
ggl O R B
une offrande des prémices de !a;..réç'p|te> que l’on
préfentoit dans les fêtes appellées
ORBANE. Eoyeç Ô rbone. . ,
ORBIANA , tro|$ème femme d’Alexandre-
Sévèrë.
GNEIA S"EIA HERÏNNIA’.,
S ALLUSTIA B a,RBIA 'O kB IASA A v GUSTA,
Les trois premiers prénoms ne fc-'trouvent que
fur les médailles grecques.
Ses médailles fopt:
RRR R. en 6r 5 il y en a une au cabinet du roi.
R; en argent, u-«
R. en G. B. de com rotùarn.- 1
R. e nM . B.
O. de colpniés. ■
RRR. en G. B. grec , de fa vi.lle .de Sida > en
lkmphilie, ptARTON. Vaillant h'auroit.pas-dû-la
mettre parmi, les colonies!} 5
RRRVeÛ M. & P. B.
RRR. en M. B. d Egypte. Vaillant a.rapporté-
un médaillon latin de bronze, d’une gramie-raret-c.]
O R B IT E , état des époux qui n'ent jamais eu'
d'enfans.'jNous.citerons-ici ce que Juvénal- (.-sSat.
IX . 8 , ) 4 *r de ceux, qui „ c h e z lest rmnams-i
vouloient éviter tëinfamie & Jes peines de l’oibité.;
Chez, eux un homme qui n'avoitipoihpeu d'ên-'
farçs, n'écqit ^^hqraoré'dans^ès fpeéfaèiesi, ni
admis aux dignités , ni- inftitué héritier? de forte!
quf fquvent- il-pherohoit 'dansîle ftcoutà d'autrui*
l'honneur de.-la fécondité; & c’eft un --reproche.
que-ÿ«5e poete fait -à, un faux père par-la bouche
d'un, ami qu'il avojt défobligé,: »
NiiUitm ergo tneruam eft, ingrgtc 5c- perfide
■ nitllum j ' .
Quàé tiUftlivkiÿ, tel'filia saftStur ex me !
Tollis cTïiTïi ’Sè dbris^ftcloruTti.ftpargcrc gnudcs ' -
, Argumenta viri. Foribus {ùfpM’d’édcbroncki, ‘
Jam paier ez {dedimusiquok fapta opponere pojfts.
Ce trait n'efrqioînt une fiâïon agréable d'uni
poète, c’éft un' reproche ferieux du défordre déport
fièele -, & dont •le^éfêSd font ctftîimuns’
dans tous les temps. -
ORBONE ( Anwb. 1.) & 1"dRBANE('PA>^
X. y. > , déeffe des, romains., Elle avqit foin des!
enfans ctrphelinrs , qq'on appèllë.en lariïi "orit,!&M
èatd parentiBus. Elfe avcitmn. autel à Rome, près:
O R C
du temple des Lares. Pline parle de la déeffe Or~
Batte ; mais' il ‘n’eft pas vra'i qu'il n'y ait que Pline
oui en parle j comme Pipt-iatlus le ditpfïïp cef endroit
_de Pline' , & par confisquent il a tort d,e la
regarder-corrimë line déeffe fuppoféë, & inconnue
aux anciens. Il n'avoit pas confuité Atnobe.-C’é-
.to it fe to n quelques-uns, une déeffe qui faifoit
mourir des cnfans., Elle étoit invoquée -pa’r lés
pères & mères pour garantir les enfans de fa
OR CA, nom .d'une; pierre dojnt parle JPh'oe,
mêlée de qpïr, de jâiinV, de blanç & de verd
Ç-riirui hift. nat. UB. X X X V I$ c .,w J .
O R Ç A , vafe de. terre à deux.aptes.,-où l ’on
faifoit falêr le lard & ou Pon gardoit, dcs figuesf
du .y/n- LVVca,étoit plus grande que Yamphora ,
mats on ignore de combien. O rca çtpit encore le
cornèt'à jouer’aüx'dez.
,, O R CH E S T IQ U E . G’étoit un des deux genres
qui compofoient.res exercicesen ufage dans les
gymffafes des ahdens*. L'autre- genre d'exereice-s
jgtoit la paleftrique. Voye[ P alesTRiV ue.
Le gpnre^rchffiiquc iyôit trois efpèces : M la
danfe(j 20. la cubifttque.^.ôu l'art de faire 'd®s
culbutes j 3°—i a fphériftique 3 ou la paume , qui
comprenoit tous les exercices où ,fbn fe feivojt
d’une halle. Voye% Danse,, C ueisxique , Sphé-
., O RCHE STRE ou O R Q U E S T R E p a r t ie du
, théâtre deftinée aux aéteurs chez les grec$!C'étoic,
çh’ezJiles romains laVplace des-fiéoateurs & des
j yeftales.!,? 1
.QuojqpeT<wù<ÿ?re -eût des;ùfages différefis chez
les deux pati<jn\, la!, forme enterait à-peu1,près la
même en-généril.ï Çom^ireUi&tpjt^Wtqèê'eutre
les deux autres parties -dui thé(atr^; dont l'une
étoit circulaire & l'aurfe.qiiaxréé. elle* ténoit de
fia^ft£ré.e''de;J’unç & de- l’autre , St oecupoif tout
d'efpâce'^qui étoit entt^l|I,ÿa .g.nnddur." varto'fc
conféquentv fuîjvant ré^ndu^, deslthéatre«*,-
mais fa largeur étoit Ki&qi»f^do'itW'e dei&lon-
güeu*^« a caufè' de fa‘‘forme, & fa','largeur étqjt'
précifément le demi-diamètre de" tout fé'ciî'Seé?
G*étoit .la partie iâtplus' baffe du théâtre, & l'on
y entroit de pje^ftpjed parles paffages-qûi;ét.oiéçif
fous des degrés, 8r q,û| répo'ndoiehtïaqxlportiqùes
de f'enc^im^. ^Son reneinHs|l.®lt|un peu en talus
ehe^ les romains, afin ,onfe.t,mis'aeeux qM étoient
aflis, puffeqr.vôir. te fpe<^cJe“f'e«!i^jpaiêdeffu| les S
&! avoir im®^chçt; de,.bo^^o!uf;donner du ref-
fott aux danfems :3&,copime iIs*>avoiènt deux
fortes ,de d^ofes qui s'exécutoiehtdn différens en-*
O R C
droits de cefenjplacetTiet’it i -fflvpir malles - dès mimes,
de celles des Choeurs , & que d'ailleurs les
muficiens & les joueurs d'inftiumenis .y. àvôient
auffi leurs places marquées cette? fécondé partie
de leur.théatreR::fubdiv,ifoit:en trois, autres pare
très, dont la.première:& la plus-cbnfidér-able s'ap-
pelloic paEticuliètemenr i ‘o r t h é f t r e .> . a , -dérivé
du mot grec o’f x v n s ùa^/è.-C'étQiti la partie
affeétée aux mimes, aux da'8feufî’, .& à tous les
aéfe'tirs.fubâlternes quiijouoient-dans les entr'ac-
tes',* & ’à.la,fin delairepréfientatiom t
La féconds s'appelîoicu , parce quielle
étoitiqqatrée & faite.en-formè d'autel.;tc'étôit<fè'
'ppfle tordinaire des ; c h oe u r s & l'efidrbit où ils.
venaient eiéeuter leurs danfes. ! *
Enfin, la. troifième1 étoit‘Je fitu où'-leSigrecs
plaçaient leur i-fymphoniè,*,1-! & iisèPappelloïditi
vigyrxhiiUt, parce. qîTikétoit au pied idü théâtre^
pahcj’paMiqu'ilS oomanoîent en. général' la {citât-}*.
Le disjh g en e ra lq a f il ne faut pas s'imagmer-qae
fûc*au pied de la fcène proprement
dites ic^efrej-dire, de l’en'droit où étoifent placé'es
Rsî^'écorations. Les inftrnmens. aiiuoiepréété tcop
rfc,t)jésfdes,‘dan'feiirs,ÿ fz Horsyde*là .portée-de s.
rpSâ^eurs jiàujlreu.qufçji les »plaçant au pied du
fut dé ' plan, mette -de 1 oickefirt, & aux
dêiéx^çetés du.* üop-tM , ils: étoieot juflem'e’Bt au
centre dù^tliéat'Péj, 8c?égajémênt *à la^ portée des
mimês'/^Ss phop.urs & des aéteurs.
È'orj&^fe &es grecsiéfbif plusJ grande que celle
des jromgjnsidq jou te JlétendueLdu ioptxi & de
I o-zratricijytiji' ; mais , ‘eii récompeiâfe,, ces deux-par-.
t-ies fm'prtnoWnt Tûr kJârgèuf" dé leurRène , &
(ix.en étaient à” ptopretpent parler qu’un refrân-
chenrent.. ÜAinfi Jeur e&çitmniMt étoîè .plns.,étrqki
•qu^celui sdes'rqm^ips , Sq.flâ raifon^ep-éft-s bien!'
naturelle. -Il n’yiayjoi^à Athènfes que f e * «aéteurs,
dfSvg.tlpg^qqijçiqg-faffent fur le théâtre, i tous
le^, gj|^K^reipçéfegr,0ien;f dans Yorcjieftrt. Gfoez*les
Tom^iijS , au qqntijaure , Ÿanchtjlne étoiH occupe
P s r^s^fénateurs , & tous les -aéteurs jouoiènf fur
lq.mqme-théâtre. Il éfqlt donc nécefiaire -'que, feus
'pmftepiurp iut plus lu ge que ce ui dgs gRCs«^!-!!
fajloireaufïi quul^fût »plus bas; car s'il sept été,
dix pieds comme à Athènes-, les fénateurs
quifétoitnt affisdaos Vorcheftre , auroient eu de la
pein&à vqjrelelfgeétaçle: Mais-ce n'étoit (pas -enr‘
*•?ƒ? ÿffez qu'ils eùlTent- rédmt kihauteur,à. dinq
Piçds., s’ils n’euffsJiRlaiffé .quelqu’efpaee*çntre le
& Yôrfhèjre ; e'eft pefurquoi’ilsda-b’or-,
n|rent«à quelque diltan-ce de la-fcène par, un petit
^ t 'iq u i >ënrî£ajfoirek fepreajjajat, 8t qui n’avoit
qp u/i-pied & ,demi de haut;. Ce/
orne djefpace eîj cfpace, d e' > p &ci t es, >e o:lBn n es de
tr.01l RlSuS,, c'eftjce, qùe les„lat-ins/appellolent
On he fait pas auyuffe à quelle diftance il
eçoit- du profpçniumnjais. il eft certain qa'il ,y
O R C
avoit entôre entre ce mur & les premiers rangs dé
Yorcheftre un autre èfpacc vuide ©il les magiftrats
plaçoient leurs chaifes curules & les autres marques
de leurs dignités.
^ Ce, fut du temps de Scipion-l'Africain que les
lénateurs commencèrent à être’.féparés du peuple
, d,ans Yorckefln. ^’empereur mit enfuite fon trqne
danfJ|e podium. Les veftales,. les tribuns & l'édile,
rqui failoierif‘les frais du fpe é tac îe fo ren t auffi-
places àwsMorchefire. De là vient que Juvenal dit
\°{<%$rï vi&-<Pffp-uluin 3 P0Uf ûiftinguer les patri-
^ciens d'avec la,populace.
: . LVfAï^rè’ parmi nou^hç reffemhie en rien à
Jçë|ui des^ grecs & des ronfaiqs., Çq n’ eft autre
|chpfê qu’un ’ petit & chétif retranchement ftk
jau dêyaqt du théâtre’, & dans lequel on place la
.ify’oephonfê.'
f O R C H O M E N E , fîls -d Athamas & de The-
jlîlifto.^^ej'AT^AMAS , THEStlSTO , TlTY,U^.
.! /’p R ’Ê H O M E N P S , dans l’Arcâdie. o îx o m e -
|NU2Èr./ 1
L lG n a des médailles impériales, grecques, de
Icetteville-^Traipp'ées en J’hdnneùrdeSép't. Sévére,
|ie-’Çajacalla, deiD’omna. iî
O R Ç m i UÉerth On-app’éllorir aîrifi les éflîaves
qui^ ewuertt affranchis «par l'è teftanîefft'de leurs ’
maures ilmpeculio Prdferpina & orci familis, nu.me-
ratarum.g comme le dit Apulée-.
I - O k c tu i fêtcatoré^. Voy. S enatvs:* •
) -QRGJJSpefe'gr'inus, mot que l’ôn'lit 'dans <ubé
ancienue infe-rt-ptipn». trouvée à Nap'es.'f i>.‘ m.
jTfRJCiTQ. FEÉÊlÊP?r
V|J^Fî>A W N i s î ^ Ê & j ' jj^EREQQruter,.
FélMiS^dit qué ro• t* ^
un dieu , & qu’il talvoit* ùnf tèmplê'à R om e i^ e '1
bons ci-itiques « penfent queTes^moès orcus .pifegri-'
7iai|^gfsffentkin tombeau étranger. Orcus , en (
effet ? q II i fignifi elvâfir, Ce prend auffi(pqùr fépul-tf
fof|nl4*y av,oit*'à Rome trois'eipèces de tom,beâff:'5
les commuai, où l’teiüettoifdndiftinéle’ment tous
les gens du peuple ; tes propres qiû, étbient réfer-
vés pour un-homme feul où pojJr f l familte ; & les
étrangers: j j&Zrei«nâV6ù l’pjifadméttoit ,-Toit par !
amitié, foit par honneur, foit pàr'ne'ceflité, quel-
m W - q u i n-'éioit pas- de‘ la fafhille.de ceux à qiit
le tombeau appartenoit, comraè Ë'nùius ,/qui fué'
>enfevelii.dans ;!e -ftombé'aù-!‘de's Sèipions ; & c’eftË
par-cette raifon qu’on les appèlloit orcî peregrini.
j 'O R G U S , dieii des erSfefs-ou Plutôn. Les !pee-
te^ÿmpioyent affez foWeiit ée nofn'pour défigner- -
!e§.en£ers"£n général. C ’eft amfî qpe, dans Viigilét *
(Qtmg. 4.) , Charon eft’ uppèllé pbrtitor orci, le