
N U M
qu'il en suroît , porterolt le prénom de Numenus.
L'origine de ce prénom fe trouve dans l'article
N uméris. *
NUMERUS St, N U M E R I , mors qui défi-
gnoienc quelquefois une cohorte & des cohortes.
Les foldats des cohortes furent suffi appelles nu.
. N umerus , nombre. Voye^ Nombre.
NUM ID E S. Voyei Mauritaniens.
NUM ID ICU S , furnom de la famille Coecizis ,
■ qui lui vint de la vidtoire de Q . Metellus, utr
de les membres, fur Jugurtha,roi de’Numidie.
NUMIDTE ( Poule d é). Voye^ Pintade.
N umidie ( Marbré d é ) ., très-dur & fort ef-i
timé des anciens, mais dont ils ne rious ont point
iaifle de defcription. Quelques auteurs ont cru
.qu'il étôit 'jaune.- Hille dit qu'il étoit bleuâtre &
d’une feule couleur. Les romains l’employoîent à
carreler les édifices.
N umidie. Le s rois de ces deux contrées dont
on a des médailles , foatVi
Juba U père,
Juba le fils,
-Cléopâtre avec. Juba.
Cléopâtre feulé.
Roi Nêgrè.
N UM ISM A T IQ U E . Ç e f t la felence: des
médailles. I l nous fafEt .d'obferver en paffant que
ie t te fcience, après avoir fait comme les autres
de grands progrès dans. le. dernier fiècle, s’ efl?
encore perfedtionnée depuis 6q ans, non feulement
pour les chofes, mais pour le goût. 11 eft
aifé de remarquer combien nos modernes ont découvert
de chofes, nui âvoient échappés aux
premiers auteurs qui déchiffrèrent-/"art 'numifma.
tique. Quelque obligation qu'on ;ait à ceux qui
ont rompu là glace, il n’y a point de comparaifc-n
entre les lumières 'que nous donné fur ce fbjet T
Nonnius, Ërizzo, Strada, Hemmelarins, Occo, Vi-
c o , Partira & leurs femblables , avec ce que nous
-ont appris, Mezabaiba, Patin, Vaillant, Morel,
Hardouin, Spanheim, Êellpr-i, Buanarorti, Bégerj
Hahym, de B o ze , 8e quelques autres modernes ,
qui ont apporté dans l’explication des médailles
toute l’érudition & l'exaditude qu’on peut de-
firer d’excellens antiquaires. ( D , J. )
:n u m
Depuis la eompolîtion de cet article, h mmîfî
matique a faits eje grânds progrès par lés travaux
dé MM. Bàrthiéleriu, le Blond, Pèlerin a E,ckhel
Neumann , Torremufa j &«.*'
N VM 1TORIA , famille romaine .dont on %
dés médailles.
RRR. en argent, i
RR. en bronze. ■
O . en or.
- I NUMMAR IUS jd ie x ,juge corrompu avec cfc
l’argent : nummarios jûdîccs :.c,umfuo quemqut cou-,
fillo notavh ( Suet. Dom. c. 8v n.
NUMMULARIUS. Voyez OtAUGEUE.' s
iV U M M U o» î .tj» \ j . ». j - ..
* N U M U S C * ,ece ” e monuQie des romains*
tantôt de cuivre, tantôt d’argent, tantôt;d’or,’
Pour connoître fes valeurs & fes variations jufqu’à
Conftantin, Voye% Monnoie dés romains, &
Sesterce..
N u m mus , ’ph'olliS'tetraffàrion, j ffiîîhftfÉÉ* dès
romains, elle Valut fous' le grand Côiîftàntin 8c
fas fucceffeurs -vlfs’ de livres tournois.. •
Elle saloit alors en monhoie du ‘mêftiç peuple j
4 affarion.
NuMMviwfper, moHnbièajBear-de cbîhtjic’éft-
à- dire , toute neuve, pu quin'àTas'êùéôrévIrayé;
N u ^ ^ u s eeniituqniftlis^^^^ Sèi VàlfeUt d®
.cent nummus, autrement i^pÆéejnaj'oritfa pecunia.
On lit dans le codé théodofien (fit?. I I fi cint£\
monialem tantum nummum i^.-condrerfiàtimlépubliça
traBari precipimus tnajdripecunis, figuirqtione film-
motu , 8e ailleurs , tconipèriibd& 'nqmiuUAs fiatura-*
no s majorinam pecuniam feparato ab ■ sre argent®,
repurgqre. I i
N ummus bfigatuf, denier ; d’argent .qui, avoir
pour type un char attelé de deux -chevaux de
front. Il s’ aggelloit Quafirigfitps ^ qtxznà il y avoir
au char Jqüatré ..chevaux’ : nummi. quadrigaû, ■ &
bigati a figura celature diÆr". Peut-être que les
romains affedtèrent cette marquefujr.leut: monnqiè ,
pour rappellér les anciens jeux du Cjimfe ", a la
faveur defquels leur fondateur a voit enlevé les
Cabines, & perpétué la race, de <fes fujet-s..-- ,
NFMONIAfiSfimllç -tQmaine.dopt on a des
médailles:
RRR R. en or.
RRR, eh argent-
O . en »bronze.
U
N U N
' Le furnom de cette famille eft V sa l a .
N U N T IA T ÏO . C e mot latin défigüe en géné- ;
ral, l’aétion d ’annoncer une chofe j mais ?1 défi-
gnoit particulièrement chez les romams la deela-
ratmn faite pàr-un augure, fur ce^u’il avoir offervé
dans les aufpices.„Le rapport des .mauvais p te figes j
par, les augures fe homrrfoit obnuneiatip, & C icéron,
t>qus apprend qu’un -tribun( du peuple fit I
une foi qui défendoit d'acqujefeer aux augures,,
& de pronoftiquer des malheurs futurs,5abftun-
AÎpre , dans -rintention, de .rompre ,l_ef affem-
.blées 8t les rçfolutions. au’on y pourfpitprendre.
( D. J. )
| NÜNDINA ou N O N D IN A , déelfe, qufonl
invpquoitf; chez les romains, le, neuvième^.pur
après la naiffance, jour où l’on faifoit les luftta-
tions, Sc o ifro n donnoit le nom à l'enfant. C ’eïl
de ce neuvième joue qufeftl formé le nom de la I
àéeffe i ifiunfiiitfifit deam} dit Macxobe,
dit naficentium nuncupatam.
N U N D lN Æ , jours de marché à Rome, ap-
pdlés àinfî parce qu’ils revenoient tous!les neufs!
.jours. Les habitans de la 'campagne venoient à la
îvillè’ çes‘ jours démarché ,'pùut y porter des;den+,
'Tee-s^, .potfr y rreceVofr’ des loix-y '& tnêmé pour y>|
1 ttaViâiHet'.f'Ieûrs procès» dfp'ûis la XèAhorté/ifia^l‘1
car pifques-là', ces jours' aVoient'été néfafies, (b’feft
ce ,quê''n'qüs apprend De^iys'id^Haltcar^affe ( Lié.
V I I I . ). Nunditii‘ rtymamïs~3 piono>-q,î^oÿâf die cele. I
, brais,' quando ad urbern fplc'bs agreftis- confluent, I
jiés 'Xvenalte. p'ermütdbdt>6* jure inp&r fe agebaïï$ & |
fiiflnagi'^aènélihe*'dè *rebumpublicisix de quibus vel
leges permitterent ei arbitrium, ved Jeitatus* dfe- J
'/^fe.f.èPaéir^Dpor't à’ ce qui é'ojicerne'les fufftagss», J
j l paroit’q&pDeny.s parle de ce qui fe faifoit dans
les -comroençeméns’s. '»ât I fm tifiL iè .1 X V I I I . 3. j
„dit qu’ il n’y .avoit'.point d affembljq^s jdùpeuple
aux jours ,deamardié^2S[ù»irâ« urbtmjeyjfitbartt,
’ ÔJ iScq-t'jm^ia nuiidinis Habtpi,nonJ.icebat fine
f iùftjs.a atqca>i\ut. Ï1 eft vraiFernblable qû|ï c-e fut
/.Romuiu’s qpriînüitua cp^foitçs ou joufs de rrur-
^h'Sÿïqùoique quelques auteufs'prétendent qùe cel
fg.t Jervius. EileSïfeteûoiefit:;dans, le^.places* de
Rqpiè, Jfi, comme nous* J'avons.t^wd^abord, les]
.jpprs|auxqiiéls'"enes, étaient indiquées etbient ne-
'fq j lw , ■ c'eft-à’-dkëj;,des *jours éiV*,Je préteur psj
jjÆquvcit exerfcerla juflië|,,; : mais la Joi ttfififinfià
fit, changer cette difpofirion ■ & ' imètj}fg5''les jours1
de foire au ûombreïtcie^jfeiiM auxquels,le
bpjéteur ppuvp}ri,prononpeT&s>-trpjs mots t Uo , '
Dtco fyjddico, qui rénfert^pnt [toute la* jujrifdic-
, tion uffififèlcgjt no$,%Ei!ÇsjA afleclum efi± dit Manundinandi
caufâ -, in U tient ■ vemebant-, Itteslcom-
ponefi'èhAC-’étoit d’abord) jet fénât qtii.rpermettoio
l ’établilflment dé ces foires j depuis ce furent les
' «tnpereuts. ■
Antiquités Tome IV ,
N U N jap
NUNDIN ALE S , nundinales, c’eft le nom que
donnoient les romains aux huit premières lettres
de l’alphabet, dont ils faifoient ufage dans leur
calendrier. La fuite des lettres A , B , C , D , E»
F , G , H , Y , étoit écrite en colonne, & ré«
pétée fucceffivement depuis le premier jour de
l’année j.ufqu’au dernier. U re de ces lettres mar-
quoit les jours de marché où d’affemblée , qu’on
appelloit nundins. quafi novemdies., parce qu ils
revenaient tous les neuf jours.
Le peuple de la campagne, après avoir travaillé
;huit jours d e fu ite , venoit à la ville le neuvième
jour pour vqndre fes denrées, & pour s’inftruire
de c e 'q ù fà v d t rapport, fait à 'la religion, foie
au gouvernement. -
Lorfque le jour nuniinal tomboit, par exemple,
fur la le ttre .A , tl arrivoit le 1 , le 9 , fe 17 8c
le a y de janvier 8c; aïnfî de fuite, de neuf jours
en neuf jours,* & la lettre D étoit pour l’année
ïfjiivante la lettte nundinqle.
Ces lettres nundinales onri une grande reffem-
blaricé avec nos dominicales, à cette différence
-près,. que celles-ci reviennent tous k s huit jours»
m i ï & m ü M ,’ } c '“ " . 1 “ « " M s r™
les empereurs , ainfi appellée par allufion à
l’anciphne manière d’afficher pendant trois jours
|d e mafchS les affemblées dahs ‘ lefqudles on
Idevait,procédèjv à Fêie.dbon^ des confuls, & à
î’ïifage des 'candidats,' qui pendant autant de jour*
de marché,, venoient fe. préfenter, aü peuple 8c
Lmendîei fonSuffrage à force de.polaeffe.Le droit
JÉélire'1; les "(foîifiïls ’ayant paffe du peuple aux
Empereurs, iUparok que les afpirâps confervereut
^toujours la même coutume de1 fe faire voir en
public pendant trois jours de marché, & que c ’eft
ce qui donna lieu d’appelîer leur éledtion nundinum.
| Ç e fut. encore pour garder quelque chofe de 1 ancienne
manière, que l’ on élut toujours un coriful
aux calendes de janvier, depuis le changement
arrivé foüs les empereurs. On appelloit ce confus
fardïndrius, au lieu que les autres s'appelaient
fufleBi ; confules v e l ordinarios f* v e l fuffeBos , en
fenaiûs fententiâ nominavijfej, ditVopifcus (C, Z}.),
en pariant d’Alexandre Sévere, & veterd nundinia,
ex ordine inflitUiffe. ~ ■
1 NUNNIE. Ç ’étoit chez les ’grecs la chanfo®
particulière aux nourrices* Voye^ chanson.
'N U N T IA TO R ES . Accufateurs.
' NUNTÏUMremitterc au libeVum repudii mitterêv
chezles romains, fignifioïent déclarer le divorce*
NÜNTÎUS. Le même dans les tragédies' roumaines
que le Svytitf des grées. Voyet ce mot. -
FW ü l * * m m r m T t