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fisifbit lfeS'fQil^tiôtïS (Ifidptv Çlojp, m v . patravit ,
&c.:%$8c y était .toujüBrs'inftàllé par des.cërë-j
monies particulières à ce jour. Aux Paniques „ ■ il ’
prenoit le nom à'aigleb au lieude.celui de Bon';,
& les prêtres n’ étoient .point appélléscQréeaüa: ,
:mâiS ifuervitrs ( Tç^phyr. ;ÿ«\ :aqfi.‘ '-01 V,*ï§i né. ’
p. 3jo-;5i,.f). An LéontiquejTeau étoit regardée
comme un élément contraire, & on ne' s’ÿjftjirvoit
,qqe dmfqfel j donton .fraiÿoit les^mslns & la langue
des:initiés, pour les purifier f 'Ibid. 'ieantr.'
iNÿmpk. ,e. Danslîfes Perfiqnes, on rië'fàiifoit
à Mithra. que des offrandes de miel {plbid.
,c, nî.<<). Je conclus de tout c e la, qu'il dévoie* y
avoir dans ces fêtes-myiléiieufes des différences
tRarqvtéçs-y foit dans les pratiques feît dans j s i
dénominations générales ou:particulières ». : •
<-e Le’ fpeâacle des irijfes ou griffons n’étoit
attaché à aucune de ces fêtes en particulier, &
paroît par, deux-infcriptioris ( Laudat.. à. Vandal.
& P kil. à Turrey î .f â r . été fixé au Vin
des calendes de mai. Dans T u n e , nous voyons
qu’Aurel. V îé t A'n’gen'tius, la trentième,'année
de fa confécration h rirvdntra pour ïqn fils , & avec-
llii-, ces figures fantaftiqu|es \ qui étoient repré-
fentées, copupe nous l'âpprend Aputée ■ ( l. ' 'XL
p. 240.), fur lés robes,des 'irirriés. Parés iÇîPcetté
manière-, ils ëtoiept placés1 demë/é ^un rideau ,
qu'on tir oit tout^-à coup, ôdces.ÜgütéS 'dé griffons
ëtoient expo fées1 aux yeux dqs affiftans'.cè-jour-là 1
jéélui.de la grande initiaîfpiï yàhfpîfâiipXQwjhqüè"
l ’aifteur que je viens d,e citer femblë p^voif Voulu
parléPque <3e§f Iliaques , cependant le témoignage
de Porphyre gnouve^qiié cette cérémonie était
-aufli ’dfufage auVfnyfi'èYé^ de MiflAça.'f <x'La pèiJ
» fonhé, d it i fp qur-fe' fifitS-.xêcéVpir aux’ Lçbn-
» tiques, senvdoppe’ dé figurés’'dê tbtftes* fhrteç
» d'ânimaûX r'Pé^feyr/ de ahft, L
Ç e t habtlfèment :bizàrrë Kpit ^apperUér à/ympiqïh
'(Apul iMetark. I. X I . f m m f j-,S 'S p éhj# lf''«pli.
to re aux Coraeiquës'ou Hiéracoraciqftes , & tous
les tOurs qu’on faîfoït voir ,5 c 'eft *àcdirfer)
les adeptes X vêtus de leurs'rdbes rrJ^ïtêtieùfes\
‘fur lefquélfes 'on* âv'dit "peiifil dès ^ iffo à s .» ’Foîn“
cela étoit aux fira'is if un dêi principaôx ptérré|‘o î
anciens ‘initiés ; 8c l’ofi èonferVérê û’nh” ififi-
cription publiquef-te' fôuvènirdê fa'gén’éro’fné ’,
qui s’ étendoit auffi fur les facrtfic.es ».
« O n s ’yft'rvit dq.viétimes hiirnahjes, fens dif-
tinûion d’âge ni de fexè y par-T jnfpeetîon
de leurs entrailtes foushn alloit dans u n.temple,-
près d’Alexandrie s c|\e ^ ç he.t £ 7 d oeoU y r |rVl ’ ave ni r-
(Socrat. III. c. l . Phot. BibI, p. 1446•)/
i f adrien, défendit à Rome-ces horribles cgj»é,m0|
iùes ( Porphyr, pie abft. I. XJ. p.
qu'iljie pût les abqljr qnqèxejpent,, .Son qu’on eut
trouvé, moyen bienjSt, après de les-Faire rçB«utu>,
il eft certain qu’elles, furent encore pratiquées
fous le règne de Commode. Cet^enipereurijpimglà,
d e& propre maint, à Mithra, un homme-, dans
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■ lin tèinpS BÎj cettéaflfreufe coutume étoit devenue
rarfeji tki oû> peut-ê&ÿ. éoffim*‘>La®pfidlus;-véljt
■ leifatre croire, (Hoir, n?énîlfaCdit 'qu’une (bulê' re-
préfentation, fans dtfufibn der fang humain (‘Ai.
-Lapiprid. yifjGamntod. hiß. Augùfl. ed. var.p. 498.).
Apres ces Sacrifices, ifiiivis<-dhjn' difcouts fur la
jullice ( S . ÿufi. advt Trypk. §.-70. p: ,Vles
hiérophantes v brinicipaüx'minières j eXpli-
quoier.t aux i n t S les^mboles d“ leur culte iL'e
premier, & peut-être le plus feeret, puifqu’on
ne le voit -r.epréfenté fur aucun bas-relief-^"."étoit
c-elui'qui asioit. rapport aux .étoiles -fixes a aux 'l l j -
nètës-, 8ejau pâflagd-:dd-l’âme humaine par-'ces
aftres. Ce fymböle , félon l'épicurien C e lle , con-
fiftoit en une efpèce d’ échelle , le long de'laquelfe
il y.aVçit fept portes , & ,tcut-a.u hauç une, Êüi-
tième •j^'pïlmièrê'v''de' pîqh'b ’, à
Saturne , à caqfe cfe’fa lenteur ; la feconoe , d’é-
’àf‘Vénu s, paVte èùë'C'drïiét?! elf^môn &
d’abord brillant ; ia’ trbilîemê, d’ alfam,, à'capfe
dé la dufeté & dê la fô l^ tê ’do’dmypompofepn
métallique, à Jupiter la quktrième', de fe r , à
Meircurb, regardé comme iiitat’gable 8r adfopne
au commerce} la cînquiètiîe, ‘d’un mêlai mélangé,
a! Mars', changeant;S^ ^egarj' la flXlème , d’ar-
g*eftt, à1 ta Ljûne ; & la^fepïièirre ’ ’d’oif ,'ad%)leif.
Ces deuxdèrniéres'rcpféfêhtoiént'ainfi lys'c^uleurs
a’ppa-rfehtes de ces deux' afires" ( Qrfgén: l. V I .
j S H l H B
« Cette échelle &?>tomes çest poètes, ont fans
doute ftait à uip^^j|Bie ?ftroqoH\îque' j* naaisjex-
Çhiqit-il les àlléggrip« riforâles.ou mét-àph^;ijes ?
Ce ,pafiagd d e,'fa*m|fc jd®r: t ;pa r 1&, C^elfe., ivyicin tro it
certainement pour quelque^eftofe*,, 8e ptouite-fcc
la métempfyeofe- étoit, Là -véritable* dodlrine des
mitfarpaques ,j jc^mme 'Eorphyre>-i’affure'. Gerpfailo*
fophe nous a conferve’ tin, fragment deijJ'-àllas ,
qui a-^compoj^ ,un ouvgge^ partictilUjT^MEbus
cêl^objets myfiérieux. Gtfc"écrivain,faprèsÿ avoir
rapporte: ÇopirffinÆj| 'ceui ,qhtli|gfcnhfént |cés
fyipBpIes à trfonpmfe’, .ajoute : 'p 'Mais qé_ fen-
» f dfon ^ 'ms “ tefe/ WPpt éyb!lut ïwi s
l ,Tuccefllves des ame^'h|ttàines dansJ^es'difffkhs
ir CTrp’sr| P^h&yr. I. ITT. §. 5lJ^^^rès
lèuf'feparatiqn deces'^orps, elles dèvéieriVptfler
dansî'ïes a.ftrbs , 'fut/aÂlfâ dc’â r ih ê qÏÏf 'ls’èff fjer-
pétuée? chez^lès' Fs Wffin^gudiC^fèlon
» M, Arrqtietil , biffé rem ciétkVÿ>ù ’lestâmes
» jouiffent leîtf^eMfçSfiôn ^ d*Äh' Hbn-
>f heur.^pfbp'm1 tienne1 à îêur vie^pafféê/ Celui du
PoÆtiii pae, éftf^plus é l^ é ^ ’au^effus
» tilßcgPf^mß. ,^J|j<fu!r i l ’fJîinufd,8e' des'efprits
t i^ cê lV fte s'1 On'd“ à;!‘a nqnè^dsfttlp^rle
» 'C ê lfé (V ie iierZmrohßjrc,..Vend-a- V eßa / r / t t
i&p. ‘J
« Avant d’énttfeténîr’les initiés de des différentes
périodes .célefies- &'de*lÊur<qhjet sijfprobable
qu’on |mettoit -fous, leurs yeux - la. rgpr éfentatioti
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de Mitktâ fous’ l'afifur-e-d'un jeun&hôtome.'dhmp-
tant un taureaux tbntèc-l'eg'orgeant, tantôt prêt
à i egôrgerj avé'c fôüS,lès'aèceiloifèS^'dqhé’îl a déjà:
été'queltioni':Cëla fixait 'dîabord ■ m o t i o n
‘'Pèncrée dé l’ antre facté,'-qui étoit-’exabie-nefit
traqç fut d’ançijsÿisd^s^eliqfs. , j^’enj|ktoçs,W)S-
étonriés : le gouvernement ^ embatralioit fojrt [eu
que cqs royltpres fuffen’ç qonnus, puilqut le pqete
btace en parle fans crainte & dfüne uùnjèçe,tt.è5-
cjâifq,-((^%é. ^ 7 1&Xà1 ('>P°APh.yté' dit, même gué
Mithra, comme Je taureau piaçé près de la, ligpe
équinoxjale,;eftleldéii[idurguej le maître ouiifteùr
déjà nailFince^"^ axtr.mmpfi.^'c, 24 .)^ ce qui
défigj3,e' la .vériuhlè ,éxh|cptiqn de ees,,bas rcl efs-
allcgqriqués , .laquelle; p‘âi point échappa aux
ch ’'rcljte5 de Mr'Anqnè'ti1.'Selon cei ii.oueini ion,
ik ppt^particulicrèipeht rjpp.ort^aux équinoxes de
printemps 8c d’automnaf Jtqçips [où lairepaJfâaçe
■ de Ja,çnature 8cÿfa* îe&dnidité annonce Je cr.omphe
de JUif/ira , p/q^edïeu'cffl f .Sc^-qnemi if’Ahrif,
map , qu’ii cpmhjit, HPour diminuer fur la terre
fon ppuvOillL.fi’ëîl-à-dj re(, ,lej»ah moral.( J,çad.
des^jhfiript^ t. X XXly& . 42i-22|^l aLe.lyflême
dès a,eux pjjqpjpes faiîqiç donc partie de la doG-
trj,ne des n^itriaqucs pourquoi ,Arené!a us
reprochait a,lyl^nès de crôife^a la, pjçfençe de
tu vas ,
»' baibj're"perà|n? ' s'ecrinft -‘il^qéh'firopôfer au
» peuple', ■ & comme,un hgoje corpéaieq ,'célé-"
» bter les mydèré^e'l^lefiqyiflitêÇ'ABa difpuT.
Xrchetl'iï&tManeè. apr. Zacagni MoHunu g/hc. &
» lat. ip. 4
« Eft ce ùne càlompiejde >|d part d’ArohéJaiàsâ
éu M MpfdhQf’itll*11 fau à Manès eft d fonde ?
La i^fWflfi^âJcê.tçjlquçRipn'^apparriééit'.ppfntjà1
Éion-f.tjpt jsÆftffirâ dç.iemaraû-er|,,dans les'pâ-
vte.nffWilire ,,,une''allüfiopvd ote’ à'
ufîté dans’k s 'piyllores
déyMiImiii,iphs,jprpxfqjyiîges ajvei^, de.yöleöt .y
fe^f^Ter# l^J^Mqe|ibpS-jH*e^, dbntjj-’ai | déjà
parié’ , ’& d’au%és;çhÔfés qui né fogt! pas.'paive-
rOcsq^fà ègl-^ôüéçLts hiéÿçphantes en dofnoieat
aux’ alfqptes des cxpucattpjEjsphyfigûes ( TertuÙ.
i0® • i -5 • pi\jf2^L|ou a’ftfonbmiques,
-Cojjfdrméltiènt a l^lirs principes';».,f\
felon’-eSox , quairr-fort chaffeirr, q u i, ay*nt déli-
vreja Pt rie du’raéage des bétés.féfôces, & rendu
ainfrla trhfiquimltéi'ascfes rhabitans, avoir mérité
dèj leür‘^Mt, les-*honneuiiS'di.vaus (Stdi. ad Cudw.
X’ -Le fa vak cl d b b é ■ Eo u ch ê ri a.trop
bien réSité cettaopinibo finguhèreh dâfi^fon ex-
celkétiitfCraité dré*U. re’ligi/oh des per-fcs >( Atûdidtrs
iafçrip •tom: X X IX . p. 1 jiii||jpoutjque je< puirfU
e&ëptentérifde ftadopter. Mais une IcrtijodaùFe
moins irüvraifefcblable,;£errét, -celle que dans lés
nithriaquea , comme Æas les autréS.‘m^llèrés-i,mn
iaffoiiîme02t©!n dès bienfaits ‘deilaiGiŸihfation &,du
crue* etat.dqiyç^te .avoit rètirç le gente humain.
j II feroit mêmelpaflïble d’expliquer, fuivant cette
t idée , une partie du bas relief. La defeript on des
■ défordrrsfd,evlrf'vie fauvâgé ne pouvoir que phire
aux'pirates,' qui -avoient èmbraffé ce'culte pté-
.;, rérablë'rtxïyriitr' aü'cqd' C Plat. . Vit. Pomp.
on ne fauroic
trôpilé tépéter, jamais les anciens myflagogues
nt tènnm-éHt i ’ dnit’éjtde cfoftune , ils eurent diffé-
rens fyftêmès‘ ,en changèrent fou vent, & furent
toujours y adapter Ifes^âft'égôries a-ncieniiès, qui en
étbièfitj-pour àinfi'dirqyièèhême perpétuel ».
î ce feroit étrangement abufêr dé
cétte remarque , fi l’on s^imaginoirqüe je'veuille
■ par-lq approuver toutes"fortes dhxplications.Celle
dé ’Bouia iger' n’ eft c^rtainèïnéfit pas dans ce cas ,
& n’a d'autre mérite <jué iâ;fitrgularife. Selon lu i,
« tout le culté de Mithra' n’eft qu’une formula
»'•dè.^é'MO'lé, qu’un planifphère afironomique-&
» qu’une1 imagfr-^'clique' qui, par la fuite, eft
» ‘‘devenue la diVinité 'redoutable des Cycles , des
»■ Temps Scdes^Périodes , à laquelle les mithiiaJ
( »'^aêjqfit'fâclîfié des-Viftimes humaines. En effet,
» il ’n’eft pqjnt ‘de dîèu plus crue! quecellu dé ia
fin des te’mpssj on ne fauroft fe le rendre favo-
■ » râble que pat des'facr fi ces tres-précieux -, püîf-
j »'qu’il démnt toute, les facr’iïcesoin du être bar-
1 » bares, irfhumâiris , defhûéteurs < Aritiq. dêvoil.
1 ’’ tàmi I I p. 501'. )■ »."Que de gens"rêvent1 fans
1 être endormis ! Les fa vans ont'etfqùejquefo s ce
j privilège, 8c ils le doivent toujours à l’ elput fyf-
[ témaliquè »t1 [
; “ Nqn çontens dé changer d’opinion fiiivant ,1e
' temps 8c les çirconftances , les myltagogues firent
| glys d’u n e .fq i^ n mélapge.bizarre de pratiques,
differentes. Celles des greqs 8c des îdmams neqîa-
* ruçex\fj>ôint aux prêtres de Mithra c,oqt;aner leur
, cu'te, d’opginf.pgrfannerf'quatstvouloient accré-
1 diter pànni ces peuplai Ci,tpus,quèlques exemples
| de.éette opp^ofition de rites 8c d’opj3i©ns. Les
j abftinences_ excdïi-ves que les- nouveaqx mitfiric-
t ques ex^geoient, étoient condamnées par la relî-.
|,gion de Zoroailre , èorçmele.^ayapt Hyde-.( HiJI._
| rfl- ip f - ed u-ltimp. i©^-) & FrérEt ( Acad.
, des Infcripi tom. X V I . p. 283. ) font ©bfervé 'd’ai
i près* lé ^'dd'éclliHes perfes ‘rejfetcene'égâlemént le
1 jeûne, 8e leur tehgi'orféft peut-être, dit M.'Ànr
! qùetil ,t e fé tlè dansi-facu'-ll^ii rië lhit rti’ méritoire
; ni «même pu-rnis f Théel. ceré'm.>'& tfio¥ule Üe'Zo-
teàftreiijZiW-', A Vefôà>\ itm. III. ^ i ’^ f j J . 'L a
Vrtgmité & " le-céhbat ,-âMqilè'là mitkh'aqaes
obligeoient-l'es petfoipieS des deux fexes qui âfpi-
roent'àijla perf;éïi6'n-»(' Tertull.de prafiript. CXL-.
,P; 117X) > n’ étbiertf' pliS mdfbs'contraires aux prm-
ciped des »mages , qùr les regaidoîestèomme un
ttat réprouvé j( Acad, des 'înférbp. tom. X V I p.
' 28^.; J.'.'iFréretiajoqte/à1; cette remarque , que le
! temps-de la1 célébration des mithriaqhts^rie con-'.
vient pAiht à 'celui des ^mirhàgan -de Peifè. Ces
1 prenviètes fêtes fe çélébfoient à-Rome après l’e