
“ faon j vous les a repliez,d'eau Iufecale, i &r,,]q$
” frottiez avec de la boue &■ du Yoh. Après■ la
” purification't vqus.les fâifiëz lever & entonner
” .ces paroles : T ai fui le mal g et"j'ai trouvé le
*> mieux'», . !
î|. Il faut remarquer0 d’après Strkbon, que ces.
siots h t'es a ttés, êtoiènt u'fités dansles.fêtes fabaf-
1 fermes., 8c dans celles de la'àp'ère.des, dieux ( Strab.,
I. X ,p . d p iHeSjbq^Vèj. patbiHoient les
avoir empruntés. Cela prouve qu’iïs..iftoient Venus
de l'A'lie-Min eure,.dâns là Thrace & les contrées.
VoifinésdûBofphore5 que de-là, ils ferépandirent
dans la4Giéee. Etqiént-iis;Lés!feuls qui fè fervirent
du ion & de la boue dans ]es purifications ? Un :
article du lexique d'Harpocratian , nous porte à
croire que l'ufage en écoît. commun à tous les
my Itères ; qu’l! y avoiYprévalu fur celui du plâtre,
d ° nt les titans le couvrirent pour fe dégujfej , ;
lorfqu ils maflaçrèrenr le jeune Jacchus. (Harpon
çrat. m Voc. Airtfeàtftm') Toutes ces pratiques
étoient également relatives à l'état des profanes ’
dans l'autre vie , 8£Tcel!^i^»î I^HùtnmeséÉc5 |nïif!
ftippofés avoir été.rerirës dans celle-ci, par l’kdop-
tjon d’un nouveau cültê-y. .
. « La manière dont Théophrafle Se Démofthènéi
parlent des orphiques , montre afîez combien iis {
croient dëçrl^s. Lgs ,écfe||iqifesi teatèreot «fe fes
reffufçiterfe peur âinu dire V & s’ ururè^^eux
pour ne former qu’ une même feéfe , qui fi; des
progrès incroyables dans les premiers fiècles du
cbriflianifme. « i ous les défendeurs du pagamftnej,
» foi-difant pythagoriciens ou platoniciens-j n'é- ■
# ièn t au fond , comme le Temarqup très bien
»3 Fréret, que de,véritables orphiques-, ÇAcad. des
“ Injeript. u X X III. p i\6a.} »/Afin de jufhfier la
religion vulgaire , ils imaginèrent de faire de.Bac-
chus , fous le nom de Phanès | le.plus grand des \
dieux'f Acad, des Infcnp. t, X V I . p. 20. ). D ’après"
cette idéeils. annoncèrent que le règne de Jupiter
devoir ceffer un j-ur 3 & qu’alors régneroit à fa ,
place Bacchus ,.non le fils de Sémélé , mais celui
de la Lune £ ficerodeztat. tyepr. ïîb .IIl. §..13 , ).
Suivant eus , « le feeptre de l’univers avoit da
» bord été entre les mains de Phanès , qui le re- ■
33 mit à fa filleja Nuit. En fuite régna Outanos ou
33 le Ciel. Saturne ufurpa oàr yiplencé la;cpurônne,
” de Ton père...Son fils Jupiter devenu lé plqs
35 fort y la lui arracha .à Ton tour. Après celui-ci 3
33 Bacchus fera le dixième fouverain
'**• Tim. Plat. L V. p, z y . i f j . ” ; c ’eft-à dire
comme l’exprime Fréret, que Phanès, jTogs'leN
pom de Bacchus / viendra reprepdre l’emp-re dul
monde, & qu’il en fera le dernier fouyérain
comme il en a été le. premier ( Aeadi 'des laimPid S
, * Vraifemblablement à la faite de cette prédic- j
lion, les my&agçgues réciteient le fa me ux Bympe, *
ÇPfvP U.fpusle pom : d^ palinodie- d'Orphée ,.d©nt
plufieprs jp^çes y Juftin, martyr, Tatien,/ Clément
d'A|êxandi;ië. ^ÇyAidSpatuai^cheide cette,ville, 8e
Tbeoiloret f opy Yàppdifé- des fragmens , 8c
qu’Eusebe nous, ta conlervé en entier , d'après
Ariftobule (. Frdp. Evang. L XIII. c. 11. p. '66$-
' 6S- )• Le chantre de la Thraee y eft füpj^fc Tâ-
po:fe de 1 unité de Dieu 5 mais ce dogme, impôt"
tant faifoic-il réellémenc. partie de la doétiine;dfS
! ' aflÎM'apt- que
âufoit'l’empfte ' clë l’unîvérs , îans” néanmoins Vè-
jetter les divinités. ïubalternes,
YJàÿlji^fepif-Lque' ce dieu ,é(tant un qèxmôit .quef
É*Vlui"n)êmei, comme on,le fit dfns,certçlpèeérTt
conforme au fêntiménVçLeç hëlîreuîf,
pour ne pas croire, qu’Arifjfobule, juif de
! dediant fes écrits à jho^rrjée Elijla'3elpE§jou à
Ptolemee Philométor ( P ride aux, hi[i. des juifs ,
t. I. traduS, francoife , p. 74-75! ) , .& ayant ppur
avoieqÈip^flé de
P^eiHes véqtés dans ies livrés J?e M o T e ’ fi'a itî
lui-même comppfé^ce prétendu hymne^jd'flMjhèe.
C ’eft popiçiqnide^Cudiyopiÿ I f y f i ‘ifte.ll. 1. 1. p.
.43G-.,) j qu'on n'accufcra eertamenientlpasde
vehtioé à cqtj.egard , (pujfqu'il,ji’a,rien oublié' pour
■ decouyrir dans fepaganibne d-.q^races ^dmdqgiTië
ée.j’unite dé Eltet^.lJ'flilieuAly
î Bienticité d e. c è tte P a 1 i no di ç ,jpp iTrco i c.-.q ije t y £ f^r ^
[ filiale ^ |W a r b t e q n , .qulel, e tétoiE
j cheide tou te s initiés , niêmqa EleufiséXe.tpriôi-
I goage cfeyGlénaent g Alpsppdpe pont il s'appuKjj
I nçLpéeil pojnt
* Pteffémeiftqû’Prphée , aqr^ avoir étafc6|e&myfl
: tènes ! & y^vç^||;Æ^é^ejÆi£lle des Idoles , fe
rétraéïa ftia islyr ôjÿ t aîdj,(: â a , J« • d a ns
, la pièce dent îL^’agjt^ Jabjciquéê par ;Arîftpt>üie ,
-qu ^qjÿsl^ise»
tée, du molos,en partie, pa^-hs ecfeéhq*i£gé «u,
nouveaux quelque
1 part,.ce n'aura jamais ét&jqfféi pans les a’fîémpiées
rehgieufes’ de ees p h i^ fq^ ç lp ù , il? »^îbcoiêgt
la puillance flityre'de leur Pbjtnc&m
U ^ i j& s , ;|y.mne;s que nous ayonsjfeus..le nom
d’P jÿjhée,,ront été,,dit-jou^(|ubliés4 diftçrfcjpte«^
epçques. Çe ne ferqit jdqne.ppipt la fource'p©'l?qr%
devroit meme chercEe| lè^fppin!ptjs «des derniers,
orphique?,. Au.maiïîs fenéÉjlessrépandues,'djins, de5,
fr^gn^né andens ^dént Jeslpèje? de UégTi&Js’é-
tejiepfefervi-pour combattre jlè^ppjythéptdecet
oeuf f> m^pliijue,, cette triade métap|iÿfig^e^ ce
dieu trjforme & multifqrme, & c .d é |e b te s ,d e
leur temps jjptqièlit relatifs ? ^atips ( Damafc.
dfpfinpip-, fragtn. Xdllj.} çp,_; I ffifi, anecdot. t. U t.
p, ■ 'éSi?-'Sj3■ ^>,70pi. eft. r5pFcffnt^jpo.rj^m -|e,,^4éé4t
pai derrière t \ Not. Efckeub.
adv, 1 5. orph. argom ). îvlais l'explication ,gjiJon
dopnoit de ces §c de^fftates ces,figures,
îç . f f # des ,çds$fjfs': dg$ -
I | que
O R P
“que l u :%'ns;’L!S~afls
rlyny.mÿlièreï typhiques | où Olïr.is' prtjndic Jéaoai
' idfeï'Pfe.aivê'S ( Àüfon-. ep, XXIX. y d^P-^ÛPlïaitiiityi}
“pro ,Vhanatetn ),,j!jco'm'mé‘ Celui 'de 'Dionyfiis' dans
lifc orgies; o.u'hàcçhanales fïcrées «*,'■ I
• «*^JvJs^,è,cjFe'-dfe-pafler de tes ddrMi’ f s , qu’hn
metpéfmctçe^jrie^0y;.te digfefiiçm fué’ta.nf,^objets
& de pràiiques obfcènes dont ^ K i t 1 jih 1 5 to is
les ancien^ tri'yftèfésij!& en panktflïe-r ceuS cte"
Bacchus. Jfobfe.rvèrai d'abord que1 lg pudeur Msïl
pô ntmne' vertu de ie'onVcîtfrsh féïiis la« devins
a ^amature ÿ'qtiif s'^hfeijt-'p’if.ur T'endre !à>'bs.tüté ,
«^us touchante, &■ lal.iû'eur mo'ns in^nporîèable','
q utî q îfc ftMi • mèvW% i é r e fia r e . La'ga.dAcief^ s
moçùg îefe^le êtfô;bohftéevé;cè.ttj' 'ipP'air înjuet
(L^Vofablf^.la^pjopagaq’pn de r.otrq^péce , tx
tlir^fa|fs^0 te Ta"religidni avo t ces
In'dFçénéelIpù'-é'etant accoutume dêmonne«h&u«- j
ïfi’iïl^ag'inar^on1 n'en ppuvoit''être értîue ; enfin,
®u*#rie rauf pas>m|ei dis nicrmshLs ilT cs paÿs :
par leèihcwrèsb C S 'frivolé’s’/r à 1 fo rts- foilmé f«i h es
•parMkÿé'piIrce faits.^ N'en cjfaps .qii'tjii,
fera facile d 'é té ljfc lés tonfêquentes. Rien
ïfe jilds' âcèrgtft,M aîix IrMés pûe' le cdftte du Èïn- ,
ll?;d^%'nfer«ihs c®| iferd ftp’ '’av eç • T r e é* dans
un fafivfea’eWëèieox, trei aîj|lîeriÿi’qSe, & cSr^w® !
dans dCTd,^feréetL ’M&^L>Jrd>fiÔ.J^it:iqème /gc
dès flfe'p fao^ ^ ^Ia rl^ ^ cq ’cè’ r a l^ b i é ^ 'f e f l l^
jgslrdê P ® ™ ' uhe çe'uy/é ■
l ? r^a[twiVty,p&tyei de*là rmjfn 'reumaîhe \,E^our-
Ejr&V1 >
dé â piache , hdm^Tie^ fort
a'ifthe1 aux^màTiqu-Simp'eriï tftuTes, il s’ecrie:
« v ' 1u^^>So'Vs',r,iî c 3j l leSfeiëupfesfn nopcid
y a de '
'ftoay.
» t,eufe d ûfc’o^sTyrqTO’l S’ü O T a h f pâT
» fï*l LU4 > . • tiutuv, " 1 p f t s ! m'amie \
? P j î f fe uM je l i r p .r fu à d é r d é I r a S m m s T à r f f i
■ -»’ ce^, ^^fmyfepdr^desfhSnnçtiry qufîie Fbrix
fe1 dus q f l ’ f|Vü,vmîcé.'‘UrPe^fit gSé^^^^fihpn-
' fbô ïï nes^pofets ‘ dé ’ ceité %Ptfece.
qneVue^dé cîii'f^ft
î^^mtSanretfs’li’ fe Vplupt'é ( I61U. L VI. c. y. J1 A* ,
S* l
ou le'Lingam elf le^ijvttibole* a de
g r ah uL r â p pp ft s ¥v ê C fe badsh’iig îles, y'f^cs’*^; ( Am
îîcle rire'1 dés Kewîrchïp 'f i f lésLmÿf¥res dérpaga-
Tpfipe, de M. de%amfè-Vroi$È$)
é'nj énfers & mère d'AfjpalapheL'Ê'ôÿ^
y^sçAtAPÉiE.^’
; o'ell le nom d’ùn jde’s’ ch’evaux ■
de Plûiiorf, d^^TOM’ine le téneb
reux ’ (f fty f^ éh e è% s f) ,'V o y e$ A l a s tCTr .
^ Aïttèqwléf , fficvne .IV.
O R T g | $
É O R R A i.-ê’fi Sicile f ou .en. Jfnlie. .oiùl A , .
, Legi îiifda.lhs autonomes de. cette ville font
RR-R. en bronze-.
',0 . ,'en or,
• Oi'eftca^gent.
. Leurs typïs^Ofditjaires font :
■ ; ’lÉnffb’tfdt'eî^f«
,, ai g fe | ,é^ l,oy é ’ t e n an f un fou L e .
; 1 ^@âpi/d|in marchant Scjouant de la,l) tt,
\ s’^OR-SPlidieû des ancien^ mage? de Pçrfe.
1 ' ORSIfeGCHE, fur'riomfdé la Diane,qqon ado-
^TxÉwuil Cheif.rèfe-Tiuriqpô'f il 'figmfie ,
i^F-Wl'Sjiane l'ho/p-falfe(è',.i,paj- i-c/qfe,', à caufe'
du tralmmeijt que f'on.-fa fdifj’a tous Ls, ètrangeis
' pài'aPoiénl le ma heur Taborder en ce pays , 8c
'.f l fV e autant "de viétimes quon immoloit
à lidé'èjffé;
î 1 ® H .O C H U S 'f l i 's d’fdqméftçé , fuivh fon
ï P^ljS^K'Ruerreide Tffeje ,< & s’y dilt ngua pat
plfâifiOrs beaux exploits : ma's*ÿ(|vamffivoülu s’op-
ippfêr à uhe * récMmlfenYe qu'UIylfe’ dcmandoit y
4 C|RSO’; r s bn TUM.
J fj(.R TH AG G R ÎA , en Macédoine', depuisStaP
igfem 0r©Ar6ïEaN.
Les^médailles autqnomes. de cette ville fcptfefe '
RîRRR^ en argent.................... Pkllerin.. | ’ 1
m.p.-enorù- h
O. en bropze.
1* Q R T H A N N E S , diviisité cfefit Strabon« ( lib.
"1%*'*') ïiitménnYni, O
‘©RTHÉSIE, © R THîS ou O R TH IEN N E ,
fur nom-de ©'iarie-onli les îacé.déiriônieifsC C'étoit,
deva'T’d ’ àiiPeh1 de Dîahe ûrthienmâQ\ifc les jeunes
lacédém‘oriiens 'eèmbaïtbtent entr’eux à qui rece-
vi#it lè plu&» de coups'de f6uet fans fe p'aindie^
Ptoyf^Di A M ASTra®s E.'Ce nom lignifie celle qut
dirige', qui aide à bien faire, (fesâv, diriger î
exciter y.’ .
O R TH IEN . Le nome ortkien, danj; la mulîque,
grecqugpfétoitÿân- nome da'ctjhque, in v i t é ,
■ felsirfes tffis, pàrTancièlPOly'iipus le phrygidn»,
& lèlOTi d'ahures par le myfidn. fflfæft fùr ce riou 4
onhien, difent Hérodote & Aulilg'eiie , que chana
toit A‘i;ion j -quand il fe précipita dans la mtr.