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autre r . M ais ( Henr. Stepk. paralip. gfajn. pag. y.
8. & index gram. ad Gruter. injcr. lit. N~. ) ons ë'il1
difpenfe quelquefois d’obferver cetté euphonie.
Les jurifconfultes romains , fe -propofant des
queftions de droit à réfoudre , pour les mieux par-
licularifer S introduifoient des perfonnàg'è's imaginaires,
à qui ils donnoienfles' noms vagues de
T itiu s , de Scmpr'onius , 8tc. Nos anciens francs
en ufoient à-peu-près de même. d j ’eft ainfi que
Eckhard entend. Nefiigàns & Nefiigantius , au titre
H I I du padle de là loi fa 1 iq u e y dïo?mBre 2. Il
fuppofe ce mot forgé par lesx barbares pour nep
' cien's , e'eft-à-dire , pour Une perfonhe inconnue
eu • incertaine. En «tirant «« «I, :©n:t®%he;qtîel- j
qu’ nn dont on .ne veut ou dont'on ne peut, par
encore* déclarer le nom,.’ Lés fèrmülés dé^prf&ésn
ou d ’à&ês énoncent depuis l6ftg-temps ces fortes
de noms par une feule N . Auparavant ellf£Iés
rëndoiénÉpaf'iV/e i ’ iüuni, illos , 8c plus ordinairement
encore paf ieursabréviations
Comme l’N leur-fut fubftituée , on demande-
quelle fut l’épocfue de ce changement. Nous ap-*-?
- priénofts j di,t Êçhard ., d’ uûelèttre du'B. Yentufin
de Bergamfei qu’au quatorzième'fièéle les notaires, ■
fuivant une ancienne' coutume , employaient- la
lettre N , pour marquer un nom propre quel c'en-'
que-, & -qui ne cotnmençoit pointpar cette lettre.'
Elle étoit auffi <JePu's .long temps i n va nable -Aan/'
lés livres éécléfiaSiqué^ Hugfifes' Ménard , d*(ns
fès obfervatiod/- fut le faferàmentàiïe de & j'Cfé#;
goire , .ne fait/emonter'cet, lifàge qu’un peu avant
Je onzième iièclé. Qu'il fut déjà pratiqtie dès'le
neuvième , Mabitjlsn te^proavé par dwets mànof-
c rits , & fur tout par les lettres imprimées de
Frothâire, évêque de To'ul 5 mais ne pourroir-on-
pas accorder Ménard 8c Mabiüon y en fuppofant.
que., le fécond aurait patié'du commencement de
ï ’ufage de l'N , avant uu-’il eût banni Celui' d ille ;
& que le premier auroft eu en vue le. même ufage .
devenu plus général, lèffque -celui du pronom'
ceffa d’avoir cours , ou plutôt d’ être 'ordinaire? ‘
An neuvième fiède,on trouve beaucoup d'exemples
4£ill. Du re'fte, au lieu detcherchet l’origine de
cette N dans nefiiganv~us , ou-üe/citns , ou nejcitr-,
quis , ne feroit-il pas plus (impie de l’ attacher au
mot nomen ou nominaturl 'Alors. l’N marquërôjt -
la place où il faudroit mettre le-'liotn -de U per1
fonne défignée en général ; lorfqu’il feroit connu.
CNouvelle diplomatique. )’; •
Pour conhoître les abbréviations -j ou figles for.-': :
fhées par là lettre N feai-le dh jointe à quelqu’autré.
rFbyt% ' ABRi'v-iÉiffGWS y C on sula'îres -, ’ Lé* ■
GENBES &-LeTTRES. .- -\ : f '
N fut (cuvent retranchée-, quand elle n’étoit
pas finale, par les grecs & les romains. Ils/fifoient-
Morte pus 3 O’fTijnsî, pour Hortenfius3. O'^riïmni !
N AB
. Megalefia, Hortlpi
fia jï -pour Forenfià , Mcgalenfia , Hortcnfia. On lit
Mrs. jjjïtvAs.. dans ÿfpïànbkn calendrier ^four
f ifienf. jaguar. , darfs-une 11 feriprion* ( Gruter. \y$,
J 1 )*, 2 « p iia pour impenfa ,- dans une autre ( Fa-
bretti coïiimn. trajan. p. 68. ) , ms s i su/pout rrten~
fié us ; dan^Plaute ( Frai. Mercàf.
IfSifj ’pqur ' muffa'ns!'i dàns’ le tftêftîe>‘( ptich. 4. i r
L 13 yfysxùs pour fions î
‘Sutnmo kaSMd^àTe iàeerdMn müffadi^.r ' ;-ri
f Quin tu : fias obtrufero pljqfiidjlreftue. ^ * .
1 N ,étoit u^e lettre numérale qui, felo|i Ugutipn *
f vàioÿ'çb.:
IV nonaginta. càpit, que. fie cctput ejfe videtur.- '
) , Dans les notes 'anciennes, oiwlit, auffi : M
LX X X X . Baronius là fait'valoir '^àoVv'î *
j N quoque. nongintos numéro defignat kabendos*.~~ :
■ Lorfque'N' eft barrée-'arnfi (■ '<3 :) 3 qlle défigne
f ÿoo&ut
f N - ( yo ) j lettre -numérale, dès grées ,- a- été’
■ quelquefois em|iloÿiee’ daBS le mêmêfens par lé»
; latins , c ’aft-à'dire,’ pour pp Sé>nqniÉ>q,d'(j'-^^p Fa-
1 bletti le prouve par 1 épitaphe-futvânte’ , 'trouvée
dans le-tombeau commun destNifans , décou-yert"
1 en ’iî(>74 fur la »yôiè^Fïaminienne : mp£àri 'l .{v$ô y—
8 s è / à } k ï J i j O'RT-u n a T Ê Ê c fo ig r x . •~çékΣ‘: v-.ixitrd-
K à t f j if . A ir e r i s . x . m . i Tï . 'e qraE?i£a'jw£sitSr ’ÿ - ‘
à-* j v " ' r . -, M'. .Pmetcfs. vo
sENzMj-RENTr: --FZcit. Si X N eft la même chofe
q u eX X C . en ôtant les dix^àns ■ dé ,matité: de>
! 80 de vie ^ ôn auroïc 70 pour. Page de l’épo-ux ,-àf
( l’époque de fon mariage 5 ce qui ©ft''invf^ifeîû',
blable. Mais fi N eft grecque , & vaut yci.^ çpnntie
oh en- trouve plu(îeurs*exeropks dans les monumens.
ï latins ( Dàufqueri erthogra.:vo/. J. p: F97. )■ , alors-
i’ âge: de l’époux à fa mort aura été de yo moins,
dix "OU de . 40-j & à l’époque du mariage, de yd.’
ans ; ce qui eft vraifembiable ( FaÈretti inj
NABIS. Voyei ANTDBEti
• NABLE ou NÈBÉL. C ’ eft la rnétae-chéfè
que nabl'um ; on le nomme . éneore, quelquefois
naulum. ?s-
* Quoique quelques auteurs hébreux prétendent
què ie./ziÿée étoit une cfpèce de cornemufe ; cependant
la plus grande partie &;les plus fav’ans
s'accordent tous à en faire un inftrument à corde »
que l’on pinçoit ou que l’on- touchoir avec tm
ptearun}•„ ■<<
' Calmet, d’après, les Septante * rend le nptl^sx
N A B
«pfaltérîon. Dans ce cas , î l diffère de, la citndfe
afuPqur, ^uiVaqt>‘le tnVnïé 'ahtéu’r-, n étoit autre
c jiS e que lia harpe,diîen «Jtffêre, dildfe^hn ce qti|d
fôn*ventre'creux étBft’ in hau t, & qh’Sfi^ou-'
'ehoif par le b,as les eord'es .tendues du haut en
-oas/i'"'
Mais'Kircher donne d à n s^fa [Mkfu/gi è itn'e‘toute
autie figure .ali «àïZs'ifèé^e'figure ipr èiiy è que c?eé,
inftrument étoit à-pteu^pyès' le ptàlfériqiumoderne ;
car; ,pour- en^jouer u l fallcMç^ld ’"^oïeî ’* plaï’/ 'l^
--ç^|dïes..en haut, & {'&gppeü 'Çesf'qpraies avebjpite '
baguette op pletirum y .qu'iles pincqri.iaYec'J^les
doigts. Cette dernière fa-çon dejouér du-pf|Kérion
moderne ou tympahqn qft èn'cbtfd Ufitée , êh îtaqef
Au»refte , -Kircnqr aflilre' avoir1 tiré’: fa figuré du
héb/ld’ùn ancien* tnaHuTçriVdu Wtfcân, & c*'éft ce
gtji.jferqft préférer fà'fiÿûre’ à-ïc,éllèxl''e' D f Càltnet ;
qdi- nejtjte 14 ficnneique de jdejqrÿf^ons^afiÿz va-- 1
gués ;^ q u i fuppofe* pro^éi que, ,1e ü$a.ble% 8c lç
pfajitéripn fqig; lgqnêrog ^n(lrumen,t-.
Il p ar aï t par -différées; auf euR- qife-'l'e Ptdblç. ayo'“
tanïst''alps, tantdrt’mdïnÿïdê*hordes. Dans* le,
fedlte Haggijbprim^on.,Jjpi ,en donne.-yingt-deyx,
faifant troxàiq^M|g.g!hSpi7jen Joiephp :pe lui en
.donne que’ dpu^pr. { ‘MD.
-.*'N NEBO;^1 grandé^diyinueès; babyloniens,
j -laq|j^èîpMbjttle^p|emiêr ranp^pres Bel.
E en éft'Ç'arlé*dansllftie ,|cMxlvih.' Yoltius croit 1
que.'Â'j^^®: la lunêt8cîBedeJfôfèd'®ms1®f,o^
tius; que '’A^^'àvditvJété queiquêr1 prophète
Célèbre dtf paÿs^S? céfentimeitt Yëroir- epifermâ
i.l^jîmQlo'gié,ya nom , q u i J é ï ^ . h r é ,. fi-
g jrfl^. 'itlunqui / /tyièr a le&yrroph.t"tn Les “CltaBj
déênîs IbîiDafbylo'rii'ens ,- 'peujaîès' etîtêtés de
PMrblbgie y'pouvorcn't bien avon;*n is^ru ran'g.de
^eùrs ‘dieux un ■ fromm^fup'érièur ep "ce t'a tri, Quoi
qu’ il e&îîôftV la \gllïpart-des|trbis' de Babylôn'd
1 ^Hibïeut, 1er fiom1' de' cèi' dieu^ïoîht-àve&'lè' leur,
propre , Nabo^Naffar i ' Nibd-^Potàftàr ’/ Nabu-
Sar^an, Nabu Cb-oJonofof, 8ec. 'Au r-ffte , le
Nabahas des helviehs étoil le 1 même- dieu que
m fo ,Ç D 7J Ï y p V
‘ NAB'QNASSAR |È re'd e ). j1 Elen’ n'-eftjgds
fameux dans-les tables des anciens aftronômçs que
l’ èreede Nàtottafidr, fondateur üù'‘irpyaùiitè Iles
EabyjQ^fens.'iBtolétTiéc eft celui 'qùî en à fàftf fè
plus d’ufage Ses oblei-vat'ons font appuy c e s ,
pour l'a,'pïUpâtt'l4 u îl cêtrè|}épbque, & ceüX^qui
1-oÛt^.bien examinée?, remarquent qoeelteÇâ'du
çotnmencerun mercredi-^ o^‘f|r,iq_ 4 'féÿtiet
dg. l’ an, 7dxi?vant*I. -C| Les anpées dont^ell& éft
compofée, foçit des années vagues de 3^ jouts;'^
fans intercallAion à la quatrième année,4 e même
que celles dés ancieps égyptiens-,5 ce, qui produit.
Comme on, l’ a dit aiiléùrs;, unè ànnée âe'moins furies
1460 années juliennnes. De-là vient que Ç?n-
N Æ N ±$ï
(brin, dans le paffa^equè ncftiF-rapportons de lur' *
àfllafficlê dfd l’èré des SéléucidésfJ compte à l’au
iyB 'd el’^ ?é;çh'rêtienné, c)81o,à'hs de- l’ ère de Nabo-
n’afiârîyqub^i'^^’y^âïr qüe 985- année/ fbliefnnes.
Nousn’ei^rpd'stHas dayanrage.furtcette époque,
quFeft ihom/id ûf^gç en chmfipHgiq pour( les qp-
nées'qui ont fuiéi'j.-C'. ^que pour celles qui onc-
preCédA Ç'ilart■ d&"i)h'ïfi£t: les dareS\Af'-':\-
NABU5 . Mercure îétûit.adoré fous ce nom A
-àlC’yiiotiê^Q'eft le notp'qtie lêa.fÿriens don n'oient ‘
fà|ce diep.
|ft1N’A!^ ,0 ’LIA'-, en-Phrygié. ftAKOAEd». s-
Les méaraîljes autonomes de 4cette ville- font $
A RRRR. ‘ eiî *HtÔniàédïir?'J.\ \ ^F'élkfiti. ,f^
| Bp3h ') >
iazOVacnt. bronze, t
.Cette vm S fâ î t fyappéàîie-$ médapîesimpé^3^?*
I; gjrcctUits'èn llnolneur de'TrajanQüeéQftâcalla , -
; de;®irdifeîi^ de Do'tfiiaèjti, '•
'. .N A C R A S A v en-L-v(iigi. n a *
*■ RrM-céphN.
“ -Les^édail 1 es-autonomes -de- te ville f©dt i !
: i'R R . enCSiïùizâ^
ÜBWbb
1' f^iî; fjapiJêr^'fous'' l’autorité'de (es
2 pretqurSi, dest, m&f Md t e s - g r e c q u e® çn
deéMarc-Aur|M' d e -ylérùài^ 'deéSbqièode, de
• ^é u fti n e jèunsî.®|
* NÆNfiA , Vêts' fûn^rfsbgue^chah|m'ént, à la.
louange des morts des feyamèstnqtnpaéé^ pr&fiê&t,
|cfuiNfc leunicnt pî>ur)cctte cuémonrc Nsmi efi
carmenf dittEeftus',Vçlsst«i in '4aitdqnd1- grâtiâ,
^ c-dfitgpiïg 'ade tibiam. Le'<m'é,tSéF dè tkès femmes
étoit de faTre desélamentifïopS félîfa mort du de-
en pleuran^j^Jéc^h.mtqjbiH fes'louanges
’ ’fdr dès^al nq^güUi e s , & 'dpnncplbt're 'ton à tous
ks-autres. ;Çne/’J.es-lurecs, il y avoit trois’è’fpèces
de cba^|ppsi^ï8.qsï.&.iugubrjes-ÿ (avoir : la lamen~
; laitfon^pîgfê'chantôiË'dàns des occafions de-mort ;
l Ylalerrfos /qUfefFpn' chM''tpit'i',dans?lë' deuil,- & lç
&dÿ;^pi'fc?chan.tqit pour marquer la trifteife.
N&nia,pétait auffi la déefle'qiii prenait fous-fa
protection ceux qui épient fùpw'Je .point, de rhSu~
- rir-;‘ lqifiuÇeld-;juntp,N/inis v ;dit Arnobe ( IV~. p.
113,1.1 qiùbus extj-ema funt tempora.
Le mot de N uni a fe. prend encore pour un chant
; joy eux , pour des Vers ftivoles, & pour des chants
9 g H