
MNE
M IT TEN D AR ÏI. On appslloîe- aînlï les eem-
pùffaires qui étoient envoyés dans Us provinces
en certainesoccaftotis importances, pourayoirfoeil
fur la conduite des-gofverneqc?^ptovlnc-iau*. j &
faire le rapport au préfet du pre'toire rqui feulavoit
le droit-d'y veiller. On, appelloit.auifi,mitj.end.arii
ou mittendaires , des officiers que le préfet prétorien
envoyoit dans les provinces > -pour voir ce
qti’il y avôit à faire , & ordonner des réparatiens.
f es mittendarii faifoient leur rapport au préfet,
qui prenonçoit fuivant l'exigence des. cas. Ils
avoient auffi quelquefois leur cotnm ffion tfivëç;-
tement de l'empereur :;i[s-s’%ppell@^itt auffi m i$ ,
envoyés.
MIXIS. , , m ix t io .en. mijftqu«, eft «ne
des parties de /ancienne mélopée y-pir laquelle
le compofiteur. apprend à , bien îcombiner Us tpr
tervalles j," & ibiën'cdiftribuer les genres , feloû
le caraétère- du tihaftt qu'il s’elV .propofé ide faire.
Voyt^ Mélopée fS.!.>)v-' -
M IX O -L YD IE N e£l le notn.de l'un des modes
de lîajicienne mdfiqtiç , 'appelle- autrement' hj/perda-
rien ; parce qb'e fa’fondamenfale autonique étoit
une quareekti-deffus de.'celles du mode'd-orien.
V.oye^ ■ H.ypeUdo&iæn.‘ I
Le mode mixo^lytdun, étoit le plus, aigu; des fept-
auxquels Ptolomée avort réduit tous ceux de 1 an- ■
ciSnnè f&ufiqùe. Mû-dev Qu atüS&ie *■ &*:
pho l'invention de c,e mode.
M N A S IN U S . Voyei A n a x is :
M D ÈM E étoit l'une des trois mufeTdont le
culte fufétabll,, félon Paufanias , par les' Aloides
à îrkèbes en Béotie. Il figmfie-Mémtfo-e (du verbe
ftsàtftai'yje me fohviens de même qtte le nom
de Mnémolynei -Feytfc M®S#» v
• MNHMOSEÏ6 , fouveneiyvous.-Qx) voit ftirunè
ç-ofn'-aline de Stofch'une- mâïn qui tient de deux
doigts le. bbut d’unè breille, avec l'infcription
MtîHMoNETE. On voit -le même type avec la'
îftëme L¥ifffMjmÔtv-(Mitfbfleh i l I I. tau. X X I I .
fur ûn-iâfpë'de -’la galerie ducale à'florênçé’ ÿ
& le prévôt Geri-a fort bien obfervé , à cette
ocèàfioh , la fcoû'tiftnte' 'dfe's’ anciçns rapportée pSr
PliAe ( l. Il-, c. m ) de t'oucher l'extrémité, de
l'xiHSBiüe c à p t qùljbfl démaddefit ù & p|ft daps^
leur fouveriif. '
. M N ÉM O S YN E ., ou la déeffede^ mémoire,
/ tb h , fêfon Dfedore, déstïtap^ plie
du ciel & de la terre , fè foeur & de Saturne S fde
Rhéa, On lui accorde généralement, dit,-Le même
auteur, le premier ufage deffoiit 4e.quife f f À r-ap-
peller la mémoire des chofes dont n’pus voulais
nous fouvenîr ? fop pom même î ’Sp’diquç aftez/
M O B
Op lui atîfibue suffi l’art diî.rai&pttensia* f 8c
l’impolition des noms convenables à tous Jeéîêtres,
de forte quemousdes iQcjiquons Si en^cpnverisns
fans le s , voiti la
fâblet,^de Mné/pojÿne, & s’ écant méta-mofphofé
en,berger, k , rendit/.mère dès- nçtifiPùfess Voye^
Muses , T ithon. -
Pbne (^.y, 7 '^ t ld .ld^un-'excefeit
fâWéau de ’cetîe '-‘déelfe , fan par Phflip'us.
Paufanias. cite- une 'fontaine de fon nom dans la
AtiïpSSS:.’' : - '
' 1 On yoïtéau Hfufeurn t jo - Çfêrnert’n une/u-
ru ë 'am r |S e a v ë i^ là bafe Sr vÎTfraipéion antiques
, m nhmo ztnh. ‘Cette uatue'nep'orte aucun
attribut^ rhais',ëJll^êlf* ehvélôppée d^ns‘n®gi|nd
manteau, fpù|'.’iïeque?rells clcve, inémAngaroite
verSj-lè mer.to'n.'C'efte 'Sttftatlé' 'liai- elf pro‘prë ,
ajnfi.flu;àA)P-olymirie , -.parce tfu’elks’ .fan* toutes
deux les déeflçs-tje-Jÿ rhémoarê’, & que cet.e arti-
tudéa annonce une-pé-rfonne 'qtu fe-recueille >pçur
rappeller à fa.mémoae-quelquobqetïpn peut re-
.copnoitre aufil Mriéjhafyne "d^ns la ftatue- artiqua
d-ontiqa vólt aux galeijfâs^iane, -balle .’copié"dé Le
■ Gros.
MNEV IS taur.eauemop £acré au-,ff^fji^dains( la
ville dHé'iopolîs en '.Egypte. I l,reno.it), ^pi.ès
A p i s l e . ipr£m^r2rang..panm ,;leS,.animaux qidon
honorpit en É gypte., Sori euljee beàucêup
plus a'dciep .que,celui çPApjss, mais k/çel,eb^j;é
d’Apis fit npgliggr peu à,-peu & oublier Mnévit.
Mnévis étdir prVfqué' toùt' tWr
Ifid\ & O f i r .y 'tariefjs qù’ Api's'.érojt
Sa de blanc/Porphyre XE\tfeâ.-Wrîpî evadglli,
i$. } dit jqué les poils de fa.quçtte & de to'utffoii
-corps fe di rigepienr, ,de, J-a/,quêüe, ^ j i , têeswSâon
temple fut fort endommagé J ^ r CjtmWjfeï,
Jablonski ( Ratiik. ,&gypi. ”) diefajue .fon^qpm
lignifie , dans la langue ïdphté’,' ctiufficfé du‘foÊil.
M'. Paw dit (r. z. p. i 6&-) : ** L,e phatapp- Boc-
choris qonçut l'idée d?êjtei; à.,l.a .ville. .d'HeljopôIîs
le boeuf lacré conoUrfotrs le tjqm.d® Mngvis / &
cette feule idée lui fjtRÇtd'f6 ajamaîs l’eftiçoe d'un
peup'e qui avqit nourn des boeufs à Hékopèlis
gÿ des liqn^ p ènîaf ft plus dé fi.èekéqué'n'a' fub-
fiilé l'empire romain ». - ,
M O A G Ê ÏE .^ ro i 4?i C:ÿbire>- b. moav.
Ses médailles, avec la tête’ d'Heicule'y fiSilt;
,RRRj en p^if->ra^^-ia'-iiêeé''d^ ü i^ e .
R R R R .. eb/brôpYç’. ‘
O . „eu argent.
O . en on ‘
M0BILE. On appelldit .certes ip.aij.lp y ou j5«r
mobiles dans la mufiqpe grecque, les nëùx Cornes
M O D
moyennes de chaque tétracordè', pSrcé •qii'felles
s'accordoient diterèmmqri^ félon i -les. genres , à*
la différence des,?cfeux cordes* extrêmes, qui ne|
variant jamais , s'appeldiëfit' ecmïeî ‘fiables. VbyeA
TÉxitaco'r de , Genre , 'Sfïïk^Mûsique.')
MOBILES (corps)'. CaylifS’dif ; " 'Cé triorceau
d'ivoire prélènte un bufte<c(up n'eft poirit du. tout
proportionné aux quatre colonnes acc'oilplées qui’
lui fervent de piédeltal. (C e laiifiê iéfï ooüfé à j
d’égyptienne, c'dl-à-dire due la têteeil-furmon-
tée*par dès plûmes./Elfes fôn£ allez mal travaillées, i
Cependant elles rappellent ‘lr0|e Aes" coiffures j
-qu‘on4 voit fur1 la table iliaque ; mais les chevaux ]
•frilés^r le genre des naerps,’ qui pendent fur lès
épauSt, s'écaftent aDfolument de leur prêrôière
.origine. ,Get ouvrage eû-afifez/mal exécuté 'daus
"to'ütes fes parties, & ne.peutêfreregrtrd^rquè j
coipme rpmaip ât' très-Èorrimun fdaris ce ge'rife. I
Il offre la -fiffgulariïé de trois'petites bouîe’s bu
oorps arrondi^ qui occupent Ift milieu.des quatre
;è|d||}n^i | i]
Lofft- m<^ites;&, rorikntesi - J'aurois èu pein^,.A*mè
perfuader, fans une preuve aiiflircotilîaïué:, que
les ancifePo & en particulier lés Romàinsf, euffent |
Ote capables d’un badinage ou d ’une pdtfèffçbdônt -*
jes allemands nous donnent depuis lôngHemps de i
. li glandes preuves -, mais; l'antiquité a.touf cpnftu ;
& ï^ iS p l^ q u é d'ans les artst^t-L’.
« J’ajouteyaî que‘ce pétîp fnomimerit -fidùrrôit ;
avoir ferÿî d# tête à ufre des, aiguillas- âontîles,,
femmes fom'ai'nés'f&fioienr’ ùfage dans IJfurs co îR j
ftiits ut l IV . pi. <2 rWÇ. K*®
' M O C A , ’dans 1 ’A'fabte -Rétréer '. MuK^A.
les grecques, en l’honneur d’A ^ tM tf, ’de Sept.
S'éypréL, '
MOÇCtJS', ; fufnbm .dé ; M erêutè dont 'on
ignore1 la figmficatfou, & que l’on' lit dans une >
irifctfptiën-publiéepâf MüratbiiitDEO-MEat'cuîtio
Mteoo®..-) , y -, s * - '
s M O CO C L E ou MÔGCL -E, dans k .PErygie.
mokokaegn.
lês grecques ; én ï’fiorîtte’ûr ‘de Go'tâiêh-i^e.
_ M O DE , ‘èn terme de .flïuffqué, fé d i f de 1*
dtVeffe i manière ‘dfe ehantér/ô'u’ de coftltfqféf -*l|s
pièces de Müfi^ue. Le md&feft/le li^i dû fyflêtflè
6d co'mitiêfrce chaque, çfpeG'F ;d pétave îa
fuite & le -progrès del Téptmntërylî'fes^”dar lès
Afo'deS le^tRari^ênt tblôâ'lâ vriiteVé 'dés^feui'-otî
fe trouvent ks^deujc.jdèmif^fe ,dix dijapafsn.- I l y
a lîx tnoâûs’^ qui^ pépVeM a^ô^l\ qUmtp^ d'èlfous ,
« u£ a’ütYës qtliq‘à peuv^fit ^ d i f cfeîTiTs- ^ dé'fôrfè'
Antiquités r Tornt l f â -
M O D 15^7
| que',.<^âi fk'ft dÉôze':iVâtkt'idris> GehX 'qui fbfct en
nombre impair, etmme le i , le } .L 1® f > °-!t K
\ quihtè deffous & la quarte delfûî , & fotfv àppelîés
, authentiques oti maîtreï . Cfeüx-qui font en nombre
„•-pâft, ,coipme le 2 , le 4 , lè46 ,»& c ., oht i»quarte
deffous & la quinte deffus , & s’appellent plagaux
jou firviteurs, parce qu’ils font moins agréables.
Les cofBpqfiteurs de mufiqueprit été en différend
fur.fos modçs. Boèceenmet fçpt., Ptoleméehuif,
& 'les ,grecs »douze. Les/-priuçipauK font : le
dorien, qui eft mêlé de „gravité 8c d’ullégteÇfë,
inventé par Thamiras „de .Xhrace j le phrygien ,
qui eft “.propre pour émouvoir la colère, intenté
par Marfyas Phrygiqn .5>:’le l y d i e n propre aux
chants funèbres , inverité par Argpbioy, cqinma
dit .Plinei; le irnyxolyjâm 1, invente par Sapho $
Yacthen , 1 ionien, le fais -Ldoriqy , fin-ventç| pat
Poljxène , ,& îe foitsMyf^eMpar Polypnefte, Çoto^
phonien. Les intbies plfgpux jïonlî ceux qui font
èrifte pî*W
bas j ils sUpptUèt}ti/<jpfphrygie/topjÿds.- &olten
.gce., & l’on eg^oitMestons & les çonfennafices
dans derf'laW'es qu’ep a-Gfctitesr le P. Mersenne J~
dins fon hartaonié. univerfeile«. ; -
MODELES dés, feulpteurs./ Wincîelmanq
(ÆÉr^. de l ’'Art, 4^,7' X'dft : » Je comroqnçe.par,
l’argitej.rlèàmme la première jp,a.tiere employé^
par-fart § ,& fur-tqut^qour -les mode les p n , terie
cuite:& eâ 'platr#.-,. 4és artities .ànciepAi mêqiè
que les nôtues , 1 travaijUsiefit; Les pwdeles. ; avec,
l’ébalichoirsi comme-on le ègit à j a figure, 4,u ila-
tuaire. Alcarnéjfe^ .fur Urj.^tit, bas - rë l^fîd& fâ
Vrilla,Alba-nj. Mais ik fe fetypientîauîîi des doigts,
& partrcubèremert desrp^gjps-, pour, rendre de
certaines pkrrîêg'deuca.çes, & pouxiipprinjer p lu i
de/fentiment à,*l’ouyLage^/ÇLeff'de,ÿ:ès touches
fitfês,qtie,pa.rk Polyqlèfe | foffqu’tPdtt que k p ’i s
grandevdiffieuligîel^ns 1 a« oe ut ion ne fe maâifefle
que quand la terreleV^liffc fous l«s, ongles. Cran
tïs. ’m&oe i tfW s Du telle ^4e,pdffage
n-’a pas été entendu par lés iâi^arîsj $c quand^frai -
luttini -, il neféjkndpas plus de'jgilj fui-tktfeKtance
dmftàiEà^re grec. Les mots iivjetfeti sfài&î£â>$f
pârqiffênt défigcér- les defnièies .touches que lq,
fculptéiir' dbnne à fon niopéje. C e modèle des arttf-
Gfis æl%*peJ14it xrVir^oî.'iÇIM.ff .èsgs adeftilaSt cw p s
d'ongles dounés -au modèle., que:fo rappoïte, l’éj^,
preffion .d’Horace, adjmguem faMus'ko<rmP,8c ce
qHè'le- mêshe .{wëté‘ dit dans- un tauffS-éüidtôk,
p&feStfa decies nwfâafiigavit ad p^gdèmi J1 lîie,
fombk»qud ; ni.-> eÿs deux, pâfi&ges teins«;, ni Les?,
preffion grecque , : ^ t e v|^M^s-^é-.iâ)tefilM. .06,
vôltÿqifon tp6Mit;gpp!fiquer.4es fiiçeffitsr,de..pàfler L
la dernière main donnée aux modèles.avec Jte ongles
des doigts. ’LïeSLanciétjs) hornWietît'pareillement
lé^pu^êlWJoffquiil eft queftion deja-trianoeu-
vre dqs figureslJe cire 1 Rutger., var. Iè3 .