
qui quelques aimées après devinretit citoyens ïo -
mains. | . . . . . . . | . | | :
Ceux dont toute la nation; avoit été-unie
au peuple romain, comme les habitans d'Aricte'
les cerites, ceux dAgnani"
- 5 ■ Ceux qui éto.îéQt, paryenus^à ,1a bourgeois
e romaine à condition..qu'ils /eonferveroienc ‘le
drojt propre & patticulier.de lçur.ville , comme
fv? Ient J?8. citoyçnR de; Tibur|i|de_ P.Eenelle ,- de
* , 1 j d Arpinum , de Note-^ jde, Bologne ,. de
lla r fan ce , deSutrlum & de Luçqpes.
■ Quoique l expofition de cet. ancien, auteur. ne
foie pas fort claire en quelques pqints, nous ne
iailions pas. d y voir que. les municipes ne -fe fal-
foient- pas par-tout;aux,mêmes’ conditions ni- avec
les mêmes circonftaqces.. De là nous, devons ih-
ferer que ce nom de municipes a eu des figëifr
cations différentes ,j félon les temps les lieux;.
O r ç elt a ce fujet qu Aulugelle nous a conferve-
quelques remarques ,qui .répandent un grand jour
fur cette matière.; Infenfibfement tous les municipes
devinrent égaux pour te'.droit dç fuffragé. Enfin
cet ufage même changea de, nouveau.. Les muniamoureux
de, leur liber,té , aiinèrencjnieuY
fe gouverner par leurs propos loix que par celles
des romains.
' M Ü N IC IP E , > ... . .
. MUNICIPJIIM., ƒ V,;Ie^ u, av? !t otrtènu . Ie
droit de bpurge.oifie^romaine par conceffion --de la
république } ce qui iui.dpnnoit ’[es. mêriSr'priyiJ
leges dont jouifloippt, .Igs., qolonies ,iTefqueltes
avoientpar leur, originale droit de cite. Les wç-
niçipes avoient de plus 1er droit de vivre félon les
loix & les.ufeges particuliers de leur pays j elles
avoient des dépurions municipaux, formant dans
chaque ville un petit fénat qui dans la fuite , à
I. imitation de Rome , eut - deux, magillrats qui lui
tenoient lieu de confuls j & èfiiLrilbient les fonctions
, : on les, nommoit dlumvirs , par’ rapportau
nombre de. deux j flg j p p p t R^nJê^deGd-
xions,, & pris de leurs,corpsvQn nommoiten
latin ces decunons honorati municipiprumfena-
tores. Il falloir avoir vingt-cinq ans , 8c au moins
la valeur de trois mille livres de rente, pour par-
yeuir à cette charge. Ils rendoient des fentenoes
que l'on nommoit décréta decurionum ; ils' avoient
înfpeâion fur tout ce qiii'concérnoit le. bien 3e
k u r ville. & les revenus de b , république,. Les
municipes, ainfî que les. colonies^ avoient 'auffi
fcurs cenfeurs , qui faifoient le cens comme à
Rome , recevant de ceux de cette, ville la forme
de leur cens, & leur rendant compte de leur
conduite. -
MUNIFÏCES. C ’étoit le nom 'que* l’on J don*
lioit aux foldats q ui, n'ayant aucune^xempîfon* j
etoient a tontes mains, & non-feulement faifoient
le fervree; militaire mais- auffi ■ portaient dans le
camp 1 eau Je &• crémplifioient - d'autres
bas offices. : Reliqui munificcsappellanïur ,. die
JtÇgecè, quia munera facere icoguntur. n
MUNICHIUS-. Voyez Itfrwrro*. ' •
I M Ü M t US éto\ti]Ê d'Âcamàs & de Laodice.’
I lutarque le nomme Muniehus -, mais c’ eft • une
wêté i itousilds autéura le nomment.conliaramen«'
A t a W S oh p è re , après te prife. de-Troie ,
i emmena en Thra ce , oii il mourut d’urie mor-
de:, ferpèntv;^pif A c am a^ V ï
MUNUS prêtent. Quand oo* aîfet brûler
un corps, les amis du -défunt qui ^avéïVntftui-
vi Ja pompe funèbre, }ettoient;ïdfinsiîl& %lfe|ïer
les armes & tes an fo S c h ^ L q $ e le
detunt avoir le plus aimées} quelquefois même de
or & de 1 argent , & x ’èit ce qu'on appC-lloit
Ira pretens. La loi des douze, tables défendit cet
■ ulageu tepeiïdant s aux -funérailles d ë' f ÛM'i^étar,
les foldats jettèrent léiirs armes fth
pour Im ferre donneur, & Suétçne les.apaeU«.én
cet eodmjt des pïefetfs • Pf^fé-enttbus niuneta ,
qum juffeâuruS 'dieij no#^dË>âtur\ ‘Prissè^hiiB"efi
uit,omtj[a vr^ine ^ ‘q ù îb tibm if^ ve&t-WniMià
urtns portaret in cafnpurru - f
Murros le prêtent dés noces. Le
iendemain du^matite'ge fe
tettm ;_apallA*stéfotiàh m iéSY ^ S ^ aes
deux epouxleurdhvoÿolent déspréfens'lyéc béaifi
coup dsu foleinnké. Là* lïLarch e comMerî^ôff par
un‘jeune phçgn vêt» .de
ü am b e au :a ll^ f ^etOiï^i^d'drte¥àmmifëhSht
une corbeille dans laquelfé etoient lès #éihps‘îi |
bijoux & meubles d ufagé.. ‘- '
l W C H I A . fui<no«i dé I>iane, parce qirtel'te
amit mn^temp!eidluftïe< -darfs»g h m d^ÆènéS
nommsMimyohu, & '« r W f ' c ë f é b r ' o f é »eft
fonrfeonneü* les fetèé:
piens /ddnnèrent fe -nom d'im âf e borts'dè 'letft
viile au bourg vaifm j à un-idè leur nioisy à' ilhé
divinité , a des feces folemnelles qu'on lui avoit
con te c re e s> ^ a .M d e ' às-tëmplës qtti :féfldit
dafyle aux débiteur^ i : r. y - fJ . i ;
M Ü N Y C H lE , MunyekJa0XX>MunJckiHs bonus
1 un des8 iroK'pottsfndfAi&èfiîS^efe- « ) j ^
fentement abandonné y avoit tin bôlifg de ms
nom enfermé par’ de «longues rnuraîlles , dûi j'é -
tendoient jufqu'au Pirée. d n voit encore affex
près des cotes.de baner des « n é s de voûtes de
colonnes, de murailles, & dés reliés de fonde-
delurdè Diane
Çue rhiftpirea tàntcelebrd, &?>qùi fervoif d'âfvla
a ceux qu on^poutfoivoit pour. dettes. Les deux
antres fameux porïs -dé'r^td^ine^fèfirit •le^.Pttéë
firPhalère. Koye^’pB'AnÈkE1 Se-PruÉ^ (‘D . 'L 'T
■ M D N YG H1E S ','tASw%ixfêté ahritidle^p7^
célébro t à Athènes, dafis‘ lé -'port »dû m'ê’m'é ■ noîh,
la fei.zième du' mois mutiychion, en l'hoptfébP del:
D'ian è^Mûffyieï&ki! Mb
M U N Y CH IO N , Msyu^iW, le dixième,mois
dé riarinë’ë â’t li’é nifo hé? ^rd^i^épcli t'v i ri g t’ti eû f jcf Uîs,
& répond o i t , félon- Pptter & GiràlÜi, à {aJfiY
dé, notre pibis de 'niaçs’ u d û t ^ 0ê
rwtrê.-mois d'avril;' ©hSSfmelraft'^i’^c.Jzy^’pKî:
cè que penddnt çç*fffdi^b'®cplél>tblt à Athènes,
etfThpnàeuf dé^Dladei' fîS fêfeè noidm.fes Muhi-‘
J fd ü R . À4i . f J
M URiENA ' ffe 'Éot.'^l Çè^'
fut l>^-npihi jde.^^Yam.ifte yLÿxOTA âé'jl lui
vipé dh'fopfidiëhle & minufleuif qüê priient^dts’
lxinor-biés quelqués^u’n^hh'ies fndtïfHçbs;15 r
M uræna , 'fcèlfiërd’br' àinli dômmé^*«}^ dé'f
fa rçffemblafnéé* âyèc'dttè' lajnprrffe* qbi lifoYd'Ya '
qtfëue *{’lÿdoKJ ’ -
MDRÂrL feEl ^ ^aW
é'gfyp '/i enëi ' pi 3-it P ‘ '
*> Les • égyptiens paroilFenr êtrè' te premier dé'
to®}^s-îp&hptes*''<M ^aiî" errf' qu’on poûvoit'îrirfifiÉ,:
i p r a P
défaut Fegàrafe.rï’te*'^randr ’fempkrY' dei 1°Egyéiê^
coftiHie b 'e a u c o u p 'p i u 's u ^ l ë réïïï‘paftid l la 1 '
Médie,* 5dpnt'%ous -ifedi’quéroirs la p.ofîtrohi danis’
l’iffifta’ng^'
S^Sefo’ftris, défit on' fait .lî ‘mal-à-propos üh
cctnquérir j tàèha démettre un péhfojfffteaume
erfietât de’ defenfe*] ten élevant une trturaill-ë qui
par une ligne Shliquè ,'ql{Sîis la ville "dii
foldl',, ljtuée hors du delta, jufqu'jt Pélufe^par
un t trajet dilf quhîzê cents' Uades de la petite^ më-,
fofe, '& qui'étant évalués eomtn^'iiï dbivérÿ’T ê - ' ’
tre-,' font préèifémefit'tréhte’ ii’éûës dé*iîp^ïmfë.s •
chabune.'.’GÉ 'p'rétëndü; héVos Vouftik' ptidcf^ale-
ment empecheriléèi-pafteufs de l'AVabfe *de rentrer
en Egypde, d’bù'on les ityoit chalTésYpafèe
qUe-Jeurs eXGeS!ÿ étbiètit parvenus à! ‘ïiifffegrë
«i|ontenabte : à ^iéifirigùlier1 y c’éli .
que tes araferes.bédbiîhs ^.qüi campent aujoiiéd'hüi''?
inféterndent fur les rui#eèif’.d'Aïéxa,édîié'lf M i
conte^é. pfarmî I
mumiMï, diqpçè|fb! '^renferîiîpid > tes'dd’eîhtftèîi ?
imaginables;, car 'elle'aboiitilfoit','cbmme'tenViéne ''
de:le dire', à Pélûfe ( Dibdpf. Bibl;fei 1 c / f f ' .y -
Il eût été plus c o u r tp o u r bien fermer TEgypce j
: de bâtir une muradle dëpù’is; Pélufe jufqu'à la ville
héros 5'& j'avois d'abord cru'que le texte de
Diodore avoit été altéré , & qu'il falloir y lire
j Æu 1:iéii . d'HAiiîffoAiî■ ; '• mais d'autres
[Col'fid:' n e permettent point d'adopter cette
leçon. Àinfï il ne s'agiffoit que de s'emparer de
i cejcteville pour .rendre-inütij es té lé les travaux de-
hh'ôh'laifioit à gauclié j Seonrémontoic
. lit ,Gfm-'
; J. Ce grand raar de l'Egypte.a difparu fans qu'on
fâche comment^ mai il y a de l'apparence qu'on
jlé rafa lors de h conquête/â.ës perfans 5 car il n eb
r i ï® d ^W jh s -iShÿ •Aï^gérW;Meft!i6'hÿ1.^ ^
; t ? # l a fês", fdutènfîs|
t e 'r : ir'^roCs -
êùfs' Pham’ë s ] 'qp’ifs fié' L fh d r lr ir 'poib'ti’ Alofd1
ile| ph zfiim ’ Nsé«a ? eb é Jijç t f ab C,h a de'nouveau par'
fdes rmraÛSr éç^jl'èhbfd ’dû N il lé long du bras
|Pêl|iüa^^rj;; l^'JGh^hrîas j^ êdlhmaHdoitîfoiljî
| 'iyehhes':
|d| Pélufe d'uffbtfüle^rà.qu
iCftubrii C
s u 9h3 ?èftéPn^oîï''^tôi3f(? d é :
-d'é:fSefimlfJ:'î îôh'né’M 3
retroûve quê. dtjis 1}friffojfe Sq'cfaps b cifre qu’on' '
a an lejâaur ‘urfib nqriph
®^cf^ê:; i ii J5™
r 'M . !dp décchpifré idahs ’
1 ’HéfJfahbtaidéyiqVèîqûes pais' d’ un autre rempart ’
tedhft‘rhitfpdï uejPclyptiehs' j' & q h i:dd?t 'aVdlcy
pü jflh#(îé!^i^t?^uwe piêds'u épaiffeii- ï \:I^ef crip~ :
mhïl Jpexiften^éh’a
inè'o'i^j tlë. a1 topsflBs^aUteurS 7 i ;
f ■ « O'ri 'al -fèütêf5h'i qüe; befte idée!ld-è 'fermer un
pays pitde^ muraiÙes-, étoit d^je aux égyptieps ;
>1 mut défoo.dtóÏ'idr d ^ ? ! S m 1ï4 & ,rèif-‘:ifeiiBe,,à bo'ü-fè^ lss'.ànciènnÉynatïdfis" pafi'cées;qài ont'eu"1
pah'é lèür YoffinatEcés'-oafbSfes but:dfeS nàfnades *
(qui ÿ ê 1 cuM&Ë: paVbr|ëf|^ fdü’é lè 'déàh' dé tous *
ceuxqhi Iàc^tiveht.'pà/fà vie paftorâle que des -
hi'ftôriéns'qùi 'rféfôten point ëmlcffSpliés ont cru
qi^i^féHîàblé ët^BPfinüèehcë f(éxcitè teheffiëtrc^-
au a pfb'fAdd pas de diffoy e
. r e t f è & é t f y V 8 c lé f erhie dé \
imlëdr’ S’ -baïLë'Lpê1, âaâC^&jf.'yfe'.^pàftôràlè' le i
f 5»;Unÿrafha jnur, affëtiBîen:frriâgmë fi l’on u ’en ’
îÿ'èMiïàii.* elt celui qui feïmoît la ■
yalléê^éntfè'le jLfbah- 8r PAifti-liban; pour .arrête«.
les'arabês foénk'êS. Cet ou’vfage .aVbic été!prodi- *
giëiiferrteût fortifié j mais il n’exiftoft déjà plus au '
tetp|fs||è 'Pliùe'yddf êh patte oemnïè d’uri mdhcç- '"
ment,dont ôW cètifervoif .feulement la mémoire ;
mars ©h: peut en voir tow dèfeription plui dacaii