
-d'or il avoir déjà ün temple à -Olympie. Jupiter
jetant venu au monde, Rhéa , fa mère, en confia
1 éducation à cinq Daèty'es du mont Ida /qu'elle
li t venir de Crète en ElideV'Hercùle, rainé des
cinq frères, propofa de s'exercer entr'eux à la
cou r fe , & de voir à qui en temporteroît le prix,
qui étoit une couronne d’o l,v ier .;. . . ; . C'eft
donc Hercule Idéen qui a eu la eloîre d'inventer
ces jeu x , & qui les a îiomméîT olympiques : &
parce qu'ils étaient cinq (rèresyil voulut que cès
J&ux fuflènt célébrés tous les cinq ans. Quelques-
uns d'feéc que Jupiter & Saturne combattitent
enfemble à la lutte dans Olympia, & que l'empire
du monde fut le prix de -la vrâoite. D'autres
prétendent-qoe japiter ayant triomphé dès titans,
.infirma lui-mêore cesjeux , où Apdî’on entrautres,
Signala .foo -adreffe , en remportant le prix de la
■ Ckwriê-fuc Mercure, & celui du pugilat fur Marsi.-
C ’cil pour cela / dVfent-ÎIs, que ceux qui fe dif-
càigueîit au pentathle ( mer cofnpofé de r em ,
xinq, & de , combat-, c’eft-à-dirë, les cinq
eux ou exercices des cinq jeux. dànfent au fon
des flûtes, qui jouent des, airs pythieiS , parce
que ces airs font eorifâcrés à Apôüon , & que, ce
-dieu a été couronné le premier aux jeijx -etyni-
piques.
Ils forent fouvent inteprampus jufqu’au temps
de Pélops, qui les fit repréfenter en l'honneur
de" Jupiter, -avec j>!us de pompe & d'appareil
qu'aucun de fes predécefièurs- Après lui ils- furent
encore négligés j on en avoitmênié prefque perdu
îe^oveniT'!lotfqu^Ip'lûtus,-cênèextïparain defLy-
curgue le légMlateuf, rétaMit'‘-lês jéux .éfyOTpïçàei;
1 j Grece géiniffpit alors ,-déchirée par des guerres
Jnteftines, & défolée en rnêrne-tenipspar la pefte.
iphitus aila à Delphes pour confalter l'oracle lur
des maux fi preffans. I l lui fut -répondu par la py-
- thie, que le renouvellement des jeux olympiques
. feroit le falut de là Grece j qu-’il ÿ* travaiHât donc
avec les éléens. On s'appliqua auffi-tôt à-le rap- |
pçller. les anciens exercices de ce* jeuxj &
mefure qu’on fe. reffouvenok de quelqu'un d’eux,
on Uajou&oit à ceux 'qui -avoiént -été! retrouvés : ■
c ’eîtce qai parojt p fr 5là fuite des olympiades ; !
car dès la première olympiade, ort propofa un prix ;
de la ce- fut Gofcebos Éléen'éjui le
remporta. En la quatorzième -on ajouta k ebuffe
du ltàdeirteubléjften là dix-huitième le pcntàtMe
( c'effà-dite' les cinq exercices;-qui font le faut,
la coarfe, le»patet, -le ja v e^ f & 1 a lutter.' ) -3fnf
entièrement rétabli ; le combat duèefte fut ternis'
en ufpgeenda-%if^t^troli®ml ofympiàde j- dans Ja
vingt-cinquième, la pouffe du char à deux chevaux
; dans la jvmgt-huitiènte, le’ combat dupan-
ctaëé j & la coude' avec des Achevaux d e fe l le ;
en fuite les éléens ififtitisèreat des combats pour
fcs enfatrs, quoiqu’il :n!jr ^i -éfit iucdiï' exeteplc 1
dans l'antiquité. Ain® »’ -etrTaiitrefttfe -■ fepfiême :
q^mpiade f»il y edtides prix proposés aux éhfans i
pour k coutfe & pouf ; jjtïtkitte. En h trente-hub-
tîeme , on leov permit le pentathle e n fe r ; mît«
les inéon-vénlefis qui en réâiltelènt, firent exclure
les enfans poùr-l'àvenir de tous ces exercices yio-
lens. La foixantè-cinquième olympiade vit .intro»
duire encore «ne nouveauté : Des gens de pied ,
tout armés, difputêréot-ie prix de la courfe ; cet
exercice fut jugé très-convenable à des peuples
belliqueux. En la qtfatre-vingt-dix huitième , oit
■ courqt avec deux chevaux die main dans la carrière
; & en la quatre-vingt dix-neuvième , on
attèk deux jeuses poulains à un char. Quelque
temps après, où imagina une courfe de deux poulains
menés enfnain,& une cour le de poulain monté
comme un cheval de fèlle. ;
Quant àll'kwdré& à 'Ia police des feux olympiques
, voici ce qui- s'obfervoit,félon le même hif-
torien : On faifoic d’abord un facrificè à Jupiter,
eitftiite on ©uvroit par le pentathle 5 la.courfe a pied
venait après , puis la courfe de chevaux qui ne fe
faifoit pas le même jour."
Les éléens eurent prefque toujours kd ire&ion
de ces jeux, & -nommojent un C£i;tjt in. nombre de
juges pour y préfider, y maintenir Tordre , &
empêcher qu'on n’ufât.de fraude & d e fypetcherie
pour remporter le prix. En là cent deuxième Q.lyra»
piade , ;Calljpe_, athénien , ayant acheté de iè$
ar.tagomôes le prix du pentathle,, lës juges cleens
m*ent,à lkmeodè..’<Gàli’^»e ^ -f§s ^aaaMTàa&uM^s
aihéBiens deroandèEtnt grgcepqur .les c a p a b le s i
& -n'ayant pu l'obtenît, i s dé.tepdsr-en^ d^jpayçr
cette amende. Mais ils.fui-eqr exclus des jêigfolym-
pjques , jufqu'à/cè' qu'avaat envoyé crinuïltef lo -
raclede Delphes f j l leurÆut déëkré ^uè le d|é:U
n’avoit aucune réjîonfe .à-leur tendre,, qu!au préalable
ils n’cufTent donné fatisfidUpn.iaux éléens.-
Alors ils fefôamiïént,#lçaptef)de.
' ye«s
duroient cinq ’ jaur^s oar-un fcpj n'aûroitipasjfufii,
pouf tous les combats qui s’y dormp-çjtr Les
athlètes combattoient -toiU;Uuds.<depu--s da,.trq'-te-
- deuxième olympiade.» où il arriva, à un» Doij.mÿ
Otcippus,de-.-perdje la vjéfoire, parce-,que, dftng
de-f©rt fduÆombat, 'Jjÿ)caleçon s’-ttanf
l’embatrafla .de de?
mouvemeikif , Ge.'r eùfèpgea
c’eft fat sdéfttiÿu .aûSsifeiiHn^tiqf iju/Sf .;
.fousipeifte-fde la vie , d'aflilîjf-ï'jà.^qj-.S-jeux,, §£.
inême de pafler l’Alphée pentkofc'flîijt •!«ƒepipff
d#-le.ar-. oétébtatioç cette dffenfe fij.t’fi exafier
mete ofelervée f - qu’il fl’arriva- jamaîf fqdtar-.ukq
.&u-lé ifeftîiïse de -w®let:: cet|bjbif
p-A-Ti8 ^.!.La!;p^ne^®po|e^ÿ^qef:t:S|:^j|é|oif;,5l^:
’pnécapiterdèS femçnçs qui .tof<t|fljjeqt
diîun roehen îÉbtt j efiparpë - quf éiqit »au - d4 à
LAlph%*c'Vt'
Les vàiftqdeHfs rccevoieut one courotihe d’athe^
d ’bfivîer ou de kqrref j & quahd 'ils retoutnoîent
dans leur pàtrré , on abattoie ufre partié_dtS #hîû-^
railles de la b i l e , pour l'es fâiré'entreï tfîomphaqs
for un chariot. Dans la même v'illé d’Glympié', Tes
fjlts célébrq,isnt Jipç iêfÇ p^tkliH^re ,.ÇQ .l’ÿon-:
neur de Junon , & î'oh rairoit courir dans }ej
ilade les Sfles4iÔdi?uécs!en»^ois çjafl^s. ^espluss
“Jeunes coiitoient les premières, .celles d!un âge
moins tendre les .deuxièmes, ,8c ?prês -toutes l.es,
autres les plus âgées.- En cçfdijération de,leur
rexe^ ion' ne dohnoît que^cinq qçot pieds -a .Lp-|
tendue du llade q.iii en qyoit huit cent dans fa
. longueur ordinaire,
O L YM PU S , en L y c ié .o a km '
Les mé|k||ès autonomes de.cfeMe,v4 leVfont î ;
RRR- en argent,
O» en or- '
i O . en bronze., ;4
Leur type ordiriâirè.eft itnelyte- ,
.OLYSfvvs -, dans le langage facré.des augures,
étoit une folTe creùfée avec des cérémonies rejj-
gièüfes, Se dbû l'ph'.cbljm^çbip à tracer je
i fk n qui, de voit former ret3ceinte...d'une'»-vilîe
nouvelle.' 1
i Q L Y R â f, f* Ifolyra d'3Hé^4 b,tè Ipeqt f s^ r î
é t é , oit M. Paw,-, comme Galien ¥ a c r u , une"
efpèce d’epautre , ou que efpèce de fe^le. Quand
on confidère ja manière donc les égyptiens fai-
foient le pain qu’f s nommoient K o / le f ie , où il
falldit'ajouter’beaucoup de pâte fermentée,. ce
qui lut commufiiquaûjun goût acide, .corpme
Athénée l,eMl| ( Lii. IJITfap. ï/S. Pollux ^Qmmaf
tison , libi VI. cap.; 1^. f , alors on s’imasme qu’Ss"
i f „ f : !?ieÆt-Ls ayoïent pne grand®
OMA.pWS. V jy e i Omophagi^s,.
O M ÀI^ pp , divinité des paries qui
b f t j b w - s Jointe ' av>p, AN.Arri$,; .& comme'
,qette ^ i| f lf^ p it prifé nour îa fLpne ou fon,fym-i
®oTe cfi a crp|fe? quç je. djeu G£t«néf3âoit»iei
'Soleil onfrl Feu', image du?Soleil. Tous ies '/ours, j
iâ?VT'?gS? .àllptent danstlensemb le âiQmxtmix^hzn.I
v«r déqvljyipn»j pendant u a ^ e u n e d^ànidèifeui
-façré , îegant des v e r v e tflP R main ,:Se^aBtt«ni
M * des tiares, dont, Ic^afideletÈss leur penj
, Jj
■ IfôjnêV:
auquel evle donnoit Plinei ^
« j f*î5 'vÊ B É k î f i i dit { L ïl. V IH . i. i4 . ) qUe!
^ n s jm s& ia isM
fines fqu e les habitans de la derniere ( ombiu )
adorent le erocodfié , ' & q.ue les tentyrites le
pourfuivent à la,nage, 8c lé coÛpent par morceaux
Cette divpriîté de i^ntimjtps a
a ou ne lieu à JuvehM de pëinrdre :l^guerr;Ç des
: àj$èiûs & des teîitÿfifèS â ce fuîét : ' , "
Immortale odium , & nunquam fanàbple ^ufnldsfi’
Ardet adhuc QnibiO^ fi’ Tentyrq fumnius utrinque.
Ipde füÿor vulgà yyiiod nuniiiM viAiporjïpt'
f Mer que locus , ciim folas credat hab endos
f** Pjfedeos quès
-, ( âat. X V , yeif. .^4 & feq. ) ■.
! Leur haine efl inupqr|elje, & cette plaie eft
incurable. Ils 'fonf^ animes de rage l’un. contre
£?,“ tre > parçe que l'un adore un dieu que l ’autre
détefte } chacun penfant ,que la divinité
■ refpeâe mérite feule d’être adorée ». {D . J )
.OMBRES. Dans le iyftême de la th'éqlogie
païenne , ce qu’on appèlloit prkbre n’étotc ni le
corps ni l’ame ; niais quelque choie'qui teqoit k
■ ifd'ieu.entre te corps,& lam e ,‘;qüi avoir11 figure
& les qualités du corps de l ’homme, & qui fe^vo^t
- cyibmejl^véfè^pé t ^ p l ^ k f i ^ ’q ^ lé s grecs
spoelloiepi tifhjiMi ou pkantafma , Sc les latins
umbru,'fimulacrum. C e pffîoit dafrc pi le corps ni
l’ame’q|fi' deféèhâbit-Jda'ns lêsktlk'rs, m S f 'f ejee
i lé*
.champwéhfées.pendant que ^ce héros d f d^gs ks •
1 -«èùîb'"' •
flr n'qtoit pas petmk aux ombres de paffer Je
:-Styx , ayant-jqijè-leiUrs corps eufiènc.été mis dans le
.toqipiau. f 'tnais Tçlks l écoient errantes , & voliî-
j for ilè àivage pendant cent-- ans, aü bout
jlçfqn^ls^ÏPful^l^fWiisfin i cet autre bûrd àï
• defirc. Voyez G haicon, ;5;-•
3 fmèrst. jCîeft aiafi qu’on appelîbk
;Z Jæs romains fies,convives quiîfè^ppéTtïltoierit
avoir k
. avec bd-vn.a'mr 5 on nomitiojt ce
fqrn^jn|té4f ^ 4^#tèàOiÆonkl<ofhbrequifoit le
corps^ qe même qaon nomirunt mouches ceux évê1'
4atnan^s jpvr- qu- Ifluesi uns-des convié« Jftifàftt pa-
.reilltsme^jr àliuâon à.ees ii&éles qui l<mt inconj-
jlnqfl'èà- ; • ■ A- ,1
-Hwace p^feuis; fois c^tte,cyprç4iea
• • : i Lacas iifi 'ir^îuhMis ùînbrîs.
8e (-S'àfPH. j"‘
- Le qüatfkme ’-Et dé>:àaiBié'ktüaï affefié 'aax