
^"uî jk ,e.n s'e^ venger, car, d’emporté’, de violent
qu etoit Atcandre, i f le rendit très-fage & très-
raodéré.
Les_ repas publics etoiént aufli eh ü%ge parrnh
lesphilofopbesdeTaGrece.Chaque fefteen a voit
qui étoient fixés à.certainsjou-rs avec des fonds &
des revenus , pdur en faire la'dépenfe; SeVétoic /
• comme le remarque Athénée , « afin d’upir davantage
ceux quis'y trouvoienc, afin de letir infpirer
lâ douceur 8g la civilité fi néceifaîres aui commercé
d e là vie. La liberté d'une table honnête produit
ordinairement tous ces bons effets ». Que Ton ne
s’imaginepoïm que ces répas fuflênt dès écoles d é 1
libertinage , où l’on rafinàt fur les mets, fut
les^ boiflons 'enivrantes ' & où l’on cher
chat à éeôurdirl-à • févère raifon' : tout s’y paffoit
avec agrément & défcencè. On n’y chcrchoif que
lé plaifit d’un entretien libre 8e enjoué.; on y ‘
trou voit une'compagnie chqifie, 8e auffî fabrique
fpi#h#îlé r Von y chantoitî l’hymné qu’Orphée
adrefle aux mufes, pour faire voir qu’elles pré- '1
fident à. toutes lespactfes- deéplaifir doiit la vertu
ne; roüg t jloint. Timothée, général des athéniens
, fut un jour traité à l ’académie par Phtoni'
Un ;de_fes amis l'arrêta enTortant 8c lui demanda
s ’il aVqit fait bonne-chère. Quand, on dîne ci t académie,
"répondit il en fouriàntj on ne craint point
d‘'indigefîion.
PH IDO L AS de Corinthe combattant aux jeux
olympiques, fe laiffa tomber dès le commencement '
de fa courfe; la cavale qu’ tlJJnontosV courut- tau-’
jours cotnmè fi elle a v o it 'iété conduite5, tour-1
na a u t ou r t d e*’ la ; -bo r n é a véc la mêftie adreffé j
.au bruit de la trompette , elle redoubla de force
8e de courage, pafïa toutes les antres , 8e_ comme
li elle voit fénti quelle gagnoitla viâoîré, ’elle
vint s'arrêter devant les direfteürs deis'jèui. ‘FAÎA1
dotas, fut déclaré vainqueur ?8e obtirit des été ens:
d ’ériger; un monument où*fùi;âe fa cavale ' luffénf
fqpi'dfeÿtés : c ’eft Paufanias qui raëonte'Ce'fait. ;
PHTGALIE, villea'rtciénnéd’Arcadie Hes ldcé?
démonretis ‘-s’étant' rendus. maîtrès- de' cétte :vil-îe !
en chafsèïént lés habit'ans.'Gé!fu’t - f é c o n d é an-‘
née de la'troifième'.qlympiàdè. CeV'fugitifs ayant:
jugé à propos délier à Delphes pobTcohfuItêri*.
l’orâcle fur Tes moyens de rentrer dans leur vi le , ‘
il leur fÜtTépo,hdîi qu'en vâMfefoqilitoïéht;^ièaî ’
retour; par- eut-mÊqïes vdqulls -dé-vfoierk prendre
avec eux eënt honnhes; d‘é!iré dé la vilfo -
thafiumr g rê le s çe®s hommes périroient: touç dans ’
le. tom b ât, ' rbais ;qii‘$ -l’aidé dé lë'ur1 vSeur, lè s „
Temrêïàî^fdSns leüt yMîe.'tcïfcjfiè 'lés '’ s
oréfthafiens Tufêrtt’ là féporiffe- dëfoipréléfîèêEfuf1 1
parmi éux'à1 qaTs’enrôlerait le premier’ pouf’ être
dtrnomhrejâê ces braves-qui- deVoient proctireHe :
retoardés phîgaiïérisj Sc-Miie dettafléèreat qif^à. -
\dler en avarit : ils poufsèren'f jufifiilaux portes dé
P/tigalie, où s’étant battus avec fa gainifonlacédé-
mtmienne, ilsverifièient l’oracle de point en point,
car îls'périrent tous jufqu’au dernier, mais’les
■ fpartktes furent chalïés, 8e Les-phigalitns ^ r e mirent
en polît liion de leur patrie.
L Goltpus feul a attribué dés- rnédailles impériales
. grecques 'à cette yille«.
PH1L A , un des noms de Vénus qui convient
à la mère dè Tamour. Il eit-forméde tpiMî»,
’aimer.” i. ’
PH ILACHIS & PH IL A N D R E , fille d ’Ap.
oilon-8e.de lâ nymphe AcacalTis;, furent aWaités
par .une-chèvre dont on voyait la figure dans le
|empîe de De'phes, Voye^ AcacaI lis. ;
1 PH IL A D E L PH IE , nom formé de <?».*<,
amateur, 8e d’«éeAip*f, /feret II -fuedonné comme
une marque de diftindion par les anciens à quelques
princes qui avoient marqué beaucoup cf attachement
pour _kurs fièrqs.'LV.-pIus connu elt
IPtolemée-^biladelphe , roi d’Egypte , vidont la
mémoire ne périra,jamais’ , tant-que, djà'eront-les
lettres'qu il-honora roujôu-s d’une . p.tqtcâ-osi
éclatante, en foimint- la magnifique b:bHÔtKeqj.fe
d’Alexandrie , compGfée de 4éQ,QÔpt , -8e felo»
d'autres, 'de 7001,000 volumes.,
, Chamîllard |Voî,t One médaille .dàme reine _de
Comagènê, avec le titrrëFcte rHïladtfpffîtï
cun ailtrc no'm , 8ç Vaillant dîVd'ue Pl^lij^'Ctoi,
lie Syrie., avoir pris’le fnéiné tille.
I PHILADELPHIE,,en,Lydie. 4>iAAAEAé>EûN‘J
& 4>IAAAÉÀ4>IA.'
Les médailles autonomes de cetté villeïont,:.
fflECî en bronze. '
L O , eaor.M.
| O. en •argent,'" *
j Leurs types brdirtaires Ibnï^lA
j- Diane d’Ephèfe. - j ^ 3
Efculape. I
p Pallas.
; Apollon.
Une lyre»
\ Un eetf. .1
I Un foudrç. ,,
j Ondes diftingue des-,médailles frappées en Syrie
par l'abfence des épfoqaes. 'î::
1 Cette ville a fait frapper fous l’autoiité de fés ar-
«hontes des médailles impériales grecques en l’Hbn-
neur ds Néron ^deJTomuiep, de Trajâp ï jle P1o-!
tifje, d’Anrinôüs, de TÜ.' Aurele ; de1 Cbmiriede,
de Sépt-fév'èferJj<|ef‘'Do»nna , dp Qaçj.çallà j dé
Geta, deMoefa, de Gordien'-ElèVd'é
* dHtrepnfus, de ValeCien , iVAlëx - àé vère, de
-Î4ampe. N
5 » P s i lA-deeph 1 e dans là' CdeléfyViè.’VlAAAEA-i
î
Les médaillés autonomésde cette ville io'nè :
„ ER|l^_;''ep prou3Æ...JPsfllerin,
iQt .ehlâr’g'ene.,,,-*"
La ftbriq’ùêüyrienne & Iesépoques les diftinguent
‘ dcsini'étlaiilesde’ rkiladtphteen Lydie.>
tiMiim. Les deux temples Couronnés paroiflent fur
5, une autre médaille de Sardes, avec la tête de Julia
Domna, mère des deux princes.
■ Aurelle ces voeux furent bien imitiles.CaraeaÜa,
«P^ J^rés L'tawit ^e Septime, eut 1 inhumanité
! fcfooniîfoeufe de poignarder Gét| entre les bras de
l'impéf^ferice ,-leur mêré,j 8c fi" les deux temples
, fcfônr.encâre représentés avec leurs couronnes fur
; uns m é ^ îâ ; deCaracalla , on n’y lit plus le titre
; ïde t \
^ PHiLÆÏTS^ Voyez Eu r YSACES. ^ |
L PEiIIiAM(|g% f& d’Apdiljmï, 8c de Chionq. ÎI
iiaqult-leirrrêiriç jour & de l‘a-rnçmé mère qu’Auro-
; licus^' fils He Mejcure. 'On le cbfiingu^tlejfqi] frère
-par fesJK^jnâmjdsfqlii é’coientélè^rqêmeSqueVelles
&ié^fo|i pèée j 1T fe dillingua'paf fa voix 3c par fa
p y fq tll futun des a r g o n a u t e s . A u T o u c ü s ÿ
Cette»vîlfe a hitfratpfiefr des médailles impériales
greeqiieslàvec'fdnrepoqué en Lhop^eyr dé Titus ,
de Domitiep ,rdJ fi)o.rmt|a ÿ d Hadrien -, d’Anto|
hin,_de ML ftmGŸ&êÉi‘N. erus., '
\p’H ’j L A/D»E L P H
aVîfi qu’on nanvnoltMé-S’ .jeBx ^nAitùésiSârdes,
p|ü r cfélé bue r M>u niifif de Caracalia & ’Üe G ïta ,’-
fils ’'de‘;Septimé-féV.è'ce. A »
LesSardiens ayant élevé un temple'ènl’hbnneur,
de beptime &:,des;piincts , les en tans’, il «t'y offri* -
r lit d„s 1 tqj'h^es , 8e cçkbi^ient d.s jeux Idiem-j
re's q Vils <\à$\ npre, t 'philadei/^iés yppiÿ engager
les d--üxÆèr^s,:à l^ |® K ^ ^ ^ oubîûfôt p.qur, demander
1 aux;die,tjx,Ve'tte 'u^ibiii-'cSnE defirée , qui
, ,étoit]’dbjéCj|rincipal -d'es-voeiljt.deTempeteurjeur
père. Sùnun' me'daibpq Vfrapp..Ça,'’Sardes fous S‘ep4
ti-'e./.!aHjf)ncbtdè pttoït deboutrentre^ÇatacalIa{
6 jj&eÇa avec cette legedne’: '"
- En goe-eyeia i/ir-a-af éjâïiv lij ùa%t(ïfGïXtÂiï>,qîitt. $
J G bijéux ^ézffïpm point. diffpFpUS ,dè!î ^mniensî
jeux cffiLefesj&x d i^® M v,par©^mêftie .qu’ils
écorné.pyialqties, cfeïl-à-dire 'quîqiGcci^hroic
l s joi x r\fhiqu sijçjurla convoi de de (. ir/cd'i
& de Geta > la, couVorai« de îaufroex^qiliSgfl: ftBr 'lâ
met! 11' e , en od un’âr^ e wë «fib-le ces
jeta ’font ’©jèpi'effémei« nommés ^ft'bxeflI^^P^ùîfe’
, médadie de pérjnthe nvtia , avec*
W^Ju^fie 'qiij ÿjiKÜque ql%çesii dpaix noms] expiMie
it la ^ e rjt<ef.ee&Êjeux. S iisp|v&ieqt é té
dîfferens , ifs àurqiSVtLétédHfeoé^par1 tlelrx urnes,
fuiVatft un ufage reconnu par les "plqs.ït’^ 'a n s ’‘’anti-;
quaités^. - * t * 1 1 r î> 4.
Ccs^ deu|.‘ _r^mnftsj!|éojrronnés'font. _ connaître l
qu o , ccltBfa à Sa-Jes"jJfes'Ÿ]:i]x','VÎ.>^ yç ,û, en|
r forent! '
fo“IJe'ftiême-rèlnê'à Niceef'. l-cm. bn bi 'f\ir une! ,
Hiedaille de cette v ille , «vysin« &
Ç PHILAND RE . Vo’ÿe’i PHH.AGHIS.
’ PHII^ANTE, avèul.inaternej de ^fep^téme ,
fils d Hercule d’Aflpché. TLÉpOLÈMi.
PH IL E ; infant de'Jüpitet 8c d’Adamantis.
PHILE<nymphe delà fuited’e.1 Diane., f*
' PHILE J fils- d ’A ugi^as jj^Td'Tîïdè j ayânt déf-
apptouvé ®|nfilce; que fdè pètçj^vpuloit faire à
M'éréul'ç^en lui refuLmt-Ja 'récihtp^faLdt fes fer-
vices ; fut élevé par fur fe trotté dTfide-
|apfèsrlqu Augias élit été tué. Voyez À u gia s [ ,
iMrilTONrrfigl >
PHILEE, fi!s de'Jupjler 8c dè-Garatnantis.
PHIlfÉLlE,', chardon des ancrâis grecs eml’hota
•meut- d'A’pQlfqn^’.La pkUaiéi^àir. Ath&téè-( l i f .
'^ V , ' c é 4p. îijl Î^Wélra^hanfori.^tçrapneHr
d’Apa^éhy. comme 1 Tele^HL Elle, fut
l;afflî apbeRée, dffjerye CaTaubonpdui-éâ^in propre!
a cette çhanfonf » M - v' i»
Le nom feul^»*ceitï chafKin ffe-iieteiminer
L qneÜrbn agfteT_q itlqy ‘ (ois pom te, fo-
1<(Î; eft a^sT^Mfrili4 rrjêïne qq'Àpotloa
{:Méin. "de 'mmd.'des éelih-tçtPrâm. y ,) .
^PHILÉMON 8c Baucis. Voye^ Ba Ùcjs.
PH ILEN ^ S , deux frèrés citoyens de Car.hage,
qiMfâ#ifièfént leurs yita. popple bien de leur pa-
triei p ievgrande ïontellarion étant; %venue entre '
lev 1 1 tlvgipqts 8c les habitans de Cyrèné, fur les
aitrihes P f e u r pws^iiscofiytnrent de ehqîfi| deux
homines dp ph|çune,dè çes deqx villes, qui en par-
•fifoièht' dani le même teins pour fe lencontrer ea