
que les catacombes en renferment des milliers qui
ne portent pour infeription que le monogramme
de x p is t a s ; ceftrà-anè , 1 , 4 ce monogramme
placé entre IV & I’« , de cette manière A J a .
NONAQENARIffS clajfif ,pr&tori& Mifenatis
( Muratori, Tkefe. infc. 806. i. ).
Le nonagenariut étoit-il un officier militaireJ
comme le cehtenarius & le ducenarius ?
N O N ARIA meretrix. Un ancien commentateur
de Perfé, expliquant le vers fuivant, dit que l'on
appelloit de ce nom les courtifmes, que l'on ne
laiffoit exercer leur infâme prpfeffion qu’après la
neuvième heure, afin que la jeuneffe employât la
matinée à lès exerdcéè fans dîfiraélion : Nonaria
dicta meretrix y quia apudveteres a- itonâ horâ pro-
ftabanz ,, nemane ùmjja. exerchadone illo irent ado-
lefcentei{ Pef f- Sat. I. 133.) ; '
S i cynico barbant yetulans nonaria vellat.
. NONESi C ’ étoit dans le calendrier romain le
cinquième jour dès,,mois- de janvier , février ,
avril , juin , août , fépterobre, novembre & dé-'
cembre, 8t léfëpriènie dés mois dé- mars,, mai ,
juillet & oâobre- Çes-quatre derniers mois avoient
fix jours avant les noms, & les autres quatre feu- '
lement, fuivant ces vers ’: ■
S ex mains norias , oSlober , jiïlius & mars
Quatuor at reliqui. Voyez C alendes.
C e mot eft venu apparemment de ce que le
jour des noné's étoit le neuvième avant les id e s ,
Comme qufdiroitt mono rdus. V o y e z ln t s .
Les mois dé mars, mai , juillet’ & oélobre |
avoient fix jours avant lest nones3. parce que ces
quatre mois étoient les feu ^ q u i, dans l'année de
Nurna ,-eufFent 31 jours ;<Ies autres n'en avoient
que dix-neuf 3 mais quand Céfar réforma le calendrier,
& qu’il donna 51 jours à d'autres mois,
i f ne leur donna point 6 jours avant les noues.
V oy ei C aI enüriêr , Année , M o i s , &c.
On comptoît les jours depuis les nones en rétrogradant,
comrrtè depuis les-calendes , dé forte
que le premier jour après les calendes , ou le fe|
cond du mois s appelloit fextus nonarum, pour
les mois'qui avaient fix jofirs avant lés noaes , St
quanus nonarum pour ceux qui n'en avoient que
quatre- - .
fe s 'aojfcj «’«voient point de divinités qui les
jaréfidàt pendant toute l'année. Ovide le dit ( %ft.
Nonarum tutela deo caret., .x : . , . , , .
^ On n’ofoit fe marier le jour des nones. Auguflé
• n’entrepféno'it rien de fén’eux en'ces mêines jours »
parce qu’ils, étoient confac-ré.s aiix morts (SuetonC
~Aug. n,.Se) : Obfeèrvabat & dies quofdam , me
atee pofiriaie nundinds quoquam proficijcerettw aut
nonis quicqaam rei fer is inchaaret,
... Les; poneç caprotiaes. ou de juillet étoient en^
core plus malfieureufes,
(,,7 N ojies c<iproünes.^oy£çCXpfto'x;iNisv
N O N IA , famille romaine donf on â des méd
-drilles t ; i
R RR. en argent* ^
. RRfil encpîonzeI. i A.
Q j ■ 0n-or:;-‘’: ;
Le s furnorùs dê eettefamille font asprbnas.Î
Q u iN C T f L IAN VS , S 't RABQ ^' '
G p ltz iu s én -4 pübfié quelques médailles , «H
connues depuis lui»
;. N Ô N IAN U S , furnom de la fâtplte>^
N O N L IQ U E T . Les juges fe fervoîent- de
cette formule pour, fe difpenfer d abfoudre o,u de
condamneri lls diforent alors, l’affaire ’n’eft pas
affez éclaircie, non liquet. •
^ NONUN CIUM, niennoie, divifiôn dé lalivre
pondérale., mefure d'arpentage, mefure de cà-
paçité, mefure linéaire des romains Voye^ T)o-
ORAXfi'.’
NONUS , femis femuncia JtcilicUs , monnoje dq
compte deS- loihâinîb *Ssÿ
E lk eroit .repréfentée par ce figne :
X S Sa C) »
Elle Vatoit :
6r 5 once de.T.onipte. „,
ou p as effe&ifs;
ou 13 2'demi-oncesife compte-
- ou 27' ficiliques ‘de xorripte- L
pu 54 demLficiliques de cômpte-
^■ NON-VS^& A-.m'aqtKfiç.dès • aqfcjgnâ -tofn^jpa.' •
Elle valoit, depuis la fondation 'déjRom'e,' juf-
qu’à l’an 485- , ; $i livres , monnoie âétueüe • «le.
France-
. . N'ORBAi en Efpagne,
f- V . I. N CoLonia viffirfx Julia Norèa^ 1
\ C. C. N. C.'.'rColanid c'oAcordiai AordènJÎTUmfa-
Viana, h
, Cette cûlonie a fait frapper une méidaill;e autonome
avec la première, légende , & 'avéc-la"1, fécondé,
une médaillé* ftepépale^en rfianneur de
Caius St de Lucius y Cælafe
Floriz St Relierai1 ont' ijeftitqé la 'Yeçonde à
’Car Tpii <xo nova; ■ ! -
NORBANA', fgmillé, iloniairie ’a o n fo n a dés
médailles :
; RRR. en or.
G.'e.nUrseqt. ^
•' ‘»O'.l ;én’ •■ bronze;; ; ?.
Le fûynçlm dp cettê,famille eit FzJcféPsi ™
'’■ 'GoO^rus en*a‘ publié quelques médailles^,- in--
connûésdëpuis lui. -
NORPfA. Vojrez N o& T r^ .^
N O RM AN D S ^ â js ;)^ % ^ 5 icilet ; '
< Leur4''lpqdqjlles-fqnt : x 1
NORN IRSi té s antieÉs^Haûoîs avoietitdrnà-*
girié 'troif'fiH'és dépbfî^ir^sl ^déftiüé'e'* dësj
hommes; ÇaYPJï'if Vrdt,l,ffirer‘ddndp j ' St ’£10dde
"jÿisîàb't?- ,enfembfccçlMstLaRRe^ es <
' Elles avoiënt-faiîs,àles qn grand nombre d’aütres;
norni-'s, qili ’’etoient chargées de t ë placer lîup’rèsj
Jdfeehdque' nrnftér dès ^mitant de fa naiffance, &j
vde fixée ia'düfèé'de fes' joiftsl1 -k
. N O R T IA , NORCIV, NURSIA & YlURTIAj
MàrqïhnbsLCâpëf 1 â‘f que les étruf-|
q|És & les fîabrtatîs de Vulfinium, en-'pqrttcujièrj
rqM^qr^nt^nf^cûltè fortün^ou â Néméfis,j
bïii “‘SoVtinfi afflrimtf Nirtte-i
‘fmue.nomutliU.frhyohenque quamMures , aut Nor-\
«Pays le, recqe.il,,jdes inferiptions^de. Muratori !
(1 i^S^/qli.ljt&esfrrjats :P ææ JM x{Ue M agnæ. |
) fait, mention de
WÈ&rtiai.
’’’"éitsxjenal {'Sat: 10. ‘dit%én parlant'-dq
la chûtedeyiejani, qui étfais^ié( dahs l’Etrilrie :
j • •. f^ td^n.kapiilds fe Nortia Tufco A
F-n®Â4 î i ç i .........
NurfefOÿÿNorcia. avoir,de même que Rumilia I■
le foin des p£tf|sènfanslrTVV|nc!j5eiinanfli Juj.alro.I
attribué une pâté iantique dé Stqfclr,éepréfentané
une- fe'mmé qui allaite un enfant, fi la graviité eût
été étrufque.
N ÔSSA. Voye^ O din;
'n cN Ç& TU S . m h J
wn.itnot. Voyi\
-Notes de.Tiron.',,V
<f < Nbrim C%ns0rtæ , étoient la réprimande que
.faifqient les cepfeurs : réprimande qui ne fafioic
ÿàuçnn:,^qrt .à-da réputation,^ & n’étoit point ,#&•
«gardé©®ôtnipe>un;jugê<merit,porté contre celui, qui
étoit :ainfi réprimandé ;■ ainfi cette mo%e iétoit fans
flétriflîuie, & il n’en*refloit.qu»'Un peu de confur
fions-efie'pouypit même, être leyéepar les^enfeqrs
„fuivans,, (St elle n’ernpêchoitipàs .que-l’on, ne fw
vélefëqiiûc .charges’„'dè* la; république sicpopnje fil
j.arriVà -à jSÎ'jGeta,, qui- dÿant été rayé du nombre
■ de? féo’arqqr^ en' f $%)^ fut fait cenfeur darjâ le
, lullre:fuivRnt-féq'eft' à-dire- cinq ans après.
v-qM'-R a^qic quatre genres 'èg^notfa ,de la part
. du cenfeur. La-cpremiere confiftoit à omettse le
nom d'un knat/iirae ‘la leélute.des éata!ogpes,tf
'c e 'd u t çém^^uoii qM le Cenfeur ne^leifegardoit
gr.pjus cp.mmé- ülîjatém;. La deuxieme, étoit. d’pâqr à
’ .unichèvàliér iqtefieval pubjic a sfS qufarrivoit J.dff-
'jquet-lè çhf'saher'^aivoiÉqe mauvaifes : moeurs., ou
^j^û^bay©!jq.p,as! fç®ù d*u.cbey^i3qùi'fuir étoit
réofiné:,- ce que l’on appelloit faut© dejn^gîfgéféè ,
( culpa irvcar,ta. Tifoificmempnt, 4c ^eprifeur fajfoic
quelquefois) foctir un citéyeÿîyqèpfas tlibu,,ponr le
faire palier dans une autre, & augmentait fa taxe
d’iinpôt, ce q^i^e fa ïra i appelle« JE far tus .tEnfifl,
J^ptnqu’ième & la plus redoutable? 'héée du c^a.-
Hfefeé'iltqitdê réléguqr qpelqu'ùn dansla claffejdes
HCàtrites, qpi étüifJa derrière de toutes i, & ,eom-
:'5ÿ>fé& ,deSib abjxaos deia (YH'kifie» Gcera' o'u Céré.
^ ÿ £ 5 :CEÎJV®p Le cénTèùr. p.ouyoit.j3oKr ainfi
les citoyens fur la fimple déclaration d’un feul
horhme., ou ftjr - fil 'Connâ|flfin.ee particulière " car
s|li aefrendml'jcoiffpfe' deitfa,,conduite à qui qjie
[jce:-ïû&v i
t ^ ^ o [ | d o n t les juges fe4erypi,ent
fc po'UFipronoHGeraëur ; jugement étoient de
trois fortes, l’une d’ abfolution , marquée par ,|a
lettre A ; l’autre.de condamnationfique défignoic
la lettre C j & la troifîème >de plus ample information,
exprimée par les lettres N & ' L qui
fîgmfioient qu’ il n’ étoit pas clair : «on Zijaef, ; &
cette dernière avoit lieu , lorfque les juges étoiept
j incertainsj«%fe dévoient afifoüdre ou condamner^
NarM w& pr'Acà-xoriæ f qoilr’ donner fou
: fùffrjg'ge, furent mïfes en 'ufage par la loi tabellaria ,
. que porta L. Caflhjs Longinus:, par laquelle il
l fut-réglé'^ue-déformais le peuple, pour être plus