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9ue <?'u” e, CT°1* > fermée par deux ligne*
. P4 ^ ffl*u f« ïé frû « fc $ {‘autre, que le b®ulang£ï
Kaçoit fiij 1® pâte ^ çomiïje on. les Voit îùrl.un
IpMçliet'de Saint Chryfogorie à Rome. Us étoièrit
®arqu>-?de la fotte, afin qu’on pût les'-partager &
“ ^ÿp?PP!‘#,f)ljisiâiïémeiît. Les premiers1 cfifét&RS
45m reconnurent; 1.^ croix dans ces figries arbitraires,
. fuivirent confiamment en cela l’ufage des anciens. •
RMf *i\ri'JÿqîmfeienÇ; fépulcral % -fcbrafervé dans le
.Recueil des dédiras du .commandeur del Pczzo ,
À la bibliothèque. Albani, eft repréfente un boü-
l§nget,metranî; jesjfa«jr dans'lefour: ceux-ci font
marques^ de. ; plufienrs. lignes tirées comme les
r^oflsÆui^ roue i*;& ieikskfwfen les voit fffifeuî
p«iit d’Heteÿlanuta.
0n„trouve fur les médailles des corps femblables
À çéS pains, & marqués de pîufièurs rayes , & .
qui, dans quelques bas-reliefs, reflemblent plutât.
à dçs, paquets (-farein*] liés -avec fiés* cordes ,'
qHqiqupn les prenne conrnmnément pour dçs,
globes.,,; J
- É Dans,nne fête que les béptiens célébrotent en
Lhonneur de Ç érèsivdn lui offtpit de gra^ds/urin-r,
qui la Erè&t âppêUér'M Ttft.
' M . Paudon , dans' fa_ Métrologie , Vêft fort
étendu fur la_ febrica'tîôf? du pain des anciens.
Voici fes obfervations j extraites .d*î^ltë«ts' de,
jKe Rufiica t '
» La manière de moudre les grains n’étajt pas
uniforme «fejis J’^fitïiïtkés lés ons pibiiefit - leurs
bleds dans des mortiers , comme en Etriirie ( $»• .
Tfafc^ne. > Çeitè meibode etoit pVâtis}uée-.datis
la meilleure partie de l'Italie 5 mais-on sily fervojt
suffi de.ratifiés.’ df;*paÿrçey mués?.CQmnte
d’hui parfpiîe cMte d’e a u p u p a r l’aéHon d'un
eofcraçt,' Magon expofe les pro--
céfiés en“ ufagç de^/pii remp.s. pour rédutre lés
grains rai^ridéLil^nt mât;, i l fîut » .fa ir e l
tréfipçr'le ble^danS beaùepup.d'eaq, Ljera- tuer
cnfûite, fg’& ç fë c lié r au jh k tj, guis le p§ef dans
un mortier. On traite 1’orge de la même manié<fr :
"fur vingt fetiers,d’qrge, il fai&verfer deux feçier«;
d’eatu’fXJû ftitpi|griJ}qrleslen.tiJle5i, Æaantqné de*!
îes.moûdre âms.fe mortier. Qmeixiplpyoitainfides
méthodes Æfferenfes pp.gr quelques 'autres fortes
de [grains & dé légumes »;
g ” t,*“ faSe des cribies'j destamis'&ides bluteaux
étoit conpu des anciens. .Les gaulois k s faifcient
de pria de cheval, ^ks.dpagnolsde fil de lin,, &
les égyptiens «le papyru? Çt" de jonc ».
» Il niy eut point dé boulangers à Romejitfqu’aji
temps de la guerre d ^ ’Perféè , \ c ’eîl‘âldirê ÿjùff-
qu’à l’ara 5 8 0 , depuis la fondation- de fe,; ville-.
Les citoyens fabriquaient "éùx-m?ttiçV Iéur gain'
C ’èw« l’ouvragé des1 dames romaines* comme
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cela fe pratique enèore çheK les peuple* qui
p ont pis été corrompus par le luxe Se les'.pré*
juges ».
» Les romains faifpient un grand ufagé du-mtl-
let pour la compofition du levain}’ fis mettoient ce '
grain dans du vin doux-, où ils ledaifibient fermenter
durant un an. Ifs- fÿ fervoienr également
des recoupes du froment, qu’ ils'faifoient macférSr
; pendant trois jours dans* du vin’ blanc doux, &
'qu’ils mettoient enfuite fécher au-fbiéil ; ils en
delayoient quelques paflilles lors de l,a fabrica-
tvon du pain’ } ils les * la-flbient 'fermenter dan»
une certaine quantité dé- fine’ farine, qu’ils mé-
loient ersfu:te dans la maffe totale. Ils VrÔyoientr
. Cette méthode la meilleure pour ferré d’eàcelknt
f l-es gfecs avoient établi comme une ïègle générale
, que' fur deux deuiMuodios., c’eft-à-difév
Pr ciUn ^e^ os ou fi^éme de médiiime de farine , il
falloir employer.deux tiers 'de livre' de kvain ; c'eft
|5. T IfvrCs 'poids tfe marc pour un fetier de farine,
T ohs lesjkvains prëeédens fe préparoient
dans le temps des vendanges} mais on préparoit
en tout’ temps une autre forte de levain, ü n
.prenait deux livres de^pâte d’org e vo fé ll’on fai-
../oir chauffer jufqu’au degré de l’ébijllir/on par le
. moyen d une platine de terre cuite appliquée fur
des charbons ardens>* au fàrtiLdu feu , on l’enfer-
; moirdans- des’vafés /où'^on Ta feijmeaigrir'pbur le
’ ibeforn. Quand- on vouîoit faire du pain daorge,
pn en faif&it ferméhter la pâte eW"merfent 'deux
: !ivW g effe % cinq doukièmes de médimne de
far frie d orge »*■ f "r
A préfem r\ift'PHne , on tire k »Waiflï de là
pâte meme que l’on .préplréé pour faire dit
pain ;-;pm prend un tefurteau de la m.fTe ,totale-- '!
avant que d’y avoir r»k'fe fel l'aifTe nrgéfr 4^
& fans aune apprêt, en pmren faireiffage dès Je-
: bndemairf. Les gaulois Sr lès- eTpagabls ” âpre’s
^ <wr" ffoment en'boiffé‘n-,'‘enpîl|Dbie’ift'‘ 'i
1 ecume, qu’ils gardoient pom.faire lever la pâte t 1
auffi leur-pain ércàt-il'plu?'léger, qûjil-'n’a q’ôu-:i'
tume de Hêtre chez les -antrès peuples. Il étoi’t
auffi plus fkin } car le pain bien levé' contribue à
procurer dp la fantéi.& de'ÿda-'forée à-Thommè’
qui %emioutrir. J «èfervérai dcfcquéMe» parifi’eiis
ont confervé cette inéthefdê “des galilois y p'uif-
qu’aujoiird’huiencore ils excitent la fermentation-'
dans la pate\ etr y mettafit^fë cefcn'ne quantité
de revu te- ou- d’-écume-de bierre »J?4,1
, tc Le pain de muqitjqp ,'pour fe coji.fèramatiôn
i des trempes romaines , fe fabriquait à raifûn dfr^
^quatre Evres d e ^ ü t p ou r ’trpis j|^res d© Bled ,
en'j©jM;qu©fe fqtier: de Paris j p è fap t^ o livee^T'
produiroit’ 5*o livré? de ,cé,^ain'àe- munition, Se
'e boinèau i6 |. Le meiüe«r bornent étoit celui
, qui'prefloft., à la Boidangeriq feifon d’ura
conge deaa pour ua. modïus de bled , tant chea
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le s grecs que chez le|v:r0tr)ains, Ttet» principe iî
fuît quede fe'ier du meilleur froment doicpiendre
Go pfetes d’eau à la boulangerie, St le boiffeau y
pintes '
c» H y a dus bleds, celui» par exemple, des îles
Baléares »qui rendent par moiiipi^jaïqq’à 30 'panda
de pain ; le /eée/cle Paris rtqdroit à proportion
Î î8 livres dé painjy. j
' “ ,T| Y * certains raélangeâ de bleds, comme
eel
du bled d Alèxâtidîie^ dlËgyfite , dont le mod’us
ne-pefe guères plus de io'^vpKd’o û x i i , 'îvr^s k
k?ier. Le bled d® (3f^fe^i’ne{l‘' pas’ d’un beau I
branc, il fait le pain noir ; é’efi pdârqùoî on le
mekavec c^liu d Alexandre,»qln eft dune bau-
cheur paifàite. Le modïus de c^mtla'ngè’deb kd
produit T^pàndo de, pinn,, c’eft zérlîvres die pain I
p^r-fetier. Le bled de Thèbes en'Egypte rèhd un
pondo <de pl’ùs par modïus^-le ferkr de ceLbi'ed’
aûroit par cô^équent r-endu.^sj- •- livres de pain.
Le plus ex.cellept pain fe-feifoit ;de: Kufpècé dé
r a<pPe^e i* IpUe rernportoit^
fifr toutes les autres^ mais, prinGipnlemeiit deVroiJj
Tatjge que I’qn-jepmgolqfeide celle qui, croiftort
dans fe Gafpççie.av’eG'ïct.-lle du tertitoira'de-Pife'’
' de .la-.Carnpaiïiel eft d ’mïè^f
couleur' qntti^é îur .Jerjâune 3 îe^le tfe Pile-eft
trê'srbfânche » màis’'ia^ % o dont la couleur
-fur ,'celle de lâ craie , étoçt U pl us^pefante. Le^raitL
de (ia Campaéie rend re^uhcrlmènr , -fjôur un
*n°j>1i?.^rillatrf,fsrie£S._de L t n e affinée, qu’qn
aPPe!:qitÿ/^0 j-'ou bit ri cinq feüers 'xîei far: rie -deJ
Pre!nière:quSj,té ÿmaïs fcqs rffinage^St outre-ctTâ
uri demqrnodffis devfarîne„çqmmun,e"|ppe'née_^oa 1
. q u a t r e e r s de
(Ef^ Le grain de Pife rerfd ’êm<fTe-iers de faruiel
I H k refte“femme Iê grain précédent. Les*
Dleas de Clufiüttî 5c cTAïezzo pfbduirent
tier de farine* affiliée de\'p!iis VJ: | “[
»’Si ^ aù lieu de farînéaffinej^îôn fa-foit réduire
le rriodius de graihen'fàrir.'e'Hé ménage* àpieîjee’'
pollen, on,en retueroit fâ zè jonds d^pain , tqois
de pain bis-, & ijMdemi fetp<3 . 'fqnSÙr^cé’
P'e^ j ) e "fetfer de'ble'dl, ^ e fu r e té Paris,» atfpmd
- Pr°«nrti r,ripiliÿié5~‘de bon'pàin], ltdviron '^z E H
vses de gros pain , & un demi fet er otTune mine
flefop-», ,,
B 9g | différences,' dans,1a paouture .en qecaiîqn-'
pent dans la quantité’dB paintfâ‘lakd fnoiilu bien-'
recrendjjlùs de farinç--k yed-qu’on a fait -ma—
* er.. ns I eiu'falée"v,rfend fe(kr^ÊRklî,b'anc5e ^
mais1 il en'réfle daVanfegVdyecd© fori. tJn modius
la farine du ^èd‘ appellé.“# ^ r e n d d'ans h
vra«k Zi pondo de pain. En Isili^,, il-produit deux
ou trois pondo dé çîpsréii pain cuit dans les tour-
tteies} car* en-pain cuit au four, tous ces-bjeds
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donnent deux pondo de plus. Lé fetier »mefurede
Paiis de cette Luine -, auroit dbnc produit era
G aule'3. $$ livres de cette" fârine de pain cuk
d^ns.de.s tourtie-res, & 25*4 livres de pain cuir au
fonr. Le fetier de farine de bkd d’itiüe auroit
rendit au moins 254 livrés ié-paln cuit en tout-
tières Z7j; livres \ de pain cuir an four ». ■
» On tire du froment une farine très-eftimée
: appelle fimijagp* t y modïus du froment“
d’Afrique^ ( du’ territoire de Tunis ) rend on demi-
mqdius de cetre-'târine f i n e A de la farine ap-
pelléep.Q.lkn -de^retoupés cifide groffe farine,
& A de fon Æc;é.qui fait en tout ” de fàSine & de
[f’Çon , ou biem|| de farine contre —- de fon , c’eft-
-i-^Ûe , fqu’unfetier, mefure'de Paris de bled d\A-
; rendoit G boiffeaux de la plus fine farine,,
jappellée 3 | boiffeaux de farine d e ’
'«moyenne qualité, 3 boiffeaux de greffe farine ou
f e recouper, boiffeaux de Ion ; cé^ur fait en.
ro$t 12-L bqi%aux de firme & 3 boiffeaux de-1
p!P >r^-a' en ^oname M i boiffeaux de farine-& d©
I ifon
c* Qn fjit 1 z z pàins d’un modïus; de la fing-
fariae appell’de- Jimilago , & “1V7 'pains d’un mo-
fiius de la farine, plüs comimin'e, appeTlée Jlùs.Sav - '
ce pied , fétfètje'r de fine..ê;dne ‘produbrirt 1890
de ces paftns^xÿ.ii galettes des âncîêns romains ,
I qui pr o b ab ! striant ‘ éfôiéS c de z \ onces de poids-
romain, ou d’un,.peu plus'de t i onces,, poids d©
1 « Le pr X'd’ un ^modius de fa r in e a u temps de-
Pline» etoir, année commune-» de-quarante as î
or jé mojuji^qe hled ,r lorfq-u’ibelt moulu-, pro-
' ^.uir 1 cqp,me nous yenoqs.ds Je v o ir , - de médius
de farine en rota i, qui .par .eonféquent doî-i
vent valoir d’ un as so rt© le fetier de bkd|, •
t mauju auij&k algrs yalu 63J8 ^.as>, q^ii reviennent’
. à ’^qfvres c ’étbît le prix du,produit d’un fe—) -,
: fier de blécPmoufurdaqis-Te.fiècre de.Pline -Eft
i al}a difiinBip. Similâgtfï.', pollen autem xvinpondo ’
fcpfeiw retfdare vipr, tritiO, dxx. cum tnenfeis feewt-r
dnriljlamd quinàs^eliÊds * totidem çibarii & fur—
firurn fex tari os^êx, La pib s fine farine rend y;
■ pondo de pam.’ par modiusj là.ftrïne de moyenne-
i^qiialitq-iy pondo-; je iripciiüs de -ftotnenr fend-
f. 3 î podÊ.o de bofipain} z f d" gros pain, autant
:>Af pai* b is , & fix fetiers ou f g de fon. C e t endroit:
,eP?rqif corrompu. Foyaç-au furplus Pline , ïib.
■ Xjyill&isiiip.. V î t I X y X & XI. Ç Métrologie
„de M. Paudon.>
iCe' ae fut quten y8ô, qH’if parat à Rome des«
boulangers publics r mais il ne .firent un cpfps-
Uque.fous T r a j anq u i , pour mettre cette grande-
ville à-Tabri de Ta difefte de pain , érablitle c o l-
Tége dès; boulangefs, & r^prïfei'amff l’itiditë ciesi '
particuliers qui metteieru qudquëfois-k pain à un ’
! .prix exceffif- .