
s aS P A N P A N
, déroute les ennemis. , par le moyen du grand bruit
qu'il fit faire à fes foldats qui combattoient dans
une vallée, où il avoit obferve qu’il y avoit plufieurs
échos; ce qui fit croire qu’üsétoient en bien plus
grand nombre, de forte que les ennemis s’enfuirent
fans combattre. De-là vient que l’on appelle toutes'
les frayeurs mal fondées, terreurs paniques : c’eft
auifi ce qyi*a donné lieu à la fable qui dit que la
nymphe écho a été aimée du dieu Pan.
Cette expreflion vient, félon d’autres, de'cei
que dans la guerre des titans contre Jupiter, Pan
fu t le premier qui jetta la tefréur dans le coeur de
ces géants. T h ë o n , interprète du poète Aratus,
dit que çe fut en fàifant grand bruit avec une conque
marine, dont il fç fervoit comme de trom- ;
p e tte , & dont il étoit l’inventeur. Noimus ( Dio-l
ityfiac. ro.) arme, auifi Pan d’un fouet qui excite ài
la fureur ë Ange Politien, MifceUan. c, 18. ).
Il y a des auteurs qui prétendent que paniqueS-
fe dit pour punique, & que terreur pânique vient;
d’une terreur qui s’éleva à Carthage , & qui mit!
toute la ville en défordre.
PANIS. Voyex MifciÆT. -
PANl OM- Il y a une caverne de Syrie, qui
porte le nom de Panium. Elle eft fituée dans la !
montagne Panéus, près la fource du Jourdain ; j
c ’eft-là qu’Hérode-le-rGrand fit bâtir un temple de i
marbre blanc en l’honneur d’Auguûe , félon le L
récit de Jofephe ( Ant< lu i. lin V . c. i $, ).
PAN MÀCHIQN, vuiftâx,««* » nom donné par
-quelques auteurs, à. l’exercice du pancrace. Ils ont
appèllé en copféquence les combattans wiftaxu
I Potter. archaol. gréa l. II. c. ÏZ. tom. L p. 444. ) i
< ü . J , },
PANNIÇULUS, habillement léger» Juvenal
( 6 . 261.) dit ;
Ht funt que tenui fudant in çktamyde , quarum -
Delicias & panniculus bombyeinus uri(.
PAffNONICUS pileus. Voyez BonNet, ;
PANOMPHÉE c * , ,
üanomoaioz , ƒ furn0® que les grecs donnoient
à Ju p ite r, parce qu’il étoit adoré de toutes
les nations , qu’il entendoijt les voix , les langues
de toutes lés nations qui lui fàUoiént des voeux j
ou , comme dit Euftathe, parce que les voix de
toutes les nations le tournoient vers lui.,Ce furnom
eft formé de «•5», tout , & de .»pçé , v o ip ,
langue. . '
, Ovide ( Metam. z. 198. )• dit r :..
Arq, Pwompktfo vêtus efifucrataToriaétf. 4 i
. PANOPE eut PAN’Q P IE , fille de Nérée Sc de
I Doris, étoit une des diviijjfés tharines ,■ que les
j matelots- invoqûoièhf le'plus fréquemment pen-
I dant la tempête, avec Glaueus & Mélieerte. Son
nom. grec -fignifie qui donnoit-toute forte de
fecours , sr«> , tout , & «Vif , foin , fecours,
PANOPOLIS , en Ègypté. ©eoy. rïANOc. &î
xiANon. ■ ■ . ' r y «
Les médailles autonomes de cette ville font V.
1 RRR, en bronze.
O. en or. *
Q. en argent.
Cette ville a fait frapper des médailles impêf
riales grecques en l’honneur d’Hadrien.'
PANORMUS & G ON IP PU S , deux jeunes
hommes dè la Meffénie, beaux & bien faits *
étoiept liés d’une étroite-amitié. Dans la guerre
des mefféniens contre les, kcédémomens,.ils,fai-
foient fouyent enfen)b|e ^ ^ çb u fîe s\d a n s
eonie , d’où ils rapportaient toujours, qiçtèl$çè burin.
y » jour, eutr’àuçres que. lesTacédémonieds
çélébroient la fête des Diofcures dans jçur camp,
& qu’après le repas dq facnficë ,, ils., étaient tous
ep jojg , les deux jeunes mefléniens:,,vêtus dç-tur
niques blanches, avec ûn màhtéaù déynmrpré^
montés fuperbement, un bonnet fbr la tête., &
pique à; la main , fe. montrèrent -tout -ja. poup
devant le Camp d es. laçédémoh'éns, Çeux-.çi les
ybyàhtràin^ pa'roître à l’iroprôvifie, nç qç|û|l?éht
pas.que çç né .fulTent les Diofcures eux-mêmes
| quivenoienk .prendre part aux réjjouil^iîcjus^qul
| l’on faifoit. èii leur donneur, Dansj cette,'pçnfée ,
| jls vont au-devant djeux & fç proftjernant, il?
leur adrefsèrent leurs voeux & leqrs prières. Les
deux mefféniens les ayant Jaiffés, app.rqcher,firent
auffi-tôt main-baffe fur e u x , en tucrent un boni
nombre ; &■ après aypir aiqfî infplté à jareligion
de: ces peuples, s’en .rètoùrnêtent, .ep Meffénie,.
Lés Diofcures furent fort Ïndighes de cette, in>;
p ié té, & s’en vengèrent fur les meffenieps, dont
ils causèrent la ruine, Voye^ ÛloscynES.
Panormus , en;Siç,i!é. pànqp^i i ïa n .
Les médailles autonomes de cette ville font :
RRR. en or 8c en argent,
C . en bronze.
Leurs types ordinaires font Ç
La triquètre, au centre line tête ailée;
Un àiglé„èp.lpyéjj.çenant ut^ foudre, . ..
' Un fondre;":.
Une ptôüê d t àiffcaù,
C et#
P A N
Cette ville a fait frapper de» médailles hn-
1 péri,ale* ^ grecques en l’honneur d’Augufte & dç
Tibère, ,
. PANQRMJTANOR VM. Cette légende parok
fur lçs mé'dahleslatines que Padormus*, devenue
çolonie romaipe, à fqit frapper en l’honnedrd’Au-
• gu|te, de Lrviè.
. P / N S A , Csrnovd qui déligue des piedf larges
( U déûgne fur les'médaiîlej la famille f f/?/<<.,
'PAMTALIA & PAUTALIA , en Poeonie.
IIÀNTA^.E&4EN. MAX Si. 8t ïl AXyfyMQtyÛfâ <r
.. 1 Ffiçd 'médaii^autaiibroés ;de: càkü vllleîïdrd^ ■ d
, RRR empj^opzé.’-. ^ ’
/ O. en sr. •
O. en argent.
I Ce(cte,nvSj'e a fait fnppeY, Vous Taïirorrta'ç!es''|
,gpu\rernfuis. dé des HjéteUfa {fffpp I
t'aies grecques, ec. i{Mçpeu/> d ’Hadrien, dtAmo,-
d^Eauftinç fepoe Vérys,
Domna, de Ç ab-.
x ffg't<Sptar4 di/Pliiutlilè. *
Ü On adpeCe.ainftdés'fîaïu^s corapatees,\
des' ffgâtés ‘ iy^RSlêÿcfe'^uûétrrsj
d V^Éess^euntçs Léî%fbuieS de «funrjn
îfent r a p ^ rf à ^It^Æjrs^eçjffpA : ejfTf,s
1Ç0??j? ? rs 1 /a wBfé de' çplle.d.e;l|aUas, de
d^c.
Qm yoit.dâtSv.les tftdnupaens anç fortuné
a î l ^ q u i #îeh't‘d'e U mam. dro’|e le iimctn, & ds
la gauche jAcgrue 4^ h dtidarj c q ..^q rjtt R, hus-^nst
en .tetë'de'bèher:
W j l f f ip èm&m de efi: une fleuï. delotus
qUj*^gè7®^ftfér R?# rayons'; ~fyrdHt)-!é‘ ’d’I'fis &
dTifîriff 'Eîjp a ’ fut l^épatt'ela tfouffe deD?âre ,
- fn f li pfjiÈdrfê' ’régUle' de Miioervèli!Jfuf la éoriîe1
. d’abondàrice re;èaq‘,- fymhole de Meicirre , &Tur
la têt|j du bélier ufr corbeau, fymbgle d Apdllqii. J
OnV.^owe beduco p , d’autres .figures' panthîks
patmHes 'afitiéées. -
. C a s 4 ifq^;!étêkni ;#t%repré^#®:épfe#ÏÏiï;,'
parce'que plulîêurs dToyôient 'due ces divinités ,
que l’on, féparément, n’dÉbient-réellement
que la tmême-chdfé.; c’e i y à J ’ ftü|ni«m de
quelques modernes, fondé®' fur TéTentiment* de
Wacrobe,,tsqui prétend que tous _ lesndrfféreris
noms dé-Jupiter ; de -Neptune., qa ;Mars„ &ç. de
doivent rapporter au- Soltil , '& ‘ que c ’ etq'it lpf
qu on devoit hon.orer dans tous les autres,'D’autres '
croient que.' c® a doit fe rapporter à d a • dézotBHt
Antiquités, Totnt
P A N
des, parucpliets- qui vpiiloieot honorer pfufîeurs
dieux à-larfois. 'Peut-être y a-t-il d’autres raafons
inconnues de c® culte- Selon Ja fignificatipn du
mot-panthée de.w«v, tout, & de'©*«, Dleu':Ce$
J.gùres.devroie'nten effet répréferfter les ifymboiés
de tous les dieux. Niais on n’en a.pds.encore va
qui aieiiç des marques de fous lés dieux, fans
exception, i
I l Une.pâte antique de la colleétiph de M. Tosva-
-,ey offre une de ces figures , qui rëpréfentpisnt les
dtéux.principes-'de toii-t', dont les qualités fuient
expriméesparles d iférens nosns & attributs qu’on
donBa.3.fouf,les dkax qji déeffes. Gétte' figure
I porte; les àîles. que l.’on voir Couvent à Diane , à.
I Apollon-& à Bacchus j j ’arçd’ApoIIpn, le trident
4q^Jegtime/^lé!Càdu,céé'jdfi"Mérçtre, fa peau du
Ii.011 d’I lerçuje, 6ec. Ç eft-la fads doute la divinité
1 le 101ct-dj.ruÿ \t.pantkeus_f en l'honneur
duqt^J gravées des infcri^figfft' ifênttfn.
1, 4. & Muratçtif iq<S» t» ) âvçc ces mo'ts : o.t 'vo
I AjiNTHEQ .
| ; « L ’ ufage des figures qu’on appelle pont fiées r
dirCay fus mm aqiijq. I P .p l . iÇ.qt. T] a. ) ,0U
^bsrgéësj^s'attfihÿrs de différentes idnriysirfs, lie
me parpît ppifit avoir éty pratiqué anciennement
d,.nse l ’Eg^ptè, Le travail en rehef du numéro
. iu'êe,éd«itl& de celui-ci tft très-pppofe a la façon
- 4ft-$*f>fer & d’agir des égyptiens.* L e goût de la
'compofitipn s’accorde avec çerte idée, & cértifie
iiri..temps plu's moderne qu^ .ce’ui du plus grand
B Fiprrib/e des 1 nommae»s de ceç ancien peuple , que
nom a conèçKyé$. Le .c^aifncr^e d&s autres
nations, ,peut-|Tr’e mfme celui des romains ;
j peut avoir introduit celle nouvelle fupeiftitnn }
p j l /Ies étrpiques' & les jgrjecs ne me pâr'e’iî^nt
Spqi'.-t"8v.o|r pratique‘ ^ike pfaqion d é phifieuîs
fur./ le m«#,® ! ç^jet. Je_|oqcîurois de ce$:
|re||txiù^s^ué. cet ai'fage n’exiftoit ppipt esn Egypte s
['daps 1® t-oips d$s la première communication de
;ces .peuples ; car il n'efi pas. douteux qu’ils l’au-
:#És-’-é^X dont ils'onï1 oroj
La déiffe -Syrienne C Projet ce mot') eft une des
jfigmtees'j?«j«AAj ha pitrs chargée d’attributs.
dffrtn® auifi des panifiées ,
[ou des'têtes;ornéâs disrjfytnb’èiieSîdë.' plufieurs d é b .
'tés. Telle eft celle qui Te ir<vuhe flir- k. used i le '
d"AhtôniiVPie: 8è. da la jeûné Fauftwe -qui . eft.
koàt .ïfâieftmWieillSéfiiÿjs. paf ïe. T-diftéaa -qu’eîla
ipOitf:.; le foleili par■ 1 a; c h a-' e ur-de;s ; ;my on s 5 Jupi- -1
■ ter-Ammcn.pat; Les;deux Gptnesuie'béfi.r ;<P*uttM»
oar la gm.ffe barbe j Neptune par iefridenc ; E'c u-
jkpe p^.r lq fotpééÆ entp.ril-lg, autour iü-^fjranch«.
Vaillant lés'. appelle papukéànp. ,
> Baiidêlpt;,, dans fÿ^iffeitapon fq» lesr .dieux lares
, dit quj; les pamhêes doivent leur origine a Ta
X x x