
.Acéftè le fit çqfidfiiti# furJë'mOflt PéltqtJiyiîHé &
garotté & ordonna qu’on P y laiffât ainfi expofé à.
la merci des bêtes. Pelée trouva le moyen; de
rompre fes, chaînes ; & avec le fecours de quelques
anvs , Jafon , Caftor & Pollux, il rentrai? force
dan? lolchos., & y , tua la- re;irc< On ajoutoit que
Jupiter, fbn grand-père , l'avoit fait déli«. uaf
Plittorf, qui] lui donna une épée ,,avec laqu-stlè il
fe yengea de la malice. & de la cruauté de ;^ette
ferntpc.
Fêlée époufà en fecoridëÿ noces Tfiéïis , foefiri
du roi de Scyrbs, 'donc il a i t Æchitfe. Voye%
Achille ,, T hé’tis. Il érrvoÿa fon fils & fon petit
fils à la tête des myraiidons au fiége.de Troye.
Il v o u a .y d it Homère , au fleuve *Sperchiùs la
chevelure..d’AchilJe»., s’i f revenôit heureufement
en fa patrie. P élit Survécut de pltifiéurs-anFiées a
la fin de'cett;e guerre. .Dans l'Àndromaque d'Euripide
ÿ'lie sviçüx Sîfifârparêtt -dans îe rqiivs qfië
Ménélas & MermionsL fa fille-,.fë préparent-1
faire, mourir Tfndromaquè. Tljlà'déiivre de leifrs
mains après rfiie 'vive concertation , dansdtaeibéllfi
les deux princes en viennent aux inveâivrt. Bienb
tôt aprèsrdl apprend la mort tragïqiîe-âe fort petît-
fiîs Pyrrhus : il fe défèfpère St voiicirqit qu’il-.eiît
été enfevçlj fous les ruines de Troye. Thétisfvient
Ie~eôti!oler, & lui promet la divinité : pouf cela
elle lui ordonne de .fe retit^dans ntie. grotte des
îfles fortunées, où il reverra Achillëdéifié.££ f e
j f t t f re q.u'elîé viendra l;y, prendre , accompagnée
des cinquante néréides pour le tranfporter,
comme fon époux , dans le' palais ‘de Néîëe , en
lui donnant la-'.qualité; de dehû-dku. -Les habitans
deTelIa en tMacédoine-dffrofertt des facrifices à
Pétée-x on lui immolon^-mé-pe' tous-lesâns. une,
■ yiftime humaine. Voyeç Phocüs / -T é l am o n .
On verra à l'article T reêr is la defcriptîon des
mlir'umens qüi repféfènfenr lés nôéës de Pelée
& de Thétis. -
M. Dehn poffédoit à Rome une ptqrre gravée
étfnfque K fur laquelléorl voit Pétée avec fon nom
en caraétèEÇs- étrÿJqueS.- Le graveur,noos offrece
prinj-je au moment qu’ il fe lave les cheveux à une
fon^ainp,;qui doit défigner fe fleuve Sperchion en
îK.gpjî fait „voeu <|e Jpi .yon^aprex la
chevelure de ;fon fils , s’il revenojt heureufement
dans fo-patrie après, le (iège de Trpie.,
P au fan. 2. Uj>. ,<)o..,X 8..} C ’e lf jtinfique,les jeunes
«arçons de Phigalie eft Arcadie^ Iaiflbient croître
leurs chiveuxjrôur les offrir au fleuÿe duTieu.
( I d 2 8 p.%S j. I. $z. J Leucippe laiffa grandir les
liens pour jà yp u e r pareillement au fie ive Alphée.
\ Paufan. L 8. p.*6j$. I. z i 2 çpnf. Tfi&o.r. Var.
Leÿ. L. 6. c. x i, ) Il faut obferVer icii par rapport
aux héros grecsj qui fe. trouvent figuréy fur les
monumëns éirUfquès , ce qüs Pindare dit de Pelée
en -particulier, qu’il n’y a voit point de {.pays fi
éloigné, ni fi différent pour les moeurs 8c pour le
| Iaffgagéy'roù !d gl®lfe*teçe'hérbs ,■ le gendre des
! dièux ut ,'p éù étré-ffi. H>. 34.$§? /ê|rj
PELETRON* Voye% Bride^
: PE L IA C A. Voyei A rgO,
. PELIAS,- étoît fils de Ne^ttme 8c de Tyro ^
; fille de Salmonée.. Le di©u-q;|ipuf?la: réduire-, prit
■ i la -figure ; du kfleûye i Eaippe.' Pétias , âihfi- que
‘rNslfjefoiiffrèrë jitejeau ç-jiiti êx p b # pi? fe ibère ,
& fut nourri par une! jument 1 Il hfurpa lè trône
de Theffalie-furrEfon; i à . ^ û il apparteriêdt. ^Etr
' effet, Æfen étpit fils-de Créthéus, qui avoit Éo!e
pour père ) Sc Pilia» étort -fils de Neptune &
d’une fiile de Salmanée, frère de Gréthéus ; afofi
ils defcendmgpt tous les.deux]’à la vénté.r-d'Éolè'ir
à qm^ûpfter avoit donné le royaume à jh fÔ £ i
fes dèfcendansj mais Péiias n’en defeendoit que
par fa mère, & Efen en venoijparks m^es. Efotv
& Péiias ét-oieot fi ères utérins^ car T y ro , fille
„de Saltïfct}ée', a'.près avoir eU'^fk--Neptune ‘deux
fumea'ux, | Péiias gc {Né'éiis, éppufa Gréthéus ,
fon oncle, ’dqntJtSéièut trois -garçons ,'Efôn-'y
Amythapri; libérés. |
Ëfôn & Amphinome ,, fa- femme , devenus ,
par cettè' ufçrrp’ation , de fimpÉes, particuliers , le
redoutèrent fi fo r t, qüyls n’bferçnt élever Jafon-,
leur fils-*' Dès'qu'fl fut né î- ' ils lebïirent porter fe-
cretteinent. dans l'antre de Chiron ,-KRublièrent
qu'il étok mort ; & 'pour mieux rrofeper le tyran,
ils accomplirent foliées les térémo.riès’ -dès funé?
raillés. Ils ‘f^uyèrentdenf enfant ; mais rl rfe fe
i gârantirent-pas de la cruaûté de. P e h a s f 6éffii-ti
força EJon à boire 'du fang de 'taqreau. (. ffoye^
EsoN^t^d-ohna ordre qu'e-l’ofi -tua ^jriphinorce
8c Promachus leur fils-. Amphineme fe réfugia
vers les dieux pénaWs .dé Petits ^.14 ayant vorfi#
'cdntre lui mille imp'ré'éatjons-, elle fe poignarda >
d’autres 'difeiît qu’ellé fe pen’éik ’ »
La fureur de P é lia s i s’étendit iufqUes fur\*Si-
l ÿ o -, fa H»èreL"Pour^|fl^4|^^îôt i-'ffin^rç ,
des mauvais traitemens qii'ellè avoit reçus de cette
marâtre ^ il la tua fur l’autel de Jupiter.-même.
Péiias força enfin fon frère Nélëe à diercher
une retraite hors de fes ©rats.- ( VeÿeçN éléL. )
.Toutes ces ^cruautés fe paffèrent pendant i’àb-
fence de Jafon. Quand l'âge eut mis Jafon en
état de fortir de l’antre de Ghiron , il parut à la
cour(V &'d€manda à fon oncle qu’il reftituât la
couroane à Efen. Péiias craignit le mérité de
Jafon.) éluda la demande , en perfuadant à Jafon
'd’entréprendre la conquête de la itqifon d’oç/ Le
bruit ayant couru que cette expédition avoir été
funefte à jafon , Pélias -dev'ixit plus hardi dans fes
cruauté*. Il jouit toute fa viç de fon û'furpation,
«fit mourir Efon & fa femme-, & ne rqoLirut 'fbüe
; dans un âge Tort avancé , lailfant la couronne à
fon fi's Acafte. ! Les argonautes, >| leur retour,
célébrèrent-, en-.fon'honneur des--jeux funèbres.
Ovide & Paufanias racontent autrement fa mort.
Médée ayant,,eu le fecret de rajeunir le pérede
Jafon, les filles de Péiias, .étonnées de ce.prodige.,
là prièrent ide voulok ;ufer du même fecret
pour t e l r pôrë. iMédée: ^ pour ; venger- fort beau-
pèiié^ îon épotix ^ilAufurpatipn de Péiias , leur
offrit -rfes ferviecs. D ’abord elle .prit; un vieux bé-
lier-, .le coupa eu mcuceaux, Te ^etta eu-Teur prlé-
fence dansuine chaudière.,; & apres y_ avoir mêlé
différëutes‘ 'herbes, eMe T’éa ’ retira & ,le fit voir
transformé en un .jeune agneau. Elle- propofa de
•faire la même.expérience fur là perfonne .du roi.j
elle le.difféqha de même & le jetta dans une chau-
dière d’eau bouillante i mais la perfide l’y laiffa
|ufquà c.e que le feu l'eût entiérei-nent confumé j
de forte que fes ‘filles; he purent pas même lui
donner la fépulture.
Ovide ajoute que ce furent les propres filles de
Péiias. qui l'égorgèrent & le mirent- en morceaux.
Ces malheureufes piinceffes honteules & défef-
pçr.ées de s'être fi druellement abufées , s’allèrent
cacher dans l’ Arcadie, où elles finirent leurs jours
dans les alarmes 8e dans lçs regrets. Paufanias leÿ
nomme Aiferopie 8e Antinoë. D ’autres difenr
fqu’elles étaient trois 8e que Jafon les maria fort
àyantageufement. Alcefle , l'aînée, fut femme
f i ’Admète i Ta fécondé, qui s’appelloit Amphione,
fut mariée avec Andromédon ; 8e Ta troifième eut
pour mari Ganas, roi des phocéens. Jafon fit
plus ; i! établit Acafte r fils de Péiias f fur le. trône
-que fon père avoit ufurpé,
- -PètiAS -écoit le nom de la Tance dont on fit
-prefent àPéléë le jour de' fes noces. .Hbmérè fait
x«e ce nom une fimple épithète , prife du lieu où
■ Çhiron coupa-le frêne,! ^ étoit k montagne’ dë
-.rélion.-.Pelée s'enfervit dans les combats, 8e k
•donna à fon fils Achille', quila rendit fort célèbre.
Elle étqitéfi pefante , qu'd rfy avoit que lui q«r=
pÛxla darder^ Son taloa guériflbit les bleffijres
que fon dard avoit faite. «
4,;Êé};iÀ-5 ^ furnona du navire A r g o . Vpyer‘;qe
snçit,
P E L IC A N , ou O n o c r o t a l e . p Comme
leyperfonnes qui-n;étoîent pas attachées à la clarté
facerdotale chez les égyptien*, dit M .-,P aw ,
pouvoient-mangerdu poiflon,on ne leur interdifoit
pas [‘onocrotale .ou le ■ pélican qui ne vît que de: fa
pêche;,mais les prêtres auxquels toutes les ef-
pèçcs de portions etpietft défendues * s'abrtenoient
aurti de pélican ; ( Opus Apollo fchiérogfyp. LU. 1.
f?Ps j > ) fans quoiil yaurôit eu une’ conrradic-
bon dans leursobfervances* teliecneBt'mukipliéès
fiufis ne s’étoieni; réfervés pourleur nourriture
ordinaire que les herbes, les fruits, le pain nom-
■ mékol’efte', la chair de veau, éètle de g izell^ 'les
.^joules'-, les pigeons , 8e for-tout lès oies dont ils
, fâifoient u?.e dertruétion furprenante , ce qui les
■ avioit déterminé à étendre l’üicub.ation artificielle
fur les .oeufs d'oies v.
PE L IN A , divinité dont il eft fait mention dans
deüx înfctiptions publiées par Muratori {Thef.
inferipè.' 9çi‘jn Q. j . & 367. 1 .) en ces termes'î
D e a Publie a . ■ .Pei,rNÆ e e k e e r e x . On he fait
autre chofe de cette déefîe, qui était probablement
Une divinité topique, pu la-même que celle
de l’article fuivant»
PE LIN NA-, en Theflalie.Theainnapc B ea t.
Les médailles autonomes qette yille font >
RRR. eu argent,
; Q.. en or,
' -Q . en .bronze.
, PELINÜS , divinité des gaulois,
PÉLICJN , montagne .de Theffali.e , voifine du
mont Offa : les poçtes'font entaffer par les géans
l’Offa fer le Pèliop. , pour efca’ader le ciel & en
chajTe|iLes dieux. O s s a.
:. ®tj difo.ît, que les géans & les-centaures avpiene
leur demeure for" le mont Pélion^ ;
P E L fA , en Macédoine nEifAH^ Sc pv.AA.AQM,
Les médailles autonom.es de pettf ville font
RRRR.{en argent,
O . en o f.-
C . en .bronze.
Leurs types ordinaires font f • |
JJn taiireau pàrtfant,
> alla s.
Une lyre.
Un trépieds ; i
Cette-ville a fait frapper une médaille impériale
grecque en l’horjneur d’Oéfavie i foeur d’Augufte.
CO L.XVf,.AUG . PELLA..... Çolonia Ju^ a
'é f GÉ f TA P £LLA r légende des médailles latihes
que Pelld j devenue colonie romaine a fait frapt
per en l’honneur d’hladrieft, de Caracalla, de
Ç e ta , de Macritr , d’Alex. Sevère, de Marnée,
de Gordien-Pie, de Philippe Bère, de Maximin,
de Maxime,
La plus fameufe des villes de ce nom, eft celle
i i i ià