
J 2 M E S
dès anciens, c’eft quê lés uns font tfütafetitimeat
peu different d é ceux; que j’aî rapprbéhés: dans
ce tableau, & que* les autres , en évaluant' les
poids , les mcfures 8c- les- monnoies des anciens,
La livre romaine valoitSfeK;
ME S
n'ont point ed pour objet de les comparer » c i t e
mentviv é c la -livre de Paris dont il V a g it Ici jjfur ]
le rapport quiavoit la livre romaine. aveg^-notre |
poids' de març.
i° i Suivant B u d è '(d p a p ^ l 4 ) . 7 . 7 7 . | . . j d r a c h t ^ ou deniers
de 72 grains.
i®. Suivant M. de la Barre ( Mémoires de 1 , , ,
r*cad. royale dés Infçript. arm. 1 7 18 ) . :'. . . . , p 6 deH,erS de 7f B»««- -
5*. Suivant M. d’Hancarville Çahn..'1785-J-,,
d'après la mefure du conge, par.Auzout.. . . .
4°. Suivant M . A u zo u t, d'après le conge
du Capitole cAcad, royale des Sciences .art. 1680).
■ pu d'après dn^utré réfultat du même
y*. Suivant M. Pauâon ( dans fa Métrologie,
arm. 1780).
6°. Suivant M . Dupuÿ (Âtad.royale des') „ , . S?
Infiript. arm. 1 7 5 7 ) .g ......... .............. ...... . . . v . J-84 deniers de 74 grains.
: 7°. Suivant Bifenfchmidt ( Traité des poids'} _ . . . .
& mefures des anciens, 1708).................. f . . . . deniers de 74 B™ns.
8°. Suivant L e Blanc ( Traité des monnoies
de France , 16 8 9 ;..............t . . f . . . 4.
9*. Su:vant de la Nauze ( Acad, royale des
, Infçript. ann. 17/S&) . . ; v y : . . . .
10“ . Suivant le dernier réfultat préfenré dans V p 6 drachmes ou deniers-de
cet ouvrage. C Métrai? de Rome de Flflt. ) . \ . IB y • 6 } grains . . . . . . | . .
- Onces. I
Grains . .
Nombre
dç^-lpains
là la- livre.
IX 710®
l g :".;'4 ' 720«
■ fWtwÿ’i " l l p 1 -<SXJ6
I'Q. H 6 2,01 .
i ’Çy' %<s- î'4 a f ta k s
10 7 48 6311,2.
'l&f : 7 “î !5 - 0.30©
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WÊH Illv4
sW"; S-' 24 - ^ ^ 4 4
10 4 6048
S’il reffoit quelques doutes fur la certitude de
. ce dernier réfultat, la cubature du pred romain
▼ iendroit bientôt les difljper. Nous favons qde
Y amphore étojt.tine mefure romaine des liquides ,
qui portoit aufli le nom de q v a d .k a x t a i . , parce
qufeife érbit la cubature du pied romain ; nous,
«avons de plus que le conge en étoit la huitième
partie ou le'denhi-pied'cube- romain. O r , fi l'on
cube le pied romain , qui a 1 o pouces 10 lignes
& de lignés de notre pied dç rô i.» on obtient,
à une très légère fra&ion près , le même réfultat
" auquel op parvient par la multiplication du feru-
pule d*or du poids de 2 1 grains.
• La mefure du conge' romain publiée par Auzout
eft fetifiblement erronée, puifqu'elle donne un
pied romain de i ï pouces & x ( , pu même de
1-1 pouces 2 'lignes, tandis que 1 ce même pied, fi
l’on en juge par, ceux que' 1 antiquité npus a
t tan fm isn 'a pas même w pouces complets du
pied de roi.
D'un antre c&ié, fi M. Pauéton exagère le pied I
rbmain jufqu’ à lui donner i i pouces 4 lignes ts I
du pied de roi ,'c'eil qu'il le confond toujours avec I
pied grec olympique qui a 6 pouces x -/„-‘lignes de I
plus que le pied romain. IL n'ell donc P ié to n -1
nant que la cubature de ce faux pied ’romain lui I
sait fait attribuer au conge une capacité ;dè oeSy'l
pouces cubiques & j quoique, d'après .le |;ai I
pied romain ché plus haut, elle n'excède pas 16 1 1
| policés. -
Cependant M. Pauélon n’ignoroit'pas ‘que l
parmi un allez grand'nombre^ de pieds, romains I
antiques f d'ont la mefure avbît, été prife avec, I
exactitude, aucun n’excéddir,qnzé pouces deHN|
tre pied de roi", ni même îo, pouces "U lignes‘ji St 1
^oiiqmq ces pieds , plus ççjipts que cefar qu'il J
‘avoir adopté, I’embarraffoienti, il a crut pour fe l
tuer de ce. mauvais, pats j devoir avancer'que le I
pied romain fut altéré.fous les empereurs\
qu’il dévint alors plus- court qu’il neï^eVoit du I
B i I
ME S
temps dé la république » ‘ mais eéttè 1 afCert-'ètî-,■
d'ailleurs .dénuée de,preuves y 'tofribe auffi|tW
qu’il - èff ■ prouvé , , coçnmé' ori;'®/ verra par nos
tables^ que le, prétendu pied rpnuindç M. Paqc-
fcffl rrtft que iSs pied grec pj^mpiqïie, Se que ley
vrai p:è‘iftbrt|àfÿ qeYp pouces îô^jfené^ el| eu]
dé 1 amphore . é.yalué^jâ
ÆôfféS'd’é^Plrls,!- ^
Pciir%river çféne* à la t connailTànce du poyds*
la HWe îomai'de par ,Mcabaçiçé 4U conge,op
Celle db quadrahtal, notsu ep mefiiranx Ha.quaritice
état a élite 1 , mais en dè;ejnpii'adt^‘ii/'’ V’ i -.celle
qu'ils Ü^otêfit'fc6ntehir a après ja*cübatutemêtpe"
'dis pied rrqWiîiwy Sdo'iff^la vrafe' jàngiieùf "elt au-
jeutdihui.cérrftatée ; non feudément par la thefire
fcrupuleuiê; I qu’en ont' prife imnléaiatèm'eWéqlé^
favansmais encolre par' l ’aécord;;qïiii & tro’uVë^
entre la pfouutt dlè fa pubature Sè ladivre romaine
évaluée par la pelée des médailles. ,
J’ai fuivi, pour, la détermîriatiyn dès mefares 8c
des; monobiesigreèques / la marche qui’ m'avait
conduit à -la decouverte du paidà-précis, dte la*
livxeïrbm'aiùe^ J'ai péfé non-ftulement totaéed lëîs'
raédaiiles d’argent des-villes aiitfeWdmés y dés’Tes
& 4Î& pôlôplëSîdelî Srèce-ou de-l’Afie-Mineur e ’
décfctes dans 1& catalogue1 de "M. a’BnireVy^ Tnqis
au® -cdlesfd'pbï&i d’argent1 des- rbis1 dè-'Màeê^
daine1,&îE§jrp!te,j de^îSyrie ,1 de'Si'ejle1, &c. qui-
faafpiehlt partie de ce cabinet- Par te -mâybn-'j^S5
r£c.onnùbqmerv:,es monnoies fe ïappotteîewÿ'dif11
férensek drachmes-, que tj'ai rdéfigtiee^ par flîf*nbrti(
particulier-, relatif à la p fc .k ê iè tt,eddë!s ;îlés ôn,
vallés1 ‘qui viennent fe danger foüs une1 même di*'
vàfipn. > :
yPline.&t quelques auteurs’an’oîéds ayant dît'qnè’
U drachme attique Mm 'le"poîds du’ denier ’rb-**
mâirir, ,8è qu on- prenait différetSfnent 'fëPdgnièr
pour la drachme ,'.ou ta drachme pour, iè 'dentér ,
là ’pliipktt’ d'èvauteurs! qui / depuis BUd'é jufifa'-à
M'îCauélÈo'n fe font occüpfes-du rapport-qU'aVoit'
lai'dàaclnhe attique avec le denier'romain,, ont
pris pompbafa ,de c e
de yi'gpiçstÿ "les- autres, une drachme attiqùe dé
painsî'jqulil*s orjtf'ènfÉétb côlmpar&aivec
uq denier: romain dix même poiçh'î ïnais^qommë-
1 e psids» du» déniât, nta-- pas moins' \^fte »eiféz ifès;
romains) que celiii de-lai drachme chez les'grec.s \
iljôft bön dô -rappelte 'iobqu'ihy a voit -ehèz ces
peWptef une drachmepondérale ou drachme poids,
égakjîà jifcnipuks ôu-à 'la MuMèdie partfe ckiriECe5
romaine ^iBé'<^e''4âtéliBier'^a^q>'dé4|ii8'fi>âS’lé l::
npmSI del petite? drachme atirqut ou drachme di Sa-*
trios Yjferwok edi évaluer- Jefî poids ’ Variablê dés >
drMvkmésiôUsdkniérs-rmonnoiies, ‘ - '
C’éft cette drachme,du poids de 3 fcrupoks,qué
■ Ædquiïes, 'Terne I V .
i m
Dwfitmide « Gliieu ôbthlhép'é' qd' ]j.racïime
atciguë j comme ils appeHbiéiff woU atuquejz fi,
xieme partie de cefte 'dèàchme oti 1é demi-feru»; ■
,pWe.. Ëtivèin ;M, pfétSi'd1ilt re'jéttçr un
témoignage aufli foïrafe^ à' l'égard; de çêtte draqllç
me , ;qu rl- rromf^e *âhathmc' ou. dénier romain dç
Néron , parce qu'en effet t-el étofli; le- poids du de-;
nier dans lSs1 derb'cfeSbdttWe'e^ dn îegne dé ce
prince ><mraï§ ^e n?çft pàtfrt ifûprop.f%ment * comrp^
^ lS- anteufs la^defignyut. fous les
njims que jê vi-eàs’cFindiqtiér, pjîifc|ijlauJ,ç|jiitraire
^étok|kÿfV-iéTe -flracIltrikiaMiiPé-poidl, également
en ùfage Cheidesgrecs ^ cl&z les
Quant aux drdchmes monhoiéf, ori ÿe'tyaipqr k s
ent^è*les-& avéc lès denidry fômains”de difféiens
poidsqüi'onéété-frappés';fprfyïa république ,,(oaè
les uriqïhvifs 8t fous lês emgëŸëyfs. ,
La- plus Jbibfe-' Hè tes dïâclïme&eft CéH^ &‘J(giu)fe
ou Pe&P'Onefil Elle ne'pèle que do'grain ,
j tandis qqe J,a plus forte, ( qui.eji-celfe ^Eg^e-j. en
t P'ffÈQ 4°
t:€rèâ fût la "valeur fnég'alë dè' cqs chutes
drachmes qU'etofit fondée',, comme‘noms
prend Pfcihn? , la Valèüf plus“ ou'moins, çpnfidçh
râblédds diffeteUs TAr.ENfr^î’
Un' tak'tft'ëtbit1 tbthjpqfé'’de';'fè‘ în»ues(, 8c qhai
, ^ .
fenrirqi^iîeiêbî®'# jjB
talent' ërit-'dd' vkîdl;1 félBÜ ■le*‘,^fe|s^des drachmes
dont il «cfft! ecfoifrofè: ’Ê rhMn ppas apprend que
fe poid^ _ cèi^eli>ét-o.|ÿ
Gompofé u paMs - da
quatfe ^ ,4 lonoes
fomàineS'. b Le p U i r 51 cqtûpqfé du
éo's'o idrachmés! dû fepiü^ de frbis-fçtupules ne
devoir éè/ffeV’pdfor* que1 (hn rvfè s & demiero-
, maigés , & fejdqubfe de'ee nrnds ^ o u , la-jÿiénss
eft précMémèhVèaelW1 qae'fajnt Epiphanë donné
mïàlent dtAltxdhdft^Wlmi le pojyfS égaleàt cefe»
dé deux petits La U v^ om ain e
petite ^ a^ ^ ^ ^ r o i ^ i v ô m p q f é e de o<ç
de1 ’pdtitës--, aiacîim'és1 ' dtpiiieV op .poudér^fes'>Y
de Sydracnfries oùu dÇfdërM 'Augiifie, dp poi ds
de yx grains > d e 7 j” drachmes attiques moyennes'
enfin , de- 7-z grandes,.drachmes attiaups J du
poids d^iifié fextufe ou fixièfeg d'ônce romaine.
Cè rapportextidde îa,livré Vomalnç, telleqae
{§ fe donàe ic i'/ü ^e iè -.p b id ? dés principaux ta-
leus éValùes-en livret toiffainèsïpar quelques an-
ciçnÿ;i fufErbit feül ppür démontrer que le pro-“
Wêbie-dé’ lfexaae détetiaination dp cette livre eft
eaftfr^olfe.
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