
4es oracles » pfem. diffi(th,. 4*.) fur cétté hiftoîre
qe Thamus, ne peut* diïfi%:receyoi»mii^nss
' iSÎfonpablei fi ce, grand ï oe étôic-un; démoli, >tes-
démons ne^o^voîent- îj^fè'fôire J|vôitf JatoçïïtieS
uns.aux autres * fans y employer ThamuS?'. N ’ont-
ils point çi autres voies pour sfeavoyer des nou-
yéllçs* & d ailleurs font ils fi imprudéps que de
révéler aux hommes loirs malheurs & fa fotbleffe
de leur nature? Qieu fes y foVçpit* direz-vous,
l^ eü àvôit donc un dèflfein ; fhais voyons ce oui!
s’enfuivit. Il n’y eut perfonne qui fe deïabufit du
paganifme t ppUr aVoitappris -là .mort du grand
? àn„ IL lut arrêté que. ç ’étoit feftls dé Mercure &
de.Penelope, • & non pas celui que i;6n reconrioif-
Xoit en Arcadiej poqf le .dieu deMar,>;ainfi que
ton nom le porte. laLvoix; àit-nbuimé le
grand Pagj, cela fe d it pourtant, du petit P<?«i;=fa;
tnort ne tira guè re * eonféquence, & il ne paroît
pas qu’on.y ait eu; grand regret. 5 i ce grand Pan
étoit Jefus-Chrift * les démons »’annoncèrent aux
hommes pne rîiort fifabitaîre,. que parce que dieu
fes y oontraignoit. Mais, quLen amyaitTÎîl
qu’un entendît-il ce mot de Ea« dans fon vrai fens ?
Plutarque'vivoit dans le fecônd ftècïe de l'egl^e»,
& c’epèndanf perfon’né ne -s’étoit encore ayjfé de
dire 'que1 Pan fût Jéfus-Chrflt * mort en Judée ” .
C ’eft EüfèBe j-'évêqùe de Céfàrée, qui s’ en
avifc le *
’ Les romains furnommoient Pan Àrcadiüs , à
caufé dalîeu'd’èù’fônculteleuravqit-été apporte:
Arcâdià pi-nus aniata deo , dit' Propfircè: ( ;i, x8.
v tepnp™ ■ & •'<%*&*fofoom
dpnné à Pdm '} à caufeifîe fà conformation bigarre.
, toRppêrce sBtfiii /?;
- Capripedes calamo Panes hiante canunt. . ;
Lycius & Tegttts,, ïuleht des furnoms donnés à
Pan , a. caufe des lieux où on lyLrendoit- le Culte
le plus çéîçbre, n !
' Prdbfts'j aanà fon commentaire fur lef géorgi-
H t7,jiXdit due lès latins donnoient^ncore
a Pà>? le nom 3 few « , formé d u verbe rVz/V«, à
6âufe de. fqri penchant, pour la lubricité. - 7
. Pan çft appelle, pair Pindare ,. je plus parfait
des dieux, '
Baclfc.^opp. , t ,\ i 3
'’ ■ Les' grecs IW&ai|ilûBjmjfeijaaifoeuhe ra P * * y
après,.'la' ifto^tjijs.'attrL,
b ùrf|en|' le gaip X à proteâion. ( ifcpèÇjfo* P 6.¥
Polién, (Stratag., I sàI Sz/J lui faifpit bonheur .dé
invention de là tàélique & de la phalange.
Les cheveux & les poils de la barbe de Pan [ont
droits & hériffés * comme les poifc d'un bouc :
de-lt vient-qu’il eft furhommé rmi*,*,w dans Cs4-
• limaque. (Hymn, Dian*', V*5>ô») >;-v .
» Du temps de Ifttéfen s on k’étoitfi fort écarté
du yéritaUfe efprit de l’ancienene mythologie ,
que P a n , Silène & ie$ (àtyres étaient regardés
comme une troupe de payfans 8c de pâtres „»dont^,
pour groffir fon cortège ».Bacchus avojf. fait autant
de^ dieux. Momus s’en plaint aux divinités aflem-
/blees. L’un » dit-il,. aies.cornes, les oreilles^» les
cuiffes, lesjjambes & les pieds d’une chèvre (Pa,N)i
i L’jiutrè elt vieux *, chauve » camus •& toujours
| monté,fgr un |n e Quant aux fatyres, ,
ils font chauves auffi , ont des .oreilles droites 8c
pointues . & une.' queue au bas.des «pins. Ceci
nous fournit la preuve de la grande influer^ce que
les artiftes eurent de toqt temps fur le culte’; car
lçs poétes réunilfoient ou difperfoipnt tn,différem-
went & à leur g ré , fur toutes les divinités de là
famille de; Pûn.»;les.caraéières & !es,attributs de
ceruieu ; mai? lès .peintres 8ç lès fculptçurs? fui virent
une autre marché ; ils rëprèfentèrent communément
& Pan & les fatyres aVecr les cernes , les
oreilles & toutes léspatftes inférieures de la chèvre
, 4 donnèrent o Sîlènej'aux^Fatïn^ & aéx
Sylvains fa-forme entièrement humaine
' j^^alïF^^ .fcè jp In^m^ ^ èles îïremieirj^ ^ eS i
quelque fois-des oreille^ pointues , que celles dès
féconds l’ctoiètit toujours1» qu’ils ;àvoieBrdè p! us
-une »queue au bas des reins » & que les derhiers
éto-’erit conformés àb'folume’nt'comme tous les autre
sh om ni es..- jfPierres gravé es du -pàla^roydl y J ,
Les» mqnumensiauthehtiqhes du dieu' P ^ .fp n t
Çart rar,es. Voici tous ceux que Winckelm^on
ÇÎtés» :. -
Fa/r éft àrhlë de.'la foùdie’ dans1 le cabinet du
collège romain. où i’ori voit cette petite liante
de bronze.
ï" l:& L e chef des div^ntteç; d’ün rang inférieur ,eft ,
3it Winckelnian, Paa- 't que Pindare appelle, le
plti;s parfait dey dieux. {Àp, Arift. mat. Aficch,. epp.
r.,jf y p. dj,,^ 0 n p’ayqit point jufqu’à pr.éfent
d’idées juiies de ,çqAdiçu ? j<Qdro}s avoirj^oüvert
Jk vraie cqnformation de fon vilagefur' une,belle
médaille dp roi Antigonç . que je, décrirarbientôt.
de Jierïe » dont festraits
ahnpncenf de k gravicé ; fa barbe épailTe rdïêm-
plep. dans fon jet'»;atj^pbi|s''de chèvre-! dè-)a Pan
s|a®ê||c <pÿjxa*fyuf, au poil hériffé. 3 »
Au cbbfoë:t d t f^ î» to É » il fe trouve unç tê(ê
dé^ tte divinité »fort pè.u Connue & d’une grande
exéc'ütio(î. • Éllè' éîl icbVaéïërifée par dés oreilles
poipftiéi ; mais la barbé’e'-ft moins héfiffée & ref-
femmé 'à' ia barbe dé^qüelques philolophes, -dont
l'air dé rëèé^ibfi;|®; «Sarqué pàr des yèto çnjfonjcés
à la màmèi^d’Hdaièrëij»-. -
* A
« A l'égard de la mçdaijle d'Antigone, que
.jè peffède >' je l’ai publiée & expliquée, jdaps
mes monumenj, de l'ànttqujte'^ ..)>,
après '“qu’elle eut,paru ailleurs» allez mal deflînée
& tout aiïfl} mal -expliquée. Frthch, Annal.
Reg. *. i . ) On s’ell imaginéquéfè/
'feuilles de', lierre,qui qrnent les cheveux du yieil-
'larcFrepréfentôient des feuilles de jonc ; 8e encon--
féqifence de cette imagination » on a cru que celte
têtedïguroit un Neptune » pendant que L’Apollo'n -,
‘al^îfarJa, proue du vaiffeau » qui eft fur le revers
de la médaille» a é,té.-nnétaimorphofé"ep Venus
-armée. Mon féntimgnt ëft que la-tête en' queffion
nous offre le lîmulacre du dieu Panp^nk' l’Apol-
-lon placé fut la proue du vaiffeau. avec.le dau-
phifî^squf eft delfous, peut faire allulion à
, quieftun des furnoms de ce diéu» p.aîce
qir’ill^gtoic' métamorphofé en dauphin » lorfqu’il
conduifit fur un*navïre_cr'étois la première Colonië
dans Délos. .( Hom. Hym. Ajiôl'h, v. 49 y. ) Audi
Euripide appelte-t-i! Apollon’ n»m«, c’eft-à-dîrè ,
le dieu de’ la'mer» qui conduit lug-les flots fes
chevaux attelés à foli chii-'lfEurip. Androrn, » v.
, $ 0 } * c°mq>,e les athéniens attribuoient au
-diéù Pan la viétoire de Marathon » jl fe pourroît
que* no|rê-médaille eqt "été frapp.éç en mémoire
d’vupè bataille nà‘yal’é , dont lè^roj Antigone a cru
dévoirie gain àTalfillahîcé dèjPs« & d’Apollon?».
« Un bronze antique de là colle$îdri de ^tofch,
J'epïëfentehi’n fàune »bu' pour mieux dire le dieu
Pan ». qui joue du chalumeau devant un autel » où
rf y a du feu allumé»> au-deffus de l’autel eft une
étoile, & devant i’gutel un bouc dreflCe fur les
pieds de derrière, qui-s’y appuyé avec ceux de
devant.' Tout abcour,font les douze lignes du zodiaque,
Les anciens ‘"regardoieiit lé 'dieu ' Pan
comme le typë fdê*l’Univers » te Apollon 8c Pan
- êtoiénr adoiés comme la même diyinité» par la
meme raifon quêdës 'cornes 8c les poils de la peau
^ef»^!iï??bet^ enl ' reSai:àé,s -comm.e les rayons du-
fdleiîr Le^ grifFofi.^étoît âuflî le fymbqlè de Pan,
pomme d’Apbllpu*, 8c Jîharnronie de l’univers fe
réglqit-.àü fon de la flûte b e 'P ab |,[|:!:1
. ’ Apppita» *$«2*«/« Kfixet (futovcaliypim fttArm.
' , ftarmoniam mundi pitlfyns amante jocos cahtu. -
^^.-(jQrphr hym^l|ah.,) ‘ i ’V .
. Ç ’eft doûç la raifon pour laquellé bn plaçoit le
dieu Pan au'milx^-dft’ ïcid^que. .Le chalumeau
ou la flûte dont il joué fîgfiifie »' f e l ô ü Sàtam,
m S °\t*- P■ 2n - T ‘Macrpbà,tHi éga’ité de l’o-
du loleil. Le 'feu mr]p|fe! ( fthufan. Ifè,
24- ) déficha le 'feu éternel
,qü on 1 m'c&nfacroît? On trouve le même fuiet fur
des nier tes gravées 'du tab'înet (MàrJ~eetÈ$P. grav.
^U; roi Fraùce^Sc' de -céliii de ■
\ MpjE.Joreïatn. tom. U . tak S8,-,«««,■ y. ) l’empe- -
reuraWlorence',).' ■ 1 -
Anfifuùff Tome IV .
uqepjâte.antiqueode; k,mêmeCôlle^Hon;,;Si-
ffiyraS parent couronné'de lierre.» habillé.à la rna-
desi phi^qfojjhèsmarchant appuyé fur utt
'Bâton» 8c portant eh main un vafe. Il refTemSlè.à
llÿmSqu’ on;v°jt » plüs_ ivfe.encdre” * fur une pâte
p .: iu j fig .' y i .J ’ pe ReLÏoei, ,Ij,con-
vienede remarquer a ce fùjet que \t'Pan en-marbre
du Capitple, 8c deux autres Pans., dé la même
formé 8c grandeur de la villa dp ^c’ardinaf A'e-
xandre.AIba.qi font enyeIopp.es diunë.draperie ou
manteau _qui les couvre jtifqu’aux cui/Tes.
_ ^ur tiAe cqntaRne, un fatj'iqe T(jdui» pour mieux
difÇ . fe dieu Pan\, enÉign.e,àjober de U, flûte au
îëûné.OiÿmpeYQn voit lèmêhae fujet’pluhèurs fois
{Mafe( ratâoyï ÿi flatut,(ab. 64.) rép’ftébn marbre
a Rome ; c;eft aufti Iq> feiétjd’une des. meilleures
( Pitture d Ercolàno , tav. 9. ) peintures antiques
d’Hefcuünum. " ;
Pan eft affis fur les médailles dey arcadiens » dé
Mégalopolis.
PAÎjf A.ÇÉÇ,» une des, dîvih^és de la, m.édeçînql
,^q|ét;bljè d^fçpape ,8c dtÉpioué» o q JI ràmpëpçr -
Son.,nQm fignifiev(celle qui guérit toqtésfortes de
maladies. Il eft for.mé de -xw, tout, 8c de àictapat j
j e guéris ( ‘Plin. 24. 14. ').
P AN A G É E .,' furnom donné à Diane » parce
qu’elle rcouroit fans ceffe de^uiontagnes en mon*
tagnes, 8c de forêts^en forêts; parce qu’elle chan*
geoit fouvent de demeure;,,étant tantôt du'cièl'i
8c tantôt fut-la terre, ou dans:les enfers i 8c parce
qu’enfin elle changeoit de forme & de, figure, Ipà*
nagée fignifie celle qui voit tout.. Il eft formé de
*m é\t<jüf , ge de «v«tofiutrt j e Vais :^Æéfdmirep j | i
P A N A R IU M , panier lequer on porte des
pains. Stace .parle des diftributi.ons que Domitjen
faifôif au peuple dans les fpeélacles, dit ( Sytv.' 1.
S: 28, ) } ;
f c c f afttenf cavgfisjubiçperotrnies
1 Infignis fpecie , décora çidtu ÿ •1
3 fiches altéra , non. ntfttpr f f dente..
Hz panaria , candidafque mappas
j ? émbVie&ant, epufafque lautiorts,',
PANARÏÜS » boulanger,
P A N A TH ÉN A IQ U E S , qui appartient aux
panathénées. Qn donnoit ce nom à de gt?ijds
yàfes de vin quj tepoient plus de deux congius ,
tfmgie'ôn le voit dans Athénée.
PANA TH ENE E S , anclènnenrent athénées*
Lçs^ f amtkértees,. , éfpiènt des fêtés
V v v '