
& ravitaillèrent'airifî la ville I qui fut délivrée dû
lîége. Les tarentinsJ pour laifler ùn monument,
.tant de l'extrémité où ils avaient été réduits , que
du bon office que leur avoient rendu les rhég\ens,
infti tuèrent cette fête ou ce jeûne. Son nom efi
formé de »ï«iî , qui tfi à jeun, - :
M NESTOR , un des douze fils d é N é lé e ,
• n’ayant pris aucune part à la guerre que 'fou père
& fes freres firent à Hercule en faveur d’Augias,
refla feul de toute fa famille, & fuccéda a fon
pere au royaume de Pylo's, i l étoit fort âgé.lorf-
d alla au fiége de Troye , où il commanda’ les
mefieniens. Un jour Heélor étant venu entre les
deux armees" défier tous les grecs- au combat
■ Nefior voyant que perfonne ne ferpréfehtoit pour
combattre contré le prince troyen s s’ écria ( Iliad.
I. V i l . ) : « Ah ! grand Jupiter jJ-que ne luis-je
*■’ dans la-fleur de-la. jèunene où fétois torique
» les pyliens & les peuples de l’Arcadie fe fai- -
foient-une cruelle guerre fur- les rives du Çé-
4orî‘ Le vaiilanc Eçeutalion parpifïbit'.comme
»».un dieu à la- tête des-tapupes d’Arcadie ; &
” defioit les plus vaillans ; mais perfonne n’ofoit
M parostre devant lu i,. Honteux & las de fes in4
» fuites , quoique^ je fuffe le plus jeune de Kar-
** mf e' ,'je me préfente pour le Combat ; il mé-
*> prifo ma jeuneffe ; mais je combats avec; tant
” d audace qu enfin Minerve fécondant nies ef-
» fo r ts , j’abbats à mes pieds ce redoutable en-?':
» nemi. Que n’ai-je donc les forces que j’ avoil
dans cette fionffantc jeuneffe 1 Hector tns ver-
» roit bientôt voler à fa rencontre pour me me-
*> forer avec lui ». Les ^reproches du vieillard
furent fi efficaces, que neuf généraux grecs fe pré-
fentèrent auffi-tôt.
Nefior raconte ( Iliad. I. JL & I. ) ailleurs-les
fuccès qu’il eût dés fes premières années dans la
guerre des pyliens contre les éléens. Mais au fiége
de T roye , il n’étort.plus que pour le confeil. Il y
perdit Ton fils Antiloque ( Voye j ce mot. J. Aüffi
Homère dit que c-étoit Phomme le plus éloquent
de fon fiècle. Les paroles qui fortoitnt de fa bou- ï -
che étoient plus do.uces que le miel-; elles éfoient
pleines de vérité, & marquoient fa grande fa- -
gelfe.
environ vragt 'ans. On compte, environ fbixante
ans dé la guerre des lapithes à la prife 'de,Troye 5
a-nfi Nefior au fiége de T r o y e , pouvdjt a voit
plus de quatre-vingt ans-. Mais Ovide fait dire à
Nefior : « Perfonne . n’a. vu autant de choie, que
» moi, puifque j’ai déjà vécu deux fiècles',i& q'uë
V Ie ÇQÛrs: maintenàn11 e troifième ». Hygin ajoute
que Nefior jouit d’une fi-longue -vie pat de bi&n-
fait ; d’Apollpq , qui voulut-.tratifporter, Vur lui
foutes- les années dont avoient été pri vés .les-en -
fans.de Niob é, frères de fa mère Ghloris. Cëtte
Fable a donné origine à cette coutume désirées ,
quand ils. vouloient- fouhaiter à quelqu'un! une
longue v i e , de lui fouhaitçr les années de
■ % . ■ : - , - , : « Q g ' . ,
Philoftrate ( L i t . I l, ) peint Nefior vêtu de draperie
roqge.
•- Athenée, IÎ. ) -dit que - les a n fe s d e la
èoupe deJVe/orétoient-formées-par deux pigeons.-,
-Qnf voit fur une fardoine.de la col eiSiê’h .,dg
otofeh , u 13 vieillard avec une forte barbé, armé
d’une pique , d’une épée d’ un bouclier rond,
parlant à un jeune homme armé de la même ina-
,nièr*. Ce po.urroit être Nefior qui perfuadéa Pa-
trocle, ( II. A. v. 65-4. Jeq. -) de rèîwîi^Fo&T&ftfre
contre des ttoyeUs. La gravure efi de la rffomjère !
manière de l’art. , -
- N È T E . ,:G?eft .aînfi que^s’appeiltiit' chefc "des
gr ecs la plus aigue ou la quatr ème corde du trbi-
lieme & dp quatrième' tétracorde. .
Quand le-troifième tétracorde étoit- conjoint
avec le fécond,Ic’étoit le tétracordeîynnemenon,
& fa nête s’ appelloit néte fytmeméiton. * pE
C e troifième tétracorde pertoit le rqm de din-
ieugménàn , quand-il étoit disjoint rl’îfv'éc lé fécond
, & fa néte* s'appelait’ -auffi néti‘ drafëug-
Enfin y le quatrième tétra Corde portant toujours
je nom d'hyperboléon, fa néte s’appelloit auflt tou-
jqujrs nétjeçkyperboiéoitc
Nefior avoir déjà vu deux âges d’homme-, con-
tinue le p oète, & il régnoit fur la troifième génération.
Hérodote & d’autres auteurs évaluent
un âge d’homme ou une génération à trente ans ou
environ, & pour lors il n’y aura rien d’extraordinaire
dans la longue vie de Nefior, qui peut
avoir vécu au-delà de quatre-vingt-dix ans j ce
qui fe juftifie -par la date des évènemens1 que
Nefior avoit v u s } car il dit qu’il étoit fort jeune
du temps, de la guerre des lapithes avec les centaures
, & que cependant il étoit en état de donner
des confeils. ü pouvoir donc avoir dès-lors
Nete , dif Boëce , quafi neute , id efi , i'nfeM>r? ~
Car les ancien^ , dans leurs diagrames 'mètfdiènt
en bas les fbns aigus Si les graves en.haut (-8J.
NÉ TO IDE S eti'mufique, fons aigus. IÇéŸcjr
Lepsis/ * H -■- ; .r 1
N E T O P IO N , en ;grec ;»eV/'zr,«l l nom 'dôfiné
■ par les- anciétfs à un ’o ^ B o ô e t^ t i dtf|iièftj:
cieux d un mélànge
de' fines épices, comme lé ^icaraOT, le co/7zo^f«a&OT ^
& le fu f in um les dames'româihës en ufoient par
O
laxe. - Hippq.crâtè. le 1 Fj^qnèmthè.nti
dans des maladies, de >sîl*le cenfo|lle>
auffi, confoe la livdiçé ,^quand elle ’efi 'çijMée_ üât
des huiti.eiirs groffièrey-Ôc;, vifqnéùfè^ ràffeitfbleçs
datU îa pfemiè're’cnÿmbtetie rofeiHe. Le mot 'fté-
reJroa,“défigne t|uelqùef^s Vonguent, fôyptiatique 3
& quelquefois suffi d‘amendes - douces
« P
î^jiTOS. Voyt\ E spagnols ^ iN e t t s , ,
f. /K Ê T U M , eh Siçilé- NEH-çglf. \a
Pélferin'-a>.pffilîé uqe mè^®le aufonorne de
1S L V É R IT L , A7-, err •. Mamynus Cage'lj la
place dans la dixième région du ciel. Quelques;.;
rnaïiufcr ts portent JAer „ au lieu dè Névétiie ;
d’où quelque» ctitiques ont ccsSjeétflrç-^qtiVIc.
pourroit,être -Nérifle, ©fotronve cependant dans,
les glofes : Neverita , rbverènth&' ‘‘dédis1 deelle^lu
rç^ èP “.
C e nombre étoit honfacré aqX-eXpia-
tïo’ns.Ç'ürrtf. met. t. X . V. 4 ^ ^ i ’u jip e o i<11.
N E ' V R Q B ez D a.msturs de corât.
nI çp^s Iias'i a. V La ni ct>i
NEX'ZIS, .contrat;'entte^ldsfeitoyiensMdèrArs'
d cc ou v If fs jF&.'e hf pÈéfe|)q;e de rnatns.feaeids 1-u f
q’Wijfipr'fojt 1 â’iiiLa'ijoeî C lé to’it'i.ûfîeuforrijabbé dif
dri.i. î è ’i^in dârf llûjjri1- les .Çt^ïLy^PÆflîo-
toiè^f énfejÿblp, ôe vendoiem dd-frlqiiêroqnY le
dm tSiA, fu une qliofcl, in*ir^Lfice dë
MnqîFémo t Sula\ lc l i brlanc- IL 1 t ,t conn-
tàm. T oüs!leê?fo,Ëtn|fflt 1 QOuvo'Lnt s , Fc f i .
« d rt , n’ i ri m iitib a u i i t t , , ctoAr t
appelle^i$>e&h$réipi} &(ceft$ali;4nation. fe fejfoit
par la'fSr'mahtéqdu,nexus , & '.« tfe fcémhhteî,
felsgi^ jurifoqqfulte Gai u s , Â’è-xçè'tjtèifosè cette
mà tllè r -é : Manciÿatib -ejj idiâgpwria qu&dam 'Ven-,
t t^ o ^ i. i jd ipjjin^fus e l iO ’rbn nxir-e tu, e n f l
res<ttâ‘ a"gmir^ a^hihittSj, nçw£ ijltfikSïquinque teftibus
civtbus j ‘Ojn.anis pubeY.iéus , &. prsterea àéîo éjufdtm
cotât: 1 ht 1, qui li&ram srtan^ tenéat, ellàtdf'lièri^
eh^^éïw. ,q\liJâchetbit' la propriété ;
ajoute cet .auteur , te_nartff?foefj afgén^ÿpaTÎôif
a ;n fi- : HùiicTtfiot. honiindm^x q%pitinm mèum
ejfe aio-.}0 que mihi emptws?ex ‘h$p&nt &neâque tibrâï
Enfuite il - tç.tîGhpit la baïafffieFayec fon argent
qu.il donnoit au vèrtde^-ff^côrrme.le'' pr x delà',
ehofewqtfîl ac-hetoit. loi dcs^b'U^W’Wt!
blés, conclut le jurifc.dh-fulte , il. n’y avoit pas
0 autre manière d’aliéner un bien. C e adroit du
nexfif> n fw>theu qu’entre les cité y,erra romains^ 1
eïl-à-dire attaché paj qfckyage à
|| fon créancier pour dettes./©n appeîloit nèxi che?
f les romains- ceux qui ayant contraifté des dette*
& ne les pouvant acquitter au jour marqué, de- 1 yenoient les efclàyes de leurs créanciers -, «qui
, poiivoientvnon-feufement les faite travailler pouf
eux , mais encore les mettre aux fers & les tenir
’ é té b fifw iî* ’ 'I+ibtiVjU&fwa, ô f i e r a î in fe r iv h u d c p r o - p e - :
I ehn-iâ. ’.qùàm d é b e t II dtfin ü fM w e r e t , d a lty n e x u s v o -
\ l . lit Vairrph-.^ ■
.. Là condition de ces débiteurs , 'âppelIéV;^-
,;é&i€4 aütMt plus miféfablei» que,leurs travaux,
peines- n’entfoiept point: en déduey
lems'detrt;e^'Fnîaià lorfqii’fià avoient payé ,1
,n^reàMÿrqféftt,ayeç jMibétjté .toils feuts droits ;
ca'rf et r-e Pci a V|sé ,é tpit differenpdu véçif ablq'efcla-,
I j n É w c e 'qSeiPsJ/fk^.p.ouvqfehS malgté'jeur
fodej;e^paÿant leurs
v detrés^K^'è Ë0 iÆt pas, rêgàijdés,comme
ilafoanéfiV.u. isêtréfort'Sde'fér,yjtude,maiscoipmê
J ù- s , p.utfqu’jls pÆvpesdoient
qnafifFh^'atlc^'^Flqùifn^
fervir 'dàhH^'nïgjonss poMâfoèÿ• / S é r iiiis jc um m a -
n u m i t t 'J Ç u r * p J ï f lb ^ M û s ,* a a d tS fu s^, fe é e p tâ l i è e r -
•J itee ef t tn.u à myî to d om in o , lib e r ta tem
q a ctyÜ u s 'jifir ç e tioe o „ t i t r a v o a t h ta iem
,: d o m i C e r p u m n u l la ty # p p r t in q t ,
à d d j& u s u h r c r i , 'q U A mémo
'k i 1 ; • s .'io a è n , rom p u , co g n om en t r i -
"î«'îé-fiSf io'i^t fes termes «Je
Quintilien. !
^î^ttejcbuuime^ht éîàifàfé à Rome-jufqd*à l’an.
44?9.\'& ejie.d’onna otcafion à* plufieürà- tufhu-lfés
1 d e «la, par tlMs' pféb étansFils :1a regârdoient domine
| ufÆgvptitabjè ti i anrve , quî obîrgeolt. les ehfans
tn^fffesi f^ ^ ^ fç ie fd av e s pour les dettes de leur S
f'i^V‘}'ï>Uj,-/éi''ne^ofoSBettqDiiteç4Cgîns Publihtrs,'
| ayant-tétG maltraitéfci^s|femBntfp|ufr n’avoir pas
v°u 1 u 'COTdefte'rdre aux d|îi^syn’fa}n’es ‘de Lücius
ri UsFdrfàhàîff-e tiit'it’J i î‘étt3it^ dffntfe’ fccW m èp*
ejçlave pour les dettes de fôn p.èié., caf cum j e
' l é j p j& ï c é i u s 'o ï a i Ja(îetihléd^pàfèrnûmmexüm 'dedi(fèt £
il excita•.la^ebTnmifératîon- dès 'cftoyehs , ,&-rfuc
cat^ljftp'la l(|i^c|ni -faïdonfip'it que l’ é biens des
I dtpj'^^'Jr|'ondrojènbà> J-’aveijfFde fiirgenr j-^ê-
itiais%4ùejt^toêrfohnes ferçrafi,libres ■ sPecuçig.
crééir.Æ b\>na J f f n ^ f \ p r p t , l o b n o x ium e jfe tp
i t a :n e x i jfc-/ùxz:, ca u titm q ü e in p o f l'e f am , ne neEle-
L i^ . y lib. V i l . càp. ■ xxviii'i
inconnuv
■ ^Ses^médailles font :
t R f|R - en- i aigétir. ' j
■.' || Oï;en. o;r. :
‘ NIGAS.IA , îieTporade , jadisIcARiA, -