer la bague avec l’are , & promet d’époufer
celui qui tendra le premier l’arc d'U.lifle , 6c qui
fera palier le premier la flèche dans'plulkurs ba-,
gués difpofées d e fuite. Lesîpfmces .acceptent la
prôpofition de la teiue. Piuïkurs eflayent de ten- i
dre l’arc , mais'fins aucun fuceès.- Ulyfle^féul ~
qui venoit d’arriver déguifé en- pauvre , y réuf-
iïc} il fe fert de ce même arc pour, tuer- tous les
poürfuivans. Quand on vint .due à Pénélope que
ion époux étost de retour, elle ne vpu ut pas Je
croire : elle lé' reçut même très-fronddment- au
premier abord', craignant qu’on ne voulut la
iurprendre par des apparences trompeufes ; mais
après quelle fe fut alfurée par des preuves non
équivoques , que c’étoit réellement Uîyife, elle'
fe livra au* plus grands cranfports dejoie 3c d’a-
Qn regarde communément Pénélope compte le
modèle le plus parfait de la 'fidélité conjugale.
Cependant fit vertu n’a pas laifle d’être expo fée ;
à la médifance. On a dit que tons fés amans eu- *
renépârr à fes bonnes grâces , & qu’ils la rendi
rent conjointement mère du dieu Pan. Cependant
la plus commune opinion, à cet égard, cft
que Mercure , déeuifé en bouc , la furprit , lorf-
qu étant encore fille,. elle g.ndoit les troupeaux j
de fon père fur le mont„Taygèfe, & la rendit li
mère de Pan , qui, à caufe de la figure que Mer !
cure avoir prife en l'engendrant, eut des pieds de
bouc. D ’autres ont dit que quant Ulyife arriva,
efle étoit greffe d’un fils qui fut rtomrhé -Poly.
porte , 8c qui étoit le fu i t ides complarfances d-
Pénélope pour tous fes amans ; mais ce fils ef
plus généralement regardé comme fils ‘cTÜlyfTt.
Pénélope furvécut à fon mari , 8è épSufa-en fe
cqndès notes Télégone r fils d'Sfiyffe 8é de Circé,
Voyeç. T âlÆGÔN fi. \
La premiète des héroïdes d’Gvide éH de Pén'é
lope à jjlyflè.. Le- poète fuppofe q ue • PdnéÀl
voyant tous lès grees de'retour dé !Troye , l
n’ayant aucune: nouvelle. da',f©n époux , chafg
tous les navigateurs d’une .lettre à Ulyffe, ,p
veille à,celle - c i , dans laquelle (ont exprimés
avec beaucoup d’art & de défrcateife/pie^'&i
Emprelfés lë la tendre impatience d’üne-férîifn
qui aime'aTdemmen’t'fdh jépü’tnt.
_ PENETRALE petite chapeUe^W^otf ‘dé-
dioit dafts les maffôÂ^ aux diéux Pénates : Pène-
'tfàlta furit Deorunt Pehatiam fpcraPia^ \^Padltüs_).
C é to it un ü e u fic ié , 8c où i’on''cachbit/ïahàSè
dans un azile Ær , ce qu’on/avou,,denlus .précieux.
•.
PENfCVLÜS , éportgTç longue Sÿ' Tni'.héè ftfui
fervolt à nettoyer lés tables. Plaufé^^nffiçj j p -
brlquet à lin parafite. ( Men. ' ’ ’
- ' Jûventus nomerpfecit peniqîfh/Ppki^
Tdco qu ia ’ nîenfam , quandô'edS^ ditetgeo.
PÊN IE , fa déeffe dé: I f pltuvrefé'^ Pl’alon dit
que les dieux ddrrnafrt ufiyj6flr un,'|ç|!od' feHÏM",
portis,, ou ledieu des nchénes^-' un peu
trop bu , s’endorfaic à la poVcè de la^Mlè. P&Ee
qui étoit venue - là pofir’, rèétf!eil|if’‘îes relïe£du
teftm , 's’ ééfiit appi-oétfée d e^liit'^; è^ ^ tjt
ut) ênfartï qui fut l’Amoûr. pablatalfegorique qui
veut dire Èfpp'aieiiimeïït' qir?fiKmOuf unit oeiiye'nt
les deux extrêmes P f^oyef;A<î l o u k .
î P ENINUS , ou P E N ïtiïM Ü S ou- P E N tff flS ,
divinité gauldife 4 . honorée autrefoisiokei-JeéÔia-
. bitéos des jAl^és;# péttnineèi, ©h 'i^réf<MJÈpî^fee
dieu fous la figure „d’ua*yeutie, homme Jnud <yqui
n’avoit qu’un oeil au «milieu du front. On jlfti
donnoit l’ épithète de Deus
.comme il paroît par l’infeription fuivaüte-j,'trapportée
par.Gudius. (pag.44. ,
t . I / Ü L U«C,-U I*JL,ltriyS ,
- D E ï) ’ P E N S 1 0 " 1
; , ,0 p t 4 ■
M A X i H O
> J9 'E.^Î<ya
P ENS 1 0 , tâbut arrnuel de,deux fo r t e s l’un
'V eonfiilo i$
tqpijliloit en une taxe ainneUs- tête, qui étoit
égalej.'poùr le pauvre içorpme; /pour le 'riche , 1 &
l’autre fe payoit en. pyoportidn dés biens dont
l’eftlfination fe faifoit par le cëfiféur.1 Celui-qui
n’avpit'point de’ terres étoit exempt de ce der-
nier impôt : mais la pauyréte même n’exemptoit
pàs du premier, qui étoit pnç capitation. *
PEN SIO N , rufage pu,fqnt le$ fduvefaihs"d*accorder
des recompenfes pouf des férvieds iinpôr-
tgns , ou même .fans auçufl.fervice ig èftifort an-
ejen dans le monde"' ; îrn’yi a que la mapjere de
gratifier qui ait varié. Les fois d’Orieqt ’î au lië‘p
d e pfnjton dohafflfii des villes 8c des provinces
fluj devoiept tout fournir p.our- l’enfetien de ceux
qui.enjctôjefxt' gtjatijffés. 'Xës. tributs même queues
d®si VÎ|les èe .dçs wpyippé.s, avofeut
chàchtf leur dëflinàtfdh 'partiçhirefe.’ / "UrfeySeilé
- fiôpr. :1a
firs Si celle^ci^a^t pour la garde-robe/Dans’lès
provinces deffinêes à ,'fpünîfq la garde:robe d^uhe
f|n?me l l ’uhe?etâit pqprJ& pîinmre , l ’autre pour -
fôn .^oiTe.,. l’autre pour de?, habits’/ J8f chacune'
de^ poevincéjS ponôifI'leinprn/des, parures
qu ëlfefourmffpîLArtaxérxès donna aThénfiflbcle
l a ’jolie1 de^Ma^rjefiê’ fur'lé Meaudye , pour fon
P '“î; < .capitaine’grec
éj};tiroic'cinquante talêns , oeft-a-direvau moins
cmqhante mille’ écus’.1 Labàpf-jque^1 le plus beau
Visnabled’Afie étort potfr.ïSn vin, 8c Myonte,
H ^ tu lë|n pâtfirages & èn p o!lfb n ,lui fuidotinée
poa&/fa faUe. Majsyinè cnofe remarquabî&îjèèfl
'44 dèj^hdahs/dé.'
.•Fïil1^ - ^ i ° . uÿï?.,ént,.cpcp/e'par la favéur du
rp id e ’Perfé / des prérogatives accordées-a T b e k
PENS U M , étoit pto|frêtT|e^ une certàinë
file^ïei^ppmJ^ufjfâthêy.on/u’perMt, & ,’c ’èiV
de^|:-^qmpn( 'moï/smöh a depuis
étepdo, de qui eff'^qpbféaqomme un, travail
-réglé"8c ordinaire/?.
PEN TA CH O RD E , MufohiüS,, au cKap^ t e
Cou r*j»ité ,de -,Luxu GrMor.upi a. rapporte .que - les
Cgr^es de cet inilrumefjt étoie.nt, des lanières ' de
l’eau de boeufs^ 15c qu’ouïespinçqit avec la corne
du pied d’ufiè chèvre ,.en giufe de pleSrum.
Sealiger ( Poetic. lA. i.'c. 4?.’ ) dit, qu’e les Ef-
pagnols ifpînti encodé de fernblgbles/pfèiïraw ^ 8c
qu ils s’eri fervent pour toucher le pfalténoin * ^
Qn entendait ,epcore ^ x pentqcEqrdes .un 'ordr.è
oji fyflêijtiî formé de cinq fons ;',c eft eh ce dernier
Jeps..^pf la quinte .oùildjapeptè, s’appelloit
quelqu^j|s pentacftdf^e.pP^S,.^ •
Antiquités, Tome IV ’.
| PENTAÇOSIOMEDIMNES. r ^ i Hn>-
PADES.
_ P E N T A P R Ö T IA D E , ( mot formé de are*« /
cinq 8c 'd e vfâme, premier ) digniié des cinq
premiers, offices de l’empire grée.
PEN TA TH E E , l’exercice des çinq jeux dés
|récs réunis daas c tv ê h 'k ' !
i'hp.a. , voé'àiciit , éimev } aKov[a, 7rÓAif».
<\Ahtkalqg. lib. j .c a p i I. epigr. 8 .) : le faut, la
,:çoùffe,'Jlé:’difqué f Iè javelot 8c la lutte. Les
.âthlétès quÜ eXéellöient en ces genres, 8c qui rem-
portoieftyle.pri'x , etbîent appeltés du même nora
.pinidihleŸ': ils'étbiéhfife pips qftimés de toiisè
ç/ette^ ‘fprré qe cbtnbat^fé' donnoit dans la matinée*
f de 1 efte du jour éfp:t irnpl'ófê aux autres
ifMx. Là , f t ^ K sm ^ u ’tin'ieul p nxZ , 8c ôn n’é-
éoiü’ 'eomónné ' qu’üne rois ; polir être déèlaré
Vainqüeur^vfflwpuMr avoir vaiîicu' fon àntàgpnifle
darts‘ lèj’ 'cinqyx-crcices qui fprmoientje penta-
t.fgfj fans quoi pn n’étoit-paS couronné.
, PjENfE/^ÖMAJR Q tJE . mot fprrné de rE*re/
cinq,, ,de .. bourg , 8ç_de «e^»',7,comman-
dement ) gouverneur. de cinq.bourgs., t
P EN TE CO N TAR CH A , ■ commandant d’une
pentétontore. Voÿeq^ce mot.-.
st PENI/ÉCONTQRE ' vàideau long-, à cin^
s ^nîre rames, vingt-cinq d’imxôté 8c autant dé
rmiy'e/LeVécrivainslgrecs en attribuent l’inven-
|tion à' Danaùs', lorfqu’îl« s’enfuit d’Egypte à
j Argos ; 8c le tnd|nb*fe des marnes r^ponddit au
yombréidês. fiües qu il avoit.’ Oh appellôit p tn td -
\contarcka, celui qui comrrtandôît cette forte de
navire.- Stacè ( TÈek. vèrf 41^ ) dic' qUe le na-
; Viré' Argo ‘éèèfe !üM pètidéïMWor&lît?;'.1
s ' Quinquàginta'illi trabibus de more revinfiis / .
Eminus abrupto quatiunt nova littora faltit. '
' On donnoit le“glus fouvent le nom de vaiffeau*
/ongs àux ptntèçoptores. Polybe ( Ejccept. Légats
■ BjEn nbus apprend-què la" confiraélion 8c l’armement
d’un ’ÿéntécbrit-orc , tel que le toi Pcolémée
en ■ propaeftoit dix aux achéèrts , 1 coûtok-nt un- ta-
lengm.do b'diyres de F r a n c e s ’il s’agit id de
grand talent attique.
PENTELICIEN-I p . . . ■ .;
PENTELICUS f “ enteltcus» aujourd nui
Pendelt^ ,montagriè de l’Arfqué près'd’Athènes ,
d’oùTqn tppjt k beîU.m.arbre blanc-, appelle d®
fon nom , pentélicien , voyt^-en la deferif tioB a
l’article M a r b r e .
K k k k