
Lygdaniusy que <fes cofnpatriôtfeS mettoient-èn
parallèle avec Hercule pout la-*taille. '
Paufaniàs parle, dans fes Eliaquts ^ ^ïm fameux
pancratialle nommé Soilràtfe, qûîlàVèlP été èoU-i
tonné douze fo is , tant aux jeux némçens qu’ aux
ifthmiques, deux fois aux pithyens & trois feus à
Olympie , où l'on^Voyote fa ftatue du temps de
cet : biftonen. (D. ,, :
v « On ne paraît pas avoir donné une explication.
latisfaifantfide cet .exercice du gymnafç» f-krroo-1
laus die que le pançratiafte étoit l'athlète vainqueur
dans les cinq exetejcçs gymnaftiques * $£il s’ap-,
puie du témoignage de Suidas, qut dérive lq.nom
grec de pancrace , Av» tou vtcyroç i'ùrtiel Xf>ctTovi ,
de toutes les manières de combattre; c’eft-à-dire,
ajoute Oumtifien ÇLib. i r Jnftir. Orat.) : Ab omni- '
bus viribu'sly & omnirefifténdigenere , quodîti hifie
ccrtaminibus ath!et A effundebahi& manibus , pedi- ■
bufque, & cubitibus p lignant es interpretaturv,
” Sur une urne cinéraire qui fetf de pifeme
dans la facrïôie de Saint-Etienne in Pifiinola de
Rome , ort voit deux lutteurs;qui, appuient leurs
mains les unes -contre les autres, & élèvent le,urs
pieds pour les frapper., comme jes enfans basent;
/ia :Jè«îe//é?,3àns .leurs jeux; >Peut-êt|e ell-cè là le
vérjtapïe^â/i^flfê ,Je,eft-à-dire la JùtteTqut le'fai- \
foit avec,les mains, les p ied s ,le s coudes, enfin,
avec tous les\membres“ ) 1 ;
» On ne voit pas comment î! peut être quefliôn
des-carnb'ats dès' pieds dans' iâjTuttë ordinaire ,* fe
faut j k c ë f te ,Tacouife &'le difque, dont là réu-
riîbndormdjt l e pancrace', félin Hermolaus. {M.
Guattani ^joàrnal d'Aritiq. ,,an. 178$)èyi
PA N C R A T IA S T E S , athlètes qui s’adonnoient
patttctilièfemèrit à l’exercice du pancrace. On àp-
pelloit quelquefois pa'ncrdtidftes ceux qui êtoient
vainqueurs dans’ ‘les< pancraties. Vqye%]l’ arèldé:
fuivant.
Quant à la forme particulière des oreilles des
pancratiafies , --jH>ye% OREILLES. ‘'"
-, P A N C R A T IR , c’eft le pom que les grecs don-
fioieqt aux cinq exercices gymniques qui fe'pratfc
quoient dans Jçs.fètes publiques-;rfàvoir, lé;com-
bajpdcoups dè .poing, [a luttg,. le difque , la çourfe
Sc la p^nfe.^ C eux (quifaifqi^nï,tous ces,exercices
etoienc m>mxnés pap.crdtiafies 3 mot' formé de jr«»,
tout ) &, ,de,
j P A N D A , .déeffe qui rend les chemins libres p
qui ouvre les chemins, f Du mot latin pondère , ouvrir.)
Tariiis voulant, "dit A rn o b e ( îlL âi8;)^%e
rendif-maîu-ednCap^ple, Jnyoqua,la,divini,té qui
pôuyoE lut en .puvrjr j f ; y. fut
arrive, il remÜt grâces a c e t t e .d ip i^ ^ ^ ne
fachânt quel nom lui d on n e r il" l’honôra fous In
noniïde Pdnda. Elle devint là déeffe des voyageurs.
La déeffe de la paix fut auffi appelléo de ce nom
parce qu’elle ouvrait les portes des villes ( GloJft
Pkilox. Panda , Hie. J' que la guerre tenait
fermées.. Varron c.roit que Pantfa n’ eft qu’un fur-
nom dé la déeffe Cérès, qui,vient i-Panè‘dando,,
cçlle qui donne le ,pam aux hommes. ( Varn de
vit. Pop. Rom..i^ji‘ i'
PANDARE-, citoyen de Milet, ayant été com-
pllfêié’ un vol'que 1 antale fit aux dieux ( Vcytç.
T a n t A i e) , n’eut pas de longs jours, ditHomère
(j&dy/fée, Uv. 19.) ,> en punition de fa faute. Il
lâiffa des filles orphelines i. dont Vénus prit foin ij
& .que lés autres déeffés comblèrent;de faveursiS
Junon leur donna la fageffe & la beauté. Diane jri
-joignit l’avantage de la tailler Mihertfcle)àur»Mppn6i
à faire_toutes fortes d’ouvrages qui cbnvrènneiit
a“x femmes. Quand elles furent nuHieso Vénus
. a. Jupiter de leur accorder un heureux mariage
; mais pendant l’abfence de la déeffe , les
harpyes vinrent enlever les fi des/’ & les livrèrent
aux furies , qui les* firent defeendre au royaume
de Pluton« i .
Strabon parle d’ un héros, nommé Pandore ,
qui étoit honoré à Pinare,,dans la Lyciç.
PANDARÉE diEpKèfe“ a-voit jdeux-filles : l’une
nompé^ Ae'do,.qu’il mariai PolytVcftnë, Ide^la
Go1opfibn; eri~ Lytfté^ » l’àùi rei up''péffee
Chelidanïè. .Les nouveaux époux mrènébeùjÉux ,
tandis qu’ils honorèrent les dieux ij fnais s»étant
vantés un jour qu?ils s'aimaient p lu s s e Jirpiter'
Junon , ceetf délffe.ÿ dfFenfée de ce difcbûiS-,
leur envoya la- dtfeorfe pqui les eut bieift^t-Jbrôfril^
les enfemble. Polytechne alla chez ibn beau-père>
lui demander faffleCKélidonie, que fa foeur avait
fnÿiçïde. voir ; & C&anrcqndujte dans un'bôi's ,
il lui fit yioJenee. Cejjeiei, pq.ur-fe venger, apprit'
à Aëdo l’in fuite qui luîavéjo été' faïtêj-';&‘Tune
& l ’autre çifolurent 3 e fane manger'au mari Itys
. fon fils unique. Polyteéjbne.v|nformé die cét-|itën-
ta t , pourfuiyir fa femme &- fà;beJleL.foeur jù^quës
chez Pandarée leur pèse . 'ôù elles s’ëtdient’reti-
rées & 1 ayant chargé de chfernes„-,il le fit je#|er
au milieu des champs ,,-âpV^jui avoif?M,t-iSot'tér
tout le corps ^ê.pviel. -Aedo^étafH}.Arai|î|^f{ée
dans de lieu où ‘étoit fon‘<père, !,âc|ia d’éloigner
. les-mpuches&Jéj aurre’s imfeéfésqui U d.évordient ;
~-Sd uns aétion fi louable aya'et été regardée conirne.
'Un criiqe, on allôitla faîfe.mourir,pî|?lque Jupiter,
touché des malheurs .de cètfe f^rniHe; les charg-a
tous en oifeaux , comme ^laps-la1 fable de P rogné
& de Philômèïe. C e l î ainfi qu*Anjqnius Libéralis
conté cette fable, qukn’efl qu'une copidde celle
de fépé^-i ornais qoy^^Jà 'autrement rapportée au
mat A edo, poyei,aüfifèpQm. Jr ‘ ^ ï, I j
PAND ARUS , fils dèÆycaôn , un des chefs de;
ràtmé&.trè^enne, ét&ib-fi habile à tirët d'e*l’arc,
Kiêmedubavoit donné’fon arc 6e fes flèches. •
PAN D A T AR IE ^ ifle d’Italie dans latînët'Ryf-
(hène j.fèlon Pline. (Liv. I I I , c .6. & S trabI. <V.}
C ’étoit autrefois ün heu d’exil > oiÿ AuBuûe ffç^Fen
fermer‘Jhlie. Agrippine-y fut âufli'‘reléguée "par
'Tibère , 8e' y mourut. D. Matthëo Rgîtro prétend1
que cette ifle fe nomme aujourd hui Ventotente.
( D . / . ) , k L s; T _ ^
^PANDÉM^ gi furnom , qui figniffé la- populaire
, ou la déeflb après laquelle tout lemiondé
court. Le nom çft formé de «r<»ë, toutt 8e de
peuple.
maùx, enlur ordonnant defla pdffër à. Protriéthée.
|Q|lili-6i’ ,lfe défiant1 'du préféwf,' ne voulut point •
Irccèvoir Pdndofe’pour fa compagne-, il là renvoya.
Mais Epiméthév, à qui elle'fè prëfenta \ en fut fi
’charmé qu’il l’époufa.auffi-tôt, 8e en eut Pyrrhs ,
femnèe de;Deucalion. 11 accepta auffî la boite-, 8c
.vouhikvolr ce -'qu’il y avoit dedans ; 8e fur Ce
|ePK^iil';êtt fqitit dé rnàüx;^fpti’ o n tê ë f
f e ^ ^ ^ g ^ i î É î b è ^ f é ù t ç ’la 'te r r ë i'iJ ^ if lù i1
. la rénfermef aüffi*-tdt ; mais'-if n’ÿ reftoit plus autre
chofe qùâ l’Efpërahcé] ifûi'n^avoit pas eu le temps
de s’évader } c'efl le ferîljb'en qùi reft? aux mal-
heureùx mortëls. PourHe’pumrtfe là cur'ôfité, lés
• dieux le métamorphosèrent fen finge< -Le-nom de
Pàhdorc fài'b âllùfio'n âuk'prèféns qivefle 'reçut de
toi» les dieux éft forhié' de w-w» , ra«t, 8c de
PfS® préfint. I ■
P A N D ÉM O N , fynonyme des athénées 8e des
panathénées. Voyej ces mots.
PANDICULARES d it s s, jours auxquels on fa-
cfifio.it à tous les dieux-en commun , 8e que l’on
appelloit aulfi- communicant, ;afnft que nous Rapprenons
de Feftus : P artdichldrh dicebatur+dies
idem & communiearius^ in quo omnibus-dits com-
muniter facrificabatur. ‘ 1
r P A N D IE , fête établie à Athènes par Plndion,
en l ’ifiônneur de Jupiteri '
P A N D IO N , fils de Phinée 8e de Cléopâtre.
Poyi, P « inée. ,
P andion ,-roi d’Athènes, fuccéda J fon père,
£e laiffa le trône à Erichtonius , fon^fils. Voyez
T r^ ^ hee. Sous'-fon règne’; Bacchus 8e Gérés
vinrent vifiter. l’Attique qu’ils comblèrent'-ffe
,I^ens. Le fecours q u eT é ré e , roi. de Thrace, lui
donna contre un roi de Pont „Rengagea , par re-
copnoilfance, à faire une alliance éttoiiè avec cfe
prince ^enduj faifatit époûfer fa fille Progné. Maisi
la brut^Iite'du-'geMre remplit* de défordre la famille
;dè. P:andipn\ 8e le fié mourir lui-même <fe
chagrin. Pbyej Pr o g n é .
femme y ;Héfîqd%t^§Pkeogpmy JtifÂ'teï ï
irrité contre Promérhée de ce qu’il avoit eu là
hardieflfe de faire un homme, 8e de. voler le.feu du
cieLpo.ur aBimer.fon o u v r a g e ‘ordonna à V u(câin;
de former .une femme jdu limon de là terre , 8e de
la piéfetjtei,,à L’affemblée des dieux. 'Vulcanj l’y
..amena, luj-même , après lui avoir;-mi’s uit voile‘8e
une couronne d’or fur la tête.T;ôinSvltstdieux admirèrent
cette nouvelle crçature;,f8c;chacun- hii fit
raoipréfeHr. Vénus lui.donna là beauté* Apollon , s
les ‘talens -, Meréure, la Vdoureuc-do langage!;
Minerve , 7la fagefjTe.. Pour Jupiter ,i il lui fit pré-
lent; d nne-boîte. lyen. clQfe 8etremplie. de tous les
1 ■ Pan(d o r "e', ,mèfe'de, Deucalion.,;
Pa n d o r e ,rinftrumcnt de mufique. Voyez
Pan du r e . .
P A N D O S IA , en Italie, h anao.
PelSerin a publié une médaille d?argent avec le
nom de cette v ille , St celui de' Crotone, fon
! P A N D ROE D , Y ,,, : , „■ ! M „ , r
PAN D RO SIE , ƒ ffile » de Cecrops. Pandrofi
letoit foeur d Aglaure 8e d’HeirféU M'inervé àÿaht
jconfié aux trois foeurs un fecret, Pandrofi frit la
feule qui demeura fideilc à la déeffe * '8e ks-athé-
niens , en récompenle de fa plété(-Iui élévèrerit un
temple auprès de celui -de Minerve; Cette priti-
ceffe avoir été aimée de Met cure , 8e a voit ,çu de
lui tin f ils ,7nommé Céfyx.' Voye{.A g lau rê -,
C k r y x , ËRïCTHokius. j'- .
,Les athéniens établirent en fon honneur la fête
pesipctndrofies 1 qu’ils célébraient dans fon temple,
«levé auprès de celui de Minerve.
PAN DURE. Dans'1 Athénée on trouve tantôt
pandore, tatyôtp.andure (vandura ) , pandurum.
Géperidant il ne paroît pàs niettre de différence entre*
ces ioftrumens. Il dit feulement que Pythagore
rapporte dans un traité fur la mer rouge j que les
trogioditçs font la p.andure ( pandura } .de cette ef-
pèCèïMeTàurîefyqùt!efbîti dans la meTL^ahs ce
cas , ce pourra: c bien être là flûte àppellée kyp-
pophorbe par Pollux.
e ; Plulièurs àliteurs pandure ( pandura j
p u pandore (•pandorium ) , la fÿtîng’ue ou fifflet de
J an ,;a*càufe de fon inventeur. D ’autres entendent
p»ï pandore l’inftrument appelle autrement tri-
chùrdèi