
7i* PIE
lellîçytriçlinianhus. t in falcrls capiia ajiîioru.m vite
alligata habuerunt. •
. IÀi;fque les jeunes enfans des deux fexes étoie-nt
admis dans lésfeftins des romains, ils fè plaçoient
aux'pieds dès lits. Suétone Ait'de ,Claude (.e. 51.
». .3* ) adhibebat ornai çeens, &?liberos fuas cum,
pueris puellisque nobilibus , qui môre yeteri adfulcrA
leHora m fedentes^Vefièrent ur.
: PIELUS ,jfils de Pyrrhus & d’Andromaque. IJ
parole conlianttquç fc’eft lui.qui.fhecéda. au, trône
de -fon''père, & que c’eft de lui que defeendoit
Pypshu? , fi eelèh® par fes guerres cont,re.l,es romain^.
Voyei A nProm aqub , La n a s .se , P y r -
RHUjsf ;
• P IERA A fontaine qui étoit fur le chemin d’È-
lis à’plympiè; : jlè's direfteurs Si -direârices,‘dçs
jeuxiOlyropiquas JJne’ppuVqien.t entrer en fonôion
qulls ’ nçyïé. fuffent auparavant purifiés a v e c o è
Peau de" fa ‘fontaine* Piéra , qui étoit réputée
facrée.
PIÉRIDES , filles de P ié iu s , roi »de Macédoine
/étaient neuf (peurs qui excelloient dans la
mufique'& la poefie : fièresdeleur nombre 8c de
leurs talens' j» é lle s :ofèrent aller thercher les neuf
Mules fur le mont Parnaffe pour-leur faire fin défi
& difputer avec elles, du pnx.de la voix 5 le combat
fut accepté y & les nymphes de la «Contrée
furent choifies pour arbitres. Celles-ci H après
avoir entendu chanter -les; deux parties, 'prononcèrent
toutes de concert en faveur des déeffes du
Parnaffe. Les piérides piquées,.de ce jugement ^
dirent aux 'Mùfe's beaucoup d’ injures , & ( voulurent
même les frapper , lorfqu’Apollori les méta-
morpho/a ep P ie s , leur laiffant toujours, la même
envie de parler.
Gori a publié (dnfiript. etrur. t. 3. p l.fô •
tombeau étrufque fur lequeEeft fculptéé l’eprdnfor-
tunèi jîupiter ; Junon 8c Pa!laS: font témoins- du
défi ; & les Mufas ment les filles de PierUs. Elles
ont déjà les pieds & les eüiffes d’oifeau j quoi-
qu’feües jouentencore.de la lyre. >•’
Piérides , futnom des Mufes, dérivé de Pie-
ïîus /montagne» de Theffalie'qui faurfétoitCGn-
faejréè. »
PIERRE. dB court en ai ,troifième. empereur
français à Gonfiàutinople. i "V
Ses médaillesmanquentj • .
PIERRE.’ Perfonné ne doute' que les anciens
n’ aient connu
fleurs aqtres en ont donné des dèfcrigtions xrèsp
LE
exa&es. Les modernes n’ont inventé depuis que le
gfyfid àpg'afétlù' *
Pierre de TqutE fE .V. Battus’, BasaLt'è.
P1 e r r e /qui*ïend dès* oracles. On Voir,' dit
WinckelpuW , dans la colléétlhn de Stoïch’ für
unètqrn’alitmjfaée' d’un fcaràbée 8c de gravure
étrufque, Heicufa fans barbe , courbé, qui üènt
quelque chofe dans les deux rrîains fur une efpece
de table ou'd’autel qu’il rega’td,e avec atfentidn.
Cefujet eft fort difficile à expliquer. Je trouve dans
l’anciéncatalogu'e dés pierres gravées de Üqtre Càcqle’éâ
faire une" offrande ;"maisjje ne me fouviens
d’aucun trait dans I^îftoire d’Hercule'qüi y ait du
rapportl II nç s’a g i r q ü « | d e cortjefturfs , & jè
vais propofèt, une explication, qui relevéra ‘du-
moins.pç traitdela fable "rapportée par^X.. IX. p.
7f i . | Paufanias, 8c qui n’êff,pas trop « n l j
tfiff Hercule étant tombé dans une éfpèce, dè démence
peu s’en fallut'jnyn jhe tujt Ampnitrion
fon père putatif pierrequê‘ lu^jfett|Jdinerve
T'arrêta dans fatrènéfie/enle Jajfaqt tomber_ dans
un profond fommeil. ,/ph. appcl'a.^c^f^. ^irrra',
Sopkronifter, c’elbà-[dire oui fait revenir à larajfjpn.
Peut-être donc qulici Hercule‘ a'pies s’c ir t’-r-- .
veillé de fon fommâ@regarde cette pilrfe myflé-
rieiife-, 8c fafiiélifur l’aütef dé;M'inèryei, Uri'e .autrefois
{Æfchyi:xap:firàbxi. V. p.'18^. Hercule
avanr à combattre lèsJtjgur-ietis , il fc tiouvoit fahs
flèches, le deflin 1 ayantjajnffbrdônné, 8c ‘d^j.jalus
tf étoit dans un,lieiToü il ne popvbit’pas ayoir des
jèfrred, mais iu p te k p il d Mimay'en ‘d’ une" pu1«
remplie de pierres , luhfdulnit bientôt des armes
contre fes ennemis »p
"•»^'Cependant" comme S’ uh autre côté cette
pierre n’ eft- acdomMifiép. d’aliçun .autre àttribuL
d’Herculè que d’un bâton qui eft foiis-lui qiî’biS
prend pour fa maffue j-élk#peut,b^en au&repriP
fenter quelqu’ autTp "de même .cè' qui eft
pris pour une table eft peut-être’àuffi lébî\ffin d’une
fontam'eîyc’-eft là-deffus que <)é vais encore.; ha%îir-
dèr une autre Qotijèâure.-»
» On lit dans un poeme ( ï&canet. diffett^fur Igs,
bactyles dans les mévti'. je $àoadydiUnfùkp,çi V .
p. rfij. A. ~) füp les. pierres , attribué à Orphée ,
qu’Appollpn donna au troyen.Helenus ma,pierre
qui a voie lè don de’fa pafole.îHelenus_ voulant ef-
fayer la vertu de cette1 pierre, s abftint »pendant
plüfieurs jours du lit’‘c o n ju g a ld e s bains , 8c de
maiigeridèla chair'desanimaux.:Enfuite41fit,plu-
fiêdrs facrîfiées}j ’ il lava la»;iccrc dans unevfontaine
J âlf Terfifeloppa foigneufement, 8c il fa mit
dans fon 'feinMprès'cêttepréparation '.qui rendoit
la pierre animée 4 pour l’exciter a parler, il fit femblànt
avec la" main de.tyoulôi? fa j etter, & alors
elfë-fit 'un’fcïï'fëmhfafyle à ’celui d'dfif-’ enfant qu’i"
délire fa lait de fa nourrice. Hélénus profitant de
cè'momém interrogea \i pierre für, ce qu'il vouloir
faVoir, 8c.il en reçut .des iréponfes certaines yf' a eft?
aü mbÿèn/de ces fê'ponfes qu’ifprédit fa'ruine de
'Proye , (a 'p s rrie» .t'*
« Qu’on feifigureidonc.detivoirpiçi jHélérlus>,
fon ;bâtôn,;à terre, qui l.ave cette pierré miracur
leufe dans une fontaine , on aurôit de .cette forte
une autre explication qui peut convenir .à * notre
PierÏRRi-sVeçJJLAIRE , lpj$s fgecUbqfis. O’éco.it
unejpigrrer tranfpareqte aVec^laquelfa fes, romain^
faifpient leurs fenêtres 8c,le's>gjaqesde leurs,htièrej.
Les,fa-vàns font for|p|rtagésffur, ce jque'Qétqit que
cçfXepi/nre j fa s uns fouti^rjperhti que qetjte P\\tie j
Çpépulaireffdes romains ,,eft> dejfa -que les grecs»
nammojent merros , d’au t rea.veu lent -.que ce
fqjtj 1 ljffÄfff?^*1“^ , à caufe qu’elle réfifte jà’ la>
violence, rjdu,;feu p quç}qjue,sruns prétendent Oqife’
cjêfl: la pierre nhaitMfo I laquelle les- törnmni^ont
d<|nné ^}mx^d&}pi¥rpei]peculaire, eu égard« 'à la
rranjparençe.' SâUmahsHfçiujsnr que le lapi^fpd,
culdjris , 8c le PÆyypfisnfqnt fa mêiiîe TçrujC.f
Cçmjsmê.cet.tê .divteyf i t ; feijEtpegs marque jiie
\z jqpis i f p f d ß f t j i x ,t
M.ijdèfV afSi^pppcjre'.à croire que ce nfeft auciÂ
eoe le que cEMél on"appell'e .râ/^ eri Allemagne &
en france s non pas ce ,rà/c,commun ouçie [trous q).
d|M fa mupajtdç nççcçMiè&ip mais
faftement bfanc^jtrahfDarent, dont il y à.çncpre
aujourc^hpi^ une fi grande quantité Ä Mofcoyfa.
Le pime/pffufagé.
^p.it.fa1 f$mër les ,fè-
tKces.t"&iéOEih;Çait m m M n S p k à J fd r tÿ dC fe-.
comme, dfam ,c,hq[çéçablS^sl)ngûe main:,
eé'qui ¥^ne î^u’djpféfümëi gjnp!lè|ç m V dé ja[ en
voguè^desje temps* de fa république i p’etai't de là
même pîèiïefpqcut'atre que Te" falldjaip les glaces
des| l'ni|||| couvertes dés^dames romaine^.
A l’égard cks’ férîêtfès'd'è yerr.e ,‘TCBés‘qüè'Tôji't
rm i jfmtfaSt ; t | s ! j iê S ^ ^ ip f ^ j e l i f î d é l f - '^ l^ ^ » 1.;
dans le cinquième fièclé épuîfque Samt-Jérômfeneii ’
fait mention 1
P in tR T pbrVu is *, et} t'nfdu mr"v',n âge ,rctra-
flitßufiz, cheiriifi de-lä fojffé^ perce au travers d’un *
,rqCheK Le'val^de Satn.r Imfèrè jiavèci IqS terré-s*en
d e çà , fontdâris l’ enceiffté'lie'Ifarièienné hèTvèiier;
les-qutrOs au-dèld, fönt lé Véritàhléwàj'é^des'-^âîi-
ragues.JÿCes deux^pVftiés font’1 féjiaièes"' paf^îf^ë'
chaînéd'èmdni^gfies*® deif^ëh'efs^lhi'' font’ ün^
“WaOTé du'Mont-Jura/Darts M®fc|ier-l'ä' p' pour1
%avqh!ün paffagè lihfetd’un ‘pay^aflSmlt-ré, ’on a
pe&é'mn rocher épais ,t8c« onfaj taille^iin' chemin J
aKMMGH ■ . y - l f
! WavérsUIl f a qahrahlee-fix ’Pèdsfdjdô’ng&lhliâdâns
;Tépaifffeur du rocher, 8c quatre-toifes de hauteur.
}Ce paffage i$pzïléipienri>-pertuis, ,-.çft à une grande
journée de Bâle, & à bnèdemie-jôurnée de Bienné,’
jpres'dfrîlà foufce'lHe la Birs. (Je'dliemin n’ eft. pas
W r t a f c 'u d e inuftiption rotnaine qü’on «voit ’au-
! dgffuspdè-Touvertàireji mais^qiie lès»,paffans ont'
J mutilée*.rnous apprend-qu’fi aété fait parles foins
d’un Pa'te'rius ou PaternUsi duumvir de fa colonie
; hc4vé(iq3e - téfàtêlîè-à «Âvenche , :fôus«Tempire dés
•dbux AfitcJhjnà. ^‘P.‘ J: ) ! (4
• 1’Pî®RRE(^b4e»iïerîi )'Jla$is 'iü^i’âiÜui^, pierre
jcha-ge'eidJ'irffc;rip'tïons38c1confàcfée i ‘que l’on! pla-
Iç^-t'dahs’lés’ fondeiftofis d“*un tfempfa ou*Hfun -autre
. édifice pubiRf^'ff'i
Pierre Pcïi5%E j pfoduit ’des vôïcadsffLes .ah-
Icfahs S’enf ftihcéent’ p ôûrp d^ lès l‘FeîifeêSï de‘ par-
1 chemin dii dépapyrilâ-, fur 1 éfq tfèlîe 9 i fe écr i vbien c /
8c les fèüifté4 dei-ffâfèhetairf- ap'pèlléeS-/rodcé^qUl]
jènveipl.pQiènfel^rs VBÎamé’sV ‘.»s.- « |
Ils fe'féFvorêhtf’tçîeore de’1 la ^ïél'Fé^pq.itàff pohr fe
cderàler fürtous les jambes 8c>fas cuiffes !£ês dVux
|fexjès’‘en &!fB|ei#fage, -comn'iè'Plme fadjtjexpi'ef-
J fétfi'entj (IfS1,‘ir . ] >pi/mWs ïeJipidM'iriqŸpoWbdk \dl£m
infiùlïtr-fli&s m m 1 'ÿifùhc &'virYsl ‘WA
P1ERR^ ffifd.GRA-V^REj11N CRU S-J
Pmlès,r6Éfifajt daijs Ie&fcqlters ; comme
quueffdé^
-e^àrâh'jcî^cjDEIER. ,
| Pierre gr'a.v e r sd & S tes.iT". Gr a"v ure. ’*
PrehlShk^^piil'ApSÆiEl.’ r'. GRAVURE-SC
.PAffE’S.,
_ inckeimann dit.
d'ia'it. fih’l 2tH'/L'3il..-:
DétbutfVles ftamss i'de d’aptiquité;,|l,es plus
‘grfecqy^, fa
fureur’dos hommes s’d t contetnte de leur a^actie1
brisj, & derenverfett les autres ipar-
trës^qûr¥|*br 1 foiêht^éh tôir/Èànïldu fiàut dé leurs
» p i^ ifâM Mais pb’ûr-les ft'atueàégyptrerlnes ,ainfi
*||f| celFês^^MÜ éte’Wé'cutées en pierrh d’ égypte
pis des' 'artiftès-gfecs., efles-ont été. bnfées *à grands'.
<£îæps d iniffumens -, après avqir réfifté à l’eur chute -.
<3c’ lèjs fête?qùi'fi'ÿuÉdienf^pasfouffert èri totSbadtl
& en fes /ettant, fe trouvent bnfées en plufieurs
morcèaux.' W y ât tqùm appaHoc’e' que c’éft :leur'
côuteùt nW ê ’|ifiraiêedafibmi^!’éet acharnement ^
faréhaftre r’itféé ldans, Tefp'rit des deftruè-
teurSiqu’edces’ figurés-'étdîpn'des produfaio-ns du
prinrè des ténèbres*'» que c’étoh1 'ïés images des