
ce facrifice avoit cela de partîcuüer. qu’on ne
rriangeoit rien de la vtâime immolée,à P/Slops : fi
quelqu'un en mangeait, l'entrée du temple de Jupiter
lui ctoit interdite. Voyez Em aturies. Quant
au fceptte que Pélops reçut de Mercure & qui paffa
à Agamemnon. Voyer Sceptre.
Pélops eut d'Hippodamie fa femme, entrîantres
enfàr.s Alcathofis , ayeul d’Ajax TélatnSnieu
Atrée, Lyfidice, mère d’Alcmène, Pliftène &
Thyefte. e oyrç AnaxabiEjHippodamie.MÿR'
til , (Enomaus , T ANTALE.ll eut encore d’autres
enfans d’une maîtreffe. Voyeç Chrisippe.
PELOR, un des hommes nés des dents d'un dra
son femées par Cadmus. Voyez Caçmu s {Paufan.
JBceotic. ),
. PELORÏEN (Jupiter ). Voyez l’article foivant.
PÉLORIES, fête célèbre chez les theflaliens,
allez femElable aux faturnales de Rome. Un certain
Pelorus étant venu le premier avertir,Pelafgus,
q u e, par le moyen d’une ouverture dans la vallée
de T empé , les eaux, qui inondoient le pays, s’é-
toient écoulées; ce prince en conçut tant deplai-
fir, quil regaja magnifiquement Pçiorus, 3c voulut
fnême lefervir à table. A cette occafion, il inftitua
une fête en l’honneur de Jtipiter- Pélorifn, où l’on
faifoic des banquets publics, en faveùr.des étrangers
& des efelayes mêmes qui étoient fervis par
leurs maîtres {Atkcn. Deipn, lib. X I V ) .
PELTASTA, folcfet qui portait le bouclier appelle
Pelte. Voyez ce mot.
P E L T E * } f, f. forte de bouclier des anciens.
C*étoit un petit bouclier léger, & très-maniable.
La pelte & la cetra avoient quelque reffemblance.
La pelte éyoit le bouclier dont fe fervolent les .amazones,
; Moreau de Mautour, de l’académie royale
des Infçriptions Çc Belles-Lettres, s'eft fervi du tnot
jfrançojs pelte, dans un difcours fur çes femmes
guerrières. Il oit qijé c’eft un bouclier arrondi &
échâncrê. X énophon, cité parJulius Pqllux ( Ono-
majiicon, 1. 1. c. io .) , dit que lapeltt des amazones
étoit reffemblante 'à une feuille de lierre, Pline,
en parlant du figuier d’Inde {JL. XII. c. j . ) , dit
que la largeur de tes feuilles a la figure d’anepçlee
d’amazone, Serviûs (fur {levers 494, du premier
livre de l’Enéide ) dit que la pelte avoir la forme de
la lune à fon premier quartier (.Outre lés auteurs
cité s, Voye% Piérius, I. XLII. Jufte-Lipfe, ana-
lecta ad mili%. Rom-1. III. Iif«H I, ) f
Il refaite de tous ces témoignages, que la pelte,
ou le pelta (car il vaudroit mieux coriferver le met
l&in) , n'a pus toujours eu la même forme.
■ Cornélius Nepos f g É 1. 4 .) &• Diodôre de
Sicile (h è% XP~. ’difent.qu'Iphîcratd Oibftituà
chez les athéniens j h-pelte aux grands ' boucliers
ils'fé fervoient auparavant, à. l’exemple, des
: autres' grecs, & avec fefquels ils ûè-.fe remuoient
j qu avec peine. L’utilité des grands boucliers Itoit
; trop vifible pour qu’onen abolît entièrémentjl’u.
fage. Auffi 1 invention, d’Iphjçtatesne fut adepjtéè
| qu?en partie dans le relie de la, Grece5”& dès-lbrs
on appel la pefamment armés Amplement oplH.es,
\ tes fantaffins qui confervèrent l’ancien bouclier.
L’on donna aux autres le nom de peltâftt, tiré.du
j nouveau bouclier dont ils étoient armés. - ’
Xes thtaces| lesmaçédoniens, -les africains, les
■ efpagnols & les crétois fe^fervoie'nt defla pèh<f
Les amazones portent-toujdurs.la^e/r»,
P E L TÆ , dans la Phjfygie. lîEATRNatr. ■
M. Eclchel a publié une médaille aûtdrtthne de
tbropze, & une, médaille impériale grecque d-An-
Conin , fréppéçs dans cette Ville. " ’* **
P E LU S IUM , dans l’Egyptç. iihaoï,
_ Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques en lühonneur d’Hadrien-
B E L Y X , foivant Polhnç._Le pelée~ étoit un irif-
trument à cordes ou de percuffion ; càf’ ll< dit que
^ ’étoit un des infirumens des'phahtéufsj & i l eft
clair qu’up chanteur ne peut s'accompagner d ’ua
infiniment à Vfnt. ( F. D. "
B PÉN A TE S . Les dieux pénates étoient regardés
ordinairement comme !èf®èux de‘la
on les prénoit auîfi fbrf.foùvent pour les dieux des
maifpns pârtiçutières ) & en ce' feng-là 3 ils ne dif-
féroiént point des lares. « Les romains, dit Depys
d’Halicarnaffê f hv. I de fes l'ntiquités ) , appellepc
ces dieux, lès dieux pénates : ceux qui ont tourné
ce nom en grec, lés ont appéliés, les uns les dieux
paternels, lés autres’ les dieux originaires, les autres
les dieux despojfejjîo.ns, quelque^ uns letidieuç fe-
crets, ou çackés, les autres les dieux dêfenfèurs. Il
paraît que chacun a voulu exprimer quelqbes'pro-
priétés ■ particulières de ces dieux j rmais, dans le
fond, il femble qu’ils yeulenr tops dire la même
choie ■
Le même auteur donne la forme des dieux pé-
nates apportés de T ro y e s , telle qu’on la vqyoit
dans un temple près àa fcrum wrcnm c ’étoït, flit-
il, deux jeunes hommes aflis, armés chacun d^une
pique. Les pçnates trnytm, clit Macrobe,! avoient
été trapfportés, par Dardan us t dé la Phrygiê-Jans
la Samotnrace; Énée les apporta depuis de Troye
en Italie. Il y en a qui croygnc quç ces pinatet
étoient ApoJkn & NeptüneY mais ceux qui ont
fait*q£s recherchas plüs’ èxaétes, diférit que les
pénates, font les dieux pèf lèfiffiéls feùls nous refpi-
rons,' defquels ncttis* tenons le'Côfps & ' l ’âtï)e’,
comme Jupiter duî eft la moÿerine région éthérée j
Junbfl, c'eft-à-dife, la plus baffe »région de l’air
avec la tfetfe, & Minerve qui eft l'4’ fuprêmc région
étherée. Tarqùfn, inftruit déjà re'igion des fargo-
thraces / mit ces trois divinités dans le même temple
& foU» le fnêiiîè tbît/Ces dieux famothraciens, «u
lespékaus dés 'rQrriaips, Continue Macrobe, s’ap-
pè|ldkrttles grands dieux, ks bons dieux
dieiii'piiiffans, , 41
Dansfla fuite, on appçlla plus particulièrement
dieqx'//raai«,,Jtous,ceux que l’on gardoit dans
lèà^rh^fp'ns. Suétone nous ait que, dans le pafais
d’Augafte il y avoir un
djepXi'pinjtes, ptone i éta^é; né'eâè-,
và'nt fa maifoii.^dans la jointure des, pierres, it|ia'
fit Apporter dans la cour des dieux pénates , & eût
grand îqih d l la faire Croître. '
dailks des familles A it 't z a , S u l p z c i a
8t F-o zr r m 1 -a. m
P E N D A N T S d’oreille. Voyez Bouclés d’oreille,
.
PENDE LI,-nom moderne du mont P en-
TELiçÿs. Voyez ce mot.
PÉNEE , fils de l’Océan, On le donne à
Cyf|h^; ppù¥-pèfél V(lyezÇtKÈSE. •
■ PÉfîÈf v fleuve de 'Thsffalftsi^dont la. fouféè
eft au Piii.de, & qui coule entre les monts Offa &
Olympe, & arrofe la vallée de Tempé. La fable
dit pué père de Daphné 8f de Cyrène,
mère d’Affilée. Voyez C yr èn e , D a ph n é .
P É N É L É E , foi de T h éb e s , commanda la
flotte que les Thébains mirent en mer pour aller
à T r o y e , mais il fut tué avant d’y arriver. Voy.
A r c é s il a s .
Gorminê il étbîf,libre à chacun de choifir fes pïo-
tefteurs; particuliers, lès pénates domeftiqiies fe
preh,oiept parmi les.grandsdieux,&quelquefois parmi
les hommes déifiés. Par une loi des douze cables,
il étoit ordopoéfte célébrer religieusement les facri-
fices -desfdïeù^ pénates & de les continuer Tans
interruption dans les farnüks , de la manière què
les chefs, dé des familles les aydienç étabjts. Les
premiers/ié/nzteî ne futent d’abôfd_qûe les mâneS
des ancêtres qu^ lpp fe faifoic un devoir d’honorerj
mais , dans, la fuite , on y affocia tous les dieux.
. On plaçoit leS- ftatûës dés pénates dans lé lieu le
plus fecret .de la'mai fon. qui étoit appelié pénétrais.
■ Là i'én k ü r étêvjâf dès autèlT, on tenoît des lampes
allumées, & on leur offrait de l’encens l du
,vin , quèîqtiéfcfis des viétimes. La veille de leurs
fêtes , on avoitTpin de parfumer leurs ftatues,
même de k s enduire de cire pour les rendre lui.
fautes. If!
célébrer la fête des pénatep;: de plus' tous' les
mois on dellinoit un j ur pour honorer ces divinités
domeftiques. JCes devohslreligieux étoient
fondés fut la grande confiance que chacun avoit
en Tes 'pénates , -qu’il regardoit comme les pro-
teÛeurs particuliers des familles5- jufques-là qu’on
h’entfèprenoit rien de confidérable fans les con-
fulter',: comme des oracles familiers. On donne
plufieurs étymologies du mot pénates , que l’on
tire du grec o a dû latin penus , dp quoi Ton fe
trompe 'évidemment j paifque c ’étoit -des famo-
thraces & fies phrjjgiçns que vehoit fe nom, aînfi
que le >çùlte & les myftères de ces dieux. Voyez
LaAes'j Pénates*.
P é n a t e s ( On voit les ) for les mé-
PÉ N E LO P E , fille d’Icarius, frère de Tyu-
dare, roi de Sparte, fuc-recherchée en mariage ,
à caufe de Ta beauté , par plufieurs princes de la
Grèce. Son père,, pour éviter fes querelles qui
aiirôîéBTpu arriver entre' k s préteridans ,, les obll-
gea à en difouter la poffeffion dans des jeux qu'il
leu.r fiç-lcélt'brer. Ulyffe fut vainqueur, & la
pnneeffe lai- fut-accbrdée. ' Apollodore prétend
qu’Ulyffè,obtint Pénélope de fon père , par la faveur
de Tyndare, à qui le roi dTihaque avoir
donné un bon confcfl foi: le mariage d’Hélène.
Voyez Hélène. Icarius voulut retenir à Spaite
fon gendre & fa fille , mais Ulyflè , peu après
foh mariage, reprit le chemin d’ itaque, fuivi de
fa nouvelle époufe. Voyez Icarius. -
« Ces deux époux s’ aimèrent tendrement, de
forte qfi’Jffiffé fit tout ce qu’ il put pour évitei
d’aller à-la guerre de T roy e ; maisfesrufes furent
inutiles ; il fut contraint sk fe féparer de fa chère
Pénélope, en lui laiffant un gage de fon amour.
Ælle fut vingt »ans fons le revoir, & pendant une
fi longue abfence , d!e lui garda une fidélité à
l’épreuve de, toutes k s follicitations. Sa beaufé
attira à’ iltaque un grand nombre.de fbupirans,
qui vouloient lui pèrfuader que fon mari avoit
péri devant T ro y e , & qu’elle pouvoir fe remarier.
; Sèloh Homère j fe nombre de feS pourfui-
Vans<montoit à plus de cent, fuivant Je' compte
qu’ en foré Te'lémaque à Ulyffe. « Il y en a cinquante
deux dè Dulichium , dit-il , qui ont avec
eux fix officiers de cuifine j de Samos, vingt-
quatre , vingt de Zacymhe , & douze d’Ithaque.
-Un d’entr’euX lui faïfoit encore ce beau compliment
f Si tous les peuples du pays d’Argos avoient
le bonhéur de vous v o ir , fage Pénélope , vous
veniez dans votre palais un bien plus grand
/