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Tqqtef fes contradiâ ions s'é v an ou ifient { lorf-
qu’on çeç:©AqqitL^Jî|^ces reliefs un ^o fiip n e ;ç>$
une fies fèces ,du jqfit anniverfaîrc de la naiffance
dufi.anjcién roi île Retfé. ■Ctitïe^'(tf>.i 'fff.
Ht. Xlt.'pag. J.14.X Dans ce$ deux fuppbfiUoqs'.,’
le temple difparoû & ne nous ïaifi§ «air à Ciael-
minar «y pxiife
avant Çyfus.- Nous §feiÿ p^anvèr; qn détail la féconde.
de ces deux fuppafitipns ; .pdrce que fes, rap-.
por,ts ÿÿec. l^ ptejpiet|ë fbnt„fi frappàPA» < lM
exigent :(Jl peine -pam être fififîs ■une” ; légère
réflexion.
Les rots' d eP e rfe confommoîènt chaque jour
pour leur ufagç & .'celui 4 fi leurrnaifqn de? tnil-l
frets dianünapi., qui étoient fournis par leurs fu-
jets 8ê leurs tributaires- Athenée nomme entr’au-
tres des„chevaux, des ân e s/ .des boe u fs, dés bief,
bts & c ;'& ç,Cet Auteur l’ayùit. appris.4%,écrivains
pertes, dotât fes- ouvrages ne fopç pas.parvenus
jùfqu’ànous. Aux cerfs près, quf étoierit. peut - être
fçulptés dans les reliefs détruits , on retrouvé les
mêmes animaux fur le monument que nous expliquons.
Les nations innombrables foumifes parSé-
foftris depuis la Méditérannéejufqu’à rindusétoient
diftinguées par une grande variété d'habillement &
d’armes. Nous retrouvons cette variété dans les
onze divifions. On reconnaît même dans la dernière
les habitxrfs de l'Inde s qui n e ne encore pour tout
vêtement qu'une large ceinture. Une légèrereffem>
blance fe trouve feulement dans teSpremière&figures
qui tiennent les fécondés par la main.
Loin de voir dans ces dernières contre toute vrai'
femblance, desviéümes qui n’ont point l'air affligé,
qui portent des armes & confervent d'ailleurs fidèlement
le coftume de leur divifion,reconnoiffons-
y des otages pré fentes'au roi. Tous ces bas-reliefs
s'expliquent alors d'eux mêmes. Chaque divifion
jfeprélente les députés d'un des. peuples de l'Afie
fournis aux anciens perfes, qui Viennent offrir des
préfe«sTfe des otages aüx fouverains de l'Orient.
Les premières figures de chaque-divifion portent
pour la plupart, qn. habillement différent aë^cefuî
de la divifion , mais très-reffemblaBt à l'habillement
des figures qu'on jeeonn.oit poulies gardes du roi
dans les fciijpw.es des portiques. Elles préfentènt
fes otages & les offrandes.
Les otages portant l’habillement de leurs compatriotes
, nous font connoître la raifon pçur fjquëljç
les prétendues Yiâimes font vêtues d’unè-rnafflère
différente les unes des autres. Notre expücation eft
fi fimple & fi naturelle que, fi l'on répugne I les
peconnoitte pour des. étages , elle lubrifiera encore
dans toute fa force. $i en effet çes figures que l’on
tient par la majn ne font pas dés. otages garants de
la fidélité de leurs compatriotes ^ .elles repçéftnte-
jront les chefs de chaqqe députation. Dans ce ider- ;
nier cas » elles doivent efieoré porter l’habft 4e feur
. , P fE R
( natûm Çe être^rélÿutésy^r lies grands^ .dei la P^rfe
ou! p'ateils gafdeS '«ju'i jl’és’ 'çqrtdu'jfënt par •'ja’.fiâain.
Tour fe. fie & ,s ènchaîne parfaitement dans
ttè ;^p;ljbari<^'n Lfe’Sjgjritiq«qluiê^’icfilptées fût;tes
1 p6ïAqUéS;.Kq.dfloi|t feufes jàffîl(eÿ
ûgâcMfiSf de tous ces hommages. I ( Pfer«.f
n. j ) elt tepreft nié' de mêi)fe mr^dpélifqne Bar-
benft j où il reçoit auffi des.pfélçn's’, Çfn fç.çojii^qjt
encore fes gardes dûtes gardes de u cour dans’Ies
'hommes qui feint Placés, aq-deflovis j & am Coujqtti s
depqut^ portent des'piques ou fdes p’MçJjgç's êc
des, carqubis. Ces ‘gardes font diversement habites
Sè. armés, Dire ..eonnoitre les peuple^ chej
Les combats d’animaux faîfaten* fans doute partie
de cès‘'ftt"sJj ' ç ’éft pourquoi ns'àchon^paguent
tes» a ut res.,, d e. ffi ji s. ,JJs Jfçi_t|c ^afifoluoiABt. du même
ftyle qu'un med^lload’aigentaftribu^pai; Al- H an;
ter à la villg d’’Àxhanrfiseû^Màcë4oinef M- Pejler/n
en ajappoLté.qudtr.ê fié ceifiè ville avec les mêmes
types & les,,nj|W$ .revers formés pat Un creux
dtvifé en q^gti^'p^rfies. Mais la çomparaifon que
nous avons fait| ais un; §c des autres nous a
.montré une 4‘ifféretice fenfible dans la mànièpe dont
y. eft trajtp le mêj^e Jjwe.tî Ce combat efl entièra-
mënt femBlablê a peux fie ! 'Pérp^of^l $OSi$é' fa t- -
jjin dp fantiqualrç anglais. Àinii il faut aepufer fou
déffin d’incorreélîon ou Admettre unç identité de
goût dans ces monumens, auxquels nous n’ofous
: cependant'affignèr la même patrie.
Qu^nt aux combats des hommes contre divers
animaux faptaftrqùes qui y font aulfi gravés ;
nous , en .laifferons chercher l'explication aux
Jdtt
véritabk Cens fies hiéroglyphes. Concluons donc
queiës ruines dé Chfelminar font îçs débris d'un
; fine ^J&ifiijfefi figÿpfiftffeé®
que Séfofftîs établit d?ps l'Afie.après fes CQOr
.quêtes. t
PER 3E S ï> fils de Pcrfée. & d’Andromède^
^ ’eft de l u | Suivant. Héradpte , que les Peifes
91U nré ieur nofii.
PERSES. Ld.^èligion des. anciens .perfes efi:
déprire fort an long . dans : ( D « ù
Clio chap. J y 3 iâ'1.: » Ils nopç,3/dït^d, ni jlatues,
” .Tî}i tejpplH /'.ni autels chez eux cela .pafipijc
» ppur une 'fpiie que d’en avoir ,pu d’en- faire,
» parce qu’ikpe çrçyeoc pas , comme las Crées,
» qpe les dieux aient une Xfiiginç)humaine. 11^
» .mqntpnt fur les plus hautqs piontagnes pojy
» Sacrifier à Jupiter} c ’efi ainfi qu’ils "appzlléat
» toute îfi tbpjdefir du cieL Ils .fàqrifient aufii au
»..Jbleil * à 'làiJuae , à la terre , au Lu 5àu “f»ji
» & açx vpfits. Ils nercop^lflbjent pas, ÿicierk-
» nement d’autres dieux que ceux lif>. Il parcfic.
par’ce fficit d IJéfodofe ^ qüe1 lsafi>et4 u culte
aticien des:l'ptrfes écoic ‘fuviii^eiîs & toutes fes
parties. « Ils tont'.appii&,rtJ#PfiiSoSC-JpnM»i-ià ,
*1 poinfuit Hérodbie g des affytiens;^,des arabes«
« à fhcrifier à Uranie i ou .à'Méhÿÿ
» ’■ LesACrfioés des perfîsilz.font en cç.ae#Re,:
» ils n’érigent 'point djrn&ls a-;t(e font jpqint de..
; ffl.u'y.a chez‘eux , îii“Jib»fiofîs » jtfiïjpwu«
* de' flûtes , ni .couronnes, ni ,fari®e s mais celui
»' q d ; ïs it ae^facrifice imène: J» {dSliS .un
» lieu p u r '& .net \ &^ihvoqtie'-.k. dieu, auquel
» il veut' fecrrfie-r.j àÿifit f a . tiare boutonnée, de
» m y r t|§ ;ïl hkft p a s ‘perfiâk-.xfi’facrificateurde
» .pires paur lui-erî pârticulièr 4 maisij deft a tè if
»'*p9uf abjer, dans fes pifeves« k.ïbkn.de-tôutè
» là nation : amfi ,ilife trouve compris avec tous
î&fks :autrêsi Après qfi'îli à - f^ j c p r ç tJss'chairs
* dlJÏârvi^fhe e p é è tep imorceaux, if
A- iÊétêniJ de.l'telbe «n d n e& fiir-tofit’.du .trefle.j
» & iL là ’ fisefiideflfcs. Enfüite^ûni.iiiag»:: chante
* 'Ja ’thé&ÿirtie^./efpèce/xJe cbafit , réligkHxfi’âe
*• après'cdla*,-.le facrificateur emporte la vsftime
1» x en fait Eufage qu’ii veut ». Strabon: qui
copie Hérodote > ajoute quelques autres ciréonf-
tânees. Sêkm.lur* les perfis dms leurs facrifices,
né" kfifent rien pour les dieux, difairf que Dieu
fié veut autre thbfc que. i'ame de l’hoftie. Ils
fefctifieint pbincipalemont &u feu & à l’eau ». ils
ttièttSnt dahsl k ‘ feu du bois fcc fans écforeqfi
fur lequel ils jettént de la graifte & de l'h u ik i
& 8s allument le feu , mais fans fouffler , fai&nt
feulement du f veht avec u n e . efpècc d'éventail*
Si quelqu'un foufffe k .f e u , ou s'il y jfc te qüdque
cadavre ou de la boue , il eft puni de mort.
Le facrifice de l’eau fe fait!en cette, manière r
Ils fe ïendêrtt auprès? .d’un IqC’, ou.d'un fte u te ,
©u d'une fairtkine 'j & - font une foffe où ils
égorgent là viétftne , prenant garde > que l'èaa
yoifine ne feit. «nîàngla'nïée },i .cè qui *la[rêndTbk
immonde. Après :<ÆÏsuils pface,nt les chairs fur
du myrthe & du laurier ; enfuke k s mages’y
mettent le feu avec de petits Mtt nS y& tèpandf ht
leuçs Hbjfifefisfd*hnRkv^:'ai^êe.4vxle du- làitefiÉ du
miel, non f u r te fei» niï!fiir l ’e a u , mars .• for Ja
terte. Enfin ilSi&^lirefik' efièhantërffens l’cfgàte
d'tmé heurei, k».- tenarit nui faifoeau dé vergés à
la main. Koyé^ bbvÎ ,1 .• ®rrÿi*R a s ƒ s’QLÉiL,. : s :
CofttLT.es des per f is .
Pour éonrtèîrre Ici coftumtè des pterfiv, il faut
fes idiftifigaer paï ;-fe tfèis r dÿ‘ftaffiês d© fems
fWVeiàin'.. haï -prèfnière eft ueWeSrdes, aebéparér
fiiîfeî j ? g j h n d f C y r : d L ; L L â ' ' f e c o i l d e i i -
peu connue è ldfefc
elife fsy BÇ^ièneuc^ dans djffçr^ntesrpFqVihtes
fie la. 'Piwfiq^îïès dff .moÆ' dwkîrandfSiÿi&iriqiw
ftifent tributaires: ‘des • •afftddês. La . ttaorfième
c ém e n te •au^®rj*Ard-%hitfilsde.SaÈuj,iîpÿidlé
par Jè.st*gfpC(S Attaxer-kès: oàji A r t is t e . !Gé héroh
EVainq’ujt les'parth®S;»&, k» arfeeidqs .leurs fou4
Iveràiijs. • 'U rpgna énfuite . paifîbkmente,fur»"Ia
' ' ttdî&èmë ^riVfiièHé's rdis^
hfjpéljAfi^flanidèk »ifiu nofn 'de foh Ay.qil:
'-Je vais >dééAe; lès fipfitftttmf .'desfü^fîyf;fiittfi
ces trois dynaftiés* ttfnfNu’ dé^.iü^m^'èbfepicfc.
en y !j0Îgiïafit‘ eêlttf des FA^Ti4W/?iV'
. •. Quejquesv iiK^jlks, /très-rares .xteribuées au«
ÿ; •ifiikéflTmfrs • klq Cyrus,: àppel'lés
ackiipénifes, , ; font les fçuîs nronumfcns de tetts
Ldynafti.e parvenus -jufqn’ à'nwts . Je place au
f euBer^ fca®'g iuji*. q;ibl|iUeil',id’ asgesR .pâUié*par
Bélîerin, au-.eqintï!&'n^finPieut, ,4e fèfi’ 'reetteil:- fifii'
médailles dé rfiis> fippg. f/., 1
favant antiquaire en peffédoit quatre femblables,
dont trôis( avec des [etittes pheuicienne s &Jàns
.:l|§pnde's! J p ’ pàyhifléél’,' ‘‘dit^îV, I k ô xl|ÿ':ifeont
» Tioit's qfie k s rdjS afe^Ptife nrént ftadpfr eft
»' Syrie 'du temps'qffliis^eh étbrenfuj^ffefl&tirS'
»r avaiit ï |® ïq f i^ o in s
» Confiant qii ris otïc ,é^é f tfoU'èës 'An* Syj'iè 3é
» que ks' Caractères .àii'ik’^ cofitienViert font
P ' phénitrens ». L a inodèftié 4e :cqt, ècrrtrafii ts&
lui faifoit pteipoTel ' fott 'bpifflq'ti. én'. fy d i qufi1
co'mfrteune 'ehiijèéïiiïe.1 Mu?S; iaBcan. des’ fjvau^
qui ont combatm quelques-un^ ,de jas âlfêffîôw/
n-à -attaquécdeUesbi j elle pejAdonfe êtreis^ài^éé
comme, avouéê p a*, ièsi.àxift q u a i r L
Si jamais on'pàïviené à‘ nii'e èofùrôifîàflCe f è r r
faîte des lettres & de la .langue pheiiiti.h'rfe y
ôff fixera lts. épèqueS* de- ces méfiai loris & l’o n
décider^ auiiquels d e s1 rois âCKéifiénides ôîi Luc-
céfftiïrs dè CyfU’s’-‘ils ’ apdàrfien'riii'fïfi ‘ Jb ne lèéî
confidète ici que cotnme‘ dés riiffftufifehs gravés'
fijfc&lesrèqis dek fee-Vté? dy'n'aftie. ( '
.-I Jé,feçài.de .même -uS-gS dë crois, aacrkiteéd
dafiles qui ont .étç frappées foiis* ilës roi's: achév
ménûles * fan«:fixer leurs, époques .cefpsâàves-,.
parce que :4anft
te ?plan de m o q î.t r^ 'L ' -ÈlIes;:À f i ' éfenîEHt. ides
pÿpfisî-t**tnés d’arcs.;& ^quelquefois de;. Fancèsfi
Ces; archets . donnèrent leur noim aux mtm-
nqiéh jtls^prmoiepCiks.typesi  a f f i oc a
^çsfioqnèrenir fin ;bdnf mqt .d’Agéfilasi 'Rappèiléj
de l’ Ionte • A l’opoqué #ikMf-f-.:- obçefûtt 'ks;;,fi|fis
-^tilbsflfi.Tltqcèfts^lëfi .gétféiMax Jàèédemonîénr t e -
càun.fi't^0axj^iïkW;Sàfqîèhte®èt <ksi fqmùioe cfink;
fidérablesb-ry^andues daris lai, Grèce par le kofi
de. l’Àlîé par. trente mille arçfters-. i'
iG e s ; feêdûfléè n®U&^ mpritrcnc..qtje fes perfiss
foUs; lès.‘(à'ëhémênideS aÿofem-. Uréinaitemérit. !x
rêté'feeuvéêfe St qu'ris porioitnt même à Jjf
giteApe -'4èiLb^i)feifiltoèrfe^gviaevSfiip{eii*‘' l i Ijxie—
lisière de ceS obfetvad-wns eft confirme aUrecfe
d^Mérodscè quiiartiifcttoit la anolléflè des crâne®