
fenüôient âa mbitis ;à raifon dè 5 | boiffeaux de
bled par arpent: : de France, ordinairement 7 y
boiffeaux , & au plus 8-|sboifféaux , mefüre de
Paris. Cette confidération'de la petite quantité de ;
femence que les anciens paroiffoiehtjërnplpoyer',
en cotnparaifon de ce que nous en mettons, jointe
à l’accroiffemefit de oette i~tnêtnfe quantatei^i-qùî
fuivroit néceffair emen t de l’augmentation du p i e d ,
puifque les’ cubes’ des mëfures linéaires 'ctoiflétlt
datis une raifon plus gràndeque les'quarrés', m’a-.
voit déjàfaitfoupçonnër quelque défaut dâbs h M
Valuatioudu pied <romain.’ ’Mai* un: autre émotif
rend cette reéhficationindîfpenïable; • &
; Wep Car fi la cübature du pied romain fert .à ref-
tituer les mefures de • continence Rflj Cesî-mefures
flous reftituent dé même les’potds &lesmonpoKs
par exemple une amphore de mercurépefoit douze5
cents livres romaines, félon Vitruve , 8c félon'*
jplufièuis' -autres auteurs, tune- 'amphore 'ddiuijei
pëféèt-quàtre^ifigts liitrèè- La“ livre -romaine étoit!
compofée de quatre-vingts-quatre. deniers de ceux*
qui-.avoient cours fous les* CQqfuls » .ojj d.e quatre- ;
vingts-feize de, ceux des empereurs.. II.nous relie,
dé ces deux fortes >de"
les deuiers confulajijes peïènt un p(eu ipjus de 74
graiçs poids de marc' de-,Paris », & '!es&{§£t£de&t
eiflpeteurs ,allez .p^écjfçé^t^éÿ, - grains, ,
avons plus haut Mn*piedfeonff^nrà^^
marqué au.Çàpîwlé par Lucas Postés . çbmmei
la mefure dupied grec i ce ^if/^ppïoc^e"^dihj
coup du pied réfultant du rapport donné
Héron ; cependant,11,eft. encore trop,petit, pour le*'
piea!'romain:: car fi on prend la! cdqSrure 3f* c e ’
pied & qff’on ja ftïlppofe'^reçnplic kl'hüjKtjjmn
nén déduira le denier ’g É ^ t^ ) 9 ‘J.ëde,;^+ gyjîfftl
;éc 8c le
lement, on trouverbipencorë moins gâHè'pbldk*
du Mercure. Or comme dans mie ■ reÿif£c$fé3|e |
cette nature';, noustie.pouvj01^ npus ftatterid’avoM
rencontré !a v érité, qu'autant.que pous aurpns.
trouvé Jé moyen- de^faire;a,’céqrqér parlaitLmenti
■ toutes les autorités d e j’antiquité ; & parte que,,
cet accord parfait eft la preuve incontefiable 8ï
démonfirative de la folidité de nos combinaifons.
8r de nos évaluations , -pn fie peut ïe.refef/uà.adr ^
mettre le rapport àjipMË romain au pied philété-
xien , donné par Héron, dans toute fa rigueur
& fans rien en rabattre 5 car il eft d’une précifion
étonnante, lève toutes les difficultés qui ayoient!;
paru infurmontables. aux favans , & fait un fyf-,
tême géométriquement lié de tous les pafifages d es .
anciens écrivains , fur_ la matière des mefures>
des poids & des monnaies. »,
. t? Mais quel parti prendre, fur tant àt-pieds anciens
que l’on croit être des;çQpies’fidçlle"s,dU/>/éë,
romain , faudra t-il les rejetter abfolum.ent ? non.
Héron vivotf cent vingt' ans avant l’ère vulgaire,
& par confisquent au temps de la'républiques il
nous -a donné- le vrai rapport dù pria romain,
telqu’il étpit alors avec les -mefures de l’Egypte j-
CWraffeort changea dans la fuite Hle pii^rqtuaita
fut altéré 8e devint plus kqurlqjl ,me femble-tfu’on
peut prouv1er cette affertion J & que lepi«i romain
étoi t déjà jtnoins'grgnd Xous d’empire de Vefpaîîen.
En effet,. ©u> lit dans - Diodore de Sicile fj'lib. 1
^«jue Sëfoftris-'él'eva deux obélifques d’unë pierre
trèS-dure, - de’ cen t vingt- coudées Se hàüt, îlir lef-
« quels- ië : d énonibrëmen t de; fes trou^
pésÿd'état-fdè-|eçs-finances, 8e le nombre des-
nàtions:qu'il avoitj-foumifes-. D ’un autre-, côté ou-
l i t r d a n sM i r i e ^ X X X V I , obébfque
qn-Augcdle a voit fait-, placer dans le grand'
cirque, &qui étoit un’ouvrage du rqiS.ennéfqrtée,
fous 4e règne îdüquel PiytMgore-: ayqit écâ «en
étoit delà haaçeur de «ebt-tùna^-pinq’
pted\ trois quarts -^doutre-Jas paf^jqiii ifaifoitpartie
4e la même pierrfrfjrnaisqhq cèl;ui de Séfoflris qui
eft dans le charmp'deMars-., étpft, means haut ( de
hgiffptedjS.' Ge;dertneK7^ui&ai®Mhégaieinènt ’ été:
trarifpoiëé d’Egypte par Atfgiifte
dfe moins quelle,ipsenügr^^dev,oitidonq^ a'swit^iiffiS'
z^pie^s rÇrqaifts,. Par.tconféqhent .ceDîrvingt, cou-
jdec , ’qui îont J,cjme^p^^^^^pt®qile%.ivàu-
-5droient»ïi5i§a| rpinâtns, j8$1 lê^|i®|:romain
nanaoit-éhéquéidie t ï 6 4,99*hmenrirani 11 ^ lig n e s
-du-^ieënde, roisitilné.ifaist psJs(riéimmdiiaâ-'tâVëâr
fibpldié^anfiançie-'dans.-efeteef dèrapasaifon de me-
futages- ,.Je? ! ne;-d ribt pas* î omeitrëi vcKoji fer-vër ; i’c i
après-M, rom).! XlÙ^jptÿiêly.fj);
q ue^éôri-fqilreK fqtei eft 'dansffe^iafdéi 4^
Marsr^&4 nfS»5*iGSfeM'^dâsis ic'd il
traverfeks caves d es ?ra riTa^lfbatïes'fa^feS»!- uih e s.
I&ftôsjetnt \ringt coudéeside Diioçlpre ïàLtiàêÉtpÆf
;ggj^géçt}q*il^ 7 8e-que -&bélift^e én»camîprijuiiè
'cetnombre ,c jl déiÉ être deip®iûljP%iedSMtîroi1,
;ou -, de1 yi |LjlgHes.%!Ee-ttiolAimênt
pQtyrroirifetyir-ê juftitftexllarrapp'ort ‘•dés ’me-
fures anciennes avec les nôtres. » jjî«
f *« M. MdaHM»m’ a#t»;0Bfeïveiî»iie;ëèit .obé^-
difqjuea^tl rettpé>de'deïïbus-lës. bâtim’ens'lpar.iles
ciyinsîdé'Bèhoît'XI'y, 8e plaltlf3a't§ uhe-c&drCvqi-
^llhëbù'on pept/le-voir. iAn^elo’-MuridijBIrliMl’a
fait -iiriprimér 'a4^bH|&-pn-ii7j6’ uk oqvj'agb italien
et firjeft ’M- déKÉaticlé dlnSfoi-vovage
dlcalieT dit gué qpt obélifiue a ^ymegsAg lon-
igûeuf/M. Stifait* s’en efti®r-pôtif', détè^iîpiper
|là' lorfgfïeàf de'PSncîefi' pied ïo nwn } uar'%ptes
i a voit 'Âioritfé qté la partie qqi de voit |
WiMs antiques“- à^t'ë, ''jbyjmltièmes de lign eR î
Hivife^ ce nomlfte 'pXtf 'lë fhkrii'ef, 8e trouve]^
fpâdrie’qib ligpès.&;’^5 (-'Voyez lé {Voyage de M.
’de la Lande ^ïdfh, 4. page 3V}, »
’ „».Qii.jit dans le même M-, Roîlin,, qu’Augufîe
n’ ofa, enirepr^ndre ^e’vtranft)orter à Romeunaiatre
obéhfque d une grandeur, énorme qui a voit' été
conftruit fous Rameffés ; il ayoit.de hauteur ,
félon H- le Beau ( Hijl. dp bas-empire,Mjù,, IX ,
êdartyXXV'II,' ) ' cent-trente-deux pieds : ce doit
“être un dè ceux d on tPlin éif;^. X X X F I i cr8i-a
-parle1 en-’ces termes i^R'amxjiS’ddèpniis--, qud're-'
'fenàfit’e j Ilium captum'efi } <■quadrâgihtd ckbitorum
-(’ i\‘stdSpmtdm'nquiadmginta Idemquc digrcjjus
impie y pjmfuii Mrtevtdis rsgia^ ’’■ vojuit ’âliuTri’ y ton-
/“gitùdi-nïfy pîdtvüenis pedibus pet later'd cubiti’s, qua-
tuor.t SPX40 coudée^ ou^oièër-géométriques va- i
loient’i h z’^ër-ïômains ,SLiKs5eiîfûl(|iqua darfÿ lej
‘bas^empire, le pied romain ne vadoitjplus que tyfi. î
74 ligries* de'pïrd: de’roi. {Çei?ôbéliïque devront
aVqiÿ-M'9 - 84 'Sî’ezfe'iofé'roi, à ‘raifon de 140 pieds*
^ééméraques'. aflutlé -qUë c’eft le rftêmë’ohé-
iifque Ôue^ixte V a fait rétablir & dreffer dans
1 a pia’cef4 è 'Saint-Jean-de-LatHm. ' »
JP?5 Mais' urie-qtjfëfvqtion ;qui-‘peut fervir à preu- ■
-Ver quê'fres'aficien-rie^ -mefures romaines avoitfit
|St-érXl.teré.es- &>fnlégligé’eÿ^ 1 o’ eft que fous Valefetf-
men , Vëlénsi^Grjtsen.*ert '^ôrrÆ^HrJiit.dif bas-em-
Éëxta%'ÿy'‘;pt®fèt|
t'de'Rdm^ fut obligé de tétablir-’ dan's- toiis< îés;
,Jqu*6iers- Hetcec^y-illêi,' de nouveaux étalons’pour
^Çt-'feîp^id's 8c lês naéfares, & contenirla mau-
vaiféAj-'des! niarchands. 4 -jL»-
Hu m a i n . ( fyj, r-
(roPIEDESTAL.'ffLorfquë fur lès marbres & les
-pierres; gràvées une figure parole-, placée- fur
* aqtel»^ttfcêffi-qi^on, r prend pour«, autclji^ 5
n eft fouventpqùîuh, pieUÿlal ; & par confc
-qû.ent -plufieurs, piedeftàux antiques font pris à
to'rt pour des aureft}£,,-quèiqu ils- en aient la
forme. Le mot qui fîgnrfie-un autel, fe pr'end
auflfepôVrtoutes for'M de' fÿppo'rt^, fur lequelfbn
peut placée quelque ( ad. Il; s .p . f i z .
{■ | ^ 0 Euftathe qui nous l’enfeigne au fujêt d’un
paffagejj^//.*v.'! 411^!) d’Homêret . ,
i/P IE D S , '
. P ieds (Baifer les..) adoration;)'*’ ’
- -Pï-EDS (1 Fouler aux) (: Voyeç fodj>ër . <)>
-iPi.ed&X; Inégalité dès)1 {.JV’oyt^ jEg“?ptiens
monumens.j ™
Pieds des figures antiques. « Dans les figures
antiques, tranquilles, dit Winckelmann., ( ftift.
de l’art. ) von -'ne trouve pas cette prétendue
grâce des modétDès, eàfeignée panles
maîtres à _ danfer 8ç confiftant à ne laifïér
repofer le, pied.tiré,en.arrière que fur les doigts.
Cettepofition n’eff ufitée chez les anciens q ue,;
quand fes figures font en marche -ou en; coutfeàÿ.
mais jamais quand elles font en repos. Lorfque'
f hiloélète, fur le bas-relief que j’ai, publié dans
mes mOnum.ens.de l’antiquité, tient le pied droit
dans ,cette pofition , c’ eft que l’artifte a voulu exprimer
la douleur du héros caufée par la morfure
du ferpent, douleur qui ne lui permet pas de mat-
chérlfur Cé-pie^ »
« Un beau^ieë, ainfi que de beaux genoux
é fo i^ p tu s . vifibfes chez le^ anciens i qu’ils ne le
font chez les modernes., ».
« Comme les anciens ne fe ferroient pas tant les
pieds que nous par des chauffures étroites , ils
avoient ces parties du corps de l'a plus belle tojir-
nutp. Nous voyons par les obfervatiotiÿ-des phî-
'■ Jofpphes 8c par les induirions qu’ils tiroient de là
par rapport aux inclinations.de l’ame, que les anciens
-confidétoient la forme des pieds avec une
'attention ferupuleufe ( l'Arifidt. tpimynaft. Jli. r , p.
--ï4^:3|-'C’eft pourquoi dans les deferiptions des
1 belles pérfonnes , telles que Polyxène ( Daresphryg.
)■ &- Afpafi^ (- JElfafy y~ar. hift. I. 1 z.- c.
ppj). on* ^çitç leurs beaux pieds 8c. Lhiftoire n’a
{dédaigné de faire mention, dç fedifformité.des
lafe^deremperéur' Domitïên ( Suer J ) omit. ) Les
'ongleq des pieds' font plus aoplatis aux ftatues
des anciens’ qii’à ce lles des -modernes. »
r i Pieds - nuds fur les monumens. On voit
fut' lesi pierre» * gravées dç.Stofch-plufieurs fi-
gores ôié çuertièls.‘armés , :8c en . même tems
-avec les pieds nuds. C e n’elt pas toujours un
caprice du graveur j càr il y i dansla villa A lb an
da ftatue d'un, empereur armé, avec les pieds nuds.
t Ün a’-remplacé la tête qui manquoit par celle d’Ha-
drien. Elle'convient peut-être à cette ftatue : nous
favons,en effetque-dans les expéditions, cet empereur
’faiToit quelquefois avec toute fon armure
vingt milles à pied, comme un fimple foldar. Dion
ajoute qu’il marchoit alors à pieds nuds , comme
autrefois Jules-Çéfar 8c Mafiniffa. . j
_ Phocion ( in Plutarchô ) , Scipion & Germa-
nicus ( Tacit. armai, z. ,$9. incedere pedibus intec-
tis ) , les fénateurs dans les-commencemens de la
république ( Scholiaft. Jkven. fat. i l 5, ) en
ufoiept de même. De-là étoit venu fans doute
l’ufage de laver les pieds aux hôtes 3 leur.arrivée ,
8c à tous des convives avant qu’ill le eouchif-
fent-fUf.ileMfi^s de table»
P ied's (- opiner dés,). ( Voye^ Ped a ir e . )
| P ied de bon,augure. Les romains attachoient
une grande importance à entrer du pied droit plutôt
que du pied gauche dans les temples-, les mai-
fons ou l’appartement de ceux qu’ils refpeéloient.
Y entrer du p ied ’ gauche', étoit regardé comme
un prefage finiftre. Propèrce ( 3. i-. y. ) demande
Quove pede ingrefji , quamve bibifiis aquam ?
X X X X i}