
(de différentes couleurs en formaient les cordages i
h grandeur de ces bâtimens était telle da'ifs
refifermoient des Tailles & des iat%ns;tewipiis de
fleurs s & des vergers & des arbres. .Çahgula
mOOtOit quelquefois ces vaifTeaux ; & au- • fein
d'une fymphonie formée de toutes fortes •d'infif ti-
mcns j il parcouroit les côtes de l’Italie ( Su-eton.
én Càitgid.):. ;
. C et empetÇHr avoit encore fait conftruir^ jlfS:
Kiwnens quEopt été célèbres'dapsïantiqtfité
leur énorme grandeur ; rel a été celui dont il fe
fèrvit pour faire venir d’Egypte l'ob.élifque qui
ïut.placé dans le cirque du Vatican , & que Suétone
appelle, le grand obélifquc. ‘G ë le plqs
grand vaiffeauqti'on-ait vu fur mer jtefqu'au temps,
de Pline. ,-Qn’dit que.quarre, hommes ’pouvaient
à peine ÉmbraiTerTe .pin qui lui fervent de mât.
.Les empereurs romains faffpïent conduire dans
le s amphithéâtres des navires quE stouYTOteuti
d ’eux-mêmes,, pour cipruier îffue aux bêtes fau-.
Vages & auxdivers animaux que l’on ly-avqit.ren-i
Pennés pour l’aroidernent du. peuple*. . ’ , : : i
' - Les anc-iéns ont eu-des navires dé pkifieursfor-i
tes . Il ÿ-en a voit qu’on fàifeit navige'r'-fort vire , >
par le moyen dé 40^, yog & même;
10.0 rames, d’un & d’autre bord V naves aSuaria.}
'Ceux qui avoientla-proue garnie d’un «pfefön de?
bronze , & qui étolent employés à percer Ieftmcf
■ Cfmemi , s’appelîottnr s.raue ou &m& ,• ceux qui:
•apj^bfïôieRt des ÿffîïës ^nnAatino,qù fiumtntari^ÿ.
’C-êtii' avoiènt çté;-;eofi(trÄts tdàhs" i’âhnçe , j
Jiornotirre y cèux'qiii avaient' à l’arrière & à ‘1*3-1
■ vâhVdeuxfillacs féparës par une ouverture ou
-vüide placé?entre deux , apert* ; les combatuusf
-étoient-pkpés fur ces rtlacs;c-es bâtimenfetbient'
'Communément à deux rames ., «ou même plus pe-f
■ titsp lesrarfteu-rs sL;ppeUoient’rèri7/fo,eƒ ceux qui
étoient à voiles; ou à ramesv & quin’â>ll<lentdans j
le combat qu à rames , arma ta. j ceux dont on
ufoit, fur le Tybrre , &-.qui étoienc, faits de «plan-,
- chés!épâM^'3;ruadreü#Bes ötä éSârckriÀ s^béliX' dofïtf
le tillac occfepwt t«ut k-dvffi&^e î ’afrière à
vant, confient s. yjcehx où Koir avoft pratrqué-desl
aopartemens. & toutes lçs autres, commodités'
d’une maifoïtj cubiculatef ceux qu’on Cemploydit}
•que fur les rivières , lentreà , pantknes fiuviatites ; 1
ceux qüi J‘faute de tdlac' j 'étdreiPSoff i
- lèves ; cfetvx qdon avofr cqnffrnits pattr p-Lléruh 1
■ grand nombre d/Koriimes flangfi> jls étobnt toifsj
à rames ; ceux fur lefquels on fe-promenoit , & I
-qui fervoient- de navires dVIffervafioö , Infor s.
Les vaiffeaux appelles Mlitares éroiert les 'me- f
-mes que les va i ffe aux - appel îé s '-Qonfa. Les vaif-
f-anx de charge étaient à rames Ht à voiles, !
cneraritfi les Vaiffeaux î | f e É : e ï - f
Jitioraria ; les vaiffeaux conflruits’ de- -bore & de
cu vre-j & qu’on poüvoitdçiâ'fFembler'&• porter
par terre j . plicutiies ; ceüx iqül précédoient . k'sflottes,
pr&curfori* ; ceux qui étoient longs i vîtes,
légers & à l ufage des pirates, prkdacoria ., pr.&da-
tic& } Ceux qüi pdrttoiene les- amiraux j prAtoria ;
* ds ëto i eut g p rîds' & forts y bp les jcEfeèrnqi t -uine
banderole St à une lanterne ou fanal | le pavillon
rouge placé fjr le navire t( ‘ïtlin. X X . r.r§«td'An'
«orfre à Aébium, fut le figjia! du combatr; ceux fur
lefquels éteierîft Ils gardes avancées, de-la flotte-,
-pv&phiéàMorii^ eetrtt 'fiï « ®aî^o&!M^'jbflBsàécompqjôiènt.,
pfqnoient différqnt-eS fOrmes.i dàa6-
doient échapper de leur flanç à l’amphrrhéâtr'.ë des
-brèt-es féroces , naves folutiks ÿ Néron :ftt pcome-
[#tër fa':.mèrèydaiiS'%B 'VMf£èàu'de cette ttiStèftiÿJle
•Vaifl-éaU ffe ééeowvpôfe, mais â
la nage ; -ceux qn?oh envoyoit- neqonnoirre l’ennemi
} '•fpteu.latoria. ; ceux -quî demeuroiênt flxés ià
ïançre , fLatiannri* i ceux qm .çtoient ..tiffüs d;è
fortes.bagueves, & îeyêtusde cuir y ftftiifs y ceux
qui -érbre'hf lègers & 1 qu’-on- deracfioit. .de il affi)tte
-pour aller annoncer & n .-àppéocheJs ; taiellà^tÿ-y,*
ceux qqi -éforent« creufés- ?d’ai e feu 1 e pièce■ J -tat-
jèifria y attires ,■ ceux qi^v jdçBx: tours ,
; 'IVp® â' f avant:;» i^apt-re 4 liaÈràêf.e-i iü®itè, d fe Âfc.
N A ViRÈ S’ SA'CM S-.f)h appel! oit navires, facris
chez- les1 égfpfie-iis , les grecs.& les .romains;, des
bâtimeirsquîon avèfit dédiés aux dieux.
- Tels-.étoient chez les égyotiensM °. le vaiffeïu
qu’ ils dédioient toüs les kr.s à Ifis ; *i°. celui fur
lequel ilsifiouiriffôiem pendant-quatante jotirs le
boe u f Apfs-\a>yàpcLqu« de ‘te transférer>4e/ia «vaTiée
’dutNil à^Memphis-;-Mairs »k tertaple de Vulc-aipi
3 ° . ’la hacelk^nommée vu'gur'emfenq lai-barque è
<€h.aron'i><&!. qui n’étort employés qafà porter k s
corps m-orts du lac,AtbétuLi; c k l l de:joe'tni^iSe
des égfper.nscprQfphée.pi it bep-afion. d amsggmer
le tranfpiçjrt des-ari}.e^5dans les Enfers -au-dela de
f-Aehéton-, - -
; Les^recs nommèrent le.urs navires facras\ iea-
gjfos, mais entre les bâtfmebs ftferés qiï’on vqÿoit
en d’ifèrèntes villes de lâzjGredèg'les iifje,î|r’sf parlent
fu r 71 oq tdê' d eux, c nv/re^fa erés ^ jAfÉèyds Hqùi
qtpiept-particuüèj-emqnrdeltmésià 'dés cérém#niès
de. religion ^ ou à.pàrter les nouvelles dans l'es
preflans.bcfoins 'de i’ftgt. '
L ’un fe norpmoit la par ale ou la. galère 'parà-
%enne9:Mvts 7sa(àMs. Il emprunta foh’ nom'dii h'êfos
Earalus,dont park'fmapî’de’, & qiAyoippa Tjhéiee
fe fignala Ednrre les 'ïnebains*. *Céux.qüi’ '
-tm^qt pé. havirê, I
ésottjplus fortç que celle cfes'’autrêsï tvSmeè lie
marine.-.Quand Ldandèpeut, ^dktflâ*flqtfê'4 t1ie-
nieürte, dans l’Hel'efpbdt-.j Ton dépêcha.lé navire
pgralien^ fa*vqc ordre de porter au'peuple
cêtté trille 'nduyejle.de
L’aptre va ffeau, à,\i\e fatqminien ,
ÿiiwâ, prît, ïélôn'ks-'Uns l^bnaùgtioh^de la
N A V
bataille dé Saiamine , & félon les autres , de
Nau'fi-theus ; fc&i premier pih-te ,-î natifide Calamine.
G'“étpir ce fameux-navire à trente.rames ,
fur 'lequel Théfée; pafla dans lile de Crête , de
revint. vi£loï;5ù„x.-On lemounma depuis Æcuque,
parce qu’il fsic confacré jàtikl'ktfi tous les ans à
Dé'os porter les offrandes des athéniens i M ie » ,
quitdu voeu que Thefée a voit, «fart à Apollon Dé-
lien pour le- fuccèstde rfohJ'e-xpéditio®d®j'(Srèc&.
Paufâinias aflure qùetee navire étoiu le plus granfl
qufiljfc^é'jamaîS' Vu. Lorlq-uionirappellà de-Sicüé
•Alcibiade, ufi 1 qu'il eût àvfetjufte-fier des.impiéVés
•dont cmtl’ açe-nfuifep.tfu’é'omifvanda pour fon tr-anfe
•port ,1e' Aa%ite fa!aminieni-i - L’ufi 8e I?,autre de dés
navires facréstÇeivrÀwrc aufS à'Tamenvtr Tes géné-
«j^uE-idepofes ; & c ’efj^eb dé-■ .!<••] 1 s que l'itho,-
laüs appd’lôît Le navire parâifdn. la, ma’ffae. dâ
ijpfcttple-,.-:. ■ •
- Les athéniens cdDfervèreot !* Navire falaminten
peudanr.4;pluss'j^e ' mille ans y de-püTS’Ætfe. feè. juf-
qu ta tu teria psi dks--1% ;, 1 é m é e • Ph dmb. 1 ph e. IlsJa'voient
très g'.and fbi-rr de Vsmétfpè d'déplinche'S 'neuves à j
de-rd'É-bs j|[kâl'’»dl4;iflSflbn'tif vi%vp 5
-dans* Hiérarque, fa v a» fi ce vaifîèau, defiaî si ne
ifeftoit p’fiié taucunb des* preàr&as prècês, étolf:
4 e :m£ne qoe.vtMiuh stent- Théfëe s’ét,«dti''^rvi.;
feit -encars à préftritaii IftifMjÉiij
Æuce taure <e%èce de galéafTe facrce dès vé
niîï ens.
*-■ ©utie'ces deux vaiffeaux faciès, ion t on vient]
d e 'p à ïk r ,, les athemeftes-err avaient ëpcOsé* pla-
fieuts autres^ fâvo'r', l‘ Antigone , le 'Deme-tenis ,
.V.Amman-, Sr-ctlui de'MtnerveiWe dêrnier vaiifeau
éioit J'Lme.eîpècç firîguhère. jrpurfqu’il étok déf-
tîoe ià ajtefrnMDv mer, manéî'fur terre; O u le
5 çq’n.fefv,oit tpèsxreligi cuferttent piiès dfcPAréefpage,
jainfiiqâadêdîr; Psttfaftias-1,’ ptid®*ne paioîtie qu a,
la '^®aesM)&Véf panathénées, cêlëbrSts touS^s
•1tlihn%ra^t£à''|lu tm s hcturonibion , qui1,1 It'otrf
Pottete } trépôrîdoil .eif p'îfftiq1;^ notre,indls de -jlf î f!
VletRjüe navire'$biv<nt ÿlors à-pôrter èb "pompe au
temple de Minerve Ma bit myftérie'ux de là deefTé,
fiati le quel étoiertijx’É'epréîentéës ‘ la viéforre "dès
d eux fer -lés géants , & les actions les plus mémo-
raWfes des grands hpnimes 'd’Ath&Wfes.,'. Mais ce
qu’'on>adrrtfF€fi-t le plus dans ce n'aviré', c’cll qq'il
• voguoic fu’r tene à vode & à-rames,pafîemoÿ%n
d e ‘S&fttàiriès%És|^B|ries que Pauüanks nànfrâëjwî-
tcrmincs , e’ eft-à-dire, qu^l y avoir à fond de èimdj
dés reffnrts cachés qui faifojent mouvoir ce bâtiment
dont la v o ile , fètednShidasi, éfqît'le
teaû de Minérve.
Vdîetles monamens qulfervetît de preuves aux
différentes afTerpîons renfermées diras"det artfclè
fur les n4vifsMçs,anciens. Laiplilp.u t rotittirés, dé
la collection des pie très gravées dej Stofch. Winc-
N A V ayi
kelmahn -donaïnt la ■ dëfcrip-lioB d e ’ céttîè bqllé
^0 füSéi-m'JCki: livre particulier toutés le»
à la savigaticii*
&_aux -àmmrpit ::-des, J’en aii-extrait les
pr-iipc,(piüx, àc notamrhtnt ceux qui fervent de
preuves à quelques points de cet-article. '
Minerve pr.ôfidant à la conftraftion du navire
Argo , ehfejgne atixibommeisi à^f^ftrvir de voles
pour ,lâ navigarmWE'fojet qui lert de iftabson aux
Monumenii, & qui s’y trouve explfqféî' tfféjtigi-
ru l, qui 'éft u,n bas-relief fie.terre cuite i fe voit à
la villa’ Arbaui.^ Qti ■ yi.^dit Argo qui trav-àille à
Jcreufer k navire avec-tïn-cifeau-8ï un mattçau.
j’E y^ iL arrange la yo;le . fu(r ’ le. njât, & -Minerve
afiSteluten montré la manière. La cht^teétApiacée
-fur une Coloiirie fait recoùdoitre Mîhervk
LiEb«phyre j en, ^3puy6tit <§in feiïtiment de pcltd
de'J'Nuiivémus, nous apprend que- -ksV divinités
egypftènnes ne pofoient pas le pîbd fut-,ia terre
fe in e , mare fur uri navire. Suivant ïal.dÿi^rme.l des
eguplient, i k y sert du jour .te'Sb}lr^|*;shrfi qtfe
tcur®^ l«sfam®s\'nag&nt furi^éiératnr Uni k . C eft
d’après ;ce. iyftême que? k même yutéùr a ‘voVi'fù
expixwïr k fameux palhfge de Moifo.fiàr'k créa»-
t’on : L’tfprse>de'-Ï)ieu lét-oii^p^i'tolfor'ks'eiàx*.
■ Telle ;étoi-t a u(E la npfl me dp Ph'ilôfop'he Thîïèsb
füutêpokfqiraxla terèe fl&vtoit fu-p lesJe«ak
Aemqie un v a-lk au,’doct'finl qjj»,e*pitJèuta ter
i quelques -tèoMSmdiïS; <M la villa L-fidfeyiffi-, ijfay a
.urne petite Kîs de msrbïe« dont le p'èd g'adch'e re-
prtfe fur un-^afffeau êr fur des bafes artèudies ; %
la villa Mat-tet, l'om-visfe' une rèpbéfefitaticm 'dü
c«ke égvptien adopté par les f&mVns ,idéf^'y à
nr qjîfigbpé AèfrtJ;lteÿ'deu»îpbds 'poitféiVt fur tih
vaifleau. Ma,s rien‘de dertne uïie iHéè pins CotqJt
-jsfktfe de cttte- de'élrine'd^é'é^ptiePTS, que le
Soleil qud, seermpagné^-e la Lune perfvrfntMe'r
ell monté fur an cliar traîné pàf.qùatre éhevamé’,
î t a n - A ï | l p r 1 rou-fe.Ifiuç!tm vai^èali Gettg re~
‘^réfeî>t'é4oit >dti Saieil-, pëimè fuéîm-vïdë 'd&'fclfe
ëûite ,■ fe voit à la bibliothèouè-dn- Vatican 5 & fe
trouve difctttéeï’dànS lés monimensîde l’éntrqaifé
de^WhlclEefedHfi,' 1
Surtehe’-GsrnrylîihdifomYoif-iîfië'bkfqte fous la.
forme d'un d'-i-uph n , dont' l’extrérrrté -de fa
gtkule forme’ Fëpèîori ; le devahtftffe la tète ,1 a
protfe fe.;dé,¥p!s ,fk ça:rèhe'’8t les brtfdrge# ç &Ha
queue, k-pob^e^vec trois rtmeUrs dem&s, & le
gouvernail Sur l’éperon eft un 1 èvi e’ dahs-l'a-
tioh'de^s'^l^riâër en Courent ; fnr la baïquê, prfr-
dtffiis les raftieUrS'3 'un grand léviier craàraiA lie
toutes fosïfweesy SfknfefiE'füT la quéjiè^n (fau-
'plafnvqut s’élève e informe A'ipfnfire , & aE-rîèffos
des deux fi.rhbiTs Ç-ufi autre qWàdl'upèdé dieffé
IM les latfbés-de derrière-, qui avec celles de <fe-
vâéf'papoîÉ' ijoVe-f des "debs- flûtes? Cêfte;''^i.fÿre
fingvrliére <joft être k fyînjrole de lonveutiori-gc de