
P L E
i | cheWl.
ou io décapodes,
orgyes.
i ou io bênaes diploun.
ou 40 bêmes aploun.
■ ; Peethre , médimne, jugere, mefure olym- _
pique pour-l’arpentage des terres.
Elle valoît en mefure de France d’arpent ,
' félon M. Pauéton.
• Elle valoit en mefure ancienne :
6 heétes.
j , ou - j xa hemiheétes.
• 'ou ‘ 768 hèxapodes- quarrées.
ou a y ^ p ie d s olympiques quarrés.
PLETH.ŸPATE ou P L E T Y P A T E , mois des
ptiphiensqüi répondait aârmoishe juin.
PLEUREUSES. Voy*i Larmes & lacry-
MAtoires. Les romains pour s'épargner la peine .
d’ offrir une affliction extérieure .-dans les funé- ;
farlks de leurs parens & de. leurs amis, om pour
augmenter l’afpeéi de leur deuil, établirent'i’iifage
d'un choeur de pleureufes, qu’ils plaçaient à la
tête du convoi fi j 8z qui par des chants lugubres &
par des .larmes affeétées tâchoièfit d’ émouvoir le
public en faveur du mort que l’on conduifoit au
bûcher. Elles -avoient -à leur tête une femme qui.
régloit le ton.fus lequel elles de voient pleurer; on
les appelioit.pr^ç« , comme nous l’apprenons de
EéfitlS. Trafic & diciintur- mulierés ad - làmtntandum •
piortuum coti'djxÜ& i -qna fiant qceteris modum plan-
gendi , quafi in hoc ipfum prefeBs. Le-pfété Lu-
’ cilius en fait-mention, au rapport de'Nanrifus:
1. . . . 't- . • "* ■ • • • "Mircede'qui
r Conduit fient aliéna in furüre prefics.
' : .-Celle qui entonnoir la lamentation , ëtoit notn-
méë-prefica, du terme pr/fari, . parce xju’.elle com-
mençoit à pleurer la premère. Les autres etoient
auffi pomftiées. «•<$<•* ,• mai?^,plps ^ em en f vque
leurs maîtrçffes g & e’eft ce qm a Fan croire que
piafica ne vieik pas dcprefari,' puifque toutes les
p le u r e u f e s étoient honorées de cette iliuflre qualité.
Et comme les pleureufes' sffeiftàiént de~Eqbhef
de grandes -louanges a u m r t ’, eUs'fe^leuoi^nt
d’ abord félon la''coutume dû tttmt pre(ifmfi_fo\xXt
les fpeéhteurs & attirer leur éfÿyante ; d’où’Vdn
a (fait \s.mot.prefica.
Auffitôt que le malade étoit exp iréP u fa g e dey
romains était d’appeler açoi*
à la. porte de la maifon 5 là s'etant mftrmtes
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par les domeftîques des cireonftances dê la .vië dtl
défunt , elles compofoient un éloge où le menfongé
& la flaterie n’étoient pas épargnés. -
: L ’ art des pleurs çonfiftoit dans l’aftion & dans
léchant. Le poète Luçilius nous l’apprend pas
ces vers : j ■ . - ■ 1 » :
S \ /t, , H . v ‘infunereprefice,
I- Multo & capillos fcindunt & clamant: magisi
On reeonnoit dans ces vers les. deux parties de
l’art de pleurer. Capillos fcindunt voila l’aétion ;
Ô clamant magis , vojlà le chant, qu’elles accom-
modoient à\certains vers lugubres, que Eoruiom-
moit nen’u , félon l’explication de Feftus : Nenitt
efi carmen quodînfunere laudandü gratiâ cantaturi
& c’eft ainfi qqé Cicéron - en 'pj|ff. dans le fécond
livre des lois : honoratorum virarum laudes incon-
cione memorant , ' eafque etiam ad • cantus f ad ti-
bicen profequuntur , qui nomen nenia, qup vocabu-
la etiam graci cantus. lugubres nominant. , -
«SQ$ comprend. aifément_ que ces pleureufes
étoient vêtués de iffta.bit qui; marquoit ordinaire*
ment le deuil & î’affliétion f e r a i t une robe n.oirç,
que les romains appelaient.puÆ# & céux_qui en
étoient »vêtus , étoient .désignés par cett$ epithèta
pullati. Juvénal,qn fait,mention dans fa troifiémq
fatÿre ^ |
Si magna Afiurici cepdit lomus f'hotrida fnaterÿ
Pulla Û prccer'es »V diÿert fadimoniq prêt or, ^
I Augufte,au rapport' df* Pctrohê", défendîtlà
ceux q â f ‘pdrtoièry: c e t 'h a b it , d‘e fe- ptéfentef
aux fpeétacles : Sanxitn.eiqùi^pjjfilà^rjtfeinrnedid
; cave ffcdéfec.' f ;
| Ona ’mal-à-propbs dàn'nénÊ'm'orii ’ de pleurcufê
ou prefica à une ftatué de' qui eft
dans le ’cab-nêt dtf capitale. 'Wicràkelmanft' la re-
corinoit pour Hécube.jFfcj/^.fdÉcuBE.
. PRÆFÎS CINE.
' , Lorfqpé le* romains vouloient parlqr d’eux-me-
' mes .avantagéufement, ils prçvçnxjieht leurs aüdir'queLon
.excitoit, en fe louant, Tenvie & que l’on
s’etopofoit'aux énfchahtemens des envieux: Paulla^
mea‘, amaba ^'pÿlXbufüd laudetfi■ additopr%fifcine, \ .
ne puellà.fdfci&etun. Nouslesi-imirofts: en eêbivlqrf-
que nous Voulons nous.dohfter'quelques louanges,
car nous di'fàns volontiers, -cela,}, fo i h dih fans vanités.
Nous lifons -dans YÂfinar-ia de Plaute.*; aB. z
' ften, ,4. que laortida accufé de *j!£îqrie tour de-
fouplSe. commença & jalhfiication pàt prafifeipe^
par-ce-cpi’il devoir dite du "bien de.lui-mêine.:
- P%afifcine .j3Jio^nfn.c dixtrim 3 nemo i#t etiam
Mtritomto ^equeme. Atfitttis efi aker}»>ditfifiif-{
quam'f.cuixredi reBc^&què putent.
:■ P L E X A U R E , üne'des océanides & Y une de
celles qui préfidoient a l’éducation des enfans toiles
, avec Apcdlon & les ifleUvessfelon Hefiode.
( Thêogon. 3 4<î.-3,yV-f )
PLEXIPPE, .frèrerd’Æ th é e , tué par fon>ne-
>Véu Méléagre. Voyt[ M eleagre.
Px ex iiIpe , -fils'de Papdioh '& de Cléopâtre.1
iVoyei Pam bioW
. PLINTHE. Le-/)î'»Mefchezdes grecs étoit unej
.ordonnance; quarrée dans laquelle une troupe pré-
.lêntoitidçitpijte part un, front-exaâenîent éffiâ ,
quant au’ nombre & qudnt à l’étendue , parce
qu’elle avoit autant de filés que,dé|rangs ; ,1e ioite
qu'ellfe pc'Cupoit* autant de te^tfeh1 en fout "fens.
Pour .que les h c ts Afplinth^Yùiïint capables d’un
'grand éfPpfÉ^tbnd? ils gàrniflbit pour l’ordimpre
q.ue'â'efoldats nlpmment1 arnié’s , fans mêler avec
eux ni archers pi frondeurs.
On xfisflintke en donnant à une troupe
Une dime'rie de longueur ' & une dimérié fe^ffaü-
teur.
" '^ P L IN TH E S , Bafes cjuairréçs fùpporïapj'^des
:^atueis^S®des^buftesr « Il paroît, d't 'CliV’ius',,
’qu:e lès égîyjytiens" ont fèfiî|pratiqué I’ufage',déplacer
des figurés à l’extrémité despérnrAer.Ëeut être,'
vouloientjils donner, p|r’ ,cectHPfKîqtf , une
fjdée<--de:fé'fpac'è qui féphrè ordmairerçi’ent datjs les
"tepiples l S ’ homm’esldè laMivinité.’-Wn a déjà vu
«un exemplesdh^effefirtgulaïité dansl’e deffin- 'd’tine
-pierre gravée. Le m^nîtient de çe'nUtîféÇ^g/. 7.
'n°„ 4. ^redscfente 4 feu chien ,'^fGs fur le cul;
il a le bras & >lesjatr\bes d’un hbmpie.,; lâ-^tête
feule déterminefon efpèce.»». ë
■ >>t I l l i m i t é . çêj^e fi'guré,vdit«i{encore, (rec
ffc.Pi 5?fÿ^eft fprtpée , ^elcp.d’ ù^|SÇ^jiS:sH^SyiP'i
tiens ,, par. Un quarré long ; calfées-pé'uplfis me pa-
•roiflenk a}yhlr4oujours^itè-le<quarré abf(ÿn,0 du
mpins je n’en ai jamais vu. Ce-tte- plinthe .efi, aûiiî
«quel’appui;,q.i|i,feutient le derrière! de la figure,
ièoiplie d’hiéroglyphes. » -
' PLINTHINEid«Bs<IfEg|,pt^.<Çîdtife.jusTt.urat-|
tribue des médailles.impertajl4sjgireçqu-A àjcette
-Ville.
; PLINTHI-US’,fils;d:Athdtiasi& dcslT^fto.'
Iy~Pÿë!Ç \ÇZS deux FpÔ,t£..> ;i.'-
2 TLISVdeis habits^ *
« Chez1 reslanciéhŸ, dre Winchelmann ( ;^Ci/2.4e‘
ïl ’Arfy Mv.-IV. c. J. ï*i qcf éësit dans l ’ufage 3e
plier les habits, & de les mettre en prefïe 5 ce
qu?on faifoît fur-toutTorfqu’ils venoient d’être
bliBèbis; & coiflme d ^ s lésifempslèÿplus reculés
de -la- G rèce, les vêtemens des femmes étoiéât
blancs Lil falloâ’en venir' fçUVent-au blanchiffagè..
Les.*pieffes dont les écrivains font’ mention, attellent
qjie|,les anciens s’en« faivojetrt pouf coni-
prim'er leurs habits;-c’eft ce qu-’ bn voit^fur-ipiit
aux* émitîenOes & aux cavités-des raies qui règnerts
par-dëÛus les habillemens , ,& qui repréfenteflt
les ruptures des étoffes. Les ftatuatres de l'antiquité
ont fouvent indiqué ces -ruptures datiâ les
drapçries. Pour .moi, yeîpenfe-qué'les raies'dés
vêtemens que -les/ romains nommoient niïgff^ rides
, étoient d e c e s fortes de ruptures, fit nota
pas des plis repafiBscértvth'è- l’a crtl Sautbai-fÿ,
ne.pouvoir guères rendre conjpte- de ce'qu’il
n avqîtpas ÿ it f .
« L ’ornement, difàl aille^tsX Liv. V. dhap. f
elV.à l’élégance ce que la béante êil-à'la grâçfe. L 'élégance
n’ell^aîs dan9 l’habillementJnaérrie', & sl’ha-
billement! me devient' élégant^îqile^jof;*fgu’il a été
• ajfprfnpar les mains du bon gôâr. L- élé'gancb
pourrhit^etce hommée aaffi la bonne; grâce de
Èljuliement,; ce1 qui tfeipéuÿ, 4ife .pourtartt^u'e
(le*ila draperie dijjdefljus, ou?4u tnanteau , parce
cette partie de, l’baodWment p.qpvqjt'-être jÿtçe fi
Volonté j,,iffihs qu^, ^t^rÇxiqae on , ^e^"
ro.uîlldçvèic fuivrdi'la direéiion du manteau^ ,A.e
laîêètpfure ,^É4 _ùraeoncqrvi-ic. d- la difpofitîen rdes
fiuf. Il réfulte de-là que1 cettè; marepe raifonpqp
'■ aafiplts 'pèut être’affi^eç ajjb®>^plus juftë titr&j
sàvlâ draperie des mcièns'qu àihépèîaes^pdef'nts;
car ies-habits de ees;dqrmers^apd,’uih&' déïl’ autue
-fexêij éitânt-'a'dhérén's. auxîçhaifsl, ne.fèift ^pas, iiif-
'GqpÙbles de ces tours pittorefques des .premiers.
Or- jfqpm’mè,la;marclïefdes-ÿj&'^ eft différante félon
,k,divérfi.té des t;mpsrde. -l’art ,!-ii jiéïîilie.qtte la
difp©fitibrî\drè la draperie 8e l’élégance dê Vajufte"-
'iT, ent-j c ohftifu e, un e partiet-cfe. la . connoiffiinfce -dn
jllyfe 8e des^ppques.; LafrfrâBohe1 $,tSfpli£ dans leç
figures de%t^npsilestpliïs!repldés' eft ordmairemerit
droite,t.dm'forme peu djçflsétsions ; c e .q n ’uji
é^rfpMCmpdoiînq peu inftfuit)(dibide'» tonS) les
pMdeSiartcién's , neefacMntipa^ {hstpibs 'dès figures
qu'iileftp , feitrouyant fur ^ tunique ,-doavetrt
tomber pOipendîêblairetnpm. Elans les1’ temps
plus edl-airçs de|8 alqÿsn cherchoit à nrettraléJpfuS
du mantéau,, 8e c4a à^’imitat'iqmde ceux qui faï-
(moient -lf#vêtt>meas effeéfifs.illy à appareneeique
.dan's-1'es prêmiers -cedips, la inanièréde -fetrer las
draperies ^toit râlartême, maisJ'qud l’aft encore
dans l’enfanee népouvoitpas;atteihdreces ruptures
Variées des^éri.'Ot};n.e fau’toit canfidértr.fans ad-
rniidtidj-P^tte V a tiéte- fi n gu 11 èrve , ce gout’ eiqùis
-dansjes drap^fiës* depuis ;les! vâfesipeirits.'ênvi-
^ag.és cemmjj des ddfins, juftfu’ajjï p:erresilesp!us