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bloient én des tems réglés pouf la célébfatiqjt
des fêtes ou de certaines cérémonies. Le lien de
laffemblée s'appelloît «DPATHO’N ; on prëfume que
le mois où ces Semblées fe tenoient a C unies,étoit
appelle «patpïqë.
c>patopes y .confrère^. » amis 'on vôifîns. C é l
furnom vient de Çfixfy pufls. Ariftote d t (Phee.j
l. 2. 6 a/)' que^des puits communs' doit nuî.re l’amitié
entré les cito^en^. /
PH R E A TIS ( le-), o u •ph r e a t ium /émit un^
des quatre,anpiqnsinj initiaux d’Athènes. Il etoité
établi pqu’r juger ceux quon poürfu'vdit.g IVèca-ig
fiond’ûn fêcondùnèûttiéi, fans s’êtée réc(mcjjs®r
avec les parensdu ckoven qu’i’s avouai t tué invcffl
lôhtairemént. L’exdë acculé parotffort furja.iftéïl
_à un endto,’t ap p p lile p uits, d’où cet-tibunal reçut'
’ Ion nonî ; là -il "îè défenïàïç fur fon M rd "jetter
’ en lui iB&iktâ’t les peines Jîmpqîéês au ,m’è^Et'rïÇr|
tv’OjlçMjtaice j sM étoit Hijfocqnt,, il recournoiià foq
exifvfjCaufe defon ptpm’réV*n*éîutre.i.T*éiicer fur
l ie premier jjui’ fe juftiE/de cette.manière',, 8i qui
J prouva qumfpécoir-g^pt cbupà^^ae^là^môftîl
’_ja A jax.’
PH R IN 0 N- Cé hëros-grecdlfputanr.à FitÊaçusil
‘ unÆUÊS"'ffe^t’ fâ f fe s la ' prôpfiétéi dû promontoire-
' Si-gee 3® ,prbpafia? ùntèdrhWé^fingiilitfr dans le-'
s, qiKl'il fut va' ncu par un ftrtftaeème de Pïtta-cus,’
’ Celùbcï l’env e 1bpga'darfs* u‘tfcfil'&v, & dë"mù/hors'
' ‘decorr?Bafâ|if -cette férprîfë.s|M$ert£& LhÿQWolyenÛ
7Îraîü^.fé. ' i & . li'j,.'V'\^:inchkel;niafi reconnu futl
] une pâte âririqiie dë'M. L>ehn, publiée au n°.
166 de fes m ormmenti inedîti. <
ÈH R ÏXUS , fils d'Arhamas & de N t j$ $ £ Jl
édiappa à la^mort- qùTna îa ?n/arltm-]li? ptépall
icîij ycoipAe, on l a dit‘aulffiot MïPHE-ue^Ce Bé-
- lier ^I^JsqiiêLfa-inèrfrîufifit PE^dr.eilajfttiîeiayed
Hellé étoit couvert, d’une toifian d’ or ^
au lieu de laine^B arriva heursufement dijns la
C ôlchi^^'ou il faerifra fon” Bé>ier»4 Jupiter^ Gel
Bélier fut mas depuis au- nombre -des fignes du
. Zodiaque , & Uftoifon- refta entre les mains d^Aë-l
. res,roi du'pays-*-flui la $t. ,^rdçr^dans/^pa/i|
- co/îfacfé a,u dieu Mars. Voyk£ A et/ s , '"Jas^ S fl
A th am a 's, ,*BÉ£itR , H elle ;
TBECfPîîANE , V or/ Phnxu époufa
C a lc in e ^Jîlîe-dAétes., Les; premières, années de
, fou mariage fuÊpu^t^reufês. MaisLïqh Ijeau père ;
jdoux qSwa^’la tosfun d’or , le fit inoûéîr^|iur|
s’ en rendre rnàî.tjx.,‘S|s-enfin«rfarénti^uves pur
leur .mère jCalciogé -, .qui les fit pafief fecrettement
en;Grèçev ,
! PHRiXu-s dans la Lycte.
.. Goltzius fe-d attribue à cette ville des médailles f mçéiiales^eequês.
P HR
PHRÔNTXS , fille^e fhrixus & de Galciope.
Voyei CAMïïOPE.'.
,;P;y lRURO N . 'J^b|^W^pô«tA. tigypt- ’ so i.
i.i tiô'. ) ' a onwe/lt‘étÿmb ! O gi e çopte dece'furnom
du Nil., & il le rëiïd’"piMt-’f’eSjl'-defçenflaçite. Il
s’Ipéfi'rucit a | M i léépoqée de fon-dec-roif-
[jiémjacii;. ’ ,
’ PHRYGIEN Lie tfvbde phrygien fut itavè^éG
dit Oii, p,r Marfya’s, phi/èieu. ^
PollàSf-slGé^^"'1}^' î rhùtp. j b , ) d è q|fç
d’harmonieé^ri^e/!«« eft propre^ duîfjOüeïiTs de
; éar^o'K/Vpeüt fi'gnifrepjci autant que motif/
B K feiîtni aufant dûë genre. Voyc\ DôRÏEEt’j^F.
d. c : / ■
‘ PHRYteinlr! ƒBo'nnct ) é^ÿst^QWNET.,
PH R YG IEN S -f iàES^ 8| le sÀ e y '^ S ' ’en‘
fiifoienc-part e , tirbidrt;lear origine -des'»|)iijaÊes
I Ç&abô. hb. rpty felbn'l’latcm ’ ''7^'-? '5£, •
\ s *ù .,j. ) ll^ïür.gnt»flbpgte'ms fournis à/temlnÉ^dcS
. aïïjiirénilt Ces peuples* pôrjcoïjt ut une efpè*t. de
bonnet qui ^ld{itfngU0iï3es autres nationsba/-
:”batésv -B'Hîl.âÿ'T pHrygierf.'Là’ 'bëllè _fiatti'e
ySt Pâtis y conÉtfvée à Ron^fA'®||e»ÿal'?is _ A|r
'tefnp’s , rflldmble totft l’habilkmenr-pbfvgien >
Or» voit d’abpÇdtebçîïn.t^diftinélif de( la nî'li° f ’
différent-dé’ cèlui d’un^piErre ^-^éjSfXM'gtfujn.
. ^aniy[mect‘. ytobi^ 1 .-/-pi'ibHiee.-'parv'/Véin-
' ^lcêliriâ’nn.^Ce fdérnier îbonnet a îpfufleurs btefUts
‘ pendarts, deux défqûé\sÛparoiiTet£Riervifc.à le Iter
l /tous le menton';,,il eft orne q\toiles, & J iW ?
fur le fi’oft-pa¥:uû-bandéad'#ù'diâdêiàte. Getbcàinet
lUfLie des bo nbts phrygiens,', e.i'*cetqu’il n’a
cette pôiftte-télqvéeV^: pei'eh'âpt iin ipeû en
avant. Ôn'efnâpplr'ç'oitf'd’ ârte’ foïme-égiptienne , a
-, des-figüres qui acebmpagnëntdavpèré des^dieux‘/&
AShÿs (yàntiq^itésy Jhc-7ié-frst& p rtifia nés fSA'rorha t ns •
Taù%,i‘5)^,|tbaiè’;Ci^:tÊ--éircon'ftance-në.prouve pas
a'ffez, queces figute^foieîtt-'ÿA/yg&Hrte'r'.-! »
'Nurtianus beau-frère- ^kwié, é Â f e J . 616 È
de'Turiiûs'’, repr'ochpir-tfux^esswle,Ur^ niitres
’'orrféeS dertibate.ï- lEfiifci| ailufian^anSidj^se^tfees
| p o u ts de bdfïrtstde PâiisVl! faut fétappêller qu’on
; ap.pSlnitWÿï.ïéV-tant-.la çpë&Tn ^U^.'iès.oeûbans ,
■ leffent à.cfcrfteijii-ies cheyeux , &,t©qte co^fur-e
-dès fepm à .-© u ap^ ^ tiü ffi m i^ le iW ^ ^ s d e s
nations barbares r.qe: .mérbe ;N-upianys rëprochoit
aufft a%x, pkrygiens fc$jigp£l man-
,-cbes.;La;ftatue de IJâf^dn'jpaJais Altçmps, porte
"uM'ï^bîatl'e tunique q’ûrprdi^itroi^ée^af^U X
' veêÂtures, à'moins que cette 'fécondé 'appatêfrce
jiefçôt une manière t(Je, te pi ié ri *1 aicpliiqûp/ tenant
Hijjù dÇ’ftcôn^ïi c*è*n?ui-e#, t c>rrîfnc’on*le peugjcpn-
’ jeéturer par 'fen^fi^ut'e-'pr-po-rt’eûn bouclier fuf Je
bas-reliefMe la ivîife Borghèfs où PHam jre-çoit
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penthéfilée.-Ap.-refte, comme les grecs n’admet-
foient les longues manches que dans l’habillenjent
des femmes, de même que la fécondé peinture/ il
il, eft à fuppafer quef|è>. reprocher;de' Nu-manus
,tomboit fur les rapports de l’hab/lement phrygien >
avec celui des femmes grecques.. Sur,cette türnque
les phrygiens ,portoient ( enéid. lib. j , v. 484,)’Ja
c|ilamide. A en juger par Iç bas-relief de là villa
Borghèfe , ce manteau étoit moins circulaire fl lie
cplui desgçecs. Apulée donne à Pârîs qp manteau
brodé de différentes,CQtileurs, à la mode des barbares
; triode que Virgile appelle phrygienne , ^3.n
la ràjîgn:qée l’ârt de brader avoir été jrpientéjchek
les,phrygiens. U eft probable q,ue, ceux- ci 'faifçùenr
ujage diautres tpapteaux que de la .cblàmide ], ou
que celle-ci n’étoit pas toujours attachée fur. H -
paule , comme il parent par une figure tirée,,diupê
Ûrne fépulcrâle ( antiquité prqf.&-, facrée des romains
fol. 2!£,)>; apffi ’Priamibaifanvla .praitj-'cl’Achilie
u^utibas relief deliyij|a, Borghèfe., paroît ’vêtu
dupnüium & nojn pas, de la chlarntfle. Sur ce bas-
relief'Priatiueftfins mitre ou bonnet y, il, eft aWah
r’ent qugi^iabile art'fte l’aura fuppripe.pour mieux
çqnferyer l^jnobleffe & la majçl|| d’uji jo i , aux-
'qu^lles,ces-ajufj:einens barbares fontto-ujours defa-
yapt%etix. ^ - ( f
La figure tirée d’uhë urna. fépulcrale & citée
plus haqt,,paroit Celle' d’un prêtre;-on le diipit
UWafçhe, au^cjilta^de, mère des aïeux y mais la
barbe t&.^por^e'jé range néceffairement dans une
autre,elaffe. .Peut qtne étoit ï fd ’une inflitutipn. toT
ipaine 8c ppltéfleuïe ç-aiyrgftfl^ ^ diffère,de tous
lés 'maaûmen^ connus, par..Je haut de fgn. habillement,
q f / i Vû-
Les phrygteAs -, comme la plupart des nat’ons
barbares, portoiéntdes caleçons qui' defcéndoient
jufqu’auk.piëds.» 8c des fandales fermées . comme
on,soit |ila ft|tue de Paris. ( -, ‘
- La defeription des obfèques d’Anchife dans
^ ï g i l e t,(^ !y é lib. V. V,.\ j j? - ) >:oà il fait inter-
’fepî|,Afèagne ,*& toùçjs/^jéu.neffe tr’oyejme ,' an*
mn.ee un peuple JJyré à toûcest.M recherches dû
Juxêj il^t&jâV^ÎIiqrs & d’ autrés orneroens.lémr
l?ltbles..He-fiode Ç.l v ia lib. I v. 1(07. JVla p[us ;
âgée des filles^t^e Priam, portait un’ ,cfli|ieVsît'uri
j^ptre 8c urje jê|Mj,Eqtir;e-brnée, déun dqùh<fe .fang
dé pierres* préqieufe'. Au refiq’ l’habillfiaient' des
Xwyenney. ne différbû gdère de^ celu; dgsrf femmes
grecques , quant à la tunique & Je palüqhf*'feule-
rnçnt; les troyennes n’ont fouyent’ qù'uLé*||é;rî-
ture à la hautë'uf des hariçKeSÛjY
Il feroit difficile.de fixer rigoureufement la dif-
^rençeflu’iilÿayoitentre 1^cafque phrygien 8c ce-
Jtÿdés grecs ; il eft y fuppofér, cependant, qSîit, y s
en ayoit’ une,, nuifque là ti.uit de pÿife à é ,T f ô y è 'f
la troupe qui s’étoit déguifée en iold^s grecs 3 8c I
f P H R 707
» 'quiep prit les armes 3 fut aflaillie par les habitans
de Troie ; il ex’fte un b a s -reliefmonùm. ant. inedi
fiër l \ î - » « • I- ) *.repréfentant Hçélor porté par
des troyens} ce’ux-ci ont des cafques avec le cimier
où la 'partie’ fûpérieure élevée & recourbée!
en avant ÿ approchant de la forme du bonnet pkry-\
tgien'i ns n’qnrpoirt cette partie1- faillante qui ' déborde'
le front, & qui fert iie vifière aux cafques
reçs ftmd’autres monum’ens ; & fur-les peinture^
u Virgile, de la bibliothèque - d u V atican *jf flè font
des cafqués femÊlables à ceux des grpes, mais fans
i faillie enavant, de même qué'-Ies câfques romains
qui’h-e débô.rdoient jamais le front. T e l eft le caf-
’ que'd®néë"ft eft tiré d'esVëintureâ1 du •' Vîtgile de
fia bibliothèque du Vatican y (forr câraétèré troyen
eft une pointe au; fommet ttcoùrbée enavant, ca-
j raâère que portent .auffi dénie'médailles romaines k
i que Beger ( tkefaur. branden!?, pars 1 , fol. }6b)
I prouve avoir l ’empreinte de Minerve, ihade. Son
cafque différé ic'i d'e ceux qu’on donne commn-
\ némehtà cette deeffe qu’il ne'faut pas confondre
! avec la'ïylfnétve des grecs. Les troyens avoiént lx-
fléurqu’ils a dorment dans la forte, effe Iliupi, d'où
fon culte paffa*chez les romains, peuple qui fe
. g!or)fibît|d être forti d’Ilióni C ’éft la raifon pbur
laquelle Minerve parte fur ces médailles an cafque
phrygien 3 de la forme; de çelui qp’Ajax tient fous
' les pieds fut une autre médaille publiée par Beger
r Çthefallr. brandfdb. pars 1 y fo jf 476 ) . Si Beger
eut-'obTervé cette foxnje diftinétive, elle eùt ajouté
à la preuve que qqt%. çaédaille tepréfente Ajax ;
aureftejila^-epée»? la main avec un bouclier de.
formé ovale* pour; déffgner fes combats .contre les
troyen^ Quoiqtç’ iL n’y ait, point de panache aux
cafqùçs..cités , Hopnère en donne cependant ails
phrygiens. D û t t fte , le poëte grec n’entre pas dans
1 des détails affe$ encor,ftanciés fur toutes les pièces
qui pbüvqiént cônipoler l’armure' d’un Toldat
’ troy-èn«Les troiipesphrygiennes fe faifoient proba-
, blement remirquer par ces#» tpfi ques à longues
manches-, 8c par-les caleçons longs que les h fto-
riebs/ttribuënt à ces peuples. On en voit cepèn-
dantfur les bas-reliefs qtli ont les bqis nuds comme
* les grecs, des cuiraffes de même fofme, & des
; brodequins aux jambes:; diautres ont des caleçons
femblables à ceux que p&r.re'nt quelques foldats
romains, & qui ne débordent pas tes genoüx. '
Lp Botiellef phrygien t étoit indifféremment on
allongé i ou parfaitement rond ; temqm 1q bas-re-
hefde la villa1 Borghèfe, repréfentant Priam allaat
à la rencontre,de la reine des amazones. LIn-foldac
L w le même bas-relief,’'tient un bouclier femblable
à ceux dont-fe fer voient, ces .héroïnes ; du refte,
V^.e$\pk>ygitn6 différotent infiniment des grecs par
leur façon de vivre icffénûnée. 'Alkj^ phrygiennes,
leuçdittfumanus (p.néfd. lib .0 , v.G~iy. ),,car vous
ne’mfriteç w îfle noir;} de .phrygiens ÿ aller danfar
mOptagné defPindime y oh vos oreilles font
accoutumées aux double font de la flûte phrygienne: